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Dans les diagonales du temps
16 mars 2020

Randolph Scott and Cary Grant.

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16 mars 2020

un inédit de Montherlant: M de Montherlant n'écrira plus rien sur les sport

un inédit de Montherlant: M de Montherlant n'écrira plus rien sur les sports

Le 16 aout 1924, Montherlant donnait l'interview que vous pouvez lire ci-dessous à l'Intran ou plus vraissemblablement écrivait questions et réponse et envoyait le tout au journal.

Dans cette pseudo interview, l'écrivain curieusement dénigre ses "Olympiques" mais en fait c'est habilement pour valoriser son roman "Le songe". 

Ce rejet des Olympiques ne durera pas puisqu'en 1939, Henry de Montherlant refera paraitre l'ouvrage illustré de photos de Karel Egermeier (image ci-dessus).

Il n'ira pas en Italie ou en Grèce mais en Espagne où il n'est pas allé depuis 1911.

Il ne tiendra pas non plus sa promesse de ne plus écrire sur le sport puisqu'en 1973 paraitra "Mais aimons-nous ceux que nous aimons? que l'on peut considérer comme une suite des Olympiques.

 

un inédit de Montherlant: M de Montherlant n'écrira plus rien sur les sports
un inédit de Montherlant: M de Montherlant n'écrira plus rien sur les sports
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un inédit de Montherlant: M de Montherlant n'écrira plus rien sur les sports
16 mars 2020

Matt Lambert

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

16 mars 2020

Les travaux d'Hercule par Cavaleo

 




Sous le nom de Cavaleo , Leon Carvalho a publié un total de trois albums, ainsi que quelques illustrations dans Drummer Magazine , tous entre 1978 et 1985. A par le fait qu'il vivrait ou à vécu à Los Angeles, Sinon , il reste un mystère complet. Lustspiel a édité certains de ses travaux, glanées dans les pages de  RetrogayCavaleo. Ses travaux d'Hercule ont été publiés en 1979.
 

 
 
Travail I: tuer le lion de Némée
 
 
Travail II: Tuer l'hydre à neuf têtes
 
 
 
Travail 3: Capturez le cerf Arcadian
 
 
Travail 4: Tuer le sanglier d' Erymanthus
 
 
Travail 5: Nettoyer les écuries d'Augias
 
 
Travail 6: Tuez les oiseaux carnivores de Symphalis
 
 
Travail 7: Capture du minotaure de Crète
 
 
Travail 8; Capturez la jument de Diomède
 
 
Travail 9: obtenir le pagne du roi des Manazons
 
 
Travail 10: capturer le boeuf de Géryon
 
 
Travail 11: obtenir les pommes d'or du jardin des Hespérides
 
 
Travail 12: Apportez Cerbere (le chien à trois têtes) gardien  du monde des enfers
 
16 mars 2020

Big bang love juvenile A, un film de Miike

Big bang love juvenile A, un film de Miike (réédition complétée)

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Japon, 2006, 85 mn

 

Réalisation: Takashi Miike, scénari: Masa Nakamura, d'après le roman Shônen A erejî de Ikki Kajiwara et Hisao Maki (sous le pseudonyme de Ato Masaki), Photographie : Masahito Kaneko, montage: Yasushi Shimamura, direction artistique: Nao Sasaki, Costume et décor: Michiko Kitamura, maquillage: Iaso Tsuge

 

Avec: Ryuhei Matsuda, Masanobu Ando, Shunsuke Kubozuka, Kiyohiko Shibukawa, Jo Kanamori, Kenichi Endo, Renji Ishibashi, Ryo Ishibashi.

 

 

Résumé

L'histoire de Big Bang Love, Juvenile A se déroule dans un proche avenir (?). Elle est celle de Jun Ariyoshi ( Ryuhei Matsuda ), un jeune homme qui travaille dans un bar gay. Un soir, Jun est agressé sexuellement par un client. Il se rebiffe mais pendant la bagarre, il assassine sauvagement son agresseur. Ne montrant au remords, il est emprisonné pour meurtre. Lors de son incarcération, il fait la connaissance de Shiro Kazuki ( Masanobu Ando ), un détenu charismatique qui porte des tatouages étranges. Jun tombe rapidement en admiration devant Shiro qui prend Shiro sous son aile protectrice et dont les méthodes violentes et le regard meurtrier en font un caïd de la prison. Les deux jeunes hommes se lient progressivement d'amitié, puis finissent par former un couple que rien ne peut séparer. Jun qui aspire à l'amour, mais comment peut-il après ce qu'il a fait et ce que le monde a fait pour lui, aime Shiro avec pudeur et respect, Shiro le protège avec violence, incapable d’exprimer ses sentiments autrement. Tous deux s’observent, se comprennent en dépit de leurs interrogations. Mais un jour, un gardien surprend une bagarre entre deux prisonniers. La victime s'avère être Shiro, étranglé par son agresseur, lequel n'est autre que Jun, s'exclamant "je l'ai fait"... Toute cette histoire nous est narrée par les deux inspecteurs de police qui enquête sur ce dernier meurtre et tente de reconstituer le puzzle de l’histoire de ces deux beaux jeunes gens qui furent incarcéré en même temps.

 

L'avis critique

Dès la première image où un clap apparaît on sait que l’on ne va pas assister à un film classique ou naturaliste. Ennemi du maniérisme n’allez pas plus loin, Big Bang Love, Juvenile n’est basé que sur des artifices. On y trouvera dans un récit savamment déconstruit, récitations poétiques, danses expérimentales, saturation de la couleur, monologues, sont autant de procédés qui enfantent le nouveau langage abstrait dont Miike fait usage dans ce film gay, noir, de science-fiction de meurtre et de mystère... La deuxième séquence le confirme. Elle met en scène trois générations d'hommes: un garçon, un vieil homme, et un jeune père de famille dont beau corps est recouvert de tatouage motif ethnique et qui danse comme un possédé. Puis sans transition nous nous retrouvons dans une étrange prison dont l'atmosphère rappelle celle d'un temple bouddhiste... Cette fois, Takashi Miike ne se contente plus de montrer la violence la plus choquante et la plus sanglante, il cherche à développer une d'explication aux comportements extrêmes de ses personnages. Les premières images révèlent une atmosphère aussi étrange qu'oppressante ainsi qu'un grand soin accordé à l'esthétique. La caméra semble amoureuse des deux beaux héros. Miike a choisi une improbable prison comme endroit privilégié dans l’espace, d’où contempler l’histoire de la Terre depuis plusieurs points de vue, plusieurs maintenants, privilégiant tel ou tel faisceau de lumière et donc autant d’éclairages, pour conter et percevoir une histoire... Cette omniscience intemporelle que Takashi Miike fait expliciter à Kenichi Endo en ouverture de “Big Bang Love Juvenile A”, est celle d’un réalisateur fait Dieu, observateur privilégié des Hommes. Cette prison est résolument fantastique, presque virtuelle, seule la cellule de Jun et Shiro est matérialisée, les autres ne sont figurées que par des traces de craie au sol les délimitant. C’est peut-être parce que c’est dans cette cellule que se situe la matière de l’histoire, ou alors parce que l’emprisonnement autant que la liberté, ne sont rien d’autre que des vues de l’esprit. Par moments, le décor s’évapore. Il ne se résume plus alors que par de simples cubes... La prison se situe hors du temps et de l’espace, comme l’attestent aussi bien son environnement que l’exploitation judicieuse, puisque non-systématique, de décors suggérés. Ainsi la prison offre-t-elle une vue duale, à la fois tournée vers le passé et vers l’avenir. Le premier est incarné par une pyramide (où j’ai cru reconnaître celle du soleil de Téotihuacan, non loin de l’actuel Mexico) forme immuable, censée s’ouvrir sur le paradis, tandis que le second est suggéré par une fusée à l’objectif indéterminé, vecteur d’un voyage ou d’une exploration possible, ouverte. L’un reflète les actions passées des prisonniers, tout en figurant au travers de sa nature de porte du paradis supposée, le choix de l’expiation éternelle, de la vie avec le péché. L’autre montre la possibilité pour les criminels de devenir d'autres hommes, de refaire le choix de la vie avec toutes les inconnues que l’équation comporte. Big Bang Love Juvenile est une tragédie révolutionnaire, double, aussi pessimiste qu’optimiste. Enfin c’est une interprétation possible mais je dois dire que je n’ai rien à proposer quant à la signification du papillon qui volette plusieurs fois dans le cadre. Par l’Ambiguïté morale de l'acte de violence générateur de toute cette histoire, l’ assassinat par Jun de son agresseur, Miike tente de transmettre l’idée que le mal est nécessaire et peut être à l'origine (?) de tout. Miike montre la violence (avec une certaine jubilation) d’un monde où les hommes sont jugés en vertu d’une législation hypocrite, structurée dans le cadre d'une vision faussée de l'éthique religieuse. Il suggère que l’acte criminel est énigmatique pour quiconque en dehors de la personne qui le commet, seul celui là, sait.

 

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Le coté naïf des effets spéciaux qui sont plus du coté du cinéma de Mélies que de celui de Spielberg renforce l’étrangeté du film tout comme les éléments de fantastique et de science fiction qu'il contient et qui sont totalement incongrus par rapport à la trame principale du récit.

 

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Le filmage est hétérogène, on passe d’une caméra étonnement fixe à une autre tremblotante et vacillante, de plans au presque grand angle d’une profondeur de champ infini, a un cadre dont les arrières plans sont rendus flous par l’utilisation de focales longues. Cette manière de filmer colle parfaitement avec la narration morcelée de l’histoire. Les éclairages très contrastés dramatisent le moindre geste alors que les couleurs saturées exacerbent la tension du récit. L’extrême sophistication de chaque plan, où le moindre détail a été étudié, fait du film une suite de tableaux presque tous admirable, mais cette beauté formelle indéniable va à l’encontre de l’efficacité du récit. A tel point que lorsque vient la révélation finale sur la mort de Shiro, cela laisse le spectateur assez indifférent. Miike crée un monde de fantasmes peuplé de jeunes criminels dans lequel les rites d'initiation, les combats pour la suprématie, les actes de violence sont autant de ballets à la fois élégants et sanglants. Certains des jeunes protagonistes semblent être nimbés par la lumière dorée d'un temps où même le mal serait esthétique. Pour une "histoire d'amour", il ya très peu de sexe dans cet opus du plus prolifique des réalisateurs japonais en activité, il y a de l'admiration, de la dévotion, presque, de l'affection, et surtout du romantismes. Il ya une attraction tacite entre les deux personnages, et de l'homosexualité refoulée.

 

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Takashi Miike bénéficie d’ un casting de choix. On est heureux de revoir Masanobu Ando et Ryuhei Matsuda dans les rôles principaux, surtout sachant la nature des relations qu'entretiennent les deux personnages. Le réalisateur joue du passé cinématographique de ces deux comédiens principaux, ce qui donne plus de densité aux personnages qu’ils interprètent. Connu en Occident pour son rôle de boxeur introverti dans Kids Return de Takeshi Kitano et pour son personnage culte de psychopathe tuant pour le plaisir dans “Battle Royale”, Masanobu Ando bénéficie d'une image extrêmement glamour dans son pays. Ryuhei Matsuda s'est quant à lui fait remarquer à travers son rôle d'apprenti samouraï objet de toutes les convoitises dans Tabou de Nagisa Oshima, ainsi que pour sa très bonne prestation dans “Blue Spring”. Le jeune acteur a déjà travaillé aussi il y a deux ans pour la première fois sous la direction de Miike dans “Izo”. les deux jeunes et talentueux acteurs, Ryuhei Matsuda comme Masanobu Ando, sont exceptionnels, l’un d’ambiguïté délicate, l’autre de brutalité. Ils sont épaulés par une équipe d’habitués de Miike, on retrouve Ryo Ishibashi, vu récemment dans “Fast and Furious” et “Tokyo Drift”, tandis que Tadanobu Asano (“Ichi the Killer”, “Vagues Invisibles”) fait une petite apparition... Bien que né qu’en 1960, Takashi Miike, en près de 70 films, on en a un peu perdu le compte, a eu le temps de dynamiter presque tous les genres cinématographiques, ici, sous l’influence à la fois de Jean Genet ( Un chant d’Amour ) et d’Oshima (Tabou alias Gohatto) mais aussi de l’'expressionnisme allemand, il revisite le film de prison fortement teinté d’homosexualité, épicé d’un zeste de fantastique et de science fiction et d’une bonne dose de métaphysique. En outre rien n’amuse autant Miike que de mêler les genres qui paraissent à première vue inconciliables. Ce qui est fascinant chez Takashi Miike s’est sa fantastique aptitude à constamment se réinventer lui-même. “Big Bang Love: Juvenile A” pourrait être le second volet d’Izo (Ce récit endiablé de samouraï voyageant dans le Temps), bien que le degré de violence, et le contexte soient différent, néanmoins,”Izo” partage avec “Big Bang Love” un intéressant questionnement métaphysique expérimental.

 

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Car, une fois de plus, Miike fait table rase des conventions narratives du septième art. Il défriche un territoire vierge tout en posant de graves questions sur la nature humaine, toujours aussi destructrice, et sur l’hostilité sempiternelle de l’homme contre son prochain. A l'opposé de l'ultra-violent Izo ou de ICHI THE KILLER, ce film de Takashi Miike est beaucoup plus introverti, alternant un cinéma volontairement artificiel avec de longues scènes de dialogues dépouillées et purement théâtrales. Ici, on est nettement plus du côté des Fassbinder, Mishima ou Genet que de Tarantino et des Yakuzas découpés en rondelles à la scie rouillée (même si quelques brefs éclairs de violence nous rappellent régulièrement qui est aux commandes).  Soyons franc, je suis persuadé que l’on peut encore donner un très grand nombre d’interprétation à ce film et que la plupart seront contradictoires. J’ai laissé de nombreuses questions de coté, le jeune garçon qui apparaît au début ne serait-il pas l’image de Shiro enfant, donc pure, Jun serait le seul à voir (ou à vouloir voir) de la pureté dans Shiro?

 

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La seule chose de certaine avec ce cinéaste est que si ce film est le premier film que vous voyez de lui, le deuxième ne ressemblera en rien (sauf peut la présence de la violence) au premier et que le troisième sera différent des deux précédents et ainsi de suite... Peut être que Big bang n'est pas autre chose qu’ une méditation sur Gohatto, dont il serait une sorte de version futuriste et spirituel. Il ya beaucoup de similitudes, entre ces deux œuvres en dépit d'un traitement du récit complètement différent. Les deux se déroulent dans des sociétés fermées exclusivement masculine, les deux assassins sont beaux, et sont hantés par l'amour obsessionnel, et le mystère. Et y figure dans toutes les deux Ryuhei Matsuda.

 

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Il est conseillé, pour goûter ce film énigmatique qui ne transcende pas toujours son aspect conceptuel, dont la traduction du titre original donne approximativement « un amour de 4,6 milliards d'années », ce qui correspond à l'âge de la terre et qui n’éclaire en rien cet énième opus de Miike, de se laisser porter par ses images superbes et non d’essayer à toute fin de décrypter les messages métaphysiques qui se cachent dans les replis du film qui est à ce jour le préféré de son réalisateur.

 

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Un mineur, le film

 

Un mineur, 4

 

Un mineur, 2

 

 

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Big Bang Love Juvenile Movie Trailer

 
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16 mars 2020

José Fernandes. Estado Portuguesa. Venezuela

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16 mars 2020

Thyssen Factory Workers, Photo by Herbert List, 1956

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16 mars 2020

une visite au Musée National d'Archéologie d'Athènes (5)

 

 

cette peinture moderne à l'antique représentant le travail du potier orne l'escalier du musée
cette peinture moderne à l'antique représentant le travail du potier orne l'escalier du musée

cette peinture moderne à l'antique représentant le travail du potier orne l'escalier du musée

ce vase est de la civilisation minoenne tout comme ceux immédiatement au dessus
ce vase est de la civilisation minoenne tout comme ceux immédiatement au dessus
ce vase est de la civilisation minoenne tout comme ceux immédiatement au dessus

ce vase est de la civilisation minoenne tout comme ceux immédiatement au dessus

une visite au Musée National d'Archéologie d'Athènes (5)
une visite au Musée National d'Archéologie d'Athènes (5)
une visite au Musée National d'Archéologie d'Athènes (5)
une visite au Musée National d'Archéologie d'Athènes (5)
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une visite au Musée National d'Archéologie d'Athènes (5)
une visite au Musée National d'Archéologie d'Athènes (5)
une visite au Musée National d'Archéologie d'Athènes (5)
une visite au Musée National d'Archéologie d'Athènes (5)
une visite au Musée National d'Archéologie d'Athènes (5)
Athènes, juin 2014

Athènes, juin 2014

16 mars 2020

pour se souvenir de L'affaire de la rue de Lourcine

 

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où 'inconvénient d'être un vieux spectateur
 
C'est d'abord un souvenir d'enfance qui m'a conduit hier soir au théâtre de la pépinière, curieusement un souvenir de radio. J'ai entendu cette pièce il y a très longtemps sur radio Luxembourg et pour la première fois, après les explications de ma mère, j'eus une vague conscience de ce qu'était le théâtre. Conscience qui allait être renforcée à la rentrée scolaire de cette année là, en troisième année de grande école, la deuxième pour moi car j'avais "sauté", comme on disait, le cours préparatoire, sachant lire depuis au moins six mois lorsqu'en septembre 1957 j'entrais à la grande école, où j'eus la chance d'avoir un instituteur, monsieur Roger Grelet (je ne sus son prénom que plus tard, quand je découvris qu'il était aussi un bon peintre...) que grâces lui soit rendu, qui s'était mis en tête de nous faire lire à haute voix du théâtre, sans doute qu'il était plus facile avec des textes de cette forme, pour les élèves de "mettre le ton" Ces lectures et cette écoute furent suivies d'une passion pour Labiche dont le gamin que j'étais ne savais rien. Concomitamment à ces petits évènements de ma minuscule vie, Le livre de poche faisait paraître deux tomes, aux couvertures l' un rose et l' autre bleu layette du théâtre de Labiche. Je possède toujours ces volumes que j'ai dévorés étant enfant. Et bientôt comme la pièce se jouait à Paris on m'emmena la voir. Il me semble qu'elle était donnée avec une autre oeuvre "Feu la mère de madame" qui est également une pièce à chute, toutes deux étaient jouées par Jacques Charon et le bonheur d'hier fit mon malheur d'aujourd'hui. Car même lorsque l'on a plus que de vagues souvenirs de cette représentation d'il y a près de 50 ans, ces quelques images floues sont cruelles pour les acteurs actuels. Il est triste d'admettre que les interprètes des deux rôles principaux,  Yann Collette  pour  Lenglumé et Pierre Berriau pour Mistingue n'ont aucune présence physique, ils ont beau s'agiter et vociférer sur scène, ils ne parviennent pas à donner de la consistance à leur personnage. Le troisième larron mâle de la distribution, Alexandre Michel qui joue à la fois le valet Justin et le cousin Potard n'en a pas d'avantage, ce qui est tout de même embêtant. Seul l'élément féminin ressort de la distribution, Jérémie Lippmann, le metteur en scène, sur lequel je reviendrai, a eu la bonne et curieuse idée de transformer la très enveloppée Christine Pignet en une grosse petite fille 1925, sorte de Betty Boop gonflée à l'hélium.

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L'une des raisons qui  m'ont aussi fait découvrir ce théâtre, un des très rares  théâtre parisien où je n'étais jamais encore allé, est que la pièce est mise en scène par Jérémie Lippmann que j'avais connu comme sémillant acteur dans le beau téléfilm "Le bon fils" que j'ai eu le plaisir d'éditer en dvd. Je pensais qu'il n'était qu'une de ces belles étoiles filantes qui nous enchantent et traversent les écrans au mieux que quelques saisons pour ensuite disparaître dans je ne sais quelles limbes... Et puis voilà que je redécouvre son nom en tant que metteur en scène d'une de mes pièces de prédilection. 
Malheureusement il a traité "L'affaire de la rue de Lourcine" au raz des pâquerettes sans aucun second degré pourtant cette histoire d'un bourgeois, Lenglumé qui se réveille un beau matin avec une sévère gueule de bois et un inconnu dans son lit et  bientôt dans  se soupçonne "sa lacune" d'avoir commis un crime atroce dont il va devoir éliminé les témoins embarrassants est propice à une lecture particulièrement noire ou / et déjantée, rien de tel ici tout est sage et l'arrière plan social pourtant très présent dans la pièce est gommé. Lippmann ne profite pas non plus des sonorités décalées de certaines répliques et des noms propres des protagonistes qu'il faut faire sonner faisant ressortir ainsi le coté pré -surréaliste qu'ont parfois les pièces de Labiche. 
Il aurait également en supprimant une réplique du valet transformé la pièce en un véritable suspense hitchcockienhitchcockien, je l'ai déjà vue montée ainsi et c'était très bien. Il faut parfois savoir être infidèle.   Seule audace avoir maintenu les couplets, propres au vaudeville, mais qui sont souvent supprimés dans les relectures modernes et de les avoir fait jazzés avec bonheur. 
Il aurait aussi fallu un décor plus riche et naturaliste tout en fanfreluches  et bibelots pour faire ressortir par contraste la noirceur des âmes des individus médiocre et cynique qui s'agitent devant nous. 
Ceci dit, il y avait dans la salle plusieurs enfants d'une dizaine d'années, et même moins qui riaient à gorge déployée. Le spectacle ne se terminant pas tard c'est une excellente initiation au théâtre pour des gamins et les adultes ne s'y ennuieront point. 

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16 mars 2020

Dans les rues de Cuzco (4)

cathédrale de Cuzco

cathédrale de Cuzco

le drapeau que l'on voit n'ai pas le drapeau gay mais celui de la province de Cuzco

le drapeau que l'on voit n'ai pas le drapeau gay mais celui de la province de Cuzco

Dans les rues de Cuzco (4)
Dans les rues de Cuzco (4)
Dans les rues de Cuzco (4)
procession dans les rue de Cuzco

procession dans les rue de Cuzco

Dans les rues de Cuzco (4)
Dans les rues de Cuzco (4)
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Cuzco, Pérou, septembre 2015

Cuzco, Pérou, septembre 2015

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