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Dans les diagonales du temps
24 septembre 2022

Hrvoje Majer

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24 septembre 2022

Fussli au musée Jacquemart-André (2 et fin)

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Paris, septembre 2022

24 septembre 2022

Un enfant de toi par Phil Barney, clip de Michael Schock

 

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Le clip a été réalisé par Michael Shock le cinéaste de "Trocadéro bleu citron" et des "Nouveaux tricheurs". Ce clip a inspiré une intéressante page du Salaire du Zappeur de Serge Daney (voir ci-dessous).

 

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Merci à Bruno pour l'envoi de cette page

 

24 septembre 2022

Jasper Johns

 

Le peintre, sculpteur et graveur américain Jasper Johns, considéré par le New York Times comme « le plus grand artiste américain vivant ».

 

 

Jasper Johns est né le 15 mai 1930 à Augusta, en Géorgie, peintre, dessinateur, sculpteur et graveur son oeuvre est associée au pop art, à l’expressionnisme abstrait et au néo-dadaïsme.

Il est célèbre pour ses séries de peintures représentant des drapeaux américains et d’autres sujet en rapport avec les états-Unis. Il a aussi pris pour sujet des objets de la vie quotidienne, ustensiles, couverts ou boîtes de conserve, traités comme des pièces détachées qu’il intègre à ses travaux.

 

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Ses oeuvres se vendent régulièrement aux enchères pour des millions de dollars; en 2017, sa toile intitulée « False Start », vendue 80 millions de dollars et devint alors l’oeuvre d’art d’un artiste vivant la plus chèrement payée de toute l’histoire.

 

 

Au cours de sa longue carrière, Jasper Johns a été honoré maintes fois pour son talent, notamment aux états-Unis, par la Médaille Nationale des Arts en 1990 et la Presidential Medal of Freedom en 2011.

En 2007, il a été élu membre de la prestigieuse American Philosophical Society.

En 2018, le New York Times estimait qu’il était le « plus grand artiste vivant » des états-Unis.

<< A Augusta, en Géorgie où je vivais étant enfant, il n’y avait pas d’artiste et il n’y avait pas d’art, aussi n’avais-je aucune idée de ce dont il s’agissait ».

Ado, Jasper Johns étudie à l’Université de Caroline du Sud de 1947 à 1948, où décelant son immense talent, ses professeurs l’incitent à partir pour New York, ville internationale où il pourra déployer ses ailes. Il s’y rend et étudie brièvement à la Parsons New School for Design en 1949.

 

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Ensuite le jeune homme accomplit son devoir militaire pendant la Guerre de Corée, servant deux ans (1951-1952), stationné en Caroline du Sud puis à Sendai au Japon. Lorsque Jasper rentre à New York en 1953, il a 23 ans

C’est à New York qu’il rencontre en 1954 Robert Rauschenberg, Merce Cunningham et John Cage, avec qui il va travailler et explorer la scène de l’art contemporain dans les années et décennies suivantes. Mais les quatre hommes commencent à développer leurs propres idées sur l’art dès les années 1950.

En moins d’une décennie, Jasper Johns peint les oeuvres légendaires « Flag » puis « White Flag » et quatre de ses toiles entrent dans la collection permanente du MOMA.

 

 

En 1954 Jasper Johns a 24 ans tombe amoureux de son confrère artiste Robert Rauschenberg, son aîné de 5 ans, qui commence déjà à se faire connaître pour ses toiles monochromes. Rauschenberg devient l’amant de Jasper et une inspiration pour son oeuvre.

Les deux hommes se stimulent l’un l’autre en matière de création; sous l’influence de Rauschenberg, Jasper Johns crée des toiles où figurent des objets familiers, des signes tels que des chiffres, des lettres, des cartes géographiques et des drapeaux, oeuvres qui fascinent le monde de l’art, alors que New York est au centre du monde artistique.

 

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Johns et Rauschenberg furent amants de 1955 à 1961, une époque où ils produisirent leurs oeuvres les meilleures et les plus significatives. Les deux hommes étaient propriétaires dans le même immeuble de 2 lofts où ils vivaient et qui leur servaient aussi d’ateliers, et allaient librement d’un loft à l’autre. Bien que les deux artistes travaillaient et vivaient ensemble, c’était Jasper Johns qui était alors le plus connu.

 

 

Johns et Rauschenberg se séparèrent car ils étaient mal à l’aise que leur relation homosexuelle soit connue en dehors de leur entourage proche. A ce sujet Rauschenberg a déclaré : « Notre histoire était tendre et délicate, et elle s’est transformée en sujet de commérage. » Jasper Johns se souvient qu’alors qu’il lisait « L’autobiographie d’Alice B.Toklas » par Gertrude Stein, Rauschenberg lui fit la prédiction : « Un jour ils parleront de nous comme ils parlent d’elles… » et Jasper fut vexé que son amant fasse ce parallèle entre leur couple et le fameux couple de lesbiennes.

 

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La séparation des deux hommes se passa si mal qu’ils quittèrent tous deux New York et ne se parlèrent pas pendant plus d’une décennie… En 1961, alors que leur couple était en train de se défaire, Jasper peignit une toile qu’il intitula « In Memory Of My Feelings, Frank O’Hara », cette toile étant son interprétation du poème de Frank O’Hara sur l’amour gay et le prix à payer pour l’éliminer, poème dont la première ligne est :

« Il y a un homme dans ma tranquillité. »

 

 

Jasper Johns : « Je ne veux pas étaler mes sentiments dans mon oeuvre. »

Johns peignait des sujet conventionnels qui laissaient les critiques perplexes sur son travail avec les mystérieux reliefs contenues dans son oeuvre… Un critique déclara: << Son oeuvre est pleine de tension, entre savoir et ne pas savoir, dit et non-dit, expliqué et non-expliqué. Ses toiles contiennent des secrets.>>.

 

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Par exemple, son oeuvre « Target With Plaster Casts » (« Cible et plâtres ») réalisée en 1955, contient 9 boîtes en bois avec portes à charnière, chaque boîte contenant une partie de corps humain. Dans l’une d’elles, se trouve un pénis plus vrai que nature. Lorsqu’un représentant du Musée d’Art Moderne de New York demanda à l’artiste s’il serait acceptable que cette boîte particulière reste fermée, Jasper répondit qu’il serait bien qu’elle reste fermée parfois mais pas tout le temps…

 

 

A New York, Jasper Johns travailla aussi avec le compositeur de musique John Cage et de son partenaire chorégraphe Merce Cunningham, contributeurs importants au monde de la danse contemporaine. Jasper Johns collabora aux spectacles de danse chorégraphiés par Cunningham et mis en musique par John Cage, pour lesquels il créa des décors et costumes, et il devint conseiller artistique de la Compagnie de Danse Merce Cunningham. Les trois hommes, bien que tous gay, ne faisaient apparaitre aucun contenu explicitement homosexuel dans leurs oeuvres.

 

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Jasper Johns est aujourd’hui âgé de 92 ans. Avec les années, il est devenu de plus en plus reclus.

En 1999, il a en quelque sorte, refait surface, jouant dans un épisode du dessin animé Les Simpsons son propre rôle (un artiste nommé Jasper Johns).

A présent il vit seul dans un palais dans la campagne du Connecticut, accordant très rarement des interviews. Sa liaison avec Rauschenberg fut la plus profonde et la plus importante de toute la vie de chacun des deux hommes.

 

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24 septembre 2022

Je me souviens de Lionel Melet

Le ballet de Barry Collins dans une parade de cirque, 1979 :




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Jacques Martin "Le piano de la plage", 1979 :



Jacques Martin "Pauvre artiste", 1979 :
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24 septembre 2022

Paulo Welter photographié par Lauro Justin

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24 septembre 2022

Changement de cap, téléfilm

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Un militaire à la retraite (Xavier Leduc) devient le professeur d'histoire de la classe de son fils. Un choc des cultures s'ensuit.

Il y a un beau casting d'adolescents dans ce téléfilm dont Hugo Leverdez ( La Rafle), Théo Fernandez ( La Guerre des Boutons , Aux Yeux des Vivants ) et Mikaël Mittelstadt.

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Hugo Leverdez

Théo Fernandez :








24 septembre 2022

Yannis Tsarouchis (1910-1989) - Portrait d'un jeune homme de Besançon

 

Tsarouchis Giannis [1910-1989] - Portrait of a young Frenchman from Besancon, 1976

23 septembre 2022

sur la plage de Praia Da Rocha

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Praia Da Rocha, Algarve, Portugal, juillet 2022

23 septembre 2022

Ils vont tuer vos fils de Guillaume Perilhou

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Je crois que c’est la première fois qu’en lisant un auteur, en l’occurrence Guillaume Perilhou pour « Ils vont tuer vos fils » je vois en cet auteur un possible émule de Tony Duvert. Certes la langue est moins classique et l’âge des protagonistes est différent, 14-16 ans ici et non 9-12 comme chez Duvert; mais on y sent la même sensualité et la même haine du carcan familiale et de ses amours obligés. Le titre du roman est tiré de la chanson Kill your sons de Lou Reed qui fait écho aux expériences homosexuelles du chanteur. Le talent de Guillaume Perilhou est de nous faire pénétrer dans la tête d’un garçon de 14 à ses 17 ans, Guillaume (le même prénom que l’auteur) est le narrateur. Le roman est écrit à la première personne du singulier. Cet adolescent ne va pas bien ou plutôt que l’on fait ne pas aller bien. A l’âge de 14 ans Guillaume est retiré à sa mère qui l’élève seule, mais pas convenablement pour les autorités. Il est placé dans un foyer pour jeunes en difficulté. Puis, suite à quelques extravagances, homosexuel, il aime parfois s’habiller en femme et s’invente une autre identité qu’il appelle Raphaella, transféré dans un hôpital psychiatrique. Nous allons partager les pensées, les désirs et les déboires de cet adolescent et découvrir petit à petit l’engrenage qui l’a conduit dans cette prison qu’est l’H.P. Si Guillaume Perilhou s’en était tenu à l’inspection de l’âme de Guillaume son livre aurait été réussi, à condition qu’il remette sérieusement l’ouvrage sur le métier. Car on a l’impression de lire le premier jet d’un roman avant relecture. Pourtant l’auteur parvient à nous émouvoir et pourtant Guillaume n’est pas toujours aimable. Malheureusement plusieurs incohérences font vaciller l’émotion chez le lecteur. Beaucoup auraient pu être éviter grâce à une datation précise du parcours de l’adolescent; d’une part on aurait ainsi pu mieux mesurer les dégâts causés par l’institution médicale sur le psychisme de Guillaume et surtout cela aurait éviter quelques anachronismes dont l’auteur ainsi aurait pu s’apercevoir facilement et corriger.

Si la datation est floue la situation géographique de l’histoire est précise. Nous sommes à Quimper et ses environs.

A propos d’époque, je suis étonné que l’on puisse aujourd’hui, nous sommes aujourd’hui ou au moins dans les cinq dernières années puisque Macron est cité en tant que président, envoyer aussi facilement un adolescent dans un hôpital psychiatrique alors qu’il ne présente pas vraiment de troubles sinon son hésitation sur son  identité sexuelle et qu’il n’est ni un danger pour autrui ni pour lui-même. Autre étonnement est que l’on fasse subir au malheureux des électrochocs. Je pensais que cette pratique n’était plus d’actualité, mais je suis ignorant  de ce, ici terrifiant de l’H.P.

L’histoire d’amour que Guillaume vit avec Clément un patient de son âge lui aussi reclus dans le même H.P est le plus beau moment du roman: << ceux qui pensent que le coup de foudre n’est pas de l’amour parce qu’on ne connaît pas la personne dont on prétend tomber amoureux eh bien je vous dis Faux ô combien faux il n’y a pas de plus grand amour que l’amour ignorant ». Je pense qu’il aurait fallu mettre cette relation au centre de la narration ce qui aurait structuré l’ensemble.  

Si je salue l’exactitude de la description des tourments de cet adolescent qui m’a fait penser à plusieurs garçons que j’ai pu connaitre, j’ai pu ainsi juger de la pertinence du récit sur ce point, en revanche je déplore que l’auteur ne parvienne pas à rester toujours à hauteur d’adolescence. Perilhou commet la grave bévue  en dotant son héros de références qui sont les siennes mais que le garçon ne peut posséder d’autant que l’auteur lui fait dire  << qu’il s’emmerde en lisant les classiques.>>. Ainsi jamais on voit lire le garçon ce qui ne l’empêche pas par exemple de citer Camus et d’évoquer Matzneff (saluons le courage de Perilhou d’avoir cité ce pestiféré des lettres françaises même si l’on ne voit pas bien ce qu’il vient faire là.). Il me semble qu’il était également inutile d’émailler le livre de réflexions générales qui ne me paraissent pas cadrer avec les préoccupations de Guillaume comme celle-ci: << Quand on fait des gosses on se dit qu'ils seront une version améliorée de nous-mêmes, on ne prévoit pas qu'ils puissent être moins bien et pourtant ça arrive.>>.

Pour résumer je trouve que ce roman au fort potentiel a été mal édité un grand éditeur aurait sans doute demandé à l’auteur de modifier son ouvrage avant de l’éditer et il n’aurait pas probablement doté la couverture d’une photo aussi peu appropriée ni d’un bandeau en contradiction avec la teneur du livre.

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