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Dans les diagonales du temps
12 mars 2020

Francesco Righetti

 

Apollon,1781 Francesco Righetti 1749-1819, Amsterdam

Apollon,1781 Francesco Righetti 1749-1819, Amsterdam

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12 mars 2020

solitude adolescente au Jardin des Plantes à Paris

 

 

solitude adolescente au Jardin des Plantes à Paris
solitude adolescente au Jardin des Plantes à Paris
solitude adolescente au Jardin des Plantes à Paris
solitude adolescente au Jardin des Plantes à Paris
Paris, juin 2014

Paris, juin 2014

12 mars 2020

Ben Moore - Man with Mirror (2008)

 

Ben Moore - Man with Mirror (2008)
12 mars 2020

Joachim Rágóczy (1895-1975), des chats

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12 mars 2020

Andrés Marti

 

 

 

 

 

 

 

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12 mars 2020

le jeune voyageur du Strasbourg-Colmar

le jeune voyageur du Strasbourg-Colmar
le jeune voyageur du Strasbourg-Colmar
le jeune voyageur du Strasbourg-Colmar
Strasbourg-Colmar, février 2016

Strasbourg-Colmar, février 2016

12 mars 2020

La tragédie d'Hamlet de Shakespeare à la Comédie Française

  

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Un ponte se fait occire par son frère. Ce dernier s'empresse d'épouser la veuve et ramasse ainsi du même coup la galette. Le fils du défunt dans un songe a la révélation que c'est son oncle qui a assassiner son père. Il veut se venger mais par méprise. Il tue le bras droit de son oncle. La victime est en outre le père de sa fiancée.Le frère de cette dernière veut à son tour venger la mort de son père. Ca se terminera par une hécatombe!

Le ton de ce résumé, je vous l'accorde un tantinet trivial du Hamlet du grand William m'a été inspiré par le traitement qu'a infligé a cette immarcescible pièce, et pourtant elle en a déjà subi des avanies la bougresse, à la Comédie Française le metteur en scène anglais Dan Jemmett qui a eu la curieuse idée de transposer Hamlet dans un club house miteux d'un club d'escrime, que l'on suppose situé dans les parages de Londres dans les années 70. Tous les personnages sont des demi-sel cockney. Le roi ressemble à un maquereau de bas étage.Je rappelle que Shakespeare lui nous parle d'un drame à la cour du royaume de Danemark. D'abord parce qu'il se serait inspiré de faits historique qui se serait passé dans ce lieu et qu'ensuite le Danemark pour Shakespeare était alors un ailleurs assez méconnu tout en étant relativement près de l'Angleterre.

Le premier problème que le spectateur a résoudre face à cette mise en scène c'est que ce qu'il voit n'a aucun rapport avec ce qu'il entend. La tragédie a été traduite par Yves Bonnefoy. La traduction est en un français moderne mais qui n'évite pas les mots précieux. Le texte nous parle bien de royaume de Danemark, de chambellan, de roi, de rempart d'Elseneur et de spectre qui s'évanouit dans les brumes de la nuit scandinave et que voit-on une sorte de bouge râpé, tenu pour ce que l'on peut penser être un petit truand de l'east-end (curieusement nommé Claudius), joué par Hervé Pierre, qui ne cesse de distribuer des biftons à ses hommes de mains pour qu'ils accomplissent de basses besognes. Si on coupe le son on a le sentiment d'assister à une représentation d'une pièce de Pinter, dans un décor ultra naturaliste, avec pissotière au premier plan, aussi bien coté cour que coté jardin, comme les affectionne tant les scénographes britanniques. Ce sentiment est renforcé par le jeu d'Hervé Pierre qui joue à la perfection un personnage pinterien à moins qu'il se soit échappé d'un film de Stephen Frears. Le malaise est total car on voit bien que ses camarades, eux jouent du Shakespeare, certes dans des fripes achetées il y a plus de quarante ans à Carnaby street (Je ne sais si Jemmett est chauve mais il a systématiquement affublé tous les acteurs d'une improbable moumoute.) et dans un décor qui n'a rien à voir avec ce qu'ils racontent.

Cette représentation est excellente pour les neurones car si vous gardez yeux et oreilles ouverts, il vous faudra durant trois heures faire une constante transposition entre ce que vous entendez et voyez.

Si vous fermez les yeux vous entendrez Hamlet assez bien interprété avec néanmoins un Claudius un peu vulgaire et une Ophélie pas très bonne. Vous remarquerez, surtout au début, que les acteurs disent un peu trop vite leur texte, mais que l'on entend tout de même bien (ce qui est de plus en plus rare au théâtre). Vous apercevrez aussi, sans doute mieux sans l'image, d'une certaine hétérogènèité de la langue de la traduction qui passe de la préciosité à une certaine vulgarité alors que pourtant aucune action particulière justifie ce changement de registre. N'ayant pas suivi la pièce avec le texte sur genoux, je suis incapable de dire si cela provient de la traduction ou d'une modification de celle-ci par la mise en scène.

Enfin si vous regardez sans entendre (il y a moult moyens pour cela comme les boules Quies ou mettre sur votre appareil à musique un morceau de silence, si, si ça existe) vous pourrez écrire dans votre tête une pièce pleine de rebondissements à la manière de feu Pinter. Essayez de vous en souvenir lorsque vous serez rentré chez vous et la gloire théâtrale en ces temps de grandes disettes d'auteurs vous est ouverte.

Mais je subodore que vous voudrez profiter de vos 40€ et que vous serez tout ouïe et les quinquets écarquillés, vous aurez alors à surmonter une autre gêne pour entrer complètement dans la pièce celle de l'âge des acteurs. Podalydes a beau être un fringuant quinquagénaire le fait qu'il paraisse avoir l'âge de sa mère et celui de son oncle est tout de même troublant. Ce fait change totalement la perception de la pièce car on se demande ce qu'a pu faire Hamlet tout ce temps à part être béat devant son père. Je rappelle que pour Shakespeare, du moins dans les textes que l'on a à notre disposition, Hamlet est encore, un presque adolescent ou tout du moins un jeune homme à la recherche de lui même et de sa place dans la société.

La mise en scène et en partie le jeu des acteurs, font que l'anecdote de la pièce masque la question essentiel que pose cette tragédie: Etre ou ne pas Etre (que Dan Jemmett à la saugrenue idée de transformer en graffiti d'urinoir qu'Hamlet lit lorsqu'il est en train de pisser!). C'est à dire vivre en acceptant les contingences médiocres de l'existence ou choisir de mourir alors que la vie ne vous a pas encore souillé (mais comment admettre qu'un homme aussi chenu que celui que l'on voit sur scène interpréter le rôle d'Hamlet n'est pas eu déjà à faire des concessions à son idéal?).

La mise en scène a recours à d'autres fariboles que celle du graffiti dans les pissotières; nous avons droit aussi au suicide d'Ophélie par overdose dans les chiottes, à Polonius (Gilles David) qui en expirant s'affale sur un juke-box et déclenche un air de musiquette ou encore l'idée d'incarner le personnages de Rozencrantz par un ventriloque et son chien marionnette, Guildenstern, le problème c'est que l'acteur Elliot Jenicot (qui s'est déguisé en Alice Cooper) n'est pas ventriloque... et quelques autres « trouvailles » du même acabit qui émoustillaient peut être le bourgeois dans les années soixante dix (c'est raccord avec le décor) mais qui paraissent d'une totale ringardise aujourd'hui.

La grande interrogation que le spectateur doit avoir devant les agissements d'Hamlet est de savoir s'il est fou, s'il joue au fou, si c'est son entourage qui veut qu'il soit fou et essaye de la conduire à la folie. Toute la mise en scène de Dan Jemmett fait passer ce coeur de la pièce au second plan, aidé par le jeu de Podalydes qui reste dans le même registre du début à la fin.

Si cette pièce me touche particulièrement c'est que d'une façon éphémère j'ai partagé la vie et la couche d'un Hamlet. Je n'ai jamais su si ce garçon de 19 ans, l'âge que devrait afficher le prince de Danemark, et au physique idoine, était fou ou jouait à l'être. La société, elle, a rapidement tranché. Les prince de Danemark peuvent-ils vieillir?

Ce compagnonnage m'a fait penser qu'il serait peut être judicieux de monter un Hamlet avec un garçon d'une vingtaine d'années qui serait compatible physiquement et psychologiquement avec le personnage, un garçon qui ne serait pas forcement un acteur mais qui serait entouré par des professionnels...                      

  

beardbriarandrose: Pascal Adolphe Jean Dagnan-Bouveret, Hamlet et les Fossoyeurs

Pascal Adolphe Jean Dagnan-Bouveret, Hamlet et les Fossoyeurs

12 mars 2020

Toujours Joubert

Toujours Joubert
Toujours Joubert
12 mars 2020

Le tennisman du Jardin du Luxembourg en aout 1980 par Bruno

Le tennisman du Jardin du Luxembourg en aout 1980 par Bruno
Le tennisman du Jardin du Luxembourg en aout 1980 par Bruno
Le tennisman du Jardin du Luxembourg en aout 1980 par Bruno
Le tennisman du Jardin du Luxembourg en aout 1980 par Bruno
Le tennisman du Jardin du Luxembourg en aout 1980 par Bruno
Le tennisman du Jardin du Luxembourg en aout 1980 par Bruno
Le tennisman du Jardin du Luxembourg en aout 1980 par Bruno
Le tennisman du Jardin du Luxembourg en aout 1980 par Bruno
Le tennisman du Jardin du Luxembourg en aout 1980 par Bruno
Le tennisman du Jardin du Luxembourg en aout 1980 par Bruno
Le tennisman du Jardin du Luxembourg en aout 1980 par Bruno
Le tennisman du Jardin du Luxembourg en aout 1980 par Bruno
Le tennisman du Jardin du Luxembourg en aout 1980 par Bruno

 

12 mars 2020

Agostino, un film de Bolognini

Agostino, un film de Bolognini (réédition augmentée)
Agostino, un film de Bolognini (réédition augmentée)
Agostino, un film de Bolognini (réédition augmentée)
Agostino, un film de Bolognini (réédition augmentée)
Agostino, un film de Bolognini (réédition augmentée)
Agostino, un film de Bolognini (réédition augmentée)
 Photoset
 
 
Italie, 1962,
Réalisation: Mauro Bolognini (1922-2001), scénario: Goffredo Parise & Mauro Bolognini d'après Alberto Moravia, image: Aldo Tonti, montage: Nino Baragli, musique: Carlo Rustichelli
Avec: Paolo Colombo, Ingrid Thulin, John Saxon, Mario Bartoletti, Aldo Bussaglia, Roberto Mancia, Franco Schiorlin, Gennaro Mesfun, Renato Terra 
Ingrid Thulin
Résumé
Le film s'ouvre par une course échevelée de gondoles sur le grand canal de Venise. Une belle femme (Ingrid Thulin) et son jeune fils, Agostino (Paolo Colombo) âgé d'une douzaine d'années, regardent la compétition par la fenêtre dela chambre d'un luxueux hôtel. Ils sont en vacances. Très vite, il devient évident que le fils et la mère sont très proches. Plus tard dans le film cette proximité nous aide à comprendre pourquoi Agostino, qui reçoit toute l'attention de sa mère, se sent trahi quand elle décide de sortir avec l'un des gigolos locaux qui tournent autour d'elle. Elle est veuve riche et belle, ce qui explique pourquoi les hommes de la ville sont très épris d'elle. Malgré le fait qu'elle passe presque tout son temps avec son fils ce dernier se sent délaissé. Il part à l'aventure dans une Venise tout autre que celle des grands hôtels. Errant sur les plages désertes du Lido, Agostino rencontre un groupe de vagabonds, des garçons à peine pubères, gouvernés par un homme étrange pour lequel les adolescents ont un attachement mystérieux.
Agostino, un film de Bolognini (réédition augmentée)
L'avis critique
Agostino est certainement un des meilleurs films sur la fin de l'enfance que je connaisse. Curieusement il semble que les films les plus intéressants sur ce sujet aient été tournés dans les années 60's et 70. Agostino, réalisé par Mauro Bolognini, ne fait pas exception. Le film est basé sur le roman éponyme écrit par Alberto Moravia en 1945. Mais par rapport au roman Bolognini y a instillé un homo-érotisme qui ne me semble pas aussi présent dans le livre. 
Le film contient une variété de nuances et d'allusions subtiles, par rapport à une symbolique évidente. Il entraine le spectateur à la suite d'Agostino qui passe d'une vision floue et enfantine du monde, à une vision lucide des réalités les plus dures de l'âge adulte. 
Bolognini nous fait témoin au fil des expériences que vit Agostino de son désenchantement du monde, de son détachement progressif de l'atmosphère fabuleuse de l'enfance et de sa confrontation avec lla prosaïque réalité.
Cet adieu à l'enfance, ce deuil de l'innocence, donne au film une atmosphère vaguement morbide qui n'est pas sans rappeler celle d'un autre grand film se déroulant à Venise le "Mort à Venise de Visconti. Comme dans ce dernier On a aussi le sentiment que l'on a pas affaire à n'importe quel garçon. Mais, que c'est l'histoire d'un garçon qui a clairement une prédisposition à préférer les messieurs aux dames...
Il est dommage que l'on ne voit pas complètement à l'écran, tout le potentiel que possède le roman.Bolognini a été trop fidèle au roman dont on sent qu'il est cinématographiquement prisonnier (sauf dans la scène d'ouverture). Il a tendance à plus faire avancer son histoire par le texte que par l'image car il accompains souvent les scènes les plus importantes émotionnellement par la voix off d'un narrateur exterieur qui lit quelques passage du livre de la Moravie. On a l'impression que  Bolognini ne faisait pas confiance complètement à son travail en tant que réalisateur.
La performances de Paolo Colombo est exceptionnelle. Ses expressions parfaitement saisies et cadrées par le cinéaste font transparaître tout ce que ressent Agostino. Les autres acteurs ne déméritent en rien.
Le film vaut aussi par les images somptueuses de Venise. La scène d'ouverture de la course des gondoles est inoubliable. Le noir et blanc, tantôt fortement contrasté, tantôt tout en nuances de gris fait de l'écran une suite de clichés mémorables sans pour cela que l'action en soit figée.
Agostino, un film de Bolognini (réédition augmentée)

Agostino est un film doublement érotique; si l'inceste n'est pas consommé comme dans "Le souffle au coeur de Louis Malle, la relation oedipienne entre la mère et le garçon est bien mise en évidence, mais c'est l'initiation homosexuelle qui est encore plus mise en lumière, même si elle aussi, n'est pas accomplie; elle est même rejetée. 

Cette histoire d'un garçon adoré d'une mère encore désirable lors d'un séjours dans un hôtel de luxe de Venise fait penser parfois au "Souffle au coeur" de Louis Malle. L'épisode dans laquelle Agostino s'attache à une bande de gamins qui traînent le Lido sous la tutelle semi-érotique d' un homme plus âgé, a des connotations d'inceste et de pédophilie qui sont aujourd'hui assez troublantes, mais qui n'étaient pas perçues ainsi en 1962...

Malgré les déclaration de Moravia qui rejetait la similitude, il est difficile de ne pas penser en voyant Agostino à l'oeuvre d'Umberto Saba, "Ernesto". Dans les deux livres les protagonistes sont des enfants ( j'écris livres plus que films car les adaptations cinématographiques des deux oeuvres renforcent leur différence, par le seul artifice du casting. En effet, alors que dans le roman de Moravia le garçon à 12 ans dans le film de Bolognini, il en a dix; tandis que l'acteur qui joue Enesto dans l'adaptation en film est visiblement plus agé que le personnage du roman).  Le grande différence entre les deux histoires est que dans Ernesto l' homosexualité est acceptée... 

 

 

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Mauro Bolognini est né à Pistoia, le 28 juin 1922, il étudie l'architecture puis suit les cours du Centro Sperimentale de Cinematografica de Rome. Il est ensuite l'assistant de Luigi Zampa et, en France, de Jean Delannoy et Yves Allégret, et débute comme scénariste.
Ses premiers films sont des comédies sentimentales. Sa rencontre avec Pier Paolo Pasolini, qui devient son scénariste, sera essentielle. Ils collaborent pour, Marisa, la coquetteLes garçonsÇa s'est passé à Rome, qui décrit la zone romaine.
Délaissé par Pasolini qui met en scène ses propres sujets, Bolognini tourne ensuite Agostino, qui demeure néanmoins tout emprunt de l'influence de Pasolini.
Mauro Bolognini a été l'un des cinéastes de premier plan du cinéma italien, mais aussi un metteur en scène d' opéra et de théâtre très prisé et ceci durant 35 ans. Plusieurs de ses films ont connu un succès Critique et commercial lors de leur sortie. Plusieurs d'entre eux ont pour acteurs principaux des vedettes et des stars internationales telles Marcello Mastroianni, Gina Lollobrigida, Jean-Paul Belmondo, Catherine Deneuve, Ingrid Thulin... Ils ont remporté plusieurs grands prix dans les festivals de Cannes, San Sebastian , Locarno. Dans les années 60 et 70, sa réputation s'étendit bien au-delà de l'Italie en Europe et en Amérique latine mais, curieusement, peu dans le monde anglophone. Assez curieusement, aujourd'hui, à peine dix ans après sa mort, Bolognini et ses films sont largement oubliés. Si bien qu'il est très difficile de voir Agostino de nos jours.
Mauro Bolognini est mort le 14 mai 2001 à Rome.

 
Agostino, un film de Bolognini (réédition augmentée)

 

Agostino 1962

 

 

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