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Dans les diagonales du temps
9 mars 2020

Marc Jailloux à Versailles

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Versailles, février 2020

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9 mars 2020

Adolphe William Bouguereau, garçon italien avec une mandoline , 1870

Adolphe William Bouguereau, garçon italien avec une mandoline , 1870
Adolphe William Bouguereau, garçon italien avec une mandoline , 1870
9 mars 2020

Harel Alon photographié par Gilad Boby

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9 mars 2020

Gourlier, Mowgli et Kaa

1500 à 2000€ estimation pour la vente à Drouot du 15/10/2016

1500 à 2000€ estimation pour la vente à Drouot du 15/10/2016

Gourlier, Mowgli et Kaa
9 mars 2020

Mathieu Kessels, Génie funèbre éteignant un flambeau ( vers 1829)

Mathieu Kessels, Génie funèbre éteignant un flambeau  ( vers 1829)
Mathieu Kessels, Génie funèbre éteignant un flambeau  ( vers 1829)

 

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9 mars 2020

un soir à la Philharmonie

un soir à la Philharmonie
un soir à la Philharmonie
un soir à la Philharmonie

J'étais très impatient de découvrir l'intérieur de la Philharmonie. L'extérieur de jour m'avait laissé dubitatif lors de ma visite de l'exposition consacrée à David Bowie. Sa vision de nuit ne m'a pas conquis davantage, cette fois en raison d'un éclairage très chiche, pour raison d'économie sans doute. J'ai donc profité de la venue à Paris du chef d'orchestre Gustavo Dudamel à la tête du Philharmonic Los Angeles proposant un programme de musique américaine, John Williams, Alberto Ginastera, Andrew Norman, Aaron Copland, Bernar Hermann, pour sauter le pas. Bon ne croyez pas que cela fut inopiné car pour m'assoir dans cette nouvelle salle j'ai du prendre mon billet en juin dernier! au prix très abordable de 20€ (on est loin des 80 à 150€ qu'il faut débourser pour avoir le vertige dans la salle de l'Opéra Bastille) mais faut-il encore parvenir à avoir une place. Je dois dire que j'ai été déçu par l'esthétique de la salle; son coté année 60 avec ces énormes déflecteurs en boomerangs géants, qui renvoie certes merveilleusement le son m'ont fait penser à l'esthétique "Modeste et Pompon", du vieux moderne en somme. En revanche quand la musique commence c'est un bonheur, l'acoustique est parfaite et la musique vous enveloppant devient manteau.

 

un soir à la Philharmonie
un soir à la Philharmonie
un soir à la Philharmonie
un soir à la Philharmonie
un soir à la Philharmonie
un soir à la Philharmonie
Gustavo Dudamel saluant le premier violon

Gustavo Dudamel saluant le premier violon

Sergio Tiampo au piano pour le concerto pour piano n°1 d'Alberto Ginastera

Sergio Tiampo au piano pour le concerto pour piano n°1 d'Alberto Ginastera

un soir à la Philharmonie
un soir à la Philharmonie
9 mars 2020

Carl Mansfield

Carl Mansfield
Carl Mansfield
Carl Mansfield
Carl Mansfield
Carl Mansfield

 

9 mars 2020

Non Gérard Blain n'est pas oublié

  

Comme ce blog ne le montre pas, je lis énormément de gazettes, mais j'évite de commenter les commentaires... Chaque mois c'est donc plusieurs magazines que je parcours. Ceux-ci me laisse de plus en plus indifférent puisqu'ils sont presque tous nourris de la molle doxa ambiante.

Toutefois hier, j'ai réagi en découvrant au dessus du nom du journal, « Les cahiers du cinéma, revue que je lis depuis des lustres, même si je lui préfère « Positif » dont je ne manque aucun numéro, le bandeau sur lequel j'ai lu le nom de Gérard Blain. Je précise que c'est la première fois, à ma connaissance, que l'on peut voir son nom en une d'une revue de cinéma; j'aimerais qu'un docte visiteur me contredise sur ce point.

Je me suis donc précipité aux dernières pages des Cahier où se trouve un article de 8 pages dont deux montrant chacune une belle photo en pleine page au titre qui aurait beaucoup plus à l'intéressé, d'ailleurs issu d'un de ses propos: « Gérard Blain, légitime défense ». Le texte est signé d'un nom inconnu de moi: Nicolas Azalbert.

  

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Je voudrais tout d'abord saluer l'initiative des Cahiers du cinéma de consacrer un petit dossier à Gérard Blain et ensuite loué la qualité de celui-ci qui offre à qui ne connaitrait pas l'oeuvre cinématographique de Blain une juste analyse de celle-ci doublée d'un rapide travelling sur la vie de l'acteur réalisateur.

J'y ai trouvé des phrases qu'il eut été bon d'écrire du vivant du cinéaste. Pourquoi attendre que les gens soient morts pour les couvrir d'éloges. Comme le dit d'ailleurs l'article, le cinéaste a souffert de l'indifférence des média à son encontre. Un article sur Gérard Blain c'est bien mais je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est trop tard.

Mais ne boudons pas trop tout de même notre plaisir lorsqu'on tombe sur de telles phrases: << Les amis frappe pour un coup d'essai, par sa maturité et arbore d'emblée les caractéristiques d'un cinéma en marge: prédilection pour le silence, acteurs non professionnels, refus du naturalisme et de la psychologie, une certaine rigueur morale et esthétique. Le film aborde aussi frontalement un thème qui ne cessera de revenir dans la majorité des films de Blain: les relations homosexuelles entre un adulte d'âge mûr et un adolescent. Il y a une conception grecque de ce type de relations chez Blain. La sexualité se double toujours d'un rapport familial (père/fils), d'un rapport de classes (riche/pauvre) et d'un rapport de transmission (maître/élève). La fascination qu'exerce chez Blain l'homosexualité provient de la complexité et de l'ambiguité qui se nouent entre les amants et qui explique plus généralement les positions du cinéastes face à la société. Ce qui est recherché (l'amour, le père, la connaissance) se heurte à ce qui est détesté (l'hypocrisie, le pouvoir, l'argent). D'où le tragique des films de Blain.>>.

Il est dommage que la parution de l'article et certains fait que Nicolas Azalbert rapporte tel que le résultat à la question, << citez un chef d'oeuvre de cinéma méconnu, que posa en septembre dernier la revue « Transfuge » à quatre jeunes réalisateurs français dont trois citèrent un film de Gérard Blain, chacun un différent, « Les amis » (on peut aller voir le billet que j'ai consacré à ce film: LES AMIS, un film de Gérard Blain), « Un enfant dans la foule » et « Le pélican », ou encore la tenue récente d'une rétrospective démente son entame d'article qui proclame: << Le génial et marginal cinéaste qu'était Gérard Blain est aujourd'hui, plus méconnu, complètement oublié. >> J'espère que ce blog est le vivant exemple du contraire.

 

Gérard Blain - Biographie

Enfin par vanité personnelle, j'aurais aimé que Nicolas Azalbert qui écrit qu' « Un enfant dans la foule » est le chef d'oeuvre de Gérard Blain mentionne que ce film avait été édité remarquablement en d.v.d. (j'en suis l'éditeur. il doit être aujourd'hui sans doute très difficile à trouver) il y a juste dix ans. J'avais particulièrement soigné l'édition de ce d.v.d. En souvenir des presque trente ans d'amitié avec Gérard (qui avait l'art de cloisonner ses relations) en proposant de riches bonus d'abord la leçon de cinématographe d'une durée d'une heure que Gérard Blain avait donnée dans le cadre de l'université Marc Bloch de Strasbourg, puis les premières images tournée par Gérard Blain sur le tournage d'Hatari d'Howard Hawks; j'avais demandé à Michel Marmin d'en écrire le commentaire. Ces images étaient complètement inédite et je les avais obtenues grâce à Paul Blain que je fais apparaître dans l'interview de Claude Cernay, ami de toujours de Gérard Blain et acteur dans « Un enfant dans la foule ». Cette interview, que je conduisais, était filmée par Philippe Vallois. Un beau casting d'un beau souvenir...  

 

Les Amis - Gérard Blain

9 mars 2020

Tras el cristal, un film d'Agustí Villaronga

 

 

 

 

 

 

Fiche technique :

 
Avec Gunter Meisner, David Sust, Marisa Paredes, Gisela Echevarria. 

 

Réalisation : Agustí Villaronga. Scénario : Agustí Villaronga. Images : Jaume Peracaula. Musique originale : Javier Navarrete. Son : Ricard Casals. Production : Teresa Enrich.

 
Espagne, 1987, Durée : 100 mn. Disponible en VO et VOST.

 


Résumé :


À la fin des années 50, Klaus, un ancien médecin Nazi (Gunter Meisner) est confiné dans un poumon d’acier suite à l’échec d’une tentative de suicide. Il vit avec sa femme Griselda (Marisa Paredes) et sa fille Rena (Gisela Echevarria) dans une grande maison isolée située quelque part en Catalogne. Il y habite incognito, car il est toujours recherché par les autorités, mais sa retraite est relativement sûre dans l'Espagne de Franco. Klaus est l’un de ces médecins qui on fait des expérimentations sur les déportés, fonction qui lui a permis en outre de commettre les crimes sexuels les plus effroyables sur de jeunes garçons. La fin de la guerre n’a pas tari sa perversité sexuelle. Poussé par ses pulsions sadiques, dans son refuge, il torture à mort un adolescent. Le désespoir et la honte de son acte le poussent à sauter dans le vide du toit de sa villa. Après son saut, il est paralysé des épaules aux pieds et ne peut être maintenu en vie que grâce à  un poumon d’acier dont il ne peut sortir.
Il reçoit la visite d’Angelo, un jeune homme mystérieux (David Sust), qui offre ses services en tant que garde-malade. Contre l’avis de Griselda, Klaus insiste pour qu’on engage le visiteur. Bientôt un rapport pervers se développe entre Angelo et Klaus, devenant toujours plus morbide quand Angelo lui révèle qu’il a trouvé des journaux intimes détaillant ses activités durant la guerre et qui dévoilent tout de ses agissements dans les camps de concentration avec les adolescents et notamment sur les abus sexuels sadiques qu’il leur faisait subir...

 


L’avis critique

 
Avant toute chose, je tiens à prévenir que si ce film est vivement recommandé aux spectateurs dotés d’un estomac solide et qui ne sont pas facilement offusqués, tous les autres sont invités à l'éviter à tout prix. Dernier avertissement : le résumé ci-dessus n’est que très partiel pour éviter les spoilers.
Le formatage de plus en plus effréné des films interdit quasiment aujourd’hui aux grands malades du cinéma, comme Agustí Villaronga, de s’exprimer. Ce n’est pas un hasard si ce film date de 1987, il serait impossible à réaliser aujourd’hui. Il existe bien chez nous Gaspard Noé et Philippe Barassat mais qui connaît ce dernier auteur avec Mon copain Rachid, (inclus dans Courts mais gay tome 1) une ode à la jeune bite maghrébine et avec Le Nécrophile, un plaidoyer pour la nécrophilie, film diffusé en catimini à la télévision en pleine nuit. De tels cinéastes sont pourtant indispensables. Ce qui n’interdit pas de se poser des questions sur la finalité de leurs œuvres. Villaronga, qui est né à Majorque en 1953, n’a réalisé qu’une demie douzaine de longs-métrages en 20 ans, ce qui ne surprendra guère à la lecture des pitchs de ceux-ci. On peut même se demander par quel miracle ils ont pu être produits.

 

 

 


Villaronga, pour ce premier opus, contrôle la tension et le suspense d'une façon particulièrement efficace. La violence est relativement peu montrée à l'écran en regard du scénario, mais cet hors champ rend le film d’autant plus dérangeant. Surtout lorsque l’on découvre qu’Angelo a été contaminé par le mal absolu. Ce qui se concrétise au fil du film par un mimétisme de plus en plus grand entre le garçon et l’officier SS. L’angoisse se développe, plus intense chaque minute. Le traitement de la relation sadomasochiste, que l’on retrouvera dans une autre œuvre du cinéaste,El mar, évoque celui de Portier de nuit de Cavani, avec lequel Tras el cristal entretient de nombreux liens.

 

 

 


L’insertion de nombreuses photographies d’enfants, prises dans les camps de concentration à la fin de la Deuxième guerre mondiale, rappelle constamment aux spectateurs la vérité historique qui sous-tend la fiction. Le mal et sa transmission, les rapports ambigus entre victimes et bourreaux, voilà les vrais sujets de Tras el cristal. Toutefois, en privilégiant dans la deuxième partie le versant film d’horreur classique et en ne développant pas vraiment la thématique nazie, elle ne reste qu’une toile de fond ; le réalisateur fragilise plus qu’il ne renforce son propos. L’inspiration biblique du film est indéniable. Satan n’est-il pas un ange déchu ? Comme l’est Angelo qui de vengeur devient bourreau. Tras el cristal est au sens propre un film satanique dont la dernière image montre le cycle éternel du mal incarné par un succube.

 

 


Le sujet terrifiant du film est encore exacerbé par un filmage froid et distancié au cadre extrêmement travaillé, jouant continuellement sur les reflets et les jeux d’ombre. Agustí Villaronga plonge progressivement la maison de Klaus dans une ambiance gothique à l’aide d’éclairages irréalistes et intenses qui découpent des ombres sinistres, privilégiant les symboles phalliques. Le film fonctionne selon les codes du thriller psychologique et joue la carte du lieu clos coupé du monde. Il s’inscrit dans toute une tradition du cinéma horrifique espagnol qui perdure jusqu’à nos jours avec Amenabar par exemple. Le malaise est entretenu par une image esthétisante traitée dans des tons froids avec une dominante de camaïeux de bleus. Le film déploie une mise en scène très inspirée, ambitieuse et précise. Seule l’utilisation trop fréquente des effets de zoom a un peu vieilli. De fréquents très gros plans comme celui, très insistant, sur le téton d’un jeune supplicié traduisent les désirs explicites du réalisateur. La rareté des dialogues met en évidence la confiance qu’a le cinéaste dans la puissance évocatrice des images pour exprimer les idées et les émotions. Ce qui ne l’empêche pas de porter une grande attentionà la bande son qui n’est pas pour rien dans la montée de la terreur, avec le bruit récurrent – presque obscène – de la respiration du poumon artificiel. 

 

 

 

 
Les comédiens sont remarquables. Gunter Meisner est un de ces acteurs allemands qui furent condamnés pendant toute leur carrière à endosser l’uniforme nazi. Il débuta dans cet emploi dans... Babette s’en va en guerre ! Il a lâché la Wehrmacht et le reste du monde en 1994. C’est avec surprise que l’on découvre l’héroïne d’Almodovar, Marisa Paredes, dans le rôle de l’épouse tentée par le crime. On n’a guère revu le beau visage de David Sust et son accorte plastique, dont on ne profite pas assez à mon goût lors de la relation sexuelle entre Angelo et Klaus, que dans L’Enfant de la lune, le deuxième long-métrage de Villaronga. Le réalisateur explique, dans le bonus du DVD, qu’il a dirigé les jeunes comédiens en leur proposant des jeux qui n’avaient rien à voir avec le scénario pour ne pas les traumatiser. On peut être néanmoins sceptique sur de telles déclarations, qui sont peut-être surtout destinées à se protéger.

 

 

 


Tras el cristal s’est fait remarquer au festival de Berlin. Il n’a jamais eu droit à une sortie en France. Toutefois, le film suivant de Villaronga, L’Enfant de la lune, lui aussi fantastique et surtout crypto-pédophile, sera sélectionné à Cannes et sortira sur les écrans français comme El mar en 2OOO. Tras el cristal n’a été édité en dvd qu’aux USA, chez l’éditeur Cult Epics ; en bonus, il contient une interview de dix minutes du réalisateur.

 

 

 


Ce film très dérangeant est une méditation partiellement réussie sur les profondeurs de la dépravation humaine. Il pose des questions profondes sur les monstres tapis à l'intérieur de chacun de nous, et illustre avec une évidence effrayante la nature cyclique de l'abus sexuel.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tras el cristal, un film d'Agustí Villaronga (réédition augmentée)
Tras el cristal, un film d'Agustí Villaronga (réédition augmentée)

Tras El Cristal (Theatrical Trailer)

 

 

Tras Cristal Pelicula De Terror.

 

9 mars 2020

Kazuaki Horitomo

Kazuaki Horitomo
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