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Dans les diagonales du temps
31 mai 2021

Karl Simone

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Model Jamie Wise Captured by Karl Simone 2

 

 

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31 mai 2021

STREET ART À BILBAO

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Bilbao, Espagne, septembre 2012

31 mai 2021

Matthew Stradling

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Matthew Stradling est un artiste visuel britannique contemporain né dans le Hertfordshire, au Royaume-Uni, en 1963. Il a étudié les beaux-arts à la St. Martin's School of Art à l'époque des New Romantics et Batcave Goths et s'est calmé pour vraiment s'intéresser à la peinture lors d'un Master Diplôme à l'Université de Reading. Il a quitté l'éducation artistique, encouragé par le soutien de Derek Jarman et Marc Almond, et s'est plongé dans le monde de l'art avec une exposition phare «Luxuria» au Battersea Art Center. Vivant toujours à Londres, Matthew travaille depuis son studio à Finsbury Park et a récemment étendu sa production créative à la photographie et à la poésie.

31 mai 2021

Robert Fagan, Castor et Pollux (d'après un groupe de sculptures antiques), ca. 1793-95

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31 mai 2021

Barthelemy Viellevoye (1798 - 1855) - Télémaque et Mentor

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31 mai 2021

Bob Lamb


 

 

 

 

 

 

 

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31 mai 2021

Un Año sin amor un film d'Anahi Berneri

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Argentine, 2005, 95mn

 

Réalisation : Anahi Berneri. Scénario : Anahi Berneri et Pablo Perez, d’après l’oeuvre de Pablo Perez. Compositeurs : Leo Garcia et Martin Bauer.

 

Avec Juan Minujín, Mimí Ardú, Carlos Echevarría, Bárbara Lombardo, Javier Van Der Couter, Osmar Nunez, Ricardo Merkin, Carlos Portaluppi, Monica Cabrera et Carlos Echevarria.

 

 

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Résumé :


En 1996, à Buenos Aires, Pablo est un jeune poète qui vient d’apprendre sa séropositivité. Aucun éditeur n'a encore accepté de le publier. Pour subvenir à ses besoins, il donne quelques cours particuliers et surtout, il doit demander le soutien de sa famille. Il est hébergé chez sa tante qui souffre de troubles psychiques et son père lui verse une pension. La trithérapie venant de faire son apparition, il refuse tout d’abord l’absorption massive de médicaments, puis s’y résout progressivement. En quête d'amour, il se met à fréquenter un cercle « d'amateurs de cuir », adeptes du sado-masochisme. La sexualité devient bientôt un moyen d'affirmer son individualité. Un an plus tard, Pablo a écrit des pages et des pages sur ses aventures sexuelles et sur le traitement qu'il suit pour combattre sa séropositivité. Cette fois, le texte est édité ce qui bouleverse sa famille qui décide de lui couper les vivres.

 

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L’avis du critique


Une année sans amour est surtout pour le spectateur 100 minutes avec ennui malgré un sujet neuf : comment un malade du sida en 1996 à l’apparition des trithérapies ne sachant rien de leur efficacité appréhendait le traitement, ceci par le biais de l’autofiction et d’un journal écrit. Mais la maladie semble n’être qu’un accélérateur car Pablo devait un jour ou l’autre en venir à s’interroger sur ce qui le pousse à vivre et à (se) révéler son désir de cuir et de douleur. Le scénario, basé sur des faits réels, est l’adaptation du livre éponyme de Pablo Perez qui a participé à son écriture. La plupart des œuvres de cet écrivain relève de l’autofiction. Le livre de Pablo dans la réalité connaîtra un grand succès de librairie, ce qui en fera une sorte d’Hervé Guibert argentin ce que ne dit pas le film, celui-ci s’arrêtant aux premiers jours de la parution de l’ouvrage. Mais pour que le spectateur s’intéresse à une autofiction, faut-il encore qu’il entre un minimum en empathie avec son narrateur et cela me parait impossible avec l’anti-héros d’Un an sans amour tant le personnage est égoïste, autocentriste, égotiste et doté d’un cœur sec. Cette distance est encore aggravée par la réalisation. 

 

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Le film, tourné en 16mm gonflé en 35, est d’une laideur constante avec ses plans à la profondeur de champ infinie qui viennent buter sur des décors crapoteux et ses images charbonneuses. La médiocrité du filmage est encore accentuée par le parti pris de la réalisatrice de choisir systématiquement ce qu’il y a de plus laid. Le Buenos Aires de Berneri est encore plus moche que le Rome désolé de Duteurte, c’est peu dire. Malgré les déclarations de la cinéaste : « Mapplethorpe a été une grande influence pour moi. Il y a peu de représentations crédibles du fétichisme en dehors de films spécialisés, ou de quelques films récents comme Irréversible de Gaspar Noé ou Romance de Catherine Breillat. Mapplethorpe aborde la sexualité avec une rigueur et une frontalité qui rendent à ses sujets toute leur noblesse. Il ne pose aucun jugement, c’est cela que je recherchais. » Nous sommes loin du modèle revendiqué car jamais elle ne parvient à dépasser les images convenues du sado-masochisme.


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Le film n’est presque composé que de gros plans et de plans moyens filmés caméra à l’épaule, et si nous sommes toujours au plus près de Pablo, les autres personnages ne parviennent pas à exister et pourtant ils sont tous interprétés avec talent. Mais surtout le film bénéficie d’une extraordinaire performance d’acteur avec Juan Minujin qui a véritablement investi la personnalité de Pablo. Juan Minujin fait partie d’une troupe de théâtre de Buenos Aires qui travaille sur le thème de l’érotisme. Sa performance est criante de vérité et l’on est persuadé que l’on assiste à un documentaire et non à une vie recréée à l’instar du très beau Les petit-fils d’Ilan Duran-Cohen qui sait, lui, nous toucher parce que ses protagonistes sont beaucoup plus dignes d’amour que celui d’Une année sans amour.

 

 

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D’autre part, ni la sincérité ni le sérieux de la réalisatrice ne peuvent être mis en doute. Un Año sin amor est documenté par de nombreux fragments, pages de journal intime, écrans d’ordinateur, couvertures de magazines, pictogrammes, dossier d’aide sociale ou fiche de patient... Suffisamment. Ils ancrent le film dans le réel tout en l’éloignant du strict documentaire. Dans le film, l’amant disparu de Pablo se prénomme Hervé, rencontré lors du séjour du jeune homme à Paris. Évocation d’Hervé Guibert, mort du sida, dont l’autofiction était la marque littéraire. Pablo, qui a pu vivre, continue de lire Neruda.

 

 

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Un Año sin amor n'en est pas moins un film sur la liberté, la liberté d'aimer malgré la maladie. Un film sur la recherche de l'amour, la perte de l'amour, la peur de mourir ; tout cela nous concerne mais l’art consiste entre autres à amener vers l’esprit ces grandes interrogations par l’intermédiaire du cœur et la cinéaste n’y parvient pas, faute d’avoir pris un passeur si peu aimable.

 

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Pour son premier film, Berneri a mis la barre trop haute mais elle a eu le grand mérite de l’ambition et du courage.
Anahi Berneri est née en 1975 à Martinez, province de Buenos Aires. Elle est diplômée de Institute Audiovisual Production School (ORT) et de l'Institut National de l'Audiovisuel à Paris. En 1997, elle écrit et réalise le court-métrage documentaire Modelo para amar qui reçoit une récompense. Depuis cette date, elle a exercé dans l'industrie cinématographique des métiers aussi variés que directrice de casting, assistante réalisatrice, directrice de production et assistante monteuse. Elle a notamment travaillé avec Daniel Burman, Martín Rejtman, Marco Bechis, Mercedes García Guevara et Santiago García. En 2002, elle réalise le show télévisuel Maximo, produit par Wap Media pour TV Pramer. Elle est chargée de cours à l'Université de Buenos Aires et enseigne le design du Son et de l'Image. 

 

 

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Un Año sin amor est sorti en France le 19 avril 2006, C’est son premier long-métrage. Le DVD, édité par Épicentre.

 

31 mai 2021

Je suis retourné voir Villeglé

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Une seule visite à la rétrospective Villeglé ne pouvait me satisfaire (vous retrouverez ici  ce que j'en écrivais, il y a déjà un mois). Je l’attendais depuis si longtemps que j’ai voulu m’en repaître. Et puis à ma deuxième visite j’ai eu la chance de tomber sur des gardiens particulièrement somnolents d’où les nouvelles photos que vous voyez...

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Je suis reparti de ma visite du Centre Pompidou avec un énorme livre consacré à l’affichiste, aussi lourd que coûteux, dont je vous reparlerai.
Cette exposition est propice aux songes, aux questionnement sur les petits riens, sur les pas grands choses, qui furent pourtant tout pour certaines personnes à un certain moment. Grâce au relatif calme de cette exposition qui me parait peu fréquentée, qu’attendez-vous? Je songeais que bien des noms que l’on déchiffre comme par inadvertance sur ces lambeaux d’affiche n’existent déjà plus que pour avoir été rapté en contrebande par Villeglé. Nom de deuxième couteau dans des pièces de troisième ordre, suppléant d’un candidat malheureux à des élections oubliées ou encore “vedette américaine” de la première partie d’un chanteur qui ne fait plus recette depuis longtemps.

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Et puis il y a ces noms, estropiés par une lacération, que je peux compléter et qui m’évoque par exemple de féroces batailles politiques oubliées; comme ce HEL DORN que je complétais immédiatement, pour lire mentalement le nom de Michel d’ornado, candidat malheureux contre Jacques Chirac à la première élection du maire de Paris au suffrage universel. Je me demande pour combien de visiteurs ce nom, d’un homme jadis puissant, réveille-t-il un souvenir...
Le mien est bien particulier. C’était au début des années 70, avant Borg, les connaisseurs comprendront, durant la première semaine de Roland Garros, j’étais posté dès le début des matchs, à 11 heure, tout en bas de la tribune D, qui alors était accessible avec des billets ordinaires, jusqu’au premier rang au niveau du court, il y avait là quelques mordus, parmi lesquels le physicien Louis Leprince-Ringuet qui dominait ces passionnés de sa haute taille. Ces habitués se reconnaissaient d’une année sur l’autre, et se saluaient d’un discret hochement de tête, c’était les aficionados de la tribune D comme nous avait surnommé Olivier Merlin, le merveilleux chroniqueur de la chose tennistique dont la verve ne fut remplacée qu’un trop court laps de temps par celle de Serge Daney, différente mais également succulente, dans Libération. Or donc ce matin là, il me semble que nous suivions un Barthes-Parun, néo-zélandais qui ferait paraître Davidenko musculeux, lors de la pose entre deux jeux, descendit dans notre groupe, serré tout près de la terre battue au niveau du filet, le reste de la tribune étant quasiment vide, un homme en costume d’été beige, accompagné de son fils d’une dizaine d’années. Nous nous serrâmes un peu plus pour lui faire une place et il s’assit juste à coté de moi. Le jeu reprit et je ne jeta un coup d’ oeil vers le nouvel arrivant que lors de la pause suivante. Immédiatement je reconnus Michel d’ornano, à l’époque un des barons des giscardiens et homme d’affaire fort riche. Il resta la presque toute la journée avec son gamin. Commentant avec ses voisins, à voix très basse, les meilleurs coups. Pourrait-on imaginer une telle scène aujourd’hui où le moindre encocardé ne se déplace qu’avec un aréopage de garde du corps... C’était un autre temps celui d’avant le bouzin médiatique. Quelques années plus tard Michel d’Ornano traversant une rue se fit écraser par un chauffard. Il y a peu d’expositions d’artistes qui invite autant aux souvenir que celle de Villeglé...
Cette rétrospective permet aussi de découvrir des aspects moins connus du travail de villeglé comme sa première captation qui ne fut pas un pan d’affiche mais un morceau de fil de fer du mur de l’Atlantique, sculpture innocente offerte au promeneur amoureux des embruns marins qu’était Villeglé.

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Encore plus surprenant est le film de cinéma abstrait réalisé vers 1950 avec son complice Raymond Hains en faisant diffracter des couleurs à travers du verre cannelé. J'ai tenté de fixer quelques moments de ces images constamment changeantes

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Les murs de nos villes sont parfois aussi les témoins des aberrations idéologiques comme le révèle ces affiches pour déplorer la mort du tyran Mao.

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Lors d’une des premières grandes  expositions des oeuvres de Villeglé, dans les années 70, Otto Hahn, le critique d’art de l’Express notait que l’affichiste était le dernier peintre d’histoire vivant. C’était remarquablement bien vu. Car en se rendant au centre Pompidou le visiteur de la rétrospective Villeglé a rendez vous avec les soixante dernières années de l’histoire de France par le biais des affiches lacérées..
L'exposition se termine par la grande photo de l'artiste que j'ai placée en tête de cette évocation.

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Paris, novembre 2008 

31 mai 2021

Le footballeur Called Bruno photographié par Didio

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31 mai 2021

Christian Schoeler

 

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