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Dans les diagonales du temps
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11 août 2020

ESSAI D'ÉPUISEMENT PHOTOGRAPHIQUE DU GRAND TORII DE MIAJIMA, JAPON

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Miajima, Japon, octobre 2011

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10 août 2020

Pierre H aux cheveux longs colorié

Colriée

 

 

Je suis toujours très content, lorsque je découvre, ou que l'on découvre pour moi, merci Bruno pour l'envoi de cette image, qu'une de mes photos se promène sur la toile. Je suis un peu moins content, mais content tout de même, lorsque l'on en indique pas la source. Dans ce cas c'est d'autant plus dommage que j'aurais félicité l'auteur pour son coloriage très réussi de cette photo qui date de 1981.

10 août 2020

LE PAVILLON D'ARGENT (GINKAKUJI) À KYOTO, JAPON

 

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Kyoto, Japon, octobre 2011

 

9 août 2020

Du coté du fort de Lagos

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Lagos, portugal, juillet 2019

9 août 2020

LES DAIMS DE NARA, JAPON

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Nara, Japon, octobre 2011

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8 août 2020

Une saison à Hydra d’Elizabeth Jane Howard

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Naxos, juillet 2020

 

 

Ce n’est pas dénigrer le beau roman d’Elizabeth Jane Howard, paru en Angleterre en 1959, que d’écrire qu’il a été écrit sous l’influence de Virginia Woolf et que par là même il constitue un idéal tremplin pour aborder l’oeuvre de cette dernière. Le roman se déroule du printemps à la fin de l’été. Nous sommes au milieu des années 50. Nous y visiterons plusieurs lieux successifs d’abord Londres, puis New-York, puis Athènes, puis Hydra, c’est dans cette ile grecques que se dénouera l’action et enfin retour à Athènes. Ces changements de décors  et les transitions, voyages en avion ou en bateau qui les accompagnent sont intrinsèquement liés à la narration. 

Il y a quatre protagonistes dans cette histoire, deux hommes et deux femmes. Leur histoire est racontée tour à tour du point de vue de chacun. C’est le même procédé, mais avec plus de maitrise que Elizabeth Jane Howard utilisera quelques années plus tard pour sa saga des Cazalet. L’un des plaisir de ce roman et ils sont nombreux est que l’ On en vient à attendre telle ou telle voix dans une nouvelle situation, dans tel ou tel contexte, on se demande ce que l'un ou l'autre a pu comprendre de ce qu'éprouvent les autres et quelle est sa réaction. 

Il y a Emmanuel Joyce, un auteur dramatique à succès d’une petite soixantaine d’années. Son talent, le mot génie est employé par l’entourage et le public en fait un homme public. Il est d’une origine très modeste, mi juive mi irlandaise. Il est marié depuis une vingtaine d’années avec l’élégante Lillian issue de la meilleure société anglaise de vingt années sa cadette, mais de santé fragile. Ils ont eu une fille qui est morte à l’âge de deux ans d’une méningite. Emmanuel en garde une tristesse récurrente quant à Lillian elle n’a jamais accepté cette perte Elle entretient sa douleur. Emmanuel ne peut se passer de Jimmy, jeune homme de trente ans qui a connu une enfance difficile. Il est son homme à tout faire, à la fois factotum, manager, disciple et souvent metteur en scène de ses pièces. Jimmy vit avec les Joyce, même s’ils n’ont pas de foyer mais vivent dans des grands hôtels ou dans des appartement qu’ils louent pour des courtes périodes ou encore résident dans des maisons que leur prêtent des amis. Ce curieux trio vagabond fonctionne depuis des années et forme une famille, lorsque survient, Alberta, 19 ans, la nouvelle secrétaire d’Emmanuel, une ingénue campagnarde, fille de pasteur. Elle m’a paru, tout de même un peu trop oie blanche, même en 1955 pour être tout à fait crédible.

L’arrivée de la jeune fille va bouleverser la vie des trois autres qui vont eux même faire que la vie d’Alberta prendra un tour qu’elle n’aurait jamais cru possible.

A ce sujet le titre orignal The sea change, est beaucoup plus explicite que le titre français, un brin mensonger. Mais il est vrai que île est centrale dans le texte, c’est qu’il s’agit du lieu où tout va se jouer, comme sur une scène de théâtre. Là-bas, les masques vont tomber et les protagonistes, qui jouaient tous un rôle, vont petit à petit l’abandonner. « The sea change » repris à La Tempête de Shakespeare – Sybille Bedford nous explique tout dans une passionnante introduction – renvoie à de profondes transformations. La vie change, comme la mer, selon certains courants, intérieurs ou extérieurs. Ce roman explore la notion de changement de cap dans une vie, ces moments où soudain tout s’ouvre, le possible comme le pire.

Les portraits de chacun se dessinent progressivement, ni tout à fait blancs ni tout à fait noirs. Chacun a ses blessures secrètes, ses égoïsmes, ses routines, ses espérances aussi. Un besoin de l'autre, et aussi une incapacité à le voir autrement que pas ses yeux et par le besoin qu'il a de lui. Le point de vue alterné de chacun de ces personnages permet au lecteur d'accéder à leurs états d'âme. Par ailleurs, l'évocation de leur passé dont il est question régulièrement éclaire leur comportement présent et leurs choix quant à l'avenir. 

On verra chaque personnage à force d’introspection évoluer et même effectuer des changement dans leur personnalité que l’on aurait pas envisagé au début du roman. C’est le cas en particulier d’Emmanuel qui n’est pas présenté au début sous un jour favorable. En même temps que les personnages le ton du roman au début dans la première scène, un suicide raté on est dans un humour noir cynique à la Mitford puis progressivement la gravité s’installe et le ton rappelle celui des grands romans de Graham Greene.

Une saison à Hydra n’est pas un roman à clés même si en tant qu’épouse de Kingsley Amis, Elizabeth Jane Howard a fréquenté les milieux intellectuels aussi bien en Angleterre qu’aux Etats-Unis. L’aura d’Emmanuel de son vivant fait penser à celui qu’en France à eu en France Sacha Guitry, au Etats-Unis Tennessee William et en Grande Bretagne Noel Coward et un peu plus tard Harold Pinter. Mis un des manques de roman est que l’on a pas véritablement idée de la teneur des pièces qu’écrit Emmanuel Joyce. Il est d’ailleurs peu question du travail de l'écriture, de la mise en scène ou de ce qui fait l'intérêt d'un comédien. Mais avec les entrée ssuccessives de chacun des personnages et les dialogues brillants, on a parfois l’impression d’être dans une pièce de théâtre.  On peut regretter aussi que les personnages secondaires ne soient pas assez développés. J’aurais aimé en savoir un peu plus sur le couple émouvant des Friedman et surtout sur Julius, l’enfant sur-doué d’Hydra.

Elizabeth Jane Howard est une extraordinaire paysagiste. Chose peu fréquente pour un lecteur j’ai pu de visu le vérifier puisque j’ai lu ce roman dans une ile grecque avec devant les yeux des paysages assez semblables à ceux d’Hydra 

La force de la romancière c’est de faire parler et réfléchir d’une manière convaincante des personnes d’âges et de conditions différentes. 

Tout cela est mené de main de maitre, chaque détail, chaque scène, chaque description est utile au développement de l’intrigue et l’on éprouve beaucoup d’émotion en quittant le quatuor.

8 août 2020

PARC MURUYAMA, KYOTO, JAPON

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Kyoto, Japon, octobre 2011

7 août 2020

Les jeunes marins de Faro

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Faro, Portugal, juillet 2019

7 août 2020

Musée archéologique de Paros

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La mosaïque romaine datant du III ème siècle de notre ère,représentant les travaux d'Hercule au centre de la cour a été découverte sous la basilique de la Panaghia Katapoliani lors des travaux de restauration des années 19609. En fait, cette mosaïque provient d'un gymnase qui était encore utilisé au début du ive siècle de notre ère. Une église byzantine aurait succédé à ce gymnase, avant de laisser la place à la basilique

 

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Archiloque à un symposium. Relief provenant de l’Archilocheionde Paros.

 

 

Vous visitez un musée et vous croisez un personnage extraordinaire dont pourtant vous ne saviez rien, comme cet Archiloque.

Archiloque (en grec ancien Ἀρχίλοχος / Arkhílokhos), né à Paros en -712 ou en -680a, est un poète élégiaque grec. Citoyen riche puis ruiné, amant éconduit et vindicatif, exilé, mercenaire, colon à Thasos, il finit tué dans une obscure bataille à Naxos en -664 ou en -645a. Il fut un des plus grands poètes lyriques grecs ; dans l'antiquité, on le comparait à Homère. Il serait l'inventeur d'une poésie lyrique aux rythmes complexes, et le créateur d'un ton poétique nouveau, anti-épique, voire cynique1.

Archiloque était le fils de Télésiclès, membre de la classe supérieure de Paros, et d'une esclave nommée Enipo. Télésiclès dirigea une première opération de colonisation de Thasos en -684. Il semblerait que le grand-père ou le père de Télésiclès, marié à Cléobie, une prêtresse de Déméter, ait déjà participé à l'introduction de cette déesse sur Thasos à la fin du viiie siècle av. J.-C.2.

Archiloque n'accompagna pas son père lors de la fondation de la colonie en -684. Il s'y serait rendu au cours d'une deuxième « vague », vers -664. Il aurait à cette occasion, comme son père avant lui, consulté l'oracle de Delphes. Il aurait alors été âgé d'une quarantaine d'années et aurait perdu ses illusions quant à l'avenir de sa vie à Paros. Il combattit aux côtés des autres colons contre les populations locales et les adversaires de la métropole. Il serait mort au cours d'un combat entre Thasiens et Naxiens2.

Archiloque était considéré comme impétueux et colérique. Il mena la vie aventureuse d'un soudard, vendant ses services comme mercenaire, et appréciant les rixes. Il fut le maître de l'invective, et dans ses poésies, il accusa la société divisée en classes et défendit le libre épanouissement de la personne humaine. Réaliste, sans illusions sur les valeurs exaltées par ses contemporains, vers la fin, il n'évoqua plus les victoires guerrières et la gloire des héros, mais se lamenta ou récrimina en considérant seulement ses propres déboires amoureux. Archiloque fut tué par un certain Corax sur l'île de Naxos3.

Une légende explique l'origine de son talent artistique. Une inscription conservée au musée archéologique de Paros rapporte qu'à l'âge de sept ans, il aurait volé une vache et essayé de la vendre au nom de son père. À la nuit tombée, il aurait rencontré de jeunes et jolies femmes qui se seraient d'abord moquées de lui et de sa vache avant de réussir à le convaincre de leur vendre la vache pour un bon prix. Elles s'enfuirent dans la nuit, emportant la vache et jetant à ses pieds une lyre. Il comprit alors avec terreur qu'il avait croisé les Muses. Il se déclara dès lors serviteur d'Enyalios et possesseur de la grâce désirable des Muses, à qui il adresse parfois ses vers2.

Son œuvre ne nous est connue que par quelques fragments de ses Élégies et de ses Iambes. Il y exprimait la volonté de libérer l'individu du carcan de la tradition. Il s'y montrait cynique et critique de ses contemporains. Il rejetait entre autres les valeurs propagées par les œuvres homériques qui vantaient l'honneur et le courage comme valeurs supérieures à la vie. Mourir pour ces valeurs vous rendait immortel. Archiloque prétendait au contraire que tout mort finissait par être méprisé puis oublié (Sitôt qu'un homme est mort, il n'est plus respecté de ses concitoyens, la gloire l'oublie. Vivants, nous préférons rechercher la faveur des vivants, et pour le mort nous n'avons plus qu'injures). Archiloque considère la vie comme la valeur suprême, sans rejeter absolument les valeurs de courage et de combativité. La finalité du courage doit rester la survie de celui qui en fait preuve. Cette idée apparaît dans le passage célèbre du bouclier perdu dans un buisson, qui fit scandale à l'époque :

Mon bouclier fait aujourd'hui la gloire d'un Saïen. Arme excellente, que j'abandonnai près d'un buisson, bien malgré moi. Mais j'ai sauvé ma vie. Que m'importe mon vieux bouclier ! Tant pis pour lui ! J'en achèterai un autre, tout aussi bon.

La lâcheté n'est ici qu'apparente, puisqu'on lit qu'Archiloque est prêt à repartir tout de suite au combat en achetant un nouveau bouclier. La vie a seulement été préférée à la mort glorieuse dans un combat perdu d'avance.

Il estime que le citoyen ne doit pas se soucier de l'image qu'il renvoie aux autres. Personne, Esimidès, à se soucier de la défaveur publique, ne récoltera beaucoup d'agrément.

Il met en pièces également les traditions du deuil, affirmant ainsi : À pleurer, je ne guérirai pas ma peine ; elle n'empirera pas si je cours les plaisirs et les fêtes.

Il écrit un poème sur le naufrage d'un navire de Pariens, dans lequel mourut le mari de sa sœur. Le poème console mais se veut un énergique réconfort : Notre deuil, nos sanglots, Périclès, il n'est pas un de nos concitoyens qui songe à les blâmer. Plus de joie dans nos banquets, ni dans les fêtes de la cité. Si nobles furent ceux qu'engloutirent les flots de l'étendue sonore ! Et la plainte gonfle nos cœurs ! Cependant aux maux les plus incurables, ami, les dieux ont ménagé un remède : la fermeté d'un cœur endurant. Le malheur va de l'un à l'autre. Aujourd'hui, c'est nous qu'il a touchés, la plaie saigne et nous fait crier ; demain, d'autres auront leur tour. Eh bien, vivement, prenez courage, et laissez aux femmes le deuil et sa plainte…

Versificateur raffiné et écrivain de combat, Archiloque est connu pour ses satires malicieuses et féroces, redoutées de ses ennemis. Il est considéré comme le créateur de la poésie en vers iambiques, poésie de la passion et de la satire mordante (Je connais un grand art : à qui me blesse, je rends de cruelles blessures ; ou encore : Présent d'hospitalité à mes ennemis : la mort en cadeau). Il s'en prit particulièrement à une femme qui lui était promise, Néoboulé, et qu'il désira passionnément, mais que le père de celle-ci, Lycambès, lui refusa finalement pour des raisons obscures.

Quelle idée t'a passé par la tête, père Lycambès ? Qui t'a dérangé la cervelle ? Jusqu'à ce jour tu étais un homme équilibré ; aujourd'hui tes concitoyens font de toi gorge chaude… Tu as violé un serment solennel, tu as trahi le sel et la table… Zeus souverain, j'ai été frustré du repas de noces. Mais ce qu'il m'a fait, il me le paiera.

Il use également de la métaphore, comparant Lycambès à un aigle et lui-même à un renard :

Ô Zeus, Zeus souverain, le ciel est ton empire. Tu connais les œuvres des hommes, scélérates et criminelles, et la violence des bêtes fauves touche aussi ton cœur… Vois-tu se dresser là-bas cette haute roche, ardue et méchante ? C'est là qu'il perche, inaccessible à ton assaut, l'aigle au dos blanc.Zeus entend le renard, mêle à l'offrande dérobée par l'aigle une braise qui met le feu à son nid et brûle les aiglons. Le renard est vengé.

Le poète exprima pour Néoboulé un amour passionné :

Elle se plaisait à tenir une branche de myrte ou la belle fleur du rosier, et sa chevelure abritait en ombrelle sa nuque et ses épaules.

Avec ses cheveux noyés de parfums et son sein, elle aurait éveillé le désir d'un vieillard.

Corneille transportée de plaisir… Telle l'alcyon sur la roche du promontoire, elle battait des ailes et prenait son vol.

Malheureux, je suis plongé dans le désir, privé de souffle, et les dieux me percent jusqu'à l'os d'atroces douleurs.

Mais voici qu'il me dompte, ami, celui qui rompt les membres, le désir, et ni les poèmes plaisants ni les fêtes ne me parlent plus.

Après qu'il a été frustré de Néoboulé par Lycambès, son ton envers elle change du tout au tout : Si violent était le désir d'amour qui, en mon cœur, menait sa houle, déversant sur mes yeux un brouillard opaque et hors de moi-même ravissant la fraîcheur de mes sens… À coup sûr, tu n'épanouis plus la fraîcheur de ta chair, ta peau déjà se fane, et la charrue de la sinistre vieillesse y creuse ses sillons. Archiloque dépeint Néoboulé en courtisane défraîchie et en putain obèse.

L'amour s'est changé en haine et voici les deux sentiments mêlés : Ah ! Je voudrais que mon bras pût étreindre Néoboulé, me jeter sur cette outre ardente à la besogne, pousser ventre contre ventre, et cuisse contre cuisse.

Il agit de même avec nombre de ses anciens amis lorsqu'ils accédaient à des postes prestigieux, ce qui l'amena progressivement à l'isolement. Cœur, mon cœur, confondu de peines sans remèdes, reprends-toi. Résiste à tes ennemis : oppose-leur une poitrine contraire. Ne bronche pas au piège des méchants. Vainqueur, n'exulte pas avec éclat ; vaincu, ne gémis pas prostré dans ta maison. Savoure tes succès, plains-toi de tes revers, mais sans excès. Apprends le rythme qui règle la vie des humains… puisque tes propres amis te torturent, mon cœur.

Martin Heidegger cite Archiloque dans un des séminaires sur Héraclite et dans un texte intitulé Rimbaud vivant, où il souligne l'accord entre la voix poétique et l'aventure d'une vie.

Antoine Compagnon lors de la leçon introduisant son cours au Collège de France intitulée "De la littérature comme sport de combat"(2017), présente Archiloque comme le premier poète grec.

 

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Statue archaïque de Gorgone, milieu ou dernier quart du vie siècle av. J.-C.Marbre de Paros.

 

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Paros, Grèce, juillet 2020

7 août 2020

QUELQUES IMAGES DU SHINKANSEN, LE TRAIN RAPIDE DU JAPON

 

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Japon, Osaka, Tokyo, Kyoto, avril 2010, octobre 2011,

 

Le préfixe shin () signifie en japonais nouveau, pas si nouveau que cela aujourd'hui, puisque le premier shinkansen date de 1964 année des jeux olympiques de Tokyo qui marquèrent la fin de l'aprés guerre pour l'archipelle. Prendre le shinkansen ringardise immédiatement notre TGV qui pourtant l'a copié.

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