Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Dans les diagonales du temps
photo ba
8 juillet 2020

MONUMENTA 2010, BOLTANSKI

 

 

49345802_p

 

Tout d'abord, on ne voit qu'un mur composé par plusieurs centaines de petits casiers rouillés et numérotés, au format d'une boite à chaussures, empilés les uns sur les autres.

 

 

49345967_p

 

 

49345995_p

 

 

 

Après avoir contourné le mur obstacle, le regard du visiteur peut embrasser toute la nef. Il découvre que le sol, divisé en sections égales, est transformé en un vaste champ d'épandage de vieilles hardes.

 

 

49346518_p

 

 

49346554_p

 

 

49346800_p

 

 

 

Il fait un froid intense dans la nef emplie du son d'un coeur géant. Le battement régulier et oppressant est mixé avec les bruits d'engins de chantier.

 

49347158_p

 

 

49347233_p

 

 

49347271_p

 

Aussitôt j'imagine que ces hardes répandues là sont les reliques de vies anonymes brisées. Puis le regard se fixe sur une grande pyramide conique constituée par un entassement de vêtements. A intervalles réguliers, une grue qui ressemble, en beaucoup plus grand, à celles des foires à pinces téléguidées qui permettent de prélever le nounours convoité parmi ses semblables, emporte une pincée de frusques vers la verrière pour les lâcher ensuite. Elles retombent sans grâce sur le tas en une volute vaguement obscène.

 

 

49346880_p

 

L'installation de Boltanski m'a immédiatement rappelé les images des monceaux de corps suppliciés des camps d'extermination que j'ai découvert, alors âgé d'une dizaine d'années, dans un album qui avait pour titre "La guerre de 1939-1945 en mille photographies et qui se sont imprimées pour toujours dans ma mémoire.

En sortant du Grand Palais, la vision de ces vêtements-cadavres se superposait sur le paysage des beaux quartiers qui entourent le lieu d'exposition.

 

 

49346044_p

 

Mais, il n'est pas obligatoire de mettre en branle une telle machinerie pour que naisse l'émotion, pour que le souvenir se perpétue. Un crayon et un méchant bout de papier peuvent suffire, avec son poème Abraham Rosenzweig en dit tout autant que Boltanski et son installation.

 

Tout habillé, un sac sur l’épaule, une valise à la main,
Me voici dans une ruelle, dans quelque ville de France
Ma mère, à mes côtés, le visage sombre, courbée,
Ses yeux comme des étincelles de feu, pleure en secret
La chambre s’écroule, et nous assis, en solitaire
La ville, devant mes yeux, s’étend désolée, comme un désert
Les Juifs indifférents, avec mépris et sarcasme nous fixent
Se nomment eux-mêmes fils de France, Israélites !
En nous aussi s’est insinué le poison
Nous sommes pris au piège, terrible est notre situation
Ils nous oppriment, sans pitié
Assez de la vie ! De la souffrance, nous en avons assez
Je t’ai trouvé, mon bienfaiteur, comme une rose splendide
Plantée dans un cours d’eau, dans ce pays aride
Où nous reverrons-nous, mon ami ?
À Tel Aviv ou à Jérusalem ?
Ou peut-être même à Antwerpen ?
Peu importe, notre but est Eretz Israël !

Abraham Rosenzweig

 

Publicité
Publicité
8 juillet 2020

LE PROMENEUR À ROULETTES

 

J'habitais les bords de Marne à La Varenne, non loin de Charles Trenet que je voyais passer souvent lors de ses promenade, mais ce matin là du bel été 1983 ce fut un promeneur à roulettes qui attira mon attention alors que je me prélassais sur mon balcon, en ces temps un de mes appareils photographiques n'étant jamais loin...

 

 

49481816_p

 

 

49481832_p

 

 

49481860_p

 

8 juillet 2020

STREET ART À LISBONNE

 

38335261_p

 

38335442_p

 

38335547_p

 

38335647_p


Lisbonne, mars 2009.
8 juillet 2020

PASCAL ET LA MORGAN

PICT0050.JPG

 

PICT0051.JPG

 

PICT0053.JPG

Paris, été 1983

8 juillet 2020

LES PERROQUETS DE BARCELONE

 

25858276_p


Barcelone, mai 2008.
Publicité
Publicité
7 juillet 2020

UN ADOLESCENT APPELÉ CÉSAR

 

32500279_p

 

32500294_p

 

32500322_p


La Varenne, juillet 1982.
7 juillet 2020

LA MOUETTE DU GOLDEN GATE

48956643_p

 

48956680_p

 

San Francisco, aout 1980

 

7 juillet 2020

POUR SE SOUVENIR DE L'ARCHE DE HUANG YONG PING À LA CHAPELLE DE L'ECOLE NATIONALE DES BEAUX-ARTS

45738416_p

.

la chapelle de l'École des beaux-arts, a été construite par la reine Margot. Les travaux commencèrent en 16o8. Elle devint, avec Alexandre Lenoir, le Musée des monuments français (1795-1816), avant d'accueillir, au sein de l'École des beaux-arts, des copies d’œuvres du moyen-âge et de la Renaissance italienne et française : « La porte du Paradis » dont l’originale, réalisée par Ghiberti, orne le baptistère de Florence ou encore « le Jugement dernier » de Michel-Ange par Xavier Sigalon. Tout cela donne au lieu un aspect bric à brac, sentiment que renforce souvent les installations qui y sont régulièrement présentées. Parfois on ne situe pas bien où s'arrête l'exposition permanente et où commence l'exposition temporaire... Ce n'est pas le cas avec l'installation de Huang Yong Ping, un des artistes de la galerie Kamel Mennour où l'on peut voir jusqu'au 19 décembre, une autre installation de Huang Yong Ping, "caverne" inspirée de la caverne de Platon. Pas de confusion possible, cette fois, car l'arche avec ses bestioles naturalisées tranche nettement avec les gisants poussièreux de l'endroit.



45738480_p



45738546_p


.
Huang Yong Ping est un habitué des installations spectaculaires, mais elles ne furent pas toutes aussi agréables à regarder que celle-ci. On peut être surpris de voir ce chinois, installé en France depuis la fin des années 80, nourrir son art des grands mythes occidentaux...
Laissons la parole à Jean de Loisy, qui dans le dossier de presse, décrypte les intentions et les sources de l'artiste: << L'installation magistrale méditée par l'artiste pour la chapelle de l'Ecole Nationale des Beaux-arts de Paris a été inspirée par l'incendie de la célèbre maison parisienne Deyrolle spécialisée dans la vente d'objets d'histoire naturelle. Saisi par l'effet de la calcination sur l'aspect des animaux, l'artiste y vit figuré par ce hasard néfaste le vrai travail de la mort. Ce désastre le conduit à concevoir cette immense sculpture qui commente l'histoire de l'arche de Noé décrite dans la genèse, c'est à dire la condition du mal, du châtiment divin et de la rédemption au coeur d'un drame cosmique, le déluge...



45738629_p



45738677_p



... Le grand vaisseau est là, entouré des sommets de la mémoire occidentale. Fidèle à l'histoire biblique, il porte sur ses ponts la faune destinée à repeupler la terre. S'en approchant, le regardeur découvrira certains des animaux empaillés, défigurés, comme victimes d'une terrible tragédie. Le mât également, partiellement calciné, suggère que ce microcosme a été soumis à un drame...



45739600_p



 

45739640_p



... ici, il s'agit d'un bateau de papier. Comment dire plus littéralement que l'oeuvre se réfère à un livre mais aussi qu'appartenant au monde de l'enfance, elle est une fable. La géométrie du pliage selon laquel est construit le navire est l'expression de la raison, opposée aux pulsions animales qui nous constituent...



45740284_p


maquette de l'installation

L'arche de HYP transporte la vie mais aussi la violence fondamentale de toute organisation sociale. Par ce message pessimiste l'artiste retourne l'idée même de l'histoire sur laquelle il se fonde. Il disjoint l'alliance entre Dieu et les hommes. Aucune punition céleste n'a frappé l'arche, seule la violence inhérente à la vie collective est à l'origine de la barbarie mise en scène par l'artiste...



45740633_p



45740708_p



... Comme le signifie le titre: "Arche 2009", la rumeur tragique de notre présent accompagne ce monument dédié à nos faiblesses. On peut percevoir l'écho, par exemple de la destruction écologique majeure d'aujourd'hui, qu'autrefois le déluge symbolisa, ou la douleur des boat people, ou encore les conflits interminables qui manifestent notre incapacité à vivre ensemble...



 

45741020_p



... Ici donc l'artiste inverse le point de vue des mythes en observant ce que ceux-ci disent de nous mêmes, plutôt que ce qu'ils suggèrent de nos dieux. Il substitue ainsi aux aspects théologiques de ces récits fondateurs, une anthropologie, une réflexion sur l'homme.>> Jean de Loisy, juin 2009



 

45741399_p



Si j'ai mis la quasi intégralité de la note d'intention du dossier de presse c'est tout d'abord que pour une fois, elle est compréhensible et qu'en outre je suis à peu près d'accord avec ce qu'elle raconte. Il est bien certain que je n'ai pas vu tout cela en regardant, en tournant autour, en photographiant cette installation. En particulier la partie calciné de la chose, bien peu perceptible... Pourtant en voyant ces animaux naturalisés j'ai immédiatement pensé à Deyrolles, qui se trouve non loin de la chapelle des Beaux-art, rue du Bac. Je me réjouit d'ailleurs de la renaissance de cette maison dans laquelle j'avais fait de nombreuses photos il y a une quinzaine d'années; il faudra que je montre cela un jour... Au dela des interprétation cette installation est plaisante et on ne peut qu'espérer qu'elle aidera à sensibiliser le public sur les animaux en voie de disparition.



 

45742189_p





 

45742524_p

 

Novembre 2009 

7 juillet 2020

LES MONSTRES SONT ENTRÉS DANS PARIS

J
 

35845001_p

 

35845117_p

35845238_p


Paris, Montmartre, février 20
7 juillet 2020

Kenya, Amboseli - Tanzanie - Arusha - lac Manyara

 

35418928_p



Lever tôt pour un safari presque à l’aube, le meilleur moment pour admirer le Kilimandjaro mais qui malheureusement restera jusqu’à ce qu’on le quitte des yeux dans la brume.
Des petits singes s’ ébattent sur l’herbe devant nos confortables bungalows que dore déjà le soleil. Il est temps de partir.

 

35419004_p



35419062_p

.

Dès la sortie de l’hôtel nous rencontrons gnous et zèbres accompagnés de leurs précieux pique-bœuf.

 

35419312_p


35419771_p




 

35419846_p



.
Dangereusement un peu à l’écart de la troupe, une mère qui vient de mettre à bas; spectacle toujours attendrissant. Curieusement lorsque les bébés zèbres naissent, ils ont un duvet orange sur leurs lignes noirs...

 

35420127_p



 

35420248_p


.
En continuant la piste, nous longeons une belle étendue verte mais je m’aperçois que ce que je prenais pour une vaste pelouse d’herbe et en réalité un marais d’où émergent un buffle et un peu plus loin un bel hippopotame.

 

35422446_p



35421049_p



35421141_p


.
Mais tout cela n’est qu’apéritif, car lorsque l’on vient à Amboseli s’est pour voir les éléphants qui font la célébrité du parc. Il y en a environ 1200 qui y résident. La réserve a été mieux protégée que d’autres des braconniers durant les années 70-90. Ce qui a permis de préserver des familles entières de la matriarche jusqu’aux bébés.
Et puis soudain, là bas, derrière des autruches hautaines qui s’agitent, une famille de pachydermes. Une simili piste semble conduire jusqu’à eux. Nous la prenons et nous voici bientôt à pied d’oeuvre pour tirer le portrait de ses imposants animaux. Les pachydermes tolèrent notre présence mais nous ne nous approchons pas trop près par prudence, et surtout pour ne pas troubler le quotidien de la harde. Les éléphants, qui ont la vue basse, ne nous aperçoivent seulement lorsque nous sommes tout à coté d’eux, mais ils ont l’oreille fine et l’odorat très développé, si bien qu’ils  ont peut être décelé notre présence avant même que nous les apercevions.

 

35421252_p



35421402_p



 

35421471_p


.
Les éléphants vivent en famille dans une organisation sociale complexe, selon un régime matriarcal. La famille est dirigée par des femelles guides. Ce sont elles qui marchent en tête de la troupe dans une stricte discipline hiérarchique. Une fois adulte les mâles sont écartés de la famille. Il ne la rejoigne que pour les saillies. Faut il encore pour le mâle que l’accouplement soit autorisé par la femelle dominante du groupe! Autrement les mâles se regroupent et vivent en troupes informelles.

 

35421623_p



 

35421848_p



 

35421941_p


.
Tous les éléphants d’Amboseli sont répertoriés. Ils portent un nom et l’on connaît leur généalogie. Certains sont affublés d’un gros collier possédant un système radio qui émet 24 heures sur 24. On peut ainsi les suivre et étudier leurs déplacements. Dans le “National Geographic” (édition française) de septembre 2008, un long article explique très bien le travail d’étude et de sauvegarde des éléphants réalisé depuis quelques années. Pour poursuivre dans le registre livresque, un livre m’a fait rêver dans mon enfance, c’était “La grande aventure des éléphants” de Georges Blond dans la belle collection toilée et illustrée (cet ouvrage par René Péron) de GP. Si de nombreuses informations sont aujourd’hui obsolètes, il garde encore,  malgré sa désuétude, un grand pouvoir de faire rêver son lecteur. Il est toujours bien serré dans une de mes bibliothèques au coté d’un autre volume de la même série “A la poursuite des gorilles” d’Albert Mahusier. Georges Blond dans ses dernières pages était bien pessimiste sur le devenir de ce magnifique animal. Il stigmatisait le goût du sang du chasseur blanc et craignait que les pouvoirs noirs qui se mettraient bientôt en place seraient pires pour l’éléphant que celui des coloniaux. L’avenir lui a malheureusement donné raison. On estime que le Kenya a perdu la moitié de ses 120 000 éléphants entre 1970 et 1977. Depuis 1989, date de l’interdiction du commerce de l’ivoire, le nombre d’éléphants est en légère progression chaque année.
L’un des rêves de tous les photographes animaliers est de réaliser l’image d’une famille d’éléphants devant le kilimandjaro, malheureusement si les éléphants sont bien là, la montagne reste dans la brume et sa silhouette est à peine visible.

 

35418215_p



 

35422223_p


.
Juste avant de quitter le parc nous croisons une petite troupe de girafes.

 

35422333_p



 

35425245_p


.
Il y a 20 ans, à peu près au même endroit, Jean-Claude Claude Farjas avait portraituré leurs mères.

 

35427123_p



Nous quittons le parc pour mettre le cap vers la frontière tanzanienne toute proche. Nous sommes un peu triste car nous allons quitter notre guide et notre petit car pour un autre équipage. Les formalités ne sont pas trop tatillonnes et nous voilà reparti avec un nouveau guide chauffeur, cette fois dans une land cruiser Toyota pour Arusha, lieu de notre déjeuner.
Les premiers kilomètres en Tanzanie nous font découvrir une campagne riante très cultivée. C’est l’oeuvre des mulus, tribu d’agriculteurs qui vivent dans cette contrée. Ils ressemblent aux masais, même bâton et même tissu jeté en travers des épaules mais cette fois d’un bleu tirant sur le violet. Si les masais ne sont qu’éleveurs, louant à des agriculteurs leurs terres, les mulus eux ne vivent que de la culture.
La Tanzanie est grande comme deux fois la France. Si le nord, comme je le constate, est relativement fertile, une grande partie du pays est désertique. Le pays, très hétérogène a d’abord été une colonie allemande avant de devenir un protectorat britannique à partir de 1920, date à laquelle le pays fut amputé du Ruanda et du Burundi confiés à la Belgique.
Tout le long de la route on ne voit qu’hommes et femmes charrier des jerricans d’eau et bien d'autres marchandises, à pied, qui sur l’épaule, qui sur la tête, d’autres tirent des voitures à bras enfétées de bidons alors que d’autres encore préfèrent le vélo installant les jerricans en équilibre instable sur leur machine. L’eau est sans doute le plus grand problème de l’Afrique. Elle y est rare et lorsqu’il y en a, faut il encore l’acheminer.

 

35422752_p



Sur le bord de la route, loin d'un parc, des girafes se délectent de feuilles d'acasias.

 

35423261_p



 

35424809_p


.
Assez vite le pays se désertifie. Nous constatons les dégâts laissé par el nino en 1998. Des ravins ont été creusés par l’eau qui a tout emporté sur son passage. Il y eut de nombreuses victimes.
Nous sommes bientôt dans les faubourgs cossus de la ville et nous passons devant le Tribunal international qui traite du génocide de Ruanda. J’aime toujours mettre des images sur les lieux cités dans la presse ou à la radio. Pour Arusha cela sera dorénavant possible.
Ce nom a pour moi une résonance particulière, car je l’ai entendu prononcé souvent par Gérard Blain, car c’est dans le petit parc d’Arusha, que malheureusement nous ne visiterons pas, qu’eut lieu le tournage du film d’Howard Hawks, Hatari dont Blain était l’une des vedettes aux cotés de John Wayne et d’Hardy Kruger. Hatari fut le sommet de sa carrière d’acteur.

 

35416311_p



 

35416343_p



 

35416357_p



 

35416383_p


.
Nous prenons une longue route droite entre deux rangées de grands arbres, bordée de chaque coté par des plantations de caféiers bien alignés. Nous dépassons un cavalier sur un superbe cheval, ça et là de belles villas, un autre univers.
L’hotel où nous allons déjeuner le Moivaro coffee plantation est au bord de cette route. Le repas est servi dehors à l’ombre d’une paillote dans un superbe parc.
Peu de temps après avoir quitté l’agréable lieu de notre déjeuner la campagne se désertifie de nouveau pour reverdir à l’approche du parc du lac manyara. Il fait 330 km 2 dont 230 pour le seul lac.
Le safari n’est qu’une lente descente en un sous bois où l’on reconnaît baobab, arbres à saucisses, ficus... sur une piste ombragée. La bande son est assurée par les grands calaos, que malheureusement je ne parviens pas à apercevoir, et les petits singes arboricoles. Dès le début de la rampe nous nous trouvons dans une forêt tropicale une troupe de babouins batailleurs nous barre le passage. Ils s’écartent de mauvaise grâce devant la voiture. Ces bandes peuvent être constituées d’une centaine d’individus!

 

 

127190812



 

35425340_p



 

35425412_p


.
Plus loin nous nous extasions sur des impalas dans ce décor sylvestre.

 

35425510_p



 

35425588_p

.

Soudain surgissent de la ramures des éléphants comme ces animaux sont étonnant par leur faculté de s’adapter à des biotope  complètement différents ce matin nous les avions quitté dans un quasi désert et nous les retrouvons en cette fin d’après midi dans une touffue forêt tropicale.

 

35418090_p



 

35425682_p


.
Les arbres sont maintenant moins serrés. Dans une clairière des girafes broutent des épineux.

 

35418510_p



 

35425788_p


.
La piste débouche sur le lac ou plus exactement sur l’hippo pool local. Les grosses bêtes se sont réservé une piscine probablement plus profonde que le reste du lac qui est donc toujours alimentée en eau. Nous mettons pied à terre pour nous approcher de l’eau où barbotent les hippopotames mais une barrière nous stoppe trop loin à mon goût d’autant que la troupe est bien placide ce qui n’est pas propice à des photos spectaculaire. En plus il m’ est difficile de photographier ces beaux animaux car je suis attaqué par une multitude de mouches particulièrement vindicatives. Les hippo doivent partager leur piscine avec des oiseaux de toutes sortes. Plus loin la plaine est peuplée de gnous.

 

35425909_p



 

35426017_p



 

35426090_p

.

Du lac nous apercevons notre hôtel qui domine toute cette dépression qui marque l’entrée dans la rift valley.
En quittant les hippopotames, pour moi avec regret, nous pouvons observer une famille de calaos terrestres, ou bucorves, à la recherche de leur pitance, petits rongeurs, tortues, lièvres que nous verrons déguerpir, serpents, lézards...

 

35426172_p



Puis c’est à nouveau un éléphant qui semble nous regarder passer. Il finit par traverser la piste.

 

35426269_p



 

35426336_p



 

35426383_p

.

Sur le chemin du retour nous admirons de majestueux arbres.

 

35417954_p


.
Après quelques inquiétude sur notre lieu de résidence car pour y accéder nous traversons un marché sur une piste épouvantable, l’hôtel ne nous déçois pas et a une belle vue panoramique sur le parc.

 

35427316_p



Nous essayons devant le panorama de repérer où nous étions il y a quelques minutes. Je décide ensuite d’imiter les hippopotames en faisant une quinzaine de minutes de longueurs dans la belle piscine de l’hôtel qu’enjambe un petit pont japonisant...
De la chambre nous admirons la nuit qui tombe sur le parc.

 

35417800_p



 

35417800_p

Kenya, Tanzanie, janvier 2009
Publicité
Publicité
Dans les diagonales du temps
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité