Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Dans les diagonales du temps
7 avril 2020

Jacob van Oost - David avec la tête de Goliath, 1648

 

tumblr_neks1r8Q0z1sqw5tfo1_640

Publicité
Publicité
7 avril 2020

Sébastian un film de Sven Wam

 
1995, Suéde et Norvège, 88 mn
 
réalisation: Svend Wam, scénario: Hansi Mandoki d'après le roman de Per Knutsen, production: Lars Kolvig, Hansi Mandoki, Petter Vennerø, image: Par Kallberg, 
 
avec: Hampus Björck (Sébastien), Nicolai Cleve Broch (Ulf), Ewa Fröling (Mère), Helge Jordal (Père), Rebecka Hemse (Lisbeth), Lena Olander (Linda), Emil Lindroth (Jan), Karin Whatever (Inga), Mira Mandoki (Lisa), Stig Torstensson (Fyllie), Bard Torgersen (Vendeur), Sara, Johanna Sällström, costume et décor: Kicki LLander, Christina Öhlund 
 
 
 
 
 
 
 
Résumé
 
À l'âge de seize ans, Sebastian a des parents gentils, un bon cercle d'amis, il obtient de bonnes notes à l'école, et c'est un garçon attrayant. Cependant, son monde parfait en apparence est éclipsé par ses peurs. Sebastian est en conflit avec lui même car il s'aperçoit qu'il est gay, et que ses sentiments  pour son meilleur ami Ulf changent. Petit à petit son environnement réalise qu'il est devenu introverti, alors que lui essaie de trouver des réponses à ses questions.
Après une après-midi avec Ulf, Sebastian dans un accès de l'impulsivité embrasse Ulf. Ce geste accule, Sebastian à sortir du placard vis à vis de ses parents, qui réagissent avec sympathie. Quand à ses amis et Ulf ils sont disposés à accepter l'homosexualité de Sebastian. Sebastian réalise que le problème réside uniquement avec lui-même, et qu'il doit prendre des décisions, dont dépendent son propre bonheur.
L'avis de la critique
  
 
Le film est basé sur un roman écrit par Per Knutsen, Il a été publié en 1988. Ce roman norvégien a été en partie réalisé par des Suèdois. Ce tout petit budget et a été comparé à des productions beaucoup plus importantes mais aux thémes proches comme "Beautiful Thing" ou "Get Real". Il aborde la question de sorti du placard d'un adolescent d'un point de vue optimiste, mais ce film n'ayant pas eu une sortie en salle est passé beaucoup plus inaperçu (je me permet d'ajouter que j'ai été le premier éditeur en VHS pour la France de ce film).
La teneur optimisme du film si elle tient en premier au fait que l'histoire se passe en Europe du nord, peuples homogènes en quasi totalité blanc et s'étant grandement libérés des pressions religieuses met aussi en évidence la responsabilité personnelle de l'acceptation inconditionnelle de son caractère homosexualle indépendemment des  amis et de la famille. Il se concentre  sur les difficultés de s'accepter tel que l'on est et non tel que l'on voudrait être.

Lorsque j'ai  vu ce film j'ai été agréablement surpris voir enfin un film où l'on voyait l'acceptation de l'homosexualité par tout son entourage. C'est ce que j'ai heureusement connu à la fin des années 50, en France pays beaucoup moins évolué que les pays de l'Europe du nord. Attitude de l'entourage peut-être inhabituel? mais pas du tout unique, puisque je l'aiconnu. je suis convaincu qu'il ya eu beaucoup de personnes qui ont bénéficié de cette acceptation.
Ajouté à cela, je dois dire que j'ai adoré l'histoire de ce bel adolescent qui découvre son homosexualité par le biais de son amour pour son meilleur ami... Je pense que c'est un cas de figure très fréquent.  je pense que beaucoup ont partagé cette expérience, comme aussi de réaliser brutalalement que cet amour ne sera pas réciproque, en dépit de la permanence de l'amitié.
La réussite du film réside en ce qu'il a su se concentrer sur ​​le conflit intérieur de Sebastian, en éliminant tout autre problématiques du récit. En mettant en évidence que  le plus grand combat que nous devons mener est contre nous-mêmes.
Le film réussit également à montrer de façon crédible «l'innocence» de l'adolescence, et l'importance à cet âge du cercle d'amis, dans lequel l'adolescent gravite. Il devient essentiel. C'est "la famille" le jeune s'est choisi. Elle est à cet âge souvent plus importante que la famille biologique. 
Malheureusement, il faut noter quelques défauts qui empêchent ce film d'être au niveau de Get real ou de Beautiful thing, d'abord une interprétation hésitante et surtout un montage beaucoup trop brutal.
 
 
 

 

 

7 avril 2020

Istanbul, la mosquée de Soliman le magnifique

Istanbul, la mosquée de Soliman le magnifique
Istanbul, la mosquée de Soliman le magnifique
Istanbul, la mosquée de Soliman le magnifique
Istanbul, la mosquée de Soliman le magnifique
Istanbul, la mosquée de Soliman le magnifique
Istanbul, la mosquée de Soliman le magnifique
Istanbul, la mosquée de Soliman le magnifique
Istanbul, la mosquée de Soliman le magnifique
Istanbul, la mosquée de Soliman le magnifique
Istanbul, février 2014

Istanbul, février 2014

7 avril 2020

Stefano Ricci (1765-1837) Apollon et Jacinthe

stefano_ricci-apollo_e_giacinto01

 

 

stefano_ricci-apollo_e_giacinto02

7 avril 2020

Carl Budtz Møller

 

Carl Budtz Møller
Publicité
Publicité
7 avril 2020

Le jeune pêcheur de Corfou

Le jeune pêcheur de Corfou
Le jeune pêcheur de Corfou
Le jeune pêcheur de Corfou
Le jeune pêcheur de Corfou
Le jeune pêcheur de Corfou
Le jeune pêcheur de Corfou
Le jeune pêcheur de Corfou
Le jeune pêcheur de Corfou
Le jeune pêcheur de Corfou
Le jeune pêcheur de Corfou
Le jeune pêcheur de Corfou
Le jeune pêcheur de Corfou
Le jeune pêcheur de Corfou
Le jeune pêcheur de Corfou
Corfou, Grèce, aout 1986

Corfou, Grèce, aout 1986

 

7 avril 2020

Beefcake, un film de Thom Fitzgerald

  

 

 

1998, Canada, 97mn 

réalisation et scénario: Thom Fitzgerald, image: Tom Harting, son: John Wesley Chisholm, Michael Diabo, John Roby, décors et costumes: James A Worthen    
 
 
avec: Daniel MacIvor (Bob Mizer), Joshua Peace (E Neil O'Hara), Jack Griffin Mazeika (rouge), Carroll Godsman (Delia Mizer), Jonathan Torrens (David), Thomas Cawood (Mizer procureur), Dick Sircom (juge) Thom Fitzgerald (Procureur LaFleur), James Robertson (procureur), Glen Deveau (Soldier), Marla McLean (chanteuse de cabaret), Bernard Robichaud (Jukie), Steve Mac Laughlin (LaFleur), Andy Smith (Arhur Bob), James Mac Swain (M. Summers), Timothy Phillips (Bob Mizer à 12 ans), Daniel McLaren, Marc St-Onge, Michael Weir, Marc LeBlanc, Joe Dacey, Mark Burt, Brian Breau, Wayne Bedwell, Aulos Reuben Lee, Larry Dunn, Bobby Lawarance, Brad Allen (eux-mêmes) 


 
 

Résumé

Le film raconte l'histoire de Bob Mizer (1922-1992) depuis ses débuts dans le monde de la photographie érotique masculine, à l'époque camouflée en image de sportifs allibi qui lui servait à éviter la censure. Ces photographies ont été publiées dans des magazines tels qui sont devenus ensuite célèbre comme "Beefcake". Ils  montraient des jeunes hommes attrayants musclés en  des poses athlétiques. Ces revues étaient déguisées en magazines sportifs pour éviter l'homophobieà une époque où la pensée conservatrice régnait en maitre.  
Le film raconte comment Bob Mizer a fini par produire le magazine connu sous le nom de "Physique Pictorial", qui a lancé nus masculins en photographie. Tout au long du film sont mélangé des évènements fictifs avec de autres faits historiques. Les reconstitutions des évènement de la vie du photographe entretiens alternent avec des séquences qui montrent les mêmes protagonistes qui racontent leurs expériences de travail pour ces magazines. Le premier est Joe Dalessandro qui a commencé sa carrière en posant dans les publications de Mizer avant qu'Andy Warhol le remarque. 


L'avis de la critique
  
Le principal problème du film est sa nature hybride ni véritable documentaire sur le monde de ces magazines vendus en théorie en tant que revue de santé et de remise en forme, alors qu'en fait ils étaient lus exclusivement par la communauté homosexuelle qui existait en disimulant dans les années 1950, ni classique biopique de Bob Mizer. Cette partie du film met surtout en scène les événements qui ont conduit à ce que Bob Mizer soit jugé, interviews de stars qui a été perdu. Cela se traduit par le mélange de style très curieux, pas toujours très convaincant mais sans conteste original. On passe de morceaux que l'on pourrait qualifier de sociologique qui traite cette histoire sociale avec sérieux en y incluant tout de même une touche de fantaisie, à d'autres passages qui reproduisent le style voyeur homo érotisme que l'on trouvait dans le magazine "Physique Pictorial".


Il demeure que le film est riche d'enseignement pour l'Histoire des gay. Il dévoile des aspects intéressants sur le monde de la photographie érotique même si l'image présentée de ce milieu est beaucoup plus rose à ce qu'il était en réalité. On a un aperçu de la scène gay américaine des années 50 et de son invention dans la dissimulation. Le montage entre le récit de la vie de  Mizer, etles interviews de personnes qui ont eu des relations directes ou indirectes avec lui, une fois passé la surprise de ce curieux mélange est assez efficace. La reconstitution de l'époque est soignée. Il n'y a pas d'anachronismes flagrand en particulier les costumes sont très réussi mais le plus étonnant est que l'on pourrait croire que les acteurs qui jouent les modèles de Mizer ont fait un voyage dans le temps tant leur physionomie est celle des années 50.

On aurait aimé que Fitzgerald s'attarde un peu plus sur la personnalité de Mizer qui apparait ici bien fallot. Le film est un tantinet hagiographique. Il semblerait que Bob Mizer ne soit pas tout à fait le gentil fils à maman que nous présente Beefcake qui le campe presque en bon samaritain des gentils garçons égarés dans la ville de toutes les perditions que serait Los-Angeles. En fait Mizer était un homme très soigneux. Il notait ses recrues d'une façon aussi explicite que méticuleuse à l'aide d'un code. Entre 1945 et 1992, Bob Mizer a photographié près de 15 000 modèles et réalisé près d'un million de clichés en noir et blanc et en couleurs. Les clichés et les films de Bob Mizer décrivent un univers où la virilité est presque caricaturale et où les modèles aux corps musclés et huilés jouent souvent des situations de domination (esclave/maitre) qui sont prétexte à la bagarre et aux attouchements dans des scène souvent kitsch, ce que reproduit très fidèlement le film.
On peut repérer sur certaines de ses photographies des symboles étranges qui en fait renseignaient les initiés sur le caractère et ce que pouvait proposer le garçon qui exposait ses charmes dans Physique Pictorial. Ces symboles ne sont pas présents dans les premiers numéros. Au fil des publications, à côté des textes accompagnant les photos et faisant une brève présentation de l'état civil des modèles, les mystérieux (pas pour tout le monde) symboles faits à la main apparaissent. voici des exemples ci-dessous de C.V. cryptés de modèles.
 

DAVID O'BOYLE
.
Les "grigris" dans le coin bas gauche de la photo explique que le dénommé David O'Boyle est: un prostitué peu cher, que l'on peut sucer, accepte de se faire sodomiser, aime les filles mais ne sait pas très bien ce qu'il veut, croyant, caractère très gentil. (Information récupéré sur le site http://homodesiribus2012.blogspot.fr)
.
Subjective character analysis
Les codes de Bob Mizer
 
Steve Spurgeon and Willie Montalban 

Selon le code de Bob Mizer, ce sont deux prostitués peu chers, dociles, passifs et qui pratiquent la fellation. Des "lovers"



En haut: Ralph Pfundstein, hétérosexuel, prostitué, peut-être sucé, ne sait pas trop ce qu'il veut. En bas: Jerry Richard, hétérosexuel, prostitué un peu cher, peut être sucé et sodomisé.
 
Dennis Lavia, hétérosexuel, prostitué, peut être sucé, accepte la sodomie.
.

On peut penser que Mizer pour être aussi bien renseigné sur les talents sexuels de ses protégés les "essayait"; ce que ni ne montre ni même ne suggère le film qui nous montre un Bob Mizer presque asexué! 
Il aurait été également souhaitable que le montage donne un peu plus d'importance aux confidences des anciens modèles en les interviewant un peu moins gentiment. Enfin il aurait été bon dans une synthèse finale qu'on nous explique l'influence qu'ont eu ce genre de publication dans l'Histoire des gays.
Beefcake est néanmoins un film grâce auquel on apprend beaucoup d'une manière bien agréable.
.
ci dessus le véritable Bob Mizer et ci-dessous quelques pages de Physique Pictorial













Ci-dessous des photos préparatoire prises par Bob Mizer
 
 
 
7 avril 2020

les jeunes musiciens du Petit Palais

les jeunes musiciens du Petit Palais
les jeunes musiciens du Petit Palais
les jeunes musiciens du Petit Palais
les jeunes musiciens du Petit Palais
les jeunes musiciens du Petit Palais
les jeunes musiciens du Petit Palais
les jeunes musiciens du Petit Palais
Paris, mars 2015

Paris, mars 2015

 

7 avril 2020

Rocco Normanno (1974-) 2009, Amorino Dormiente

rocco_normanno-amorino_dormie

7 avril 2020

promenades autour de la presque-ile Renote à Trégastel (2)

promenades autour de la presque-ile Renote à Trégastel (2)
promenades autour de la presque-ile Renote à Trégastel (2)
promenades autour de la presque-ile Renote à Trégastel (2)
promenades autour de la presque-ile Renote à Trégastel (2)
promenades autour de la presque-ile Renote à Trégastel (2)
promenades autour de la presque-ile Renote à Trégastel (2)
promenades autour de la presque-ile Renote à Trégastel (2)
promenades autour de la presque-ile Renote à Trégastel (2)
promenades autour de la presque-ile Renote à Trégastel (2)
Publicité
Publicité
Dans les diagonales du temps
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité