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Dans les diagonales du temps
6 avril 2020

David Amstrong

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6 avril 2020

Georg Jung, judgement of Paris, 1949

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Georg Jung, judgement of Paris, 1949
6 avril 2020

Eki Mori (2)

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Eki Mori (2)
Eki Mori (2)
Eki Mori (2)
Eki Mori (2)
Eki Mori (2)
6 avril 2020

Je suis le carnet de Dora Maar de Brigitte Benkemoun

 

 

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Le livre de Brigitte Benkemoun sur Dora Maar appartient à une catégorie qui est en train de devenir un genre à part entière: le faux roman qui est en fait une enquête journalistique sur une personne ou un sujet resté, ou entré plus ou moins dans l’ombre. Je viens d’en lire trois en l’espace de quelques semaines. Le premier avait pour sujet le fils caché de Douglas Sirk, un très joli garçon qui fut adolescent une vedette du cinéma nazi et fut ensuite envoyé à la mort par Goebels qui le soupçonnait d’homosexualité et en tuant le fils voyait un moyen de se venger du père qui n’avait pas répondu à ses appels, sujet formidable, hélas complètement raté! Le deuxième était sur le tournage interrompu du film de Carné sur les bagnes d’enfants et c’était encore plus raté que le précédent. celui-ci est le moins mauvais du lot. Les roman d’Adrien Bosc appartiennent à la même catégorie. La raison de l’apparition de ce genre de livres est uniquement économique. Auteurs et éditeurs savent que si un ouvrage est présenté comme un roman où quelque chose d’approchant, il va se vendre dix fois mieux que s’il s’agissait d’une biographie ou d’un essais. Le problème est qu’un journaliste n’est pas forcément un romancier beaucoup peine à rendre les informations sur un sujet fluide et ces auteurs ne savent pas en général écrire les morceaux de transition, les moment faibles entre deux moments forts. Ils croient y palier en se mettant en scène, le fameux journalisme gonzo, encore faudrait-il que leurs petites personnes soient intéressantes, ce qui est rarement le cas. Au moins Brigitte Benkemoun évite ce défaut. On ne saura rien de ses malheurs sentimentaux, des hôtels où elle descend pour faire son enquête ni autres détails oiseux qui encombrent habituellement ce type de livre. 

 

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photos signées Dora Maar

 

Le point de départ de son ours n’est pas bien original. Elle aurait trouvé un répertoire téléphonique datant de 1953 dans un de ces luxueux agendas rechargeables, acheté d’occasion. On veut bien faire semblant de la croire. Le subterfuge n’est pas nouveau. Pierre Le Tan avait utilisé le même véhicule pour nous promener dans le monde des esthètes des années 50. Elle découvre assez rapidement que le dit répertoire appartient à Dora Maar. Le carnet d’adresses est un véhicule astucieux et pratique pour nous raconter la vie de celle qui fut pendant presque dix ans l’égérie de Picasso de Guernica jusqu’à la fin de la guerre. L’autrice va prendre chaque nom du répertoire les présenter et nous dire quels étaient les rapports qu’ils entretenaient avec cette femme. Ce procédé permet de facilement construire un livre, un chapitre par nom et enlevé c’est pesé!  C’est presque tout le Gotha intellectuel et mondain des années 40 et 50 qui défile, Picasso, bien sûr c’est la pièce central du livre mais aussi Balthus, Cocteau, Anna de Noaille, Leyris, Brassai, André Breton, Eluard et bien d’autres importants. Sans l’artifice du carnet d’adresses Dan Franck a fait la même chose mais en mieux en quelques livres mais sur un siècle, le dernier de la série étant « Minuit ».

Brigitte Benkemoun nous fait redécouvrir aussi des gens pour lesquels la postérité à été moins favorable mais qui ont apporté leur pierre à l’Histoire de l’art comme André Marchant, Jacqueline Lamba (dont la peinture est tout de même bien mauvaise) ou encore James Lord… L’idée de faire un travelling de 10 ans sur un large groupe d’artistes pour la plupart célèbres par le biais d’un second rôle de cette scène était à priori une idée séduisante, malheureusement elle s’avère contre productive parce que Dora Maar était une prodigieuse emmerdeuse et même comme le chantait le grand George une emmerderesse et une artiste d’un talent très limité qui en plus était sérieusement déséquilibrée et sombrera dans la bigoterie.

 

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Dora Maar en femme qui pleure par Picasso

 

Dora Maar a été avant sa rencontre avec Picasso une photographe estimable, même si ses audaces étaient moins percutante que celles de Man Ray mais dès qu’elle a été sous la coupe du génial peintre, elle s’est persuadé que le photographie ne valait rien et que sa voie était la peinture. Jusqu’à sa mort elle peindra persuadée de l’excellence de son travail et amère qu’il ne soit pas reconnu.

 

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Quant à l’écriture son niveau est très variable, j’ai la nette impression que ce livre a été écrit à l’aide d’un logiciel qui retranscrit par écrit ce qu’on lui dicte. C’est du langage parlé, retravaillé ensuite; mais comme l’auteur à tout de même du métier, elle termine chaque chapitre par une phrase lapidaire qui est à la fois la synthèse de son chapitre tout en ouvrant à la réflexion.

 

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Si le livre se lit sans ennui et qu’on y apprend quelques anecdotes amusantes comme par exemple que le docte Leyris dans sa jeunesse se serait fait tripoter par Max jacob ou que l’oubli où est tombé assez injustement à mon avis André Marchant doit beaucoup à Picasso qui le détestait mais c’est tout de même assez mince comme contrepartie de passer plus de 300 pages avec une bonne femme qui se croyait une grande artiste alors qu’elle n’était qu’une pauvre fille mesquine à l’esprit étroit.

6 avril 2020

Heinrich Kümmel / 1810-1855)

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6 avril 2020

Grande école, un film de Robert Salis

 

France, 2004, 110 mn 

Réalisation: Robert Salis, producteur: Balsan Humnbert, scénario: Robert Salis d'après la pièce éponyme de  Jean-Marie Besset, image: Emmanuel Soyer, son: Éric Neveux, costume: Dominique Borg    
 

avec: Gregori Baquet (Paul), Alice Taglioni (Agnès), Jocelyn Quivrin (Louis-Arnault), Élodie Navarre (Emeline), Arthur Jugnot (Chouquet), Salim Kechiouche (Mecir), Eva Darlan (Lady Chouquet) Lakshantha Abenayake (journaliste emprisonné ), Yasmine Belmadi (le travailleur), Jacques Collard (l'invité), Jo Prestia (le serveur), Jamal Hadir (le frère de Mecir) Desveaux Gilbert (Instructeur), Arnaud Binar (entraîneur de water-polo), Adam Jodorowsky (étudiant) Jean-Michel Cannone (père de Paul), Hanifa Mizi-Alloua (Mère de Mecir), Eva Saint-Paul (La mère de Louis-Arnault), Jean-Loup Wolff (Père Louis-Arnault), Eric Seigne (aumônier) Pierre Aussedat (chef d'établissement) 

 
 
     

Résumé  

Au début du film Paul est un étudiant sur le point de commencer sa première année dans une grande école qui prépare les futurs «maîtres de la société." Il a choisi de vivre avec deux colocataires, en première année comme lui, au lieu de vivre avec ses Agnès petite amie. Il va avoir par conséquent avoir peu de temps pour la voir. Agnès commence à voir un problèmes dans leur relation, quand elle s'aperçoit que Paul est attiré par un de ses colocataires  un aristocrate Louis-Arnault. Paul nie toute attirance homosexuelle, ce qui pousse qu'Agnès à faire un pari avec lui. Si Agnès gagne, Paul doit cesser d'explorer sa sexualité, si Paul gagne, elle partira. Mais Paul fait la connaissance de Mecir, un jeune ouvrier arabe, dont il finira par tomber amoureux. Parallèlement à la relation avec Mecir, Paul commence une de découverte de soi qui lui montre que la vie est beaucoup plus forte que les barrières de classe, les différences culturelles et la sexualité.  
L'avis critique
La daube absolue, l'un des plus mauvais films sortie en France ses dernières années. Robert Salis est le type même du cinéaste libidineux qui s'est engagé dans le cinéma en premier lieu pour remplir son lit ayant la lucidité qu'avec son physique ce serait difficile dans une autre profession. Certes il n'est pas le seul, je ne citerais pas de nom, mais vous remarquerez que souvent disons que le physique des cinéastes est souvent ingrat. Mais la mocheté n'exclut pas le talent. Mais malheureusement Salis en est totalement dénué. Il est en plus fainéant car il ne s'git pas vraiment d'une adaptation de la pièce de Jean-Marie Besset qui n'est déjà pas sa meilleure. Salis s'est contenté de faire dire à ces acteurs le texte de Besset. Salis ignore que ce qui passe au théâtre est souvent ridicule au cinéma. C'est ici souvent le cas. Le film est affreusement bavard et enchaines les dialogues épuisants qui deveniennent vite redondant, inutile.  Ce qui est bien avec Grande Ecole c'est que dès la première séquence on est au parfum dans quel nanar on s'est fourré. On y voit Paul faire l'amour à Agnes et au moment de l'extase Salis à la délicate idée de nous montrer le bouquet final d'un feu d'artifice au dessus de la cité de Carcassonne. En parlant d'artifice Salis a eu la curieuse idée de passer les cheveux de Gregori Baquet à l'eau oxygénée. La seule innovation du scénario par rapport à la pièce est le rôle complètement improbable de mécir joué par Salim Kechiouche, sans doute que Salis voulait mater à loisir l'anatomie de ce dernier. Avant d'aller plus loin disons que tous les acteurs arrivent à survivre à ce désastre et saluons bien bas leur talent en particulier celui de Jocelyn Quivrin qui malheureusement est décédé dans un accident de la route quelques mois après avoir tourné le film. D'autant que son rôle est sacrifié par rapport à la pièce où il était central puisque tous le texte de Besset tient sur l'attirance et la rivalité entre Paul et Louis-Arnault, deux garçons de milieux sociaux différents. Mais Salis pour enfoncer le clou a créé le personnage de Mécir ce qui brouille toute la signification de la pièce. Ainsi le personnage de Chouquet joué par Arthur Jugnot qui est censé faire le tampon entre ses deux autres co-locataire devient incompréhensible. 
 
N'ayant pas peur du ridicule, Salis dans une interview, a déclaré qu'une partie de son inspiration lui était venue de James Ivory et de son film «Maurice», qui également traite le sujet de la lutte des classes dépassée par l'homosexualité. 
 L'intérêt de la pièce est de faire le parallèle entre la naissance du désir, ici du désir homosexuel avec la celle de la découverte de soi même et du monde par le biais des antagonismes sociaux. Mais la réalisation de Salis gomme le thème de que développe Besset. Le réalisateur étant plus intéressé à filmer des scènes de douche ou des scène de lit.  
Salis depuis ce film a eu la bonne idée de pas en faire d'autre, ce dont il faut le remercier. 

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6 avril 2020

sur un cheval de bois en Californie

sur un cheval de bois en Californie
sur un cheval de bois en Californie
Californie, aout 1988

Californie, aout 1988

6 avril 2020

Street art au Printemps

 

Street art  au Printemps
Dans les illuminations de Noël des grands magasin, soudain un ange blond apparu, l'enfant à l'étoile

Dans les illuminations de Noël des grands magasin, soudain un ange blond apparu, l'enfant à l'étoile

Paris, décembre 2014

Paris, décembre 2014

6 avril 2020

Jürgen Wegener - Hitlerjugend Wandmalerei

 

Jürgen Wegener - Hitlerjugend Wandmalerei
6 avril 2020

street art sous la Cité de la Mode de Paris

 

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Paris, novembre 2014

Paris, novembre 2014

Dans les parages des fresques et tags ces mouettes participaient à une éphémère installation.

Dans les parages des fresques et tags ces mouettes participaient à une éphémère installation.

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