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Dans les diagonales du temps
15 mai 2021

Yisrael Dror Hemed

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15 mai 2021

GIL DE KERMADEC (1922-2011)

 

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On l’appelait parfois le « Doisneau du tennis ». Dans les années 50, ce très bon joueur de première série aimait promener son Leica dans les tournois de France et de Navarre, mais c’est à Roland-Garros qu’il a probablement mis en boîte ses plus belles images. Des photos de sport, bien sûr, mais aussi des instantanés de la vie d’alors aux Internationaux de France, celle des célébrités et des anonymes. On y sent une patte, un œil, une vraie signature picturale. « Dans ses images, on sentait bien qu’il était en perpétuelle recherche du geste parfait », analyse son fils, Blaise. « Quand il photographiait un joueur, il savait à quel moment le coup allait partir. Il savait également qu’un beau geste technique devait aussi être efficace. Comme n’importe quel sportif de haut niveau, il était fasciné par le mariage de l’élégance et de l’efficacité. » À vrai dire, l’analogie avec Robert Doisneau est flatteuse, mais réductrice. Car Gil de Kermadec était bien plus qu’un photographe.

 

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Fils d’un peintre réputé devenu arbitre international, ce proche conseiller de Philippe Chatrier fut le premier Directeur technique national (DTN) du tennis français en 1963. Aujourd’hui encore, on se souvient de ses « technicoramas » (des séries de photos permettant de décortiquer un geste technique qui étaient publiées en pages centrales dans le magazine Tennis de France) et de ses films documentaires (La Légende du Grand Chelem, La Balle au Mur) réalisés dans les années 70. De 1963 à 1976, il a su moderniser les écoles de tennis, les méthodes d’enseignement et le mode de classement « à la française ». Disparu à 89 ans, en 2011, Gil de Kermadec laisse derrière lui un capital photographique monumental. Un film sur sa vie est en préparation. Une version tennistique de la fable de l’arroseur arrosé pour celui qui fut, à Roland-Garros, un photographe de génie et un caméraman visionnaire.

 

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Gimeno

 

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Lars Ulrich, le hippie des courts

 

Lars Ulrich ne s’impose de règles lors des tournois. Pendant Roland-Garros, il se rend toutes les nuits dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Accompagné de son frère Jörgen, également joueur de tennis, Torben, talentueux joueur de clarinette et de saxophone, vit pleinement sa passion pour la musique jazz dans les caves du mythique Vieux-Colombier.Là, il participe à des “bœufs“ qui l’empêchent de jouer tout match de tennis le lendemain matin. “Impossible pour lui de jouer un match avant 14h. Il dormait.“ témoignait son ami Gil de Kermadec.

 

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Très souvent comparé à James Dean et sa fureur de vivre, le joueur américain Arthur Larsen (1925-2012), finaliste de Roland-Garros 1954, avait tout du rebelle. Rebelle, oui, mais avec une cause : jouer au tennis pour échapper aux démons qui le hantaient. Lunaire, cet oiseau de nuit a un secret inavouable : il “vit” avec un aigle perché sur son épaule. Un aigle imaginaire, bien sûr. C’est sa lubie. Larsen est souvent vu en train de lui parler. À Wimbledon, il sidère un contrôleur en lui demandant s’il peut entrer avec son aigle dans le stade. À Forest Hills, il fait bâcher les quatre aigles en marbre qui surplombent le court pour ne pas perturber le sien… Sa carrière s’arrête tragiquement en 1956, quand un grave accident de scooter le laisse paralysé du côté droit.

 

 

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Kirk Douglas, Roland-Garros 1953

 

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Vermaak vs Pietrangeli, Roland-Garros 1959 

 

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Nicola Pietrangeli, Roland-Garros 1959

 

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Drobny, Roland Garros 1954

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 Pierre Darmon

15 mai 2021

Jörgen Gudmundsen-Holmgreen (1895-1966) Garçon debout 1945

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15 mai 2021

Boys love un film de Kotoro Terauchi

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Japon, 2006, 90 mn

Réalisation: Kotoro Terauchi, scénario: Kotoro Terauchi, Karoruko & Saki Senoo, musique: Chiko Fujino, montage: Kenji Sagami

Avec: Yoshikazu Kotani, Takumi Saito, Hiroya Matsumoto, Masashi Taniguchi



Résumé

Taishin Mamiya (Yoshikazu Kotani), jeune journaliste dans un magazine, rencontre pour réaliser une interview, un jeune lycéen type, Noeru Kisaragi (Takumi Saito). Ce dernier est impertinent lors de l’entretien mais Mamiya est subjugué par le garçon. Un tableau représentant l’océan, peint par Noeru, offre un prétexte à Mamiya pour l’inviter au restaurant. Le lycéen se montre sans gène durant tout le repas. Lorsque Mamiya se rend aux toilettes, Noeru le suit et ils ont leur première relation sexuelle. Le lendemain la rédaction du journal de Mamiya reçoit un appel comme quoi leur journaliste n’a pas été correcte avec l'interviewé. Mamiya, pour s’excuser, et aussi pour revoir Noeru, se rend chez le garçon avec un cadeau, mais il le surprend au lit avec un individu qui a tout du pervers. Mamiya choqué, s’aperçoit que Noeru ne lui est pas du tout indifférent...

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En cherchant à connaître mieux Noeru, Mamiya découvre qu’il a une âme torturée et qu’il se prostitue à des hommes différents chaque nuit à la recherche de sensations fortes mais voulant surtout pour fuir l’amour en raison d’un secret qui le taraude (mélodramatique à souhait). Mamiya qui s’est donné comme mission de remettre Noeru dans le droit chemin, finira par le découvrir.
Mais leur relation est contrariée par la jalousie d’ un camarade de classe (Hiroya Matsumoto) de Noeru qui est follement amoureux de lui...

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L’avis du critique

Nous sommes devant une adaptation cinématographique d’un yaoi, ces mangas, généralement réalisés par des femmes et lus au Japon, surtout par des jeunes filles, dans lesquels des garçons s’aiment d’un amour rarement sage et parfois peu doux... L’origine de Boys love transparaît dans chaque plan tant on a l’impression de voir une suite de cases d’une bande dessinée, toutes soigneusement cadrées et bien éclairée. Si la grammaire cinématographique est extrêmement simpliste lors des face à face entre les deux personnages principaux, se résumant le plus souvent au champ, contre champ, la réalisation néanmoins sait faire preuve d’audace dans ses angles de prise de vues et dans ses scènes de sexe, qui aurait été beaucoup plus explicites dans un manga, comme le ballet des pieds lors de la première relation sexuelle entre Mamiya et Noeru dans les toilettes du restaurant. Le réalisateur n’est pas trop pudibond et nous offre quelques beaux plans de nu intégral... de dos.



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“Boys love” n’évite aucun des passages obligés du yaoi, comme les scènes de lycée avec le camarade, meilleur ami, pas très beau et bien sûr jaloux de la vie extérieure (par rapport au lycée) que mène son ami à son insu. Et sans doute plus étonnant pour des non habitués aux manga, des lieux habituels de ce mode d’expression, le train, les ascenseurs, les toilettes... et l’ exacerbation des sentiments.



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Mais si nous sommes bien du coté de l’amour, façon collection Harlequin, à la différence de malheureusement la quasi totalité des yois, la psychologie dans “Boys love” est fouillée. On s’aperçoit que si Noeru, couche avec des hommes au hasard, c’est plus pour combler sa solitude que par soif de sexe.
Mine de rien le film est aussi une réflexion sur l’amour. La mise en image de l’obsession de Mamiya par Noeru est très convaincante. Très intéressante aussi de mettre au centre et comme moteur de la relation amoureuse la curiosité pour l’histoire de l’autre.

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Le spectateur peu habitué à la lecture de manga sera surpris par l’aspect juvénile de Mamiya que tout occidental, à la lecture du pitch, aurait imaginé plus mure, mais ce décalage entre la fonction du héros et sa silhouette adolescente est bien dans la tradition nippone du manga. On a d’ailleurs l’impression que tous les protagonistes du film ont peu ou prou le même âge. De même qu’il sera peut être étonné que dans ce monde l’homosexualité semble la norme et que tout les mâles soient gays. Les femmes sont ici réduites à des silhouettes fugitives. La seule surprise est que c’est celui qui est sensé être le plus jeune, ce qui n’est pas évident à l’image, donc le dominé, prenne l’initiative en matière de sexe.
Les deux acteurs sont très mignons et Takumi Saito, avec ses grands yeux de faon, semble s’être échappé des pages d’un yaoi.


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Grande nouveauté au cinéma, surtout dans le cinéma gay qui brille rarement par son intellectualisme, le fait que Terauchi sépare les scènes par des citations sur la nature de l'amour tirées d’oeuvre de Shakespeare, Hemingway, Montaigne...
Dans ses déclarations Tarauchi développe une thèse pour le moins radicale; celle que la relation homosexuelle est plus pure et plus romantique que l’hétérosexuelle car elle n’a pas l’alibi utilitaire de la reproduction; étant entièrement gratuite, elle est donc plus désintéressée et plus pure.
Devant le succès Boys love, qui est son premier film, Terauchi a tourné un “Boys love 2”, une année après celui-ci, qui n’en est pas la suite, mais qui reprend comme acteur principal, Yashikazu Kotani.
Dans les limites étroites du yaoi, Terauchi a réussi un beau mélodrame.
Nota: Toutes les sources donnent une durée pour ce film de 90 mn alors que mon exemplaire ne dure que 83 mn!

 

 

 

 

 

 

15 mai 2021

Théodore Chassériau, jeune pêcheur napolitain assis sur un rocher, 1840

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15 mai 2021

Peter Gehrke

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14 mai 2021

2 Joubert à vendre le Samedi 12 juin à 14h30, Maison de l’Amérique Latine

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14 mai 2021

Albert Wainright (5)

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Otto 

 

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collage de Wainright 

 

Pour retrouver Albert Wainwright sur le blog 

 

Albert Wainwright (4)
14 mai 2021

SON FRERE un film de Patrice Chéreau

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France, 2003, 1h 40mn

Réalisation : Patrice Chéreau, scénario : Patrice Chéreau, Anne-Louise Trividic d’après le roman de Philippe Besson, image : Eric Gautier, son : Guillaume Sciama, montage : François Gédigier, costume : Caroline de Vivaise

Avec : Bruno Todeschini, Éric Caravaca, Maurice Garrel, Catherine Ferran, Robinson Stévenin, Antoinette Moya, Fred Ulysse, Nathalie Boutefeu, Sylvain Jacques, Pascal Greggory



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Résumé

Alors qu’ils ne se voyaient plus depuis plusieurs années, Thomas, l’ainé rend une visite inopinée à son frère, Luc, pour lui demander de l’aider à affronter la grave maladie dont il est atteint. Le film nous fait vivre la rédemption de Thomas par la maladie et la découverte de l’amour fraternel par les deux hommes jusque là séparés par le favoritisme dont avait bénéficié l’ainé et l’homosexualité du cadet.


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L’avis du critique

"Son frère" commence bien, par une audace cinématographique : un long monologue, face à la mer, pour être plus précis devant la côte sauvage du Croisic, dit par un des plus beaux veillard du cinéma français, Maurice Garrel. Ce personnage dont on ne saura que peu de choses, reviendra plusieurs fois, apportant une aération à la relation étouffante entre les deux frères. Dans cette première scène, comme dans toute son œuvre, Chéreau revendique son héritage théâtrale pour en faire un objet éminemment cinématographique dans son film le plus naturaliste.


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Dans naturaliste il y a naturel, et ici les acteurs sont doublement nus, sans maquillage et  souvent montrant la nudité de leur corps. C’est avec évidence que le réalisateur montre le sexe de ses acteurs quand celui-ci n’est plus objet de désir, mais morceau oublié du corps souffrant. Pourtant dans ces abandons, dans cette douleur, l’érotisme est présent comme il l’est dans bien des descentes de croix des peintres de la renaissance... Il y a du Montegna dans le Chéreau de "Son frère" qui érotise avec tact les corps malades. Grand plaisir des yeux et des sens que de découvrir au coin d’un cadre, toujours très étudié, le torse tatoué du jeune voisin de chambre d’hopital de Thomas. Une des scènes les plus émouvantes et les plus sensuelles  est la rencontre, au détour d’un couloir de l'hopital entre Luc et un adolescent (Robinson Stévenin, troublante résurrection du jeune Pierre Clémenti) « ouvert comme un poisson » ce dernier montrant  à Luc sa couture avec la même volupté pudique que s’il lui faisait découvrir son sexe.



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Très belle image sensuelle aussi que celle de luc et de son ami enlacé nus sur leur lit. On a un peu de mal à reconnaître dans cet ami Sylvain Jacques, le Tadzio brun de "Ceux qui m’aime prendront le train". Le temps l'a défait avec délicatesse...  Nous découvront son émouvante nudité, montrée avec évidence. Rarement la nudité dans le couple aura été montré avec autant de vérité et de simplicité. La caméra est presque toujours très près des acteurs, peu de plans larges, les suivant avec fluidité grâce au steadycam.
Le cinéaste définit ainsi le thème de son film : << Le sujet du film ce n’est pas la maladie; mais un homme qui découvre que toute sa vie était basée sur un mensonge, sur une force présumée, qui finalement n’est pas là. Il n’a pas la volonté de décider d’en finir, ni de se battre. C’est ce qui arrive quand une personne d’un narcissisme énorme est atteinte physiquement…C'est un film sur les corps et sur la manipulation d'un corps en particulier. C'est un film sur les peaux, sur la dégradation d'un corps qui était sans doute très actif et qui, là, est contraint de se laisser manipuler. Il devient passif et abandonné, on le regarde, on le compare aux autres corps, ceux qui sont en bonne santé.>>

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C’est un vrais tabou qu’aborde le cinéaste, le désir sexuel du malade, de celui qui se sait condamner, de la dernière fois et le regard de l’autre face à ce corps qu’il ne reconnaît plus et qui n’éprouve plus qu’un mélange de répulsion et de pitié à la place du désir d’hier. C’est tout cela qui passe dans le regard d’Alice (Nathalie Boutefeu) la compagne de Thomas.

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Si tous les comédiens sont admirables, Chéreau a convoqué sa troupe,  Pascal Gregorry fait une apparition la grande réussite du film doit beaucoup aux deux comédiens principaux, Eric Caravaca, terrien, un peu gauche à mille lieu du cliché du gay urbain, et Todechini, christique, pour qui la maladie rédemptrice lui fera découvrir l’autre.

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Il faut dire que que le scénario leur offre des personnages très riches. Luc souffre de la désaffection de ses proches à cause de son homosexualité, mais presque comme d’autres pourraient en souffrir pour d’autres raisons.

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On sort bouleversé de ce film aux images parfois très dures, comme celles de  la préparation pour l’opération, le  rasage du corp de Thomas en temps réel. Les scènes se déroulant à l’hopital sont traitées comme dans un documentaire alors que le moindre costume, cadrage sont choisis avec beaucoup de soin. C’est la grande force de Chéreau de nous faire croire que son cinéma est naturalisme, alors qu’il est le comble du construit, du concept; de cette confrontation il fait naitre l’émotion.

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Ce très grand film était au départ destiné à la chaine de télévision Arte. Chéreau s’est complètement approprié cette commande de l’adaptation du roman éponyme de Philippe Besson qui lui permet aussi de représenter également très finement l’homosexualité. Chéreau a modifié le livre dans lequel c’était le frère cadet, et le plus doué, qui mourrait. Autre différence importante, dans le livre il s’agissait de retrouvaille les frère s’était aimé avant de s’éloigner l’un de l’autre alors que dans le film ils ne se sont jamais aimé ce qui rend l’engagement de luc envers son frère beaucoup moins évident et plus fort. Philippe Besson, ravis de cette trahison déclara : << Chereau m’a trahi et je le félicite. Bien sûr, nous avons accompli la même démarche à travers une histoire de frère, de mort et d’amour. Mais dans le film, on retrouve les propres histoires de Patrice Chéreau hanté par la mort d’Hervé Guibert et de Bernard-Marie Koltes. Certaines scènes absentes du roman sont inspirées par des photos de Guibert. Il avait besoin de parler de ses fantômes et "Son frère" est bien son film.>>. 

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Pour retrouver Patrice Chéreau sur le blog:

 

 

 

14 mai 2021

Paul P. (3)

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Pour retrouver Paul P. sur le blog:

 

 

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