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Dans les diagonales du temps
13 mars 2020

Musée Archéologique National d'Athènes (2) les kouroi

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Les kouroi (kouros au singulier) apparaissent au début du VII ème siècle av J.C.. Ce sont de jeunes hommes athlétiques nus. Ils ont fixé les canons de la sculpture monumentale, personnage debout, en position frontale très rigide, comme immobiles avec la jambe gauche avancée.

 

Musée Archéologique National d'Athènes (2) les kouroi
Musée Archéologique National d'Athènes (2) les kouroi
Musée Archéologique National d'Athènes (2) les kouroi
Musée Archéologique National d'Athènes (2) les kouroi
Musée Archéologique National d'Athènes (2) les kouroi
Musée Archéologique National d'Athènes (2) les kouroi
Musée Archéologique National d'Athènes (2) les kouroi
Athènes, Grèce, juin 2014

Athènes, Grèce, juin 2014

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13 mars 2020

Akseli Gallen-Kallela

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Jeune Faune - 1904

13 mars 2020

Street art à Athènes (2)

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Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Street art à Athènes (2)
Athènes; Grèce, juin 2014

Athènes; Grèce, juin 2014

13 mars 2020

Frankenweenie, un film de Tim Burton

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Après la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au pouvoir de la science, inspiré par son très inquiétant prof de science, afin de ramener à la vie celui qui était son seul ami. Victor va tenter de cacher son chien ressuscité mais lorsque Sparky s’échappe, ses copains de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir s'insurger contre la mort peut avoir quelques monstrueuses conséquences…

Tim Burton a réussi à faire un film presque tout public. Il y a à la fois une histoire touchante de Victor qui ne supporte pas de vivre sans son meilleur ami qui est accessible aux enfants tout en étant plaisante pour les adultes principalement en raison du nombre incroyable de références et de clins d’œil qui rendent le film amusant à regarder pour ceux qui en reconnaissent quelques-unes.

 

 

 

Unknown

 

 

Les amoureux des toutous (mais pas des chats! monsieur moustache, que je trouve bien sympathique avec sa bonne éducation, a une bien triste fin; certes il est puni d'avoir voulu faire du mal à une gentille chauve souris.) et les inconditionnels de Tim Burton devrait être ravis. Ceux qui espérait un renouveau du cinéaste en revanche seront déçus. Mais ces derniers devraient pas avoir beaucoup d'espoir puisque Frankenweenie est le remake du premier court métrage du réalisateur, datant de 1984, que l'on pouvait voir dans la superbe exposition que la cinémathèque a consacré à Tim Burton (à ce sujet voir mon billet Tim Burton à la cinémathèque française) qui m'a convaincu que Tim Burton était un plus grand dessinateur (presque au niveau d'un Ronald Searle auquel il fait souvent penser) que cinéaste. Alors que sont monde cinématographique se révèle de film en film assez limité son univers graphique semble bien plus étendu. C'est peut être l'excès de références cinéphiliques qui empêche Burton de se libérer complètement au cinéma. Car les références ne manquent pas dans Frankenweenie qui est avant tout une relecture de "La fiancée de Frankenstein" de James Whale. Parfois l'hommage est un peu trop appuyé, Victor s'appelle Frankenstein, sa copine Van Helsing! Bien sûr le héros a toujours un petit air de Johnny même si ce n'est pas lui qui double Victor, Lydia est coiffée comme Wynona Rider dans Beetlejuice, le professeur de science, Rzykruski (c'est la voix de Martin Landau qui prend pour l'occasion un accent russe qui tient un curieux discours moralisateur fustigeant la société américaine; Tim Burton serait-il crypto communiste?) ressemble beaucoup à Christopher Lee. A ce propos de nombreux plans font référence aux films de la Hammer. On peut penser aussi que la fête foraine est une réminiscence de celle de "L'inconnu du nord express" d'Hitchcock. Elle sera détruite par une cousine de Godzilla (mais là peut être que je vous en ai trop dit). Lorsque les parents de victor regarde la télévision, on voit sur l'écran Bela Lugosi. Il y a aussi des allusions à Bambi et aux Gremlins... Ma lenteur d'esprit et ma maigre cinéphilie m'a sans doute fait rater plein d'autres citations.

 

 

 

frankenweenie_1

 

 

Les personnages sont magnifiques (dans leur laideur, sauf le héros et surtout Sparky, très mimi), du pur Tim, avec leurs grands yeux qui s'ouvrent sur un monde étonnant puis cruel.

On retrouve encore une fois les thèmes des films de Burton : héros solitaire et incompris, confrontation entre la normalité et l'originalité, tyrannie de la communauté, décors à la fois inquiétant et merveilleux, musique du comparse Elfman, éléments fantastico-science-fictionnesques, victoire de l'imagination sur le fanatisme... A noter que si les enfants ne sont pas tous sympathiques loin de là, les adultes sont tous méchant ou idiot et souvent les deux.

 Le point faible du film, un manque évident de rythme, surtout dans la première partie est du à son origine, il est difficile de ne pas remarquer que Tim Burton a étiré le scénario de son court métrage qui durait 24 minutes pour qu'il devienne un long-métrage d'une heure vingt sept. Mais le film est avant tout à voir pour la beauté de son animation d'une fluidité extraordinaire, réalisée image par image à partir de figurines. Ce mode d'animation donne une densité de l'image que ne parvient pas à atteindre les images de synthèse. Le tout est filmé dans un noir et blanc magnifique.  

 

 

 

images

 

 

13 mars 2020

William Brymner (1855-1925), Portrait of a Boy,

 

William Brymner (1855-1925), Portrait of a Boy,
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13 mars 2020

Glue un film d'Alexis Dos Santos

Glue un film d'Alexis Dos Santos
 

 

Fiche technique :

Avec Nahuel Perez Biscayart, Nahuel Viale, Inés Efron, Veronica Llinas et Hector Diaz

 

Réalisation : Alexis Dos Santos. Scénario : Alexis Dos Santos. Image : Nastasha Braier. Montage : Veronica Llinas, Hector Diaz & Alexis Dos Santos.

 

Argentine, 2006, Durée : 110 mn. Disponible en VO et VOST.

 

 

 

Résumé :

Deux garçons, Lucas et Nacho, une fille, Andréa, l’adolescence, une petite ville perdue en Patagonie, l’été, la chaleur, la lumière, le vent, le désœuvrement...

 

 

 

Nous découvrons tout cela avec Lucas (Nahuel Pérez Biscayart), quinze ans, qui a des parents qui ne cessent de se séparer mais surtout que ses hormones travaillent grandement et puis l’attirance, l’envie d’expérimentation, le désir ! Lucas, en même temps que le spectateur, s'aperçoit qu'il préfère Nacho (Nahuel Viale) à Andréa... Une chronique adolescente au milieu de nulle part, jusqu'au bout de l'ennui...

 

 

L'avis critique

On comprend très vite que le cinéaste, qui a passé sa jeunesse dans ce trou du cul du monde où il a situé son film, s'est donné pour mission de filmer l'ennui (d'ailleurs en espagnol le titre est complété par le sous-titre suivant : « Une adolescence au milieu de nulle part »).

 

 

 

On peut d'ailleurs soupçonner son film d'être en partie autobiographique. Ce que le cinéaste confirme plus ou moins dans une interview dans un journal américain : « Je voulais faire un film sur les adolescents de la façon dont j'ai vécu cet âge. Un film très proche de l'émotion, de la confusion, de l'ébullition des hormones et de la réflexion sur l'évolution de votre corps au jour le jour à cet âge. J'aime les films d'adolescents en général, mais je n'en ai jamais vu un qui montrait ce qu'était la vie pour moi à cette période. Alors, j'ai essayé de le faire moi-même... »

 

 

Mais il n'y a rien de plus difficile que de filmer la vacuité de ces adolescents qui ne pensent qu'au cul, ont un langage des plus sommaires et des conversations, si l’on peut qualifier ainsi leurs échanges de borborygmes, particulièrement oiseuses. Néanmoins Alexis Dos Santos a un atout maître dans sa manche : le jeune Nahuel Perez Biscayart qui, outre qu'il est un acteur remarquable, est d'un homoérotisme à damner un Saint. En plus, le cinéaste (qui est aussi le scénariste) a pris soin de faire que son scénario, hormis les dix dernières minutes du film complètement hors sujet, soit un catalogue de situations certes pas inédites mais particulièrement justes. Sans oublier la nature, car si le pays est assez peu excitant pour un adolescent que son désir d'assouvissement sexuel dévaste, elle peut offrir l'occasion de plans magnifiques. Donc tout pour faire un film à la fois contemplatif juste et érotique.

 

 

Et bien non ! Patatras ! Glue est un sommet d'ennui cinématographique, une punition pour les yeux et un grand pourvoyeur de migraine. Je crois qu'il est le film le plus mal filmé que je connaisse, et je me suis tout de même infusé au fil des ans de sévères daubes. Le chef opérateur n'est jamais fichu de faire le point. L'image oscille entre le carrément flou et le pas très net. Il faut ajouter à cela une caméra tremblotante et quelques fois comme saisie d'une crise d'épilepsie. Sans oublier une absence totale d'éclairage d'appoint. On ne le répètera jamais assez : « Non ! Une lampe de chevet ne suffit pas à éclairer une scène de lit ! » Cela ne fait pas reportage, seulement une image marronnasse et moche.

 

 

Pour parfaire la catastrophe le montage est fait à la hache ; dans une même scène les images peuvent être entrecoupées de noir ! C'est si mal filmé que je soupçonne fortement de l'avoir fait exprès pour faire « arty ». Deux observations m'ont amené à ce sentiment : d'abord les scènes coupées figurant sur le DVD qui sont paradoxalement plutôt mieux filmées que le reste et un très beau plan vers le milieu du film où Lucas et Nacho s'époussettent mutuellement sur un fond de ciel dans lequel s'est perdu un nuage.

 

 

Nous n’avons peut-être pas affaire à de l'incompétence (je n'ai pas vu les autres films de ce cinéaste) mais au snobisme branché de l'image crade.

Je suppute que le film a été tourné tantôt en 35 mm, tantôt en super 8, tantôt en DV, mais on ne voit pas ce qui a présidé qu'une scène soit tournée par un moyen ou un autre.

 

 

Néanmoins le cinéaste utilise des procédés cinématographiques d'une rare bêtise, par exemple lorsque Lucas et Nacho chahutent, il agite encore plus qu'à l'habitude sa caméra, si bien que parfois les deux garçons sortent du cadre ! Ou encore lorsque Lucas a sniffé de la colle (« Glue » du titre mais sans doute aussi que les personnages sont englués dans cet endroit d'où ils ne peuvent sortir) l'image devient floue, enfin encore plus floue !

 

 

Il ne se passe absolument rien durant la première demi-heure sinon une scène réjouissante, mais qui est en marge du film, dans laquelle la mère de Lucas administre une sévère branlée à une jeune femme qu'elle accuse d'avoir couché avec son mari. En dehors de cela, le cinéaste se contente de suivre mollement l'errance de Lucas. On pourrait penser que l'on va au moins en prendre plein les yeux de cet adolescent torride (surtout qu'une de ses principales occupations est la masturbation) et bien raté, car si Alexis Dos Santos est visiblement amoureux de son acteur, on le comprend, il n'est pas du tout partageur et on ne verra que le torse du joli Lucas et encore bien mal filmé. Notre réalisateur semble coincé et on en aura la confirmation plus avant dans le film dans la scène de sexe à trois encore plus mal filmée que celle dans Douche froide, ce qui était pourtant difficile à faire !

 

 

Si les situations dans lesquelles évoluent les trois adolescents sont justes, Alexis Dos Santos n'est parvenu qu'à développer un seul de ses personnages, Lucas. On ne sait rien de Nacho, quant à Andréa, elle parait introduite artificiellement dans le film.

Nahuel Perez Biscayart est remarquable, comme toute la distribution, mais ce garçon d'une extraordinaire sensualité n'avait pas quinze ans lors du tournage mais 20 puisqu'il est né en 1986. Glue n'était pas sa première expérience et depuis il a continué à jouer. Il est indéniable qu'à défaut d'être un bon cinéaste, Alexis Dos Santos est un excellent directeur d'acteurs.

 

 

Glue est le premier long métrage de Alexis Dos Santos. Auparavant il avait tourné plusieurs courts-métrages. Après avoir suivi des études d'architecture dans son pays, il a fait ses études de cinéma à Londres. Depuis Glue, il a tourné un second long métrage Lit défait qui se déroule à Londres.

 

 

La BO, très rock, est signée des The Violent Femmes.

Rarement les images de plateaux auront été aussi trompeuses, ne vous fiez pas à elles,Glue est un redoutable pensum. Il ne reste plus qu’à guetter les apparitions dans d’autres films du formidable acteur qu'est Nahuel Perez Biscayart.

 

 

Glue, 1

 

 

 

Glue, 2

 

 

Glue, 5

 

 

 

Colle, 3

 

 

 

Glue, 7

 

 

 

Colle, 4

 

 

Glue, 6

 

Glue - Trailer | IFFR 2006

13 mars 2020

Jacky Belloni

 

Jacky Belloni
Jacky Belloni
Jacky Belloni
Jacky Belloni
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Jacky Belloni
Jacky Belloni
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Jacky Belloni
Jacky Belloni
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Jacky Belloni
Jacky Belloni
Jacky Belloni
Jacky Belloni
Jacky Belloni
Jacky Belloni
Jacky Belloni
Jacky Belloni
Jacky Belloni
Jacky Belloni

Publié dans photographe

13 mars 2020

Barry Blitt

Barry Blitt
13 mars 2020

Jacopo Sansovino

Apollon, Bronze, 1537-1545 Jacopo Sansovino 1486-1570 Venise

Apollon, Bronze, 1537-1545 Jacopo Sansovino 1486-1570 Venise

 

13 mars 2020

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

L'homme qui meurt

 

Je dois l'idée de ce billet à Xristrophe, qu'il en soit remercié, lorsqu'il a mentionné, dans un de ses commentaires, l'excellente photographe qu'est Sophie Bassouls. On peut voir une quantité extraordinaire de ses clichés sur son site: http://www.sophiebassouls.com/

En voyant toutes ces images d'écrivains, il m'est venu l'idée de faire figurer la photographie de ceux qui avait écrit au moins un livre qui avait compté pour moi (et qui somnole dans une de mes bibliothèques) et d'incrire son titre sous la photo de son auteur. Peut-être que cela vous incitera à la lecture...

 

Alain Finkielkraut en 1979

Alain Finkielkraut en 1979

La défaite de la pensée

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Le monde vert

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Becket

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Moon palace

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

L'empire du soleil

J'ai un peu connu ce grand lettré...

J'ai un peu connu ce grand lettré...

Sparte et les sudistes

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Ravage

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

L'empire des signes

J'ai eu la chance de rencontrer cet homme à l'exquise élégance...

J'ai eu la chance de rencontrer cet homme à l'exquise élégance...

A l'épreuve du temps

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Le fils du consul

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

La peau des zèbres

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Les diaboliques

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Le jour où Gary Cooper est mort

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Conrad

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Chroniques japonaises

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Le livre de John

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Le baron perché

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Les ritals

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Le sixième jour

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Cahiers

Sophie Bassouls illustre ma bibliothèque (1)

Ce soir on soupe chez Pétrone

Chez Jean-Claude Farjas j'ai eu la chance de diner quelque fois avec ce grand anglophile

Chez Jean-Claude Farjas j'ai eu la chance de diner quelque fois avec ce grand anglophile

Les forêts de la nuit

 

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