No Regret Trailer Gay Themed
[Vietsub] No Regret - Không Hối Tiếc
Après le Petit Palais et son "Fantastique! l'estampe visionnaire de Goya à Redon" pour continuer dans le morbide voici "Visages de l'effroi" d'un romantisme très noir. C'est à la fois fort "mauvais genre" et très réjouissant au deuxième degré. Mais le plus grand plaisir est purement esthétique, celui de découvrir des oeuvres rarement montrées. Une sélection de cent tableaux (uniquement français) pour illustrer le coté sombre du XIX ème siècle. Seul reproche à faire à cet accochage horrifique la mauvaise qualité de l'éclairage qui malheureusement transparait dans certaines de mes photos.
Xavier Sigalon, Athalie ordonnant le massacre des enfants de la race royale de David (détail) vers 1824
Xavier Sigalon, Athalie ordonnant le massacre des enfants de la race royale de David (détail) vers 1824
Ignorant, je suis sûr que vous ne connaissez pas le sieur Rizzio, moi non plus avant la lecture du passionnant catalogue qui est en fait un essai illustré dépassant de beaucoup cette pourtant belle exposition; or donc le dénommé Rizzio était le favori de Marie Stuart occis par les homme de main du mari, lord Darnley, épisode relaté entre autre par Walter Scott.
Je suis sûr que vous brulez d'impatience que je vous révèle qui est l'infortuné Ugolin: Le comte Ugolin et ses quatre fils a été condamné à mourir de faim dans une tour par ordre de Roger, archevèque de Pise, après les guerres civiles des Guelphes contre Nino Visconti (sujet tiré de Dante).
William Newenham Montague Orpen, né à Stillorgan, près de Dublin le 27 novembre 1878 et mort à Londres le 29 septembre 1931, était un peintre portraitiste irlandais. Il a fait ses études artistiques à la Metropolitan School et à la Slade School of Fine Art de Londres.
Comme John Lavery, William Orpen a été un peintre de guerre officiel durant la Première Guerre mondiale. En 1917, il s'est rendu sur le front de l'Ouest. Il a fait des dessins et des peintures de soldats et de prisonniers de guerre allemands, ainsi que des portraits officiels de généraux et de politiciens. La plupart de ces œuvres se trouvent dans les collections de l'Imperial War Museum à Londres.
Réalisation: Lee Song HEE IL
2006, Corée du sud
avec: Avec Lee Yeong-hoon et Kim Nam
Résumé
La relation difficile et tumultueuse entre deux garçon, Su-min orphelin qui se prostitue dans une maison close pour hommes et vit de petits boulots pour payer ses études et Jae Min issu d'une famille riche et conservatrice qui vit dans le déni de son homosexualité. Dès leur première rencontre Jae Min s'éprend du jeune garçon et fera tout pour conquérir le cœur de ce dernier, qui ne comprend pas comment un jeune nanti peut s'amouracher de lui et rejette viscéralement ses avances. Mais peu à peu le doute s'installe dans son esprit et son cœur fini par s'ouvrir à celui chez qui il ne voyait qu'un fils de riche ne cherchant qu'à s'amuser avec lui. Après un bref moment de bonheur entre les deux garçons, c'est Jae Min pressé par sa famille -qui a eu vent de cette relation- qui se détournera de son jeune amant pour rentrer dans le rang. Su-Min rongé par le chagrin, se croyant trahi par celui dont il s'est épris à son tour, décidera de se venger.
L'avis critique
Regardez bien ce film jusqu'à la fin (attention je vais spolier ne lisez pas les lignes qui suivent, si vous voyez le film), jusqu'aux dernières minutes du film, on croit que Lee Song Hee Il a choisi pour ces deux personnages une fin très dramatique (à vous mettre le moral en vrac), comme semblent y être abonnés les auteurs qui traitent de ce thème, celui de l'amour entre deux garçons, qui par définition et dans leur esprit tourmenté ne peut que mal se finir (mais il est vrai que selon l'antienne populaire, les histoires d'amour finissent mal). Mais pas un trait d'audace le réalisateur nous offre un dénouement en forme d'espoir, se fend d'un regard optimiste, où l'amour entre deux garçons peut s'avérer plus fort que tout ce qui les séparait.
Comme très souvent dans le cinéma coréen, les acteurs sont impeccables. Le réalisateur à juste raison, privilégiant les scènes d'extérieur nous livre une image propre et claire. Avec ce scénario extrêmement classique, mis à part le dénouement, Lee Song nous donne, mine de rien, des nouvelles de la société sud coréenne avec ses non-dit et ses tabous.
No Regret Trailer Gay Themed
[Vietsub] No Regret - Không Hối Tiếc
Le retard de l’islam, en termes de sciences, de techniques, de développement économique, serait dû à l’ "oppression" dont il aurait été victime de la part des puissances colonisatrices, qui auraient délibérément "bloqué »" son développement […]. Cette façon de présenter les choses n’est pas raisonnable. Si l’islam avait eu dans sa culture tous les éléments permettant un développement endogène, il se serait développé et n’aurait probablement pas, de ce fait, été colonisé. S’il n’y avait eu qu’un retard, la colonisation même lui aurait permis de le combler rapidement, selon le scénario qui s’est produit au Japon. Il faut donc croire qu’il y a, en matière de développement scientifique et économique, un problème de fond avec l’islam lui-même, je veux dire avec le rapport au monde que cette religion implique, avec le type de société qu’elle engendre. »
Italie, 1986, 93 mn
Réalisation: Gianni Da Campo, scénario Gianni Da Campo, musique: Franco Piersanti, image: Emilio Bestetti, montage:Fernanda Indoni
avec: Lorenzo Lena, Marco Mestriner, Marina Vlady, Mattia Pinoli, Paolo Garlato, Elena Barbalich, Elisabetta Barbini
Résumé
Lorenzo (Lorenzo Lena) est un jeune enseignant nouvellement diplomé pour son premier poste, il a été nommé à un petit village italien. Un de ses élèves, un joli et intelligent garçon de 12 ans du nom de Duilio (Marco Mestriner), fils d'un agriculteur, se met progressivement à aimer Lorenzo. Ils deviennent de bons amis. Duilion voit en Lorenzo une sorte de frère aîné. Lorenzo se rend souvent dans la maison de Duilio, rencontre sa famille, avec laquelle il tisse des liens. Lorenzo bientôt tombe amoureux d'une jeune femme. Cependant, la relation avec sa petite amie ne le satisfait pas et il choisit de rompre avec elle alors qu'ils sont sur le point de se marier. Lorenzo se rapproche encore de Duilio. Ils passent souvent du temps ensemble. Lorenzo donne au garçon des livres et d'autres petites choses; le garçon à son donne son ami un bateau en bois qu'il a sculpté et des poèmes. Le garçon embrasse son professeur sur la bouche... Mais beaucoup de choses changent après que la belle-mère de Duilio (Marina Vlady) commence à se méfier de Lorenzo. Elle s'en confie à son mari. Peu à peu, le père, s'aperçoit que son fils aime son professeur plus que lui. il fait en sorte que les deux amis se rencontrent moins souvent. Duilio doit travailler l'après-midi à la ferme avec son père. Lorenzo lui manque. Pour sortir de cette situation difficile, Lorenzo décide de quitter le village et Duilio pour toujours. La mère se rend compte que les sentiments de l'enseignant pour le garçon sont pures et demande à être pardonné. La famille dit qu'il sera toujours à tout moment bienvenues. Le garçon sait que son professeur ne reviendra jamais. L'enseignant rejette l'idée d'une relation amoureuse, mais homosexuelle avec le garçon et doit le quitter. Le garçon ne sait pas pourquoi son ami ne reviendra jamais et court après le taxi qui l'emporte. A l'intérieur de la voiture Lorenzo pleure sur l'amour perdu avec un garçon qui lui a fait confiance totalement.
L'avis critique:
Gianni Da Campo filme non l'amour qui n'ose dire son nom pour reprendre la célèbre formule mais l'amour qui ne sais pas dire son nom. En effet Duilio ne comprend pas la nature de l'attachement qui le lie petit à petit à Lorenzo. On voit naitre sous nos yeux le désir homosexuel du garçon.
Excellente interprétation générale; le spectateur français aura plaisir à retrouver Marina Vlady, actrice qu'il connait bien mais surtout devrait s'extasier devant la performance du jeune Marco Mestriner qui fait passer sur son visage une grande gamme de sentiments. Il est surprenant que les deux acteurs principaux, aussi beaux que doués n'est pas persévérés dans le métier d'acteur.
Dépit d'une belle image et d'un grand soin apporté au cadre, on peut reprocher à Gianni Da Campo de faire surtout avancer l'intrigue par le scènes dialoguées, qui si elle sont très juste rendent le film trop statique.
Ceci est le troisième et dernier film de Gianni Da Campo, après avoir tourné La ragazza di passaggio (1972) et Pagine chiuse (1986). Ce dernier film est l'histoire d'un enfant a des problèmes dans sa famille.
En Septembre 2012, un "événement spécial" eu lieu la projection du film a été organisé dans le cadre d'une rétrospective du cinéma italien des années 1980 lors de la 17ème édition du Festival du Film de Milan. Le programme y vante le film comme un "joyau caché" qui a réussi à éviter les tropes familiers et les clichés utilisés par d'autres films du genre.