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Dans les diagonales du temps
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27 août 2020

GARÇON EN SHORT ULTRA COURT UN JOUR D'AOUT 1984 SUR LA COTE HOLLANDAISE

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Hollande, aout 1984

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26 août 2020

SUR UN PARKING DE LA CÔTE HOLLANDAISE

 

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Hollande, aout 1984

26 août 2020

MARCEL STORR, BÂTISSEUR VISIONNAIRE

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Bien que visitée dernier jour de l'année, l'exposition Marcel Storr sera ma grande découverte picturale de 2011. J'ai été alerté de l'existence de cette manifestation qui semble se dérouler en catimini malgré son ampleur, grâce à "la matinale" de France-Culture qui avait chroniqué cette exposition et à l'article de Philippe Dagen dans le Monde qui a rafraichi ma mémoire. Auparavant je n'avais jamais entendu parler de cet artiste singulier dont la totalité de l'oeuvre retrouvée, une soixantaine de dessins, est exposée au Carré Baudoin dans le XX ème arrondissement de Paris.

Marcel Storr n'a pas le profil habituel de l'artiste. Il est né à Paris en 1911, abandonné dès 1914 par sa mère, il est confié à des familles d'accueil paysannes successives qui le traitent si mal que l'enfant à force de coups deviendra sourd. De constitution fragile, il est plusieurs fois hospitalisé dans son enfance, ensuite il sera réformé. Ne sachant ni lire ni écrire, seulement signer, il survivra en allant de petits boulots en humbles tâches ne trouvant une certaine sécurité qu'à partir de , date à laquelle à la fois il se marie, avec une gardienne d'école, et est engagé par la mairie de Paris comme cantonnier chargé de nettoyer les allées du bois de Boulogne.

Mais cet être qui s'exprimait difficilement était habité par tout un monde qu'il retranscrira toute sa vie, de 1930 à 1975, sur le papier. On peut raisonnablement penser que nombreux ont été de ses dessins qui ont été perdus, peut-être que cette exposition et très modestement ce billet, espérons qu'il en aura beaucoup d'autres sur la toile, aideront à faire découvrir d'autres dessins de Marcel Storr. Cette oeuvre a été sauvée par un couple, les Kempf, qui par hasard l'a découverte qu'il soit remercier jusqu'à la fin des temps pour avoir donné au XX ème siècle un grand artiste.

Un soir de septembre 1971, la représentante des parents d'élèves vient rendre la clé de la salle où a eu lieu, une réunion à la concierge, celle-ci demande avec insistance à Liliane Kempf ne regarder les dessins de son mari, qui est absent. Liliane Kempf accepte avec réticence. Elle est vite ébloui par ce qu'elle découvre. A partir de cette date, avec son mari, elle n'aura de cesse d'essayer de promouvoir l'oeuvre de Marcelle Storr.

L'oeuvre se partage en quatre temps. Avant guerre Storr dessine des églises représentées frontalement d'une manière naive et qui est encore naturaliste. Son procédé est simple et minutieux. Il commence par un dessin extrêmement détaillé qui prolifère d'un coin de la feuille pour s'étendre sur toute la surface. Puis il colorie son dessin à l'aide de crayons de couleur, il passera à la fin de sa vie à l'encre de couleur, soigneusement toujours en commençant par un angle de la feuille, dans une gamme de tons presque toujours automnales. Nous connaissons sa methode grâce aux dessins inachevés. 

 

 

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Ensuite viennent dans les années 50 de grandes tours que l'artiste peint sur plusieurs feuilles (en raison de la démesure du sujet) qu'il juxtapose. Alors que les premières architectures de Storr étaient désertées par l'homme, cette fois au pied de ses tours gigantesque on voit apparaitre un peuple de fourmis humaines et aussi de curieux vehicules pour transporter ce petit peuple. Ces engins m'ont évoqué ceux que Robida, en 1900, voyait circuler dans le Paris de l'an 2000. 

 

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La troisième phase de l'oeuvre de Storr, que l'on nommera les cathédrales est entrepris en 1964 lorsque pour la première fois, il connait une stabilité matérielle et affective dans sa vie. On y voit l'apparition en masse du végétal qui parfois ne fait qu'un avec le minéral. La cathédrale devient palmier, le naturalisme fait place au délirant. Cette série de 25 cathédrales, faite sur environ une année. Toutes les cathédrales sont dessinées de profil dans le même carnet de papier Canson, comme autant de variantes sur un thème toujours identiques

 

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Cette présentation chronologique se termine par les dessins les plus spectaculaires ceux qui représentent des morceaux de villes tentaculaires et prodigieuses, l'exposition est sous-titrée justement, bâtisseur visionnaire. C'est avec la même méticulosité que trente ans avant Storr dessinait ses églises, qu'il fait naitre, à partir de 1965, sur le papier ses villes fabuleuses. Il est bien sur stupéfiant que ces villes soient nées de la main d'un homme illettré et qui n'a jamais voyagé mais Marcel Storr savait regarder, O combien. De son lieu de travail, il voyait s'élever les tours de la Défense. S'il ne savait pas lire, il est certain qu'il a feuilleté la presse illustrée. Il aurait eu en sa possession de vieux numéros de l'Illustration. La constante des mégalopoles de Storr est la présence des tours qui souvent sont plantées dans un paysage lacustre et fluvial. Pour mieux apprécier les détails des dessins, les commissaires de la manifestation proposent des agrandissements photographiques de morceaux de dessins.

 

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En 1971, Marcel Storr confie son oeuvre au couple Kempf pour la protéger, ce qui prouve que Storr avait conscience de son talent et de l'importance de son travail. En ce qui me concerne, si je n'avais rien connu de la vie de son auteur, j'aurais été tout autant été captivé par cette exposition.

Les éditions Phébus ont publiè un beau livre, à un prix abordable, 24 € qui fait office de catalogue et qui reproduit la totalité des dessins de Marcel Storr.

Il est peut être dommage que l'on mette autant en avant la biographie de l'artiste. Il est indifférent de savoir si l'oeuvre de Marcel Storr appartient à l'art naif ou à l'art brut. C'est un grand artiste, c'est tout. Il reste à espérer que cette oeuvre sera exposée dans son ensemble et non démantelée et si possible à Paris, ville qui en creux a largement inspiré ce travail. Regardons ces magnifiques dessins et n'ayons pas trop à l'esprit la vie de Marcel Storr, dont nous ne savons que peu de choses.

 

 

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      Paris, le 31 décembre 2011

25 août 2020

A Naxos, le temple d'Apollon et le bain à ses pieds.

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Naxos, juillet 2020

25 août 2020

CROISÉ AUX PUCES, JEUNE HOMME INCONNU, PEINT PAR UN INCONNU

 

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Puces de Clignancourt, Paris, février 2011

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25 août 2020

LE GARÇON DU MCDO

 

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J'ai fait ces photos en 1983 dans un McDonald alors que cette enseigne était encore une nouveauté en France. 

24 août 2020

UN GAMIN DE PARIS SUR ROULETTES EN MAI 1985 RUE DE MÉDICIS

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Paris, mai 1985

 

Commentaire lors de la première parution du billet:

 

Bel oison, merci du partage !
bref, on sort de chez JMV et paf, on tombe sur du poulet de grain...heureux homme...
COMMENTAIRE N°1 POSTÉ PAR BRUNO IL Y A 5 JOURS À 21H51
24 août 2020

Le hérisson de l'année

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un hérisson dans le jardin, un petit bonheur d'un matin d'aout (22-8-2020)

24 août 2020

VILLERUPT 1966 DE BARU

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Sous le titre, « Villerupt 1966 », les excellentes éditions des Rêveurs ont regroupé trois albums de Baru: Quéquette blues, La piscine de Micheville et Vive la classe. C'est une judicieuse idée car ces albums en définitive n'en font qu'un, les deux derniers étant des talentueuses extensions du premier qui, avec ses 140 pages, couvre plus de la moitié du volume. Ce remarquable travail d'édition est présenté sous un coffret de carton fort dans lequel, en plus du livre, on trouve un non moins remarquable dvd du film « Génération Baru » de Jean-Luc Muller (le dvd contient aussi de très bons bonus) qui est un parfait complément à la lecture à « Villerupt 1966 ».

 

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Dans le dvd, Baru met en évidence les problèmes de la société que dans ses dessins il instille avec tact. Les bandes-dessinées de Baru sont des oeuvres engagées mais le talent de l'auteur réussit à faire passer ses idées sans nuire au plaisir de la lecture.

 

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Le hasard a fait que j'ai lu « Villerupt 1966 » peu de temps après avoir découvert le beau roman qu'est « Le club des incorrigibles optimistes ». Ce sont deux romans de formations de garçons d'âges proches, nés dans les mêmes années. Il est intéressant de comparer les itinéraires des deux héros de ces livres, issus de milieux et d'espaces géographiques différents. Ces deux oeuvres montrent bien le poids sociétal qui pesait sur la jeunesse d'alors, à commencer par cette épée de Damocles qu'était la guerre d'Algérie toujours au-dessus d'elle, jusqu'en 1962. Mais aussi le poids de rites générationnels comme le conseil de révision et le bal des conscrits; des coutumes qui semblent, pour le lecteur d'aujourd'hui venir d'un passé lointain, alors que ce n'est pas si vieux. Mais l'album nous parle d'un autre temps, une époque où l'industrie était centrale en France où les patrons habitaient à coté de leurs usines...

 

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Je ne voudrais surtout pas que l'égaré sur ces lignes puissent croire que Baru soit un nostalgiste et ait quelque chose à voir avec les chantres de la France moisie qui se sont engouffrés dans le paysage culturel français à la suite de la dommageable Amélie Poulain. Il n'y a qu'à lire pour s'en persuader l'effarant "reportage" (il y a du documentariste chez Baru) qu'est "Vive la classe" sur les rites de la conscription. Ce que regrette Baru c'est la désindustrialisation de sa chère Lorraine et non quelques anciennes traditions ou moeurs qu'au contraire il dénonce. A propos de terroir, Baru fait en bande-dessinée pour son coin de Lorraine aux confins du Luxembourg, ce que Robert Guédiguianfait au moyen du cinéma pour Marseille. Tout deux ont beaucoup de tendresse pour leurs personnages, mais si Baru est aussi engagé que le cinéaste, il fait passer ses idées d'une manière plus légère.

 

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Quéquette blues et sa suite furent des albums précurseurs lorsqu'ils sortirent en France en librairie. Le premier tome est paru en 1985. Il n'y avait pas alors, dans la bande-dessinée franco-belge, de semblables récits autobiographiques. Depuis qu'il a ouvert cette voie beaucoup s'y sont engouffrés mais malheureusement souvent pour produire des albums nombrilistes. Quelques uns cependant sont dignes de leur précurseur comme par exemple Bruno Loth et son bel « apprenti » (paru aux éditions La boite à bulles) dans lequel, tout comme Baru, il part de son histoire pour mieux parler des autres, dans le cas de Loth de son père, ouvrier au chantier naval de Bordeaux avant la dernière guerre.

 

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Par le prétexte d'un pucelage rétif à se perdre, Baru aborde bien des sujets qui ne sont pas galvaudés, comme les chatiments corporels dans les collèges et les lycées,  qui sévissaient encore dans la France gaullienne ou le racisme dans la classe ouvrière qui n'a pas attendu Le pen pour se manifester.   

 « Quéquette blues » a la particularité assez rare en bande-dessinée,de se dérouler en un laps de temps très court, un peu plus de deux jours. L'histoire a un pitch simplissime: Un groupe de copains au soir du 31 décembre 1965 lance le défi, à l'un des leurs, Baru, 18 ans, de perdre son pucelage dans les trois jours; sinon il devra leur payer le champagne, et se sont de sacrés soiffards.

Le talent d'un narrateur consiste à vous faire vous intéresser à des personnages et à des histoires dont vous n'aviez rien à faire avant d'ouvrir son livre. Je dois dire que les préoccupations de grands dadais (voici un mot que je n'entend plus beaucoup) plutôt bas du front n'arrivant pas à tremper leur biscuit durant les fêtes d'une saint Sylvestre ancienne ne devraient en rien m'intéresser; mais pas plus, à la réflexion, que les tentatives besogneuses d'un raté littéraire pour rentrer dans le cénacle d'aristocrates finissants, n'est-ce pas un résumé recevable de « La recherche » mais voilà c'est Proust qui raconte et cela change tout; et bien Baru c'est pareil, il réussit à nous faire entrer en empathie avec sa bande de bras cassés du sexe et à nous faire aimer ses paysages entre campagne et usine, à tel point que je suis fort tenté d'aller en pèlerinage du coté de Micheville.

 

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Novateur, Baru l'était aussi en situant, en 1985, je le rappelle, sa première bande dessinée dans le monde ouvrier et qui plus est dans la lointaine (pour les parisiens) Lorraine qui était aussi exotique pour bien des lecteurs et encore plus pour les éditeurs que Tombouctou, la magie du mot en moins.

Le décor chez Baru est un personnage à part entière, il est même le véritable héros de ses romans graphiques. Les personnages sont d'ailleurs les produits de ce décor que le dessinateur parvient à ré-enchanter sans pourtant que la nostalgie étouffe le récit. Paradoxalement je ne vois que la série des aventures d'Alix et à un degré moindre l'oeuvre de Tardi dans lesquelles les personnages soient autant en symbiose et le fruit du décor dans lequel ils évoluent. Trop souvent, en particulier dans la bande dessinée japonaise, le héros n'est pas dans, mais sur le décor, comme collé sur lui et d'une autre essence. On peut lire les albums de Baru comme on admirerait le catalogue d'une exposition du grand paysagiste qu'il est. La mise en couleur par Daniel Ledran pour Quéquette blues est une très belle leçon pour les aquarellistes. Certaines cases prennent une page entière, ce qui permet à l'auteur d'installer son décor et de mettre l'accent sur certaines ambiances. En cela il revient aux sources de la bande dessinée de la ligne claire (qui n'est pas la ligne de Baru), Hergé, Martin et Jacobs utilisaient aussi ce procédé.

 

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Quéquette blues et ses prolongements sont chronologiquement la suite des « Années Spoutnik », série pourtant parue bien après, aux éditions Casterman. Elle raconte l'enfance, les années d'école primaire, du petit Baru. Les années Spoutnik me paraissent la meilleure entrée dans l'oeuvre du dessinateur. On est transporté dans une sorte de très réjouissante guerre des boutons à l'ombre des hauts fourneaux vers 1955.

En 1985, Quéquette blues a obtenu l'Alfred du meilleur premier album en langue française au festival d'Angoulême.Baru a aussi reçu en 2009, le Grand Prix de la ville d'Angoulême. C'est d'ailleurs par l'intermédiaire de ce prix que j'ai découvert, bien tardivement, j'en ai honte, ce formidable auteur, grâce à la belle exposition qui l'année suivante lui rendait hommage à Angoulême. Les photos immédiatement ci-dessous ont été prises lors de ma visite de cette manifestation.

 

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Angoulême, janvier 2O11

24 août 2020

DAVID NU DEVANT TORSOS D'ANDY WARHOL

 

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La Varenne, janvier 1985

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