NU DERRIÈRE LE RIDEAU DE LA CHAMBRE
La Varenne, janvier 1985
En sortant de l'exposition sur la vie littéraire sous l'occupation qui se déroule à l'Hôtel de ville de Paris, je m'aperçois que le parvis de celui-ci a été transformé en annexe de Roland Garros durant la quinzaine du tournoi. Il s'y déroule diverses animations fréquentées par de belles jeunes personnes...
Paris, juin 2011
La Varenne, janvier 1985
Il y a des musées qui valent autant par leur bâtiment que pour les oeuvres qui y sont exposées, ce qui ne veulent pas dire que celles-ci, à elles seules ne mériteraient pas le détour, c'est le cas du Palazzo Altemps dont la construction date de 1568 et dont les fresques qui le décorent sont magnifiques. Le palais abrite la collection d'antiques Ludovici-Boncompagni, réunie avec passion par le cardinal Ludovico dans la première moitié du 17 ème siècle. Les statues sont restaurées selon les critères du 17 éme siècle, assez éloignés du notre en matière de respect des oeuvres. En effet les parties manquantes des statues sont reconstituées par de grands artistes de l'époque comme le Bernin et l'Algarde.
Ci-dessus l'Athéna Algardi est un excellent exemple de restauration pour ne pas dire de recréation typique du 17 ème siècle. Elle a été exécutée par Algardi dont elle a pris le nom. L'artiste modela le casque et les ornements pectoraux mais il est difficile pour le visiteur de dire ce qui appartient à l'antiquité et ce qui relève de la restauration.
Oreste et Electre (immédiatemen ci-dessus), 1er siècle APJC, est l'oeuvre du sculpteur grec Menelaos. Si vous êtes grand, ou en vous mettant sur la pointe des pieds vous aures une vue plongeante sur le départ du sexe d'Orestre, sculpté en creux par rapport à la toge et que l'on voit partiellement sur ma photo; l'habileté du sculpteur est extraordinaire.
La curieuse pièce ci-dessus date du 5 ème siècle AVJC et provient de Grèce. C'est probablement un trône d'une statue de culte.
Ci-dessus, trois photographies du galate (gaulois) suicidaire, copie romaine d'un original grec en bronze. Cette réplique a été commandée par Jules César à l'occasion de sa victoire sur les gaulois. Ce groupe comprenait aussi le très célèbre galate mourant qui se trouve lui au musée du Capitole.
Le sarcophage dit Grand Ludovisi datant du 3 ème siècle APJC montre des scènes de bataille entre les romains et les barbares. En haut sont placés les romains vainqueurs fier alors que les barbares foulés par les romains sont grimaçant de douleur.
Puis en sortant d'une salle on tombe dans une chapelle, la chapelle privée de l'ancien propriétaire des lieux, richement dotée d'angelots.
J'ai terminé ma visite en prenant l'air sur la loggia dont la décoration fut commandée à la fin du 16 ème siècle. Les fresques veulent créer l'illusion d'un jardin. Les portraits des Césars de la collection y sont exposés.
Rome, avril 2012
avril 2012
Les chats aiment les ruines et celles de Rome en sont particulièrement bien pourvues. Dans le forum, exactement où j'ai pris ces photos, l'aera sacra du largo Argentina, on peut lire un petit paneau rassurant qui nous apprend que cette horde de chats, j'ai essayé de les compter, mais devant leur nombre j'ai vite abandonné le comptage, que ces animaux sont nourris, soignés, vaccinés et castrés, je suis reparti de Rome rassuré...
Lundi seulement un billet pour les annexes où l'on peut souvent voir dans les deux premiers tours les rencontres les plus accrochée. Pour commencer Youzhny contre le numéro deux japonais Soeda, même si l'issue de la rencontre en faveur du russe ne faisait guère de doute le match fut plaisant.
Cette année, les maillots des ramasseurs de balles sont vert fluo. Il me semble qu'ils avaient déjà arboré cette couleur au début des années 80, quant aux juges de lignes leur polo est rouge vif. Auparavant on essayait que les couleurs des tenues des juges de lignes se fondent dans celle de la toile de fond. Il me semble que ce rouge doit attirer l'oeil et puisse gêner le joueur surtout au moment de servir.
Par grand soleil, comme aujourd'hui, les ramasseurs servent aussi de porte ombrelle pour protéger les joueurs de l'insolation.
Un ramasseur en plein effort
Toujours sur le court n° 3, j'assiste ensuite à l'exécution du français Serra par le russe Andreev qui semble bien remis de sa blessure qui l'a privée de compétition presque une année.
J'ai ensuite migré vers le court neuf après avoir vu la sensation du jour le français Robert éliminer le 6 ème joueur mondial, le tchèque Berdish. Mais impossible de faire des photos lorsqu'on est debout au troisième rang sur la passerelle qui domine le court 4. J'aime bien voir de jeunes joueurs issus des qualification qui parfois dispute l'unique rencontre de leur vie dans un tournoi aussi prestigieux. Ci dessus le jeune espagnol Marti, c'était le plus mignon des deux mais c'est son compatriote Ramos qui a gagné après une rencontre qui a duré plus de quatre heures.
Le joueur est parti mais le faiseur d'ombre garde la pose.
On est plus attentif aux choses lorsque l'on sait qu'elles vont disparaitre bientôt comme le court n°1 que j'ai vu construire cela devait être à la fin des années 70. L'architecte en est Lovera qui fut également un bon joueur de première série. Je crois aussi que le joli pavillon du tenniséum ne sera bientôt egalement plus qu'un souvenir...
Tout comme le Louisiana aux alentours de Copenhague, le musée d'art moderne de Stockholm (Le Moderna Museet) est un musée pour l'été, d'abord parce que ces deux établissements sont situés dans des lieux splendides et que seul le beau temps permet de bien les apprécier mais surtout parce qu'une partie importante de leur collection se trouve à l'extérieur. Le musée de Stockholm se trouve dans une des iles de la ville l'ile de Skeppsholmen . Celle-ci était auparavant occupée par l'armée. Elle est dorénavant dévolue à la culture. Son pourtour sert de conservatoire aux vieux gréments, véritable musée de la marine à ciel ouvert. La ville offre l'anneau d'hivernage à condition que les propriétaires des bateaux les entretiennent, certains même y habitent. Il est donc conseillé de faire le tour de la petite ile avant de visiter le musée.
On découvre les premières oeuvres gratuitement puisqu'elles égayent les environs du modeste et discret bâtiment du musée. Il y a sur les pelouses un beau et joyeux rassemblement de sculptures de Calder, Niki de Saint-Phalle et Tinguely.
Dés l'entrée nous sommes accueilli par un joli préposé à la vente des billets puis c'est un couloir vache signé Andy Warhol qui nous conduit aux collections.
Au premier plan, une oeuvre de l'artiste britannique Yinka Shonibare est un clin d'oeil à la ville puisqu'elle s'intitule "Le Vasa en bouteille"...
Le musée largement ouvert sur l'extérieur sait faire dialoguer les oeuvre avec la mer et la nature.
Les oeuvres relativement peu nombreuses sont présentées d'une manière aérées et toujours très représentatives de l'artiste exposé comme ce Rosenquist, au titre savoureux: "Je t'aime avec ma Ford de 1961. Outre les quelques pièces photographiées, on en trouve d'autres de Bacon (un très rare double portrait de 1964), Klee, Picasso, Richter, Mondrian, Kapoor... Toutes de première qualité.
J'aurais intitulé cette toile, qui m'a profondément ému, la mort d'un garçon sensible... Elle est de Nils von Dardel (1888-1943) et s'appelle en réalité "le dandy mourant". Il existe une autre version où tous les personnages entourant l'infortuné sont masculins...
Le musée est riche de rencontres inattendues et heureuses comme celle ci-dessus entre une sculpture de Arp et ce très célèbre tableau, "L'enigme de Guillaume Tell (1933) de Salvadore Dali.
Au sous-sol se trouve une riche collection de photographies où l'on reconnait celles sinées Duane Michual ou Larry Clark...
Stockholm, juillet 2009
groupe d'Harmodios et Aristogiton
Le musée archéologique de Naples est le plus beau musée du monde pour l'antiquité romaine. Plus riche encore que les deux, le nouveau et l'ancien, qui se jouxtent, musées des antiquités romaine du Vatican. Il est le dépositaire des oeuvres qui ont été récupérées à Pompéi et à Herculanum et aussi de la plus grande partie de la somptueuse collection Farnèse. Je dois en être à ma sixième visite, je ne passe jamais dans les parages sans y aller. C'est une expérience toujours nouvelle et un brun frustrante car je crois qu'il ne faut pas espérer visiter le musée de Naples en y voyant toutes les salles ouvertes. Il reste que même partielle cette visite est inoubliable. Autre particularité, j'ai toujours trouvé ce musée en travaux, on a d'ailleurs l'impression, tant tout est propre et net, qu'il vient d'ouvrir. Les gardiens étant discrets, malgré l'interdiction, la prise de photo est aisée.
Pan et Olympe
Dyonysos et Eros ailé
Naples, avril 2013