Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Dans les diagonales du temps
29 juin 2020

James Tissot au musée d'Orsay (1)

P1020895

 

 

IMG_0329

 

autoportrait 

 

IMG_0330

 

 

P1020903

 

 

P1020904

 

 

 

P1020898

 

 

P1020899

 

 

P1020900

 

 

P1020901

 

 

P1020902

 

 

P1020905

 

P1020906

 

 

P1020907

 

P1020908

 

 

P1020909

 

 

P1020910

 

 

Charles Haas qui servit à Proust de modèle pour Swann

P1020912

 

P1020911

 

 

IMG_0331

 

 

P1020913

 

P1020914

 

 

P1020915

 

P1020916

 

P1020917

 

 

Paris, juin 2020

 

 

Publicité
Publicité
29 juin 2020

EDWARD HOPPER AU GRAND PALAIS

exposition hopper grand palais

  

L'exposition Hopper est une merveille, même si l'on écrit beaucoup de bêtises à son sujet, comme Hopper inventeur de la peinture américaine, ce qui a un peu près autant de pertinence que de dire Michel-Ange père de la sculpture italienne, d'ailleurs d'emblée l'exposition démontre la stupidité de cette affirmation péremptoire en montrant des tableaux, certes d' artistes européens, Fêlix Valloton, Degas et surtout Marquet, mais aussi de peintres américains à commencer par Thomas Eakins puis Robert Henri et John Sloan (il y a quelques années il y a eu une très intéressante exposition de Sloan et des artistes de sa mouvance au Guggenheim de Venise, c'était je crois une première en Europe), autant d'artiste dont les toiles ne sont quasiment jamais vues en France (excepté pour Eakins lors de la très belle rétrospective vue naguère au musée d'Orsay). Ce petit évènement rend déjà la visite à l'exposition Hopper fort instructive.

L'accrochage est sage, presque chronologique. Les tableaux sont bien éclairés, accrochés à bonne hauteur et correctement espacés.

 

Edward Hopper et ses "oiseaux de nuit" illuminent le Grand Palais

 

Une première partie nous présente donc les peintres qui ont influencé Hopper. On poursuit par les toiles qu'il a fait lors de ses séjours à Paris, voyage alors obligé pour tout artiste. Paris est au début du XX ème siècle la capitale incontestée de l'art.

 

DSC05150.JPG

 

DSC05149.jpg

 

Minuscule anecdote, il se trouve que pour me rendre au Grand-Palais, j'utilise le métro et que je descend à la station Invalides, en empruntant une sortie, un peu secrète de celle-ci, on en débouche au pied de cet escalier qui permet d'accéder du quai de la Seine au pont Alexandre III et qu'a peint, il y a un peu plus d'un siècle Hopper! Ce n'est pas si fréquent de voir, lors d'une exposition, la représentation d'un endroit où nous étions quelques minutes auparavant.

Une fois son complément d'étude à Paris terminé, il restera néanmoins toutes sa vie un fervent francophile et francophone, il s'aperçoit que ses premiers tableaux ne connaissent pas le succès escompté.

 

DSC05151.JPG

 

DSC05152.JPG

 

Pour gagner sa vie, Hopper se fait illustrateur. Ce sera sa seule source de revenu jusqu'en 1924. Hopper n'a jamais considéré ses illustrations comme faisant partie de son oeuvre mais seulement comme un travail alimentaire. Pourtant elles sont bien belles les images qui nous sont projetées sur un grand écran sur lequel on découvre tout un pan méconnu du travail de l'artiste. 

 

 

 


 


People look at a projection of Edward Hopper's (1882-1967) magazine cover illustrations at the Grand Palais in Paris October 5, 2012. REUTERS/John Schults
.
Il faut dire que si certaines sont d'inspiration patriotique et d'autres représentent des ouvriers au travail, notamment de construction navale, la plupart vantent la douceur de vivre de la classe aisée américaine dans une sociabilité bien étrangère à la morosité et à la solitude de la plupart des personnages que représentera l'artiste sur ses toiles. C'est à cette période qu'en marge de son travail d'illustrateur, Hopper s'adonne à la gravure dans celles-ci on voit l'artiste tiraillé entre une fascination pour la modernité, représentée par les trains et les rails, éléments récurrents dans son oeuvre et une nostalgie pour un monde qu'il voit disparaitre. On peut aussi remarquer que tous les thèmes  que développera le peintre durant les années suivantes se trouvent déjà dans ces gravures.
.
 
DSC05153.JPG
 
DSC05154.jpg
 
DSC05155.JPG
 
DSC05156.JPG
 
C'est aussi durant les années 20 qu'Hopper s'adonnera à l'aquarelle, réalisant avec ce médium de véritables portraits de maisons.
 
 
DSC05157.JPG
 
DSC05158.JPG
 
DSC05169.JPG
 
A partir de 1925, Hopper va vivre (et rapidement bien) de sa peinture. Il a déjà 42 ans, tardivement donc, heureusement pour nous il a encore quarante ans à peindre, mais il ne le sait pas.
J'aime Hopper pour différentes raisons, pour cette tension entre le passé et l'avenir que l'on trouve dans plusieurs de ses oeuvre, mais par le fait que tout comme moi, c'est un voyeur; c'est à dire qu'il aime voir sans être vu. Il met le spectateur dans cette position dans beaucoup de ses tableaux. Il est curieux que le voyeurisme draine un sentiment négatif, sans doute parce que dans l'esprit de beaucoup de gens il est limité à l'aspect sexuel de l'intimité. Mes le plaisir du voyeur ne se limite pas au fait d'avoir volé une image de copulation. La simple vue, le soir d'un intérieur qui se révèle grâce à la lumière électrique par l'ouverture d'une fenêtre qui n'aura pas été fermée ou dont les rideaux n'auront pas été tiré est un de ses petits plaisirs gratuit qui illumine parfois mes soirées d'été. Je suis certain qu'il en était de même pour Hopper qui semble toujours profiter d'une situation pour jeter un coup d'oeil chez autrui, comme ce tableau où l'on voit une femme s'activer au ménage.
 
 
DSC05160.jpg
 
 DSC05161.JPG
 
Malheureusement et heureusement pour lui Hopper est un des artistes dont les tableaux sont les plus reproduits. A ce sujet il aurait été bon que les organisateurs de la manifestation ne choisissent pas comme visuel "Nighthawks" qui était déjà celui de la rétrospective en 2004 à la Tate gallery de Londres. Nighthawks est un peu la Joconde d'Hopper et à tendance à masquer la richesse et la diversité de son oeuvre. La fréquence de ces représentations et de leurs utilisations ne doit pas vous détourner de prendre le chemin du Grand Palais car c'est une chose de voir une reproduction et une autre de voir un original, en ce qui concerne Hopper ls reproductions sont comme éteintes par rapport aux originaux, mais surtout on découvre nombre de tableaux jamais vus et jamais reproduits, peut être parce qu'ils viennent de collections privées ou de petits musées américains ou encore qu'ils sont rarement exposés, faute de place, par le musée qui les possède, je pense à ce propos au Whitney de New-York. Néanmoins pour être juste je précise que  le Whitney Museum of art consacre à son oeuvre des expositions régulières (malheureusement lors de mes voyages à New-York je ne suis jamais tombé aux bonnes dates!). C'est toutefois le MoMA de New York, temple du Formalisme qui, en, 1933, lui consacre sa première rétrospective.
L'immense popularité d'Hopper vient qu'il fait une peinture apparemment simple que tout à chacun pense pouvoir comprendre facilement c'est le cas. Mais c'est en même temps une peinture très savante extrêmement construite qui se découpe en formes simples, rectangles et trapèzes surtout, nettement délimités de plus en plus nettement au fil du temps, ce qui aide aussi sans doute à l'impression que l'on peut embrasser une de ses toiles du premier coup d'oeil. Comme on le vois dans les premières salles l'artiste connaissait très bien la peinture, du moins jusqu'au post impressionnisme, ensuite il semble se désintéresser de la suite de l'histoire de son art... Derrière la simplicité apparente des formes Hopper avait une grande maitrise technique de la peinture bien sûr, mais aussi de l'aquarelle et surtout du dessin, à ce propos on peut regretter que cette rétrospective n'expose aucun des dessins préparatoires que faisait Hopper pour l'élaboration de chacune de ses toiles, contrairement à ce que l'on pouvait voir en 2004 dans la rétrospective de la Tate. Mais que ceux qui ont eu la chance comme moi de voir celle de la Tate ne boudent l'exposition parisienne car plusieurs tableaux qui sont à Paris n'étaient pas à londres (et vice versa).
Dans le même ordre d'idée, je regrette l'absence de cartouches nous racontant les histoires à l'origine de certains tableaux. Hopper tout taiseux qu'il était a beaucoup écrit et raconté sur la genèse de ses toiles. 
 
 
DSC05162.JPG
 
DSC05164.JPG
 
DSC05165.JPG
 
DSC05166.JPG
 
DSC05167.JPG
 
DSC05168.JPG
 
DSC05171.JPG
 
DSC05172.JPG
 
DSC05173.JPG
 
DSC05175.JPG
 
DSC05176.JPG
 
Les tableaux célèbres sont là également, comme les deux immédiatement ci-dessous. 

 

DSC05163.JPG

 

DSC05174.JPG

 

On s'apprête à descendre, car il a fallu monter pour accéder aux premières salles, l'exposition est sur deux niveau, on passe alors par  une petite pièce obscure où l'on projette des images, comme pour les illustrations d'Hopper, mais cette fois ce sont des photos dues à Philip-Lorca diCorcia (immense photographe voir le cartouche de l'exposition, immédiatement ci-dessous, que j'ai photographié) de prostitués mâles! On se demande ce que cela vient faire là. Après la surprise, on profite de l'aubaine. Les photos sont extraordinaires. Je suis d'autant plus admiratif que j'aurais beaucoup aimé faire une série semblable (le talent en moins) sur les tapins de Saint Germain, que j'ai fréquentés assidument plusieurs années (décidément cette exposition à moult échos avec ma vie privée). Je subodore la difficulté d'approche qu'a du avoir le photographe pour que ces prostitués acceptent d'être photographié d'autant qu'il ne s'agit pas de photographies prises au débotté mais demandant une longue préparation de mise en scène, semblable à celle du tournage d'une scène d'un film. En admirant les photos, on ne peut être que subjugué par le travail d'éclairage et de préparation qu'a nécessité chacune d'entre elles.

 

DSC05177.jpg  

 

Je veux bien que le sens de la lumière de Philip-Lorca diCorcia se rapproche de celui de Hopper, l'éclairage de la plupart des photos est complètement artificiel comme celui dans beaucoup des tableaux du peintre; éclairage qui n'est pas pour rien dans la fascination que l'on éprouve devant certaines de ses toiles et de son influence sur un grand nombre de cinéastes et de photographes (on voit dans l'exposition une grande photo de Wim Wenders). Mais il me semble qu'il aurait été plus judicieux alors de choisir une autre série de Philip-Lorca diCorcia qui lui aussi est fort productif. Je trouve par exemple celle ci-dessous beaucoup plus hopperienne que celles des hustlers...

Il aurait été encore beaucoup plus pertinent de choisir Crewdson dont les photos me paraissent beaucoup plus influencées par Hopper que celles de Philip-Lorca diCorcia. 

 

Capture-d-ecran-2012-10-10-a-10.06.22.png 

 

Philip-Lorca diCorcia est un photographe américain, né en 1951 à Hartford dans le Connecticut. Il vit et travaille à New York. Ses photographies associent des éléments du style artistique documentaire avec un principe de construction maîtrisée et complexe propre à l'image de fiction. Ayant obtenu en 1989 une bourse d’État attribuée par la National Endowment of the Arts, diCorcia se rend plusieurs fois à Los Angeles entre 1990 et 1992 pour photographier des hommes prostitués sur Santa Monica Boulevard à Hollywood. Dans ce qui constitue donc sa première série de photographies : Hustlers, il continue de mettre en scène ses images, tout en limitant son intervention. Il photographie ses modèles dans leur environnement personnel et crée ainsi, comme le dit Peter Galassi, des scénarios représentant les fantasmes désespérés du Hollywood de diCorcia. (petite incise prise de ci et de là pour vous informer sur le photographe)

 

 

 

Capture-d-ecran-2012-10-10-a-10.09.08.png

Brent Booth; 21 years old; Des Moines, Iowa; $30

 

Capture-d-ecran-2012-10-10-a-10.10.49.png

Ralph Smith; 21 years old; Ft. Lauderdale, Florida; $25

 

Capture-d-ecran-2012-10-10-a-10.14.06.png

Joe Whitman; 24 years old; Los Angeles; California; $25

 

 

 

Capture-d-ecran-2012-10-10-a-09.59.09.png

 

Capture-d-ecran-2012-10-10-a-10.24.50-copie-1.png

 

 

On peut voir une palanquée d'images de cet extraordinaire photographe à cette adresse: http://www.lslimited.com/cgi-local/portfolio.cgi?level_1=1

Ce qui est particulièrement rigolo, c'est qu'à ces clichés, le photographe ajoute le prix de la passe, qui me parait bien modique par rapport aux tarifs que pratiquaient les gigolos de Saint Germain des près au tournant des années soixante dix... Si un de mes lecteurs a un avis sur la chose qu'il m'en fasse part. Un de mes fidèle commentateur (vous êtes toujours malheureusement rarissimes) se demandait ce qu'était devenu les "choupinous" que lui, comme moi, mais pas ensemble, avions photographiés au Trocadéro entre 1975 et 1990, en ce qui me concerne je m'interroge plus sur la suite des histoires des gigolos qui tournaient devant le drug store Saint Germain dans une ronde dont le circuit comprenait la rue de Renne et la rue du Dragon. Si quelqu'un à des informations à ce sujet...

 

DSC05179.JPG

 

Après cette longue parenthèse, revenons à Hopper. Ce que l'on aime chez lui c'est aussi que certains de ses tableaux sont des invites au roman et l'on peut délirer à n'en plus finir sur ses personnages dont beaucoup ont l'air de s'emmerder ferme, ils paraissent comme prisonnier du cadre, de leur condition. Cette mégère qui fait semblant de lire, ne surveille-t-elle pas son pépère qui tente de mater, l'air de rien, l'accorte voisine qui s'exhibe dans l'appartement d'en face sous prétexte de passer l'aspirateur, et que le vieux marcheur aimerait bien rejoindre s'il pouvait se débarrasser de sa matonne...

 

DSC05180.JPG

 

C'est un vendredi soir et l'atrabilaire personnage en manches de chemise dégoise sur les collègues qui sont déjà parti depuis longtemps, les deux autres aimeraient faire de même. Est-ce le respect de la hiérarchie, le bavard est peut être leur supérieur, ou une malsaine curiosité qui les retient?

 

DSC05181.JPG

 

Le tenancier de cette humble station service, attend le client au soleil. Cela fait trente ans que sa femme l'engueule... Ca glisse...

 

DSC05182.JPG

 

La mère regarde sa fille qui guette la voiture de son amoureux. Elle se souvient qu'il y a vingt cinq ans, elle faisait de même. La vie est passée...

 

DSC05183.JPG

 

Dans le tableau ci-dessus, la chair est triste, le livre a été lu, l'homme a une tête à se jeter par la fenêtre.

 

Ce qui est magique chez Hopper c'est qu'il dépasse toujours l'anecdote. En 2004, à l'occasion de la rétrospective de la Tate modern, Philippe Dagen écrivait dans "Le Monde": << Hopper et Valloton font, si l'on peut dire, de l'ultrapeinture, en exaspérant tout ce par quoi elle se distingue des autres modes de représentation. Des supposées faiblesses de leur medium, ils font des forces paradoxales. Quand l'opération réussit, un assez haut degrè d'étrangeté est atteint, parce que tous les codes du réalisme sont à la fois parfaitement respectés et totalement pervertis. Mais quand elle rate, ne reste qu'une figuration assez morne.>>. On ne saurait mieux dire. A lire Dagen on pense bien sûr à l'influence qu'a eu Hopper sur plusieurs grands cinéastes maitre du réalisme perverti comme Wim Wenders et surtout David Linch. Il faut bien constater également, heureusement rarement, à Hopper de tomber dans la morne figuration en particulier dans quelques un de ses portraits de villas qui ne valent guère mieux que de médiocres élévations d'architectes.

Dagen fait le lien entre Valloton et Hopper, il se trouve qu'il y a quelques jours j'ai eu la chance, durant une semaine, de résider dans la villa au bord de la Méditerranée de la famille Valloton j'ai pu faire de visu le rapprochement. En outre en rendant visite à la petite fille de Félix Valloton, merci Heidi pour votre accueil d'une élégance d'un autre âge, j'ai pu découvrir que la fille du célèbre peintre avait elle aussi avait fait de bien beaux tableaux post impressionnisme.

Je m'aperçois que cette fois rendant compte d'une manifestation artistique j'ai beaucoup parlé de mes expériences lointaines ou récentes, ce qui prouve que l'art peut parler à notre mémoire de bien des façons... 

 

 

J'aime beaucoup cette toile vide d'Hopper, une des dernières qu'il ait peintes, il devait en avoir assez des hommes, ce n'est pas moi qui lui donnerait tort...

 

DSC05184.JPG

Paris, octobre 2012    

COMMENTAIRES LORS DE LA PREMIERE EDITION DU BILLET

Merci pour cette belle recension de l'exposition Hopper; je ne manquerai pas de m'en souvenir lors de ma future visite.
Merci, aussi, pour la très sympathique allusion au Troca ;-)
COMMENTAIRE N°1 POSTÉ PAR BRUNO IL Y A 5 JOURS À 10H14
l'artiste et tout autant l'amateur sont toujours "voyeur" comme un photographe l'est naturellement et intrinséquement ; "le public" est toujours voyeur et s'en défend très certainement car le public ne regarde ni ne VOIE ce que l'artiste et l'amateur voient. Inutile de préciser qui est le plus obscène et qui aime l'obscenité dans le regard.
COMMENTAIRE N°2 POSTÉ PAR JACK IL Y A 5 JOURS À 11H53
28 juin 2020

Léopold Chauveau au musée d'Orsay

P1020989

 

 

P1020954

 

Le musée d'Orsay, cet été 2020, offre la posibilité d'une formidable découverte, elle en fut une complète pour moi, avec l'exposition: Au pays des monstres de Léopold Chauveau. C'est une belle immersion dans un imaginaire qui vous fera du bien. Cela peut être aussi une judicieuse occasion de faire découvrir le musée à un enfant.

 

P1020955

 

Parallèlement à son activité de médecin, embrassée par obligation familiale mais qu'il n'appréciait guère, Léopold Chauveau (1870-1940) s'est réfugié en autodidacte dans un univers artistique étrange, aussi singulier qu'original. A la fois sculpteur, illustrateur et auteur de livres pour adultes et enfants, il est longtemps resté oublié de l'histoire de l'art, avant qu'une donation de son petit-fils au musée d'Orsay en 2017 (18 sculptures et 100 dessins) ne remette son nom en lumière.  

Personnalité atypique, Chauveau s'initie à la sculpture vers 1905 alors qu'il exerce la médecine depuis plusieurs années. Dès 1907, les monstres deviennent un leitmotiv de sa production, en sculpture comme en dessin.  
Hybrides, ses créatures sont souvent attachantes, maladroites et comme étonnées de leur propre présence. Semblant sortir de son inconscient, elles constituent pour Chauveau de véritables compagnons, le peuple d'un monde imaginaire dans lequel il trouverait refuge.  

Malgré leur singularité, les monstres sculptés de l'artiste peuvent s'inscrire dans une généalogie de l'histoire de l'art, on pense notamment aux gargouilles médiévales ou à des influences japonaises. En dessin, Chauveau adopte un trait synthétique, précis et incisif pour représenter ses personnages dans un style naïf, dans des décors simplifiés mais explicites.  
Ses cadrages traduisent la dimension narrative et parfois dramatique de ses séries.  

A partir des années 1920, il imagine des paysages monstrueux : étendues antédiluviennes et désertiques où évoluent des monstres biomorphes qui se plient à des activités étranges. Chauveau a aussi illustré de grands classiques (L'Ancien et le Nouveau Testament, Les Fables de La Fontaine), dont il a même parfois revisité le texte (Le Roman de Renard), et a également créé des histoires attachantes et fantastiques d'animaux et d'enfants.  

Cette exposition permet une complète redécouverte d'un oeuvre sans équivalent à son époque. Elle s'articule autour de deux grands axes : d'une part la personnalité, la vie et l'oeuvre de Léopold Chauveau et de l'autre son univers pour les enfants qui saura fasciner les plus jeunes visiteurs.

 

P1020956

 

 

 

P1020957

 

 

P1020958

 

 

P1020959

 

 

P1020960

 

 

P1020961

 

 

P1020962

 

 

P1020963

 

 

P1020964

 

 

P1020965

 

 

P1020967

 

 

P1020969

 

 

P1020970

 

 

P1020971

 

 

P1020972

 

 

IMG_0335

 

 

P1020973

 

 

P1020974

 

 

P1020975

 

 

P1020976

 

 

P1020977

 

 

P1020978

 

 

P1020979

 

 

P1020981

 

 

P1020982

 

 

P1020984

 

 

P1020985

 

 

P1020986

 

 

P1020987

 

Paris, juin 2020 

26 juin 2020

EXPOSITION PEYO À ARTCURIAL

DSC00609.jpg

 

L'exposition Peyo, de son vrai nom  Pierre Culliford, chez Artcurial nous emmène au pays de l'enfance. Elle rappelle que les schroumpf dont les plus jeunes ignorent peut être l'origine sont dus au crayon de Peyo et qu'ils furent à leurs débuts des personnages épisodiques de la série Johan et Pirlouit et les héros de mini-récits. Les mini-récits étaient des suppléments que l'on trouvait dans les pages centrales du journal de Spirou. C'était des petits livres que le lecteur devait réaliser lui-même.

 

DSC00586.JPG

 

DSC00600.JPG

 

DSC00590.JPG

 

L'exposition est très riche d'une centaine de planches et de dessins originaux tous soigneusement encadrés et présentés, malheureusement les grandes fenêtres du bel hôtel particulier où loge Arcturial cause des reflets parfois gênant pour admirer les émouvants, pour moi car Peyo fut un de ceux qui me firent aimer la bande dessinée, les dessins du père des schroumpf. Un des intérêts  de l'exposition est de nous montrer l'évolution des personnage. Un dessinateur, aussi talentueux soit il, ne trouve pas immédiatement le dessin définitif de ses héros. D'abord Pirlouit puis les schroumpf qui à leur naissance avaient le nez plus long.

 

DSC00574.jpg

 

DSC00575.jpg

 

DSC00581.JPG

 

DSC00582.JPG

 

Johan et Pirlouit reste pour moi une de mes grandes joies de lecture de mon enfance. J'ai découvert lundi les originaux des couvertures et des planches des albums qui firent le bonheur de mes jeunes années.

 

DSC00572.jpg

 

DSC00573.jpg

 

DSC00585.jpg

 

DSC00576.JPG

 

DSC00579.JPG

 

DSC00583.jpg

 

DSC00584.jpg

 

Peyo est aussi le créateur d'un personnage, Poussy que tous les amoureux des chats chérissent...

 

DSC00571.jpg

 

 

DSC00602.JPG

 

DSC00603.jpg

 

DSC00604.JPG

 

DSC00605.JPG

 

DSC00606.JPG

 

DSC00607.JPG

 

Peyo a aussi créé la série Benoit Brisefer dont les décors étaient dessinés par Will

 

DSC00577.jpg

 

DSC00578.jpg

 

Revenons pour terminer aux schroumpf et à leur bestiaire. J'aime particulièrement le gentil dragon Fafnir.

 

DSC00595.JPG

 

Dans le monde de Peyo il n'y a pas que Poussy comme chat, il y a aussi Azrael le chat de Gargamel qui rêve de manger un schroumpf...

 

DSC00594.JPG

 

DSC00587.jpg

 

DSC00589.jpg

 

DSC00591.jpg

 

DSC00593.jpg

 

DSC00596.JPG

 

DSC00599.jpg

 

DSC00598.JPG

 

DSC00597.JPG

juillet 2011 

23 juin 2020

Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier

Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier
Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier
Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier
Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier
Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier
Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier
Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier
Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier

Très originale exposition qui retrace presque un siècle de production artistique au Congo. S'il y a essentiellement de la peinture, les sculptures et les photos ne sont pourtant pas à négliger. La partie la plus intéressante de l'exposition se trouve au rez de jardin où les salles présente la peinture comtemporaine congolaise. On est entre Erro et le Douanier-Rousseau. Ces toiles enchanteront ceux qui comme moi, se sont extasié lors de leurs voyages en Afrique sur les merveilleuses enseignes peintes que l'on découvre au bord des routes en particulier celles des coiffeurs...

L'exposition est très pédagogique. Les cartouches sont clairs et explicatifs. Une bande son réjouissante et bien adaptée agrémente la visite. Les photos malgré les paneaux ne semblent pas interdites, fait nouveau en ce lieu...

Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier
Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier
Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier
Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier
Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier
Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier
Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier
Il y a aussi quelques photos comme vous le prouve ce charmant jeune homme.

Il y a aussi quelques photos comme vous le prouve ce charmant jeune homme.

L'exposition se poursuit jusque sur la buvette de la fondation

L'exposition se poursuit jusque sur la buvette de la fondation

Paris, octobre 2015

Paris, octobre 2015

 

Publicité
Publicité
21 juin 2020

ARCHIVES DE LA VIE LITTÉRAIRE SOUS L'OCCUPATION

publié la première fois le VENDREDI 3 JUIN 2011

 

Il y a en ce moment deux expositions à Paris qui sont complémentaires et assez semblables dans leur forme. Elles ne sont pas immédiatement spectaculaires, étant surtout composées de documents écrits. Il s'agit à la Bibliothèque François Mitterrand de la célébration du centenaire des éditions Gallimard et à l'Hôtel de Ville de Paris, Archives de la vie littéraire sous l'occupation. Ces deux manifestations sont passionnantes pour tous ceux qui s'intéressent à la vie intellectuelle française au XX ème siècle. Elles méritent chacune au moins trois heures pour bien en appréhender leur richesse. L'exposition Gallimard couvre tous les métiers du livre, le choix des manuscrits, la fabrication de l'objet livre de sa maquette à l'imprimerie, sa vente, sa mise en place en librairie, sans oublier la publicité. Les deux expositions sont essentiellement composées de vitrines, bien éclairées sur lesquelles on peut se pencher à loisir pour lire les fabuleux documents qu'elles contiennent, certains très émouvants comme les paperoles de Marcel Proust du coté de Gallimard ou la photographie de la librairie de Jeanne Wagner, assassinée par les nazis. Il y a tout de même à regarder également sur les murs et à voir sur les quelques écrans qui égayent ces deux expositions. Il m'a été tout à fait impossible de photographier dans l'exposition Gallimard et très difficilement dans celle à l'Hôtel de Ville, la photographie étant interdite dans les deux manifestations. Sans me vanter, je connaissais assez bien les deux sujets si bien présentés et pourtant, en particulier dans l'exposition sur la vie culturelle sous l'occupation, j'ai pu mesurer en les parcourant et les reparcourant toute l'étendue de mon ignorance qui s'est trouvé moins béante en sortant de ces deux lieux. J'ai été assez surpris par exemple de lire une lettre d'Henry de Montherlant aux autorités allemandes en la personne de Karl Epting pour faire libérer Benjamin Crémieux.

 

DSCN1299.JPG

 

DSCN1301.JPG

 

DSCN1303.JPG

 

DSCN1304.JPG

 

DSCN1306.JPG

 

DSCN1307.JPG

 

DSCN1309.JPG

 

DSCN1310.JPG

 

DSCN1311.JPG

 

DSCN1312.JPG

 

DSCN1320.JPG

 

DSCN1321.JPG

 

DSCN1322.JPG

 

 

A noter la superbe affiche qui très intelligemment fait la synthèse en une image de l'occupation allemande en France.

Si vous ne pouvez pas vous rendre dans ces deux exposition rassurez vous les deux magnifiques catalogues rendent presque complètement justice à l'énorme travail qui a été nécessaire pour monter ces deux opérations. Ils permettent en outre de lire tranquillement presque tous les documents qui y sont présentés.

 

1911-2011 Gallimard, un siècle d'édition

Bibliothèque Nationale de France, site de la Bibliothèque François Mitterrand

9 juin 2020

MONUMENTA 2011, LE LEVIATHAN D'ANISH KAPOOR

J

Monumenta-Anish-Kapoor.jpg

 

DSCN1058.JPG

 

 

J'ai visité les quatre expositions Monumenta. C'est une très grande idée que de confier durant quelques semaines, la nef du Grand Palais à un artiste contemporain. Après Anselm Kiefer qui avait essuyé les plâtre et n'avait pas vraiment joué le jeu, puisqu'il avait scindé l'espace de la nef, Richard Serra qui était resté fidèle à lui même et ne m'avait pas vraiment surpris, habitué que j'étais de ses expositions et Christian Boltanski dont l'installation m'avait beaucoup ému; voici le Léviathan d'Anish Kapoor. Une énorme structure gonflable, sorte d'énorme trèfle à trois feuilles dans laquelle on pénètre. On rentre par une petite porte, le vagin ou le sphincter de l'animal, pour se retrouver dans un espace moite dans une lumière rouge et changeante. On ne peut errer que dans l'espace vide de, si je poursuis ma métaphore botanique, dans ce qui pourrait être la tige du trèfle. Les parois de cet espace ayant une pente escaladable, j'étais très tenté d'aller voir dans "les feuilles" mais ce n'est évidemment pas permis. Anish Kapoor est à mon sens, le seul dans le cadre de Monumenta qui a réussi a apprivoisé la terrible lumière de la nef du Grand Palais.

Images de l'intérieur du Leviathan

 

DSCN1015.JPG

 

DSCN1018.JPG

 

DSCN1021.JPG

 

DSCN1023.JPG

 

DSCN1026.JPG

 

DSCN1027.JPG

 

DSCN1031.JPG

 

DSCN1029.JPG

 

Images de l'extérieur du monstre qui ressemble alors à un extravagant zeppelin échoué que l'on ne peut pas appréhender visuellement dans sa totalité. Le jeu des courbes de la bête-plante avec les lignes du Grand Palais est un bonheur pour le photographe...

 

DSCN1033.JPG

 

DSCN1034.JPG

 

 

DSCN1038.JPG

 

DSCN1040.JPG

 

DSCN1041.JPG

 

DSCN1043.JPG

 

DSCN1046.JPG

Paris le 18 mai 2011

 

9 juin 2020

ANIMAUX SANS RÉSERVE AU MUSÉE CERNUSCHI

Scan-copie-1.jpeg

 

Le musée Cernuschi est un musée trop discret à Paris en regard des trésors que l'on peut y voir, en particulier en ce moment avec cette exposition, Animaux sans réserve, qu'aucun amoureux des arts et des animaux ne devrait manquer. Elle présente de superbes pièces, habituellement non présentées, ayant pour thème l'animal. La collection permanente mais néanmoins aussi l'art animalier en valeur, d'ailleurs mes photos mélange des éléments de la collection permanente avec celles de l'exposition temporaire. Ce très agréable musée, situé à la lisière du parc Monceau, 7 avenue Vélasquez est gratuit, de surcroit les photographies y sont autorisées, à condition de ne pas utiliser le flash. Les cartouches informant le visiteur sont aussi clairs que passionnants. Un très joli petit catalogue avec de belles photos reprend certaine des explications que l'on peut lire durant la visite et il ne coute que trois euros! Loin de la foule cette exposition me semble particulièrement indiquée pour sensibiliser les enfant à l'art. J'ajoute que l'accueil est charmant et les gardiens prévenant et souriant. Quelle bonne adresse!

 

DSCN1077.JPG

 

Le musée Cernuschi doit son existence à Henri Cernuschi un économiste et banquier d'origine italienne qui a donné ce bel hôtel particulier qu'il s'était fait construire, à la ville de Paris ainsi que les oeuvres d'art provenant des voyages du maitre des lieux en Asie qu'il contenait. Le musée a été inauguré en 1898 deux ans après la mort du mécène.  Depuis la collection a été régulièrement enrichie. La pièce la plus spectaculaire est le grand boudha.  

 

 

 

DSCN1073.JPG

 

DSCN1074.JPG

vase dit de la tigresse, Chine XII ème siècle av J.C.    

DSCN1075.JPG

travail japonais de la période Edo    

DSCN1076

grues et daims, Japon période d'Edo    

 

 

DSCN1079.JPG

 

DSCN1081.JPG

 

 

 

DSCN1083.JPG

 

DSCN1084.JPG

Terre cuite, Chine VIII ème siècle    

DSCN1085

 

DSCN1086.JPG

 

DSCN1087.JPG

 

DSCN1089.JPG

 

autres-images-0117.jpg

brûle parfum, Japon XIX ème siècle    

DSCN1090.JPG

Japon, XIX ème siècle    

DSCN1091.JPG

brûle parfum, Japon XIX ème siècle    

DSCN1092.JPG

pigeons et fleurs de Chen Zhifo (1896-1962) Chine    

DSCN1096.JPG

Japon, XIX ème siècle    

DSCN1098.JPG

 

DSCN1100.JPG

 

autres-images-0120.jpg

Shachihoko, Japon, époque Meiji (don de Renée Vivien)    

DSCN1106.JPG

 

DSCN1107.JPG

 

DSCN1109.JPG

Japon XIX ème siècle    

DSCN1110.JPG

Gibbon de Zhang Dagian (1899-1983) Chine    

DSCN1115.JPG

 

DSCN1111.JPG

Renard, Japon, 1826    

DSCN1114.JPG

Tanuki    

DSCN1113.JPG

Tanuki, Japon époque d'edo    

DSCN1116.JPG

Tanuki, époque d'Edo    

DSCN1117.JPG 

Paris, mai 2011

6 juin 2020

DANIEL BUREN, MONUMENTA 2012

DSC04016.jpg

 

DSC03986.jpg

 

Il y a quelques années, dès que j'ai appris que la nef du Grand Palais serait investi par un artiste pour quelques semaines, pour y exposer une oeuvre monumentale, c'est du moins ce que suggère le titre de la manifestation, le nom de Buren m'est venu immédiatement à l'esprit. Si le premier artiste à se colleter avec cette gageure, Kiefer, ne comprit pas que le lieu devait dicter l'oeuvre (s) qui devait s'y déployer et si Boltanski ne fit que surdimensionner une de ses installations, Serra et Anish Kapoor réussirent parfaitement à investir le lieu. Serra jouait avec la structure du bâtiment avec ses immenses pièces métalliques, alors que Kapoor remplissait l'énorme volume, jusqu'à le nier, par son léviathan au rouge changeant. Avec Buren, pour la première fois un artiste utilise la formidable lumière venant de la grande verrière. Le dôme de cette dernière est transformé en un damier où le noir serait remplacé par un bleu-France.

On pénètre dans le Grand Palais par une entrée inhabituelle, une petite porte, comme dérobée qui après un couloir nous offre la vision de la nef dans sa plus grande majesté. On découvre une forêt de parasols, une canopée de cercles tangents en quatre couleurs, rouge, jaune, bleu et vert, selon un dessin qui serait celui d'un pavage de l'Alhambra de Grenade, en ce qui me concerne, la forêt des supports des cercles colorés m'a plutôt fait pensée à la grande mosquée de Cordoue... Les couleurs paraissent réparties d'une manière aléatoire mais en fait elles obéiraient à une contrainte mathématique. Marchant dans cette forêt chatoyante, on débouche bientôt dans une clairière dont la surface est égale à celle de la base de la coupole qui est juste au dessus d'elle. Buren a disposé au sol, dans cet espace vide, des grands miroirs, eux aussi circulaires dans lesquels se reflètent la dentelle de fer de la nef et, suivant la position de l'observateur, une partie de son intervention.

Lorsque l'on quitte cette clairière, de tout coté on retrouve les cercles, qui lors de ma visite étaient, il faisait un grand soleil dehors, irisés par la lumière tombant de la verrière; celle-ci à travers les cercles, dessinait, sur le sol, la projection, un peu déformée, de la géographie savante des cercles.

L'intervention de Buren produit la plus esthétique des Monumentas. Je vais essayer d'y retourner pour tester une autre lumière, l'effet doit être différent la nuit par exemple ou par un temps gris. En revanche mis à part cet émerveillement du Grand Palais investit par la couleur, et ce n'est pas rien, je n'ai pas ressenti une autre émotion, comme ce fut le cas lors des Monumentas de Kapoor et de Boltanski.

 

DSC03997.JPG 

 

DSC03987.jpg

 

DSC03988.JPG

 

DSC03989.jpg

 

DSC03990.JPG

 

DSC03991.jpg

 

DSC03996.JPG

 

DSC03995.JPG

 

DSC03994.jpg

 

DSC03993

 

DSC03992.JPG

 

DSC03998.JPG

 

DSC03999.jpg

 

DSC04000.jpg

 

DSC04001.jpg

 

DSC04002.jpg

 

DSC04003.jpg

 

DSC04004.JPG

 

DSC04005.JPG

 

DSC04006.JPG

 

DSC04015.JPG

 

DSC04014.JPG

 

DSC04013.jpg

 

DSC04012.jpg

 

DSC04011.JPG

 

DSC04010.JPG

 

DSC04009.jpg

 

DSC03983.jpg

 

DSC03985.jpg

 

DSC04008.jpg

Paris, mai 2012

 

En attendant d'acheter mon billet d'entrée, j'étais en compagnie détudiants en art, qui sont, en général, plus jolis que les apprentis charcutiers, allez savoir pourquoi? A l'itérieur des collégiens s'initiaient à lart contemporain.

3 juin 2020

GILBERT & GEORGE, LONDRES PICTURES À LA GALERIE THADDAEUS ROPAC

 

Si quelque chose a été clair pour ceux qui ont suivi le chemin de Gilbert & George au cours des quatre dernières décennies, c'est qu'il est impossible de dissocier leur production artistique de la ville de Londres.
Depuis que les deux hommes se rencontrèrent en 1967, ils était tout deux élèves de l'école d'art Saint-Martin, dont on trouve parmi les anciens élèves des talents comme Alexander McQueen ou John Galliano, la capitale britannique et, en particulier, l'East End, qui pour eux s'arrête à Liverpool Street et est «le centre de l'univers",  a toujours été une grande source d'inspiration.
C'est dans ce contexte urbain, "où l'économie locale devient universelle", que se développent leurs dernières œuvres, exposées jusqu'à la fin mai à la galerie Thaddaeus Ropac à Paris. Ainsi, la série "Londres Pictures" présente une sélection de 292 planches tirées de près de 4.000 une des journaux populaires   londoniens, qui illustrent les thèmes qui traversent la vie quotidienne de la ville et comment ils ont un impact sur ceux qui y vivent.
 
DSC04111.JPG
 
DSC04112.jpg
 
DSC04113.JPG
 

 

 

DSC04114.JPG
DSC04116.jpg
DSC04117.JPG
DSC04118.JPG
DSC04119.JPG
DSC04121.JPG
DSC04123.JPG
DSC04124.jpg
DSC04125.JPG
DSC04126.JPG
Paris, mai 2012
Publicité
Publicité
<< < 10 20 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 > >>
Dans les diagonales du temps
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité