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Dans les diagonales du temps
9 avril 2020

Tazzio















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9 avril 2020

Pour se souvenir de Patrick Belda

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Patrick Belda est un danseur français né en 1943 et mort à Bruxelles le 7 février 1967 d'un accident de voiture.

Après de courtes études de danse, il commence à travailler avec Maurice Béjart et crée, à l'âge de 12 ans, le premier rôle du Voyage au cœur d'un enfant (1955) aux Ballets de l'Étoile.

Danseur surdoué, l'un des favoris de Béjart, dédicataire de Messe pour le temps présent, Belda crée pour le Ballet du XXe siècle la plupart des rôles principaux durant dix ans : Pulcinella (1957), Orphée (1958), Le Sacre du printemps(1959), Les Quatre Fils Aymon (1961), La Neuvième Symphonie (1964), Roméo et Juliette (1966).

Il avait commencé à chorégraphier lui-même quand il fut tué dans un accident de voiture en 1967. Il était marié à la danseuse Laura Proença.

 

 

9 avril 2020

Le servant du temple hindouiste

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Sri-Lanka, mars 2018

8 avril 2020

Le bassin du jardin des Tuileries à Paris en 1890

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8 avril 2020

Rd boy

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8 avril 2020

Sainte Sophie

Sainte Sophie
Sainte Sophie
Sainte Sophie
Sainte Sophie
Sainte Sophie
Sainte Sophie
Sainte Sophie
Sainte Sophie
Sainte Sophie
Sainte Sophie
Sainte Sophie
Sainte Sophie
Istanbul, février 2015

Istanbul, février 2015

 

8 avril 2020

un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928

 

Équipe "jeunes"? de natation, Alger,le 1er septembre 1925.

Équipe "jeunes"? de natation, Alger,le 1er septembre 1925.

un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928

un inédit de Montherlant: Au flanc d'Alger, 30 juin 1928
8 avril 2020

Laurits Tuxen, nu d'homme dans l'atelier de Bonnat, 1877

 

iwanttoseethezoo: Laurits Tuxen, Male nude in the studio of Bonnat, 1877.

 

 

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le duel musical entre Pan et Apollo (1900)

8 avril 2020

Cyril au Père Lachaise

Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
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Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Cyril au Père Lachaise
Paris, le 30 aout 1988

Paris, le 30 aout 1988

 

8 avril 2020

Le baton de Plutarque de Juillard et Yves Sente

 

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Sous le titre énigmatique « Le bâton de Plutarque », pas très bon ce titre malgré sa caution historique, Yves Sente, scénariste de la nouvelle aventure de Blake et Mortimer, a eu l'ingénieuse et courageuse idée de concocter une préquelle à la Saga jacobsienne. Il l'a située chronologiquement immédiatement avant « Le secret de l'espadon ». Le bâton de Plutarque commence très précisément au printemps 1944 (avant le débarquement allié). Nous sommes donc à la fin de la deuxième guerre mondiale, avant la troisième qui verra nos héros se mesurer au redoutable tyran asiate qu'est Basam Damdu. Ce nouvel album se termine 90 minutes à peine avant le début du "Secret de l'Espadon". Il devient ainsi le premier à lire si l'on veut respecter la chronologie de la geste jacobsienne. L'idée de cette gageure est venue à Yves Sente, redoutable analyste et connaisseur de l'univers de Jacobs, quand il s'est aperçu qu'il y avait des incohérences dans la saga des deux héros, en particulier dans « Le secret de l'espadon » diptyque dessiné dans l'urgence. Sente a remarqué par exemple qu'il n'y est pas expliqué pourquoi Olrik identifie immédiatement l'Espadon dès qu'il le voit. De même, plus loin dans le récit, on découvre qu'Olrik connait déjà Blake mais on ne sait pas dans quelles conditions ils se sont rencontrés. Pas plus qu'on ne sait d'où vient le capitaine Asso qui espionne Olrik pour le compte de Blake et Mortimer? On en apprendra aussi plus sur les origines d'Olrik, le méchant récurrent. Les interrogations d'Yves Sente sont allées très loin ainsi d'après ses déclarations il s'est toujours demandé comment avec leur salaire les deux compères pouvaient vivre à Hyde Park (je me demande si dans cette question ne se glisse pas un peu de jalousie de la part d'Yves Sente, pourtant avec les royalties que lui procurent ses albums de Blake et Mortimer, il pourrait dorénavant y loger sans peine...). Et bien la réponse est dans le bâton... Vous que ces questions tarabustaient, que dis-je angoissaient depuis la parution du « Secret de l'Espadon », soit depuis 1946, vous allez enfin avoir les réponses dans ce nouvel opus des pérégrinations du duo so british et... pouvoir mourir tranquille. Cet album quasiment ordonne qu'immédiatement après avoir dévoré « Le bâton de Plutarque » vous êtes mis en demeure de redécouvrir « Le secret de l'espadon » à la lumière de toutes ces révélations. 

 

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Aventure échevelée ne veut pas dire aberration historique. C'est dans les lieux les plus mythiques de la résistance britannique au Troisième Reich que nous entraine ce bâton de Plutarque, à commencer par la Station X, la fameuse base secrète située à Bletchley Park dans le Buckinghamshire où travaillaient les casseurs de code dont le fameux Turing (qui malheureusement ne passe pas dans l'album) chargés de décrypter les messages échangés par les allemands grâce à leur machine Enigma. On visite également le fameux Cabinet of War de Winston Churchill). Bletchley Park, ce lieu crucial pour l'issue de la seconde guerre mondiale (ici la deuxième) est très bien décrit dans cet énorme roman qui ne ressemble à aucun autre qu'est « Blitz » de Connie Willis. Par ailleurs Turing a inspiré une formidable bande dessinée méconnue: « Le théorème de Morcom » de Goffin et Peeters, parue en 1992 aux Humanoïdes Associés... Lors de la visite de Blake à Bletchley Park on apprend ainsi que les alliés on sciemment laisser certains de leurs bateaux être coulés par les sous-marins ennemis pour que les allemands ne s'aperçoivent pas que les anglais avaient décrypté leur code. Yves Sente brouille constamment les pistes mêlant les faits des lieux et des personnages historiques (Churchill) à de la pure fiction ainsi, si le prototype allemand a bien existé en revanche l'avion de Blake qui l'affronte en un spectaculaire combat aérien au dessus de Londres est une pure invention. Juillard est devenu un maitre de la bande dessinée d'aviation depuis le remarquable « Mezek ».

 

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Quant au bâton de Plutarque du titre il vient de l'antiquité. Chez les Spartiates, le bâton de Plutarque, également connue sous le nom de scytale, était un bâton de bois utilisé pour lire ou écrire une dépêche chiffrée. Considérée comme le plus ancien dispositif de cryptographie militaire connue, elle permettait l'inscription d'un message chiffré sur une fine lanière de cuir ou de parchemin que le messager pouvait porter à sa ceinture. Après avoir enroulé la ceinture sur la scytale, le message était écrit en plaçant une lettre sur chaque circonvolution. Pour le déchiffrer, le destinataire devait posséder un bâton d'un diamètre identique à celui utilisé pour l'encodage. Il lui suffit d'enrouler la scytale autour de ce bâton pour obtenir le message en clair. Il s'agit de l'un des plus anciens chiffrements de transposition ayant été utilisé. Plutarque raconte son utilisation par Lysandre de Sparte en 404 av. J.-C.

Il est amusant de constater que dans la saga de Blake et Mortimer la Grande Bretagne semble être toujours (et pour toujours) la première puissance mondiale. On trouve cette même configuration géopolitique dans la perle de la bande dessinée britannique qu'est « Ministère de l'espace » de Warren Ellis et Chris Weston. Il n'est jamais question de l'URSS et de son bon petit père des peuples quand à l'Amérique, elle est citée une fois comme fournisseuse de Matériels. Puis à la toute fin par coupures de presse pour avoir lancé la bombe sur Hiroshima. 

 

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Plus qu'une aventure classique de notre cher duo « Le bâton de Plutarque » nous informe de leurs faits, héroïques certes, il ne pouvait en être autrement, durant la deuxième guerre mondiale. Ce qui relève proprement de l'aventure, un épisode d'espionnage, est, tout en se fondant parfaitement dans la grande Histoire, puisqu'elle se greffe fort habilement sur des faits authentiques, est très archétypale pour ne pas dire caricaturale des prouesses habituelles du duo; en outre elle n'instille aucun suspense, contrairement par exemple au serment des cinq lords par exemple.

Le bâton de Plutarque est un véritable tournant en ce qui concerne les scénarios des albums de Blake et Mortimer. « Le secret de l'Espadon », premier album dessiné par Jacobs se situait dans un autre monde que le notre. Avec cette vingt troisième aventure on est sciemment dans notre univers ou plutôt un univers uchronique. Une des règles de l'uchronie est de présenter clairement le point de divergence avec l'Histoire que l'on connait. Ce n'est pas le cas dans le bâton de Plutarque. Alors comment expliquer l'émergence de ce dictateur asiate, certes on peut l'envisager par les troubles dans la Chine des années Trente, ce serait un seigneur de la guerre qui aurait réussi mais où sont passé Mao et Tchang. Comment imaginer que le Japon impérialiste d'alors ne se soit pas intéressé à ce tyran? En introduisant des personnages historique Yves Sente a fait entrer le facteur temps dans la saga. Ce qui me paraît très problématique ne serait-ce que pour deux raisons, la première est que le temps n'est pas élastique; la concentration sur vingt ans des prouesses du duo devrait en toute logique en limiter le nombre, la seconde est qu'il faudrait pour être cohérent faire vieillir les personnages alors que jusqu'à présent ils sont identiques de 1945 à 1967, date à laquelle Yves Sente et la rédaction de la très intéressante revue Casemate situent la fin des « 3 formules du professeur Sato ».  

 

 

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Le dessin de Juillard (je reviendrai sur cette attribution) est très réussi. On voit que chaque case est extrêmement soignée, qu'elle est pensée pour elle-même mais qu'aussi elle s'inscrit dans l'esthétique très géométrique de chaque double pages. La mise en couleur très recherchée aux tons subtils et cassés fait que chaque double page peut être vu comme une unité fragmentée, une sorte de cubisme appliqué à la bande dessinée. Les textes très nombreux dans l'esprit de ceux que l'on trouvait dans les albums dessinés par Jacobs équilibrent le tout. Les dialogues sont dans des philactères à fond blanc alors que les récitatifs sont posés sur des fonds colorés toujours en harmonie avec la case et la page dans lesquelles ils s'insèrent.

 

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Le choix comme couverture du combat aérien au dessus de Londres est peu représentatif du contenu réel de l’album. Il semble essentiellement guidé par la filiation voulue avec le cycle de l’Espadon, également doublement illustré par les deux appareils créés par Jacobs le Golden Rocket et l'Espadon qui illustrent couverture de chacun des albums qui compose le diptyque du « Secret de l'Espadon. La couverture de la 23 ème aventure de Blake et Mortimer n'est pas sans rappeler celle de « La grande menace » signée Jacques Martin en 1954.

Au risque d'être accusé de lèse majesté on ne peut que constater pourtant que le rendu des pages dessinées par Juillard et son équipe est supérieur à ceux dessinés par Jacobs. Quand on y réfléchit rien de plus normal à cela. Les moyens mis en oeuvre pour réaliser un album de Blake et Mortimer sont bien supérieurs à ceux dont disposait Jacobs qui travaillait seul. Si on regarde attentivement les pages de garde du « Bâton de Plutarque » outre les noms d'Yves Sente et d'André Juillard on voit apparaître ceux d'Etienne Schréder pour l'encrage des décors et de Madeleine Demille pour les couleurs, de Marie Aumont pour le lettrage... Il n'est donc pas étonnant que nous soyons en présence d'un bel ouvrage...  

 

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