Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Dans les diagonales du temps
4 avril 2020

rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)

rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)

 

Comme vous l'avez sans doute remarqué si vous êtes un ou une fidèle de ce blog, j'ai une préférence pour les artistes gays, gais d'où ma gourmandise envers les oeuvres de Pierre et Gille. Télémaque est seulement gai, du moins sa peinture et c'est très bien comme cela. Je réitère une fois de plus que l'on est pas obligé en peinture comme ailleurs, sous le prétexte que l'on aborde des sujets graves de faire sinistre ou moche. On sortira donc de la rétrospective Télémaque avec le sourire.

L'artiste natif d'Haiti s'est surtout formé à New-York ce qui explique certaines réminiscences de Rauschenberg dans une partie de son oeuvre mais il a assez rapidement quitté la grosse pomme pour s'établir en France où il a rallié la mouvance de la figuration narrative. On peut ainsi déceler dans certains de ses tableaux des ressemblances avec ceux de Fromanger ou d'Erro. Le fond de son oeuvre est autobiographique comme cet autre haïtien qu'était Basquiat.

Il m'arrive souvent de trouver les rétrospectives trop longue et redondantes, ce n'est pas le cas cette fois. Dans cette présentation strictement chronologique, bel accrochage, bien aéré, il y a quelques trous, même si l'essentiel y est. On aurait aimé que le menu soit un tout petit peu plus copieux.  

 

rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
rétrospective Télémaque au Centre Pompidou (1)
Publicité
Publicité
4 avril 2020

Jürgen Wittdorf

 

tumblr_4a212c4ffc30b49864b03401ffccb8a9_95b364da_1280

Jurgen Wittdorf est un cas très intéressant. Il est à ma connaissance le seul artiste "d'art gay" en Allemagne de l'est. Ce qui est amusant c'est que par ailleurs il a mené une carrière des plus traditionnelle et officielle.

Jurgen Wittdorf est né en 1932 à  Karlsruhe. Aprèsl'école primaire qu'il fait à Königsberg. Il devient membre du cercle graphique de Stollberg dans les monts Métallifères en 1950. Après ses études à Hochschule für Grafik und Buchkunst de Leipzig de 1952 à 1957, il a travaillé comme pigiste à Leipzig , puis en 1957 est devenue un membre de la VBK. Pendant ce temps, il commence à enseigner au Collège communautaire de Leipzig. Puis de 1959 à 1964 il enseigne à l'Institut pédagogique de l'Université Karl-Marx de Leipzig .

1960-61, il a créé le cycle de 9 gravures sur bois pour les jeunes, ce qui le rend immédiatement célèbre dans son pays. Pour la première fois dans l'art de la RDA, il  montre des jeunes gens en jeans, des adolescents et un nu frontal d'homme. Cette « occidentalisation » lui a valu la critique de l'État. Mais Le cycle a été publié en 1963 dans la très officielle revue Junge Welt! Le compositeur Helmut Kontauts s'est inspiré de ces gravures pour son oeuvre,  jeunes dans une grande ville.

 

4 avril 2020

Un cirque passe de Patrick Modiano

9782070389278-475x500-1

  

Le narrateur, il a 18 ans, est interrogé par la police. On a trouvé son nom dans l'agenda de quelqu'un. En sortant du bureau de l'inspecteur, il croise une fille d'a peu près le même âge que lui, la vingtaine. Elle prend sa place devant le policier. Il décide de l'attendre à la sortie de la police. Il la ramène chez lui. Une relation faite de non-dits s'amorce entre eux. Il ne tarde pas à tomber amoureux d’elle et lui demande de partir avec lui vivre à Rome. Elle est d’accord. Pour trouver des fonds pour le voyage, il vont fréquenter de troubles personnages... Tout le roman se déroule sur quelques jours, 6 jours d'un mois de novembre ensoleillé pour la saison, mais les événements d'alors ont profondément marqué le narrateur qui s'en souvient de nombreuses années après. Tout le talent de Modiano est de nous intriguer par la mystérieuse personnalité de la jeune femme qui sera révélée au lecteur progressivement. D'autant que le narrateur bien que désireux d' apprendre sur son amie est bien pusillanime. Ce court extrait l'évoque bien: << Pour la première fois de ma vie, j’étais sûr de moi. Ma timidité, mes doutes, cette habitude de m’excuser pour le moindre de mes gestes, de me dénigrer, de donner souvent raison aux autres contre moi, tout cela avait disparu comme tombe une peau morte. J’étais dans l’un de ces rêves où l’on rencontre les dangers et les tourments du présent mais on les évite chaque fois car on connaît déjà le futur et l’on se sent invulnérable.>>

Je ne me lasse pas, surtout dans les derniers romans de Patrick Modiano, « Un cirque passe » est son quinzième et a paru en 1992 (il succède dans la chronologie des oeuvres modianesque à « Fleur de ruine), de son talent, fait de précision et de concision pour camper une situation et si je peux dire pour déblayer le récit. Il est particulièrement un maitre de l'ellipse pudique en une image, la fille qu'a ramenée le narrateur se réveille, le matin à ses cotés, nu dans son imperméable... voilà qui nous suggère, sans passer par de laborieuses descriptions de galipettes qu'ils ont fait l'amour...

Les noms dans ce roman, comme dans la plupart des autres de l'écrivain, sont aléatoires, hybrides et souvent chargés d'allusions plus ou moins signifiantes. En ce qui concerne les héros principaux, il nous sont révélé tardivement, ainsi c'est page 24 que l'on apprend que le narrateur a pour surnom Obligado, ce qui nous est appris par Grabley, l'homme de confiance du père du narrateur. Ce dernier est parti (a fui?) finir ses jours en Suisse, quant à la mère, elle a inexpliquablement disparu dans le sud de l'Espagne.... Ce n'est que page 43 que l'on saura que l'amie du narrateur a pour prénom Gisèle qui à son tour nous révèlera le prénom du narrateur, Jean, seulement page 147! Le cryptage des nom conduit parfois peut être le lecteur à en voir où il n'y en a pas. Ainsi le patronyme de Martine, la compagne d'Ansart est Gaul, comme le coureur cycliste luxembourgeois vainqueur du tour de France 1958. Ailleurs c'est une description qui fait surgir une figure du passé, comme celle de ce journaliste en survêtement dubitatif sur les dons d'écriture du héros. Elle m'a fait penser au présentateur de journal télévisé Raymond Marcillac (1917-2007)

Comme le narrateur « Du plus loin que l'oubli », Obligado veut écrire un roman , mais contrairement à son double de l'autre roman, celui-ci ne passera pas à l'action. Ce pourrait-il que « Du plus loin que l'oubli » soit une sorte de suite d' « Un cirque passe »?

Pour confirmer ou infirmer cette hypothèse, penchons nous sur la chronologie d' « un cirque passe » pour voir si elle est compatible avec celle « Du plus loin que l'oubli ». Le narrateur du présent roman a 18 ans, celui « Du plus loin que l'oubli » en a 20. Nous serions donc deux années avant dans « un cirque passe » par rapport à « Plus loin que l'oubli ». A la page 58, on lit: << Je craignais qu'au prochain carrefour nous soyons arrêté par l'un de ces barrages de police fréquents à Paris en ce temps là.>>. Ce qui nous indiquerait que nous sommes probablement durant la guerre d'Algérie, donc à la fin des années 50 ou au tout début des années 60 d'autant que nous savons déjà que le narrateur s'est inscrit en fac de lettres non pour poursuivre réellement ses études mais pour repousser son incorporation. Plus loin le narrateur se souvient que vers 1973, il est allé dans un café près du Cirque d'Hiver se renseigner auprès du patron sur des personnes qu'il a connues dix ans auparavant. Ce qui voudrait dire que le présent du récit se déroulerait en 1963. Patrick Modiano comme le narrateur a bien 18 ans en cette année 1963, ce qui renforce le coté autobiographique du roman d'autant qu'il est dédié à ses parents et que la mère du héros tout comme dans la réalité est actrice. Cette dédicace est à la fois paradoxale et ironique puisque les parents du narrateur brillent par leur absence. Mais en 1963, les accords d'Evian ont été signés depuis le mois de mars de l'année précédente. La guerre d'Algérie est terminée. Le service militaire n'est plus l'épée de Damocles qui était auparavant suspendue au dessus de la tête de chaque jeune homme et l'on peut penser qu'il y avait moins de barrages de police cette année là dans Paris que durant les années précédentes... Mais il est vrai qu'à l'époque on arrêtait le général Salan et qu'on exécutait des membres de l'OAS... A l'inverse le narrateur parle bien de la guerre d'Algérie au passé: << ...ces jeunes gens qui partaient pour la guerre d'Algérie quand (il avait) seize ans >>. Toujours le flou et l'approximation des dates chez Modiano... Néanmoins envisager « Du plus loin que l'oubli » comme une sorte de suite d' « un cirque passe » ne me paraît pas absurde.

On peut penser, ou rêver, que les interrogatoire des jeunes gens peuvent avoir un rapport avec cette guère d'autant que Gisèle récupère de mystérieuses valises...: « Place du Châtelet, elle a voulu prendre le métro. C'était l'heure de pointe. Nous nous tenions serrés près des portières. À chaque station, ceux qui descendaient nous poussaient sur le quai. Puis nous remontions dans la voiture avec les nouveaux passagers. Elle appuyait la tête contre mon épaule et elle m'a dit en souriant que « personne ne pourrait nous retrouver dans cette foule ». À la station Gare-du-Nord, nous étions entraînés dans le flot des voyageurs qui s'écoulait vers les trains de banlieue. Nous avons traversé le hall de la gare et, dans la salle des consignes automatiques, elle a ouvert un casier et en a sorti une valise de cuir noir. Je portais la valise qui pesait assez lourd. Je me suis dit qu'elle contenait autre chose que des vêtements. »

Autre supposition, qui vient au fil de la lecture, les deux noms que cite le policier au narrateur, mais qui ne va pas les retenir, lors de l'interrogatoire pourrait être ceux d'Ansart et de Monique, les curieux amis de Gisèle...

Procédé habituel chez l'auteur le récit qui n'est lui même qu'un souvenir est interrompu par des remémorations du narrateur qui évoque des moments d'enfance puis d'adolescence comme un triste réveillon avec son père lorsqu'il a 15 ans. Ce mille feuilles temporel est comme toujours chez Modiano délectable. La fiction dissout le naturalisme, Modiano le rend cotonneux presque inconsistant.

Au flou historique on peut opposer l'exactitude géographique des pérégrinations des héros. Les lieux ont importance capitale. Ils semblent imposer aux protagonistes des errances dans les quartiers cossus mais fanés du Paris des années 60.

Comme presque toujours chez Modiano des écrivains sont présents, subliminalement comme Maurice Sach, l'auteur de « Chasse à coure », livre que le père du narrateur emporte comme lecture pour le train ou comme figurant tel Chester Himes, dans un café.

Le cinéma a aussi toute sa place dans le roman. Les héros, sur un laps de temps très court y vont plusieurs fois et puis ce roman d'initiation, avec ce projet de voyage en Italie, l'époque fait penser à une sorte d' « A bout de souffle » à l'envers...

On est presque surpris qu'à la fin de l'histoire dont on ne connaitra pas le fin mot, mais Modiano tout commeStendhal qui priait son lecteur de rajouter à des phrases trop laconiques « les quelques mots qui leur manquent » demande à ses lecteur de combler, par des hypothèses, les béance de l'enquête du narrateur, si touchant de naiveté. Comme à son habitude Modianoexige ici, de la part du lecteur, une complicité, une attention au moindre détail et, surtout, à ce qui est passé sous silence, une attention au creux en quelque sorte... Malgré les trous de son récit et le quasi escamotage de ses personnage à la fin du récit, encore une fois le magicien du vague qu'est Modiano, a réussi à nous enchanter.

  

Nota: Un cirque passe a été adapté pour la télévision en 2009 sous le titre Des gens qui passent. Le scénario est signé Jacques Santamaria, et la réalisation Alain Nahum.

Principaux interprètes : Laura Smet (Marie), Théo Frilet (Jean), Hippolyte Girardot (Grabley), Gilles Cohen (Pierre Ansart), Thomas Jouannet (Jacques de Bavière)...

 

4 avril 2020

Julius Joseph Gaspard Starck (1814-1884) - Jeune homme déshabillé, 1878

 

tumblr_695c1f6747c04a3a0d268f80b44b2236_5d308e5d_1280

3 avril 2020

Adam Boguta photographié par Taryll

 

Adam Boguta photographié par Taryll
Adam Boguta photographié par Taryll
Adam Boguta photographié par Taryll
Adam Boguta photographié par Taryll
Adam Boguta photographié par Taryll
Adam Boguta photographié par Taryll
Adam Boguta photographié par Taryll
Adam Boguta photographié par Taryll
Publicité
Publicité
3 avril 2020

P. Harland-Fisher

 

holland1

3 avril 2020

Le 5 juin 2017 à Roland Garros

 

 

 

DSC08266

 

 

DSC08269

 

 

Nishikori 

DSC08270

 

 

DSC08272

 

 

DSC08276

 

 

Verdasco

DSC08279

 

 

Nishikori battra Verdasco

DSC08285

 

 

Cilic-Anderson sur le Lenglen

DSC08292

 

 

DSC08294

 

 

DSC08296

 

Anderson

DSC08298

 

 

DSC08299

 

 

DSC08303

 

 

Cilic sera le vainqueur

DSC08306

 

 

DSC08307

Paris, juin 2017 

 

3 avril 2020

souvenirs sur Roger Peyrefitte

Les commentaires à mes billets sont malheureusement bien rares mais parfois leurs richesse me comble, ainsi celui de monsieur Willem V.D.M. qu'il en soit remercié. J'ai voulu le mettre dans "la page" pour qu'il soit plus visible d'autant que monsieur V.D.M. m'a aimablement envoyé, par le biais de mon mail, de belles images illustrant son propos. 

  

Cher Monsieur,

Dans votre texte sur la biographie de Roger Peyrefitte par Deléry vous regrettez le manque de cahier de photos pour visualiser les personnages. Comme exemple vous prenez l'acteur Roger Montsoret, qui jouait le rôle de Gustave Adolphe, Prince Royal de Suède, dans "Le Prince des Neiges" et dont vous auriez voulu découvrir les appâts en collant.
De telles photos de scène, ont été publiées dans le "Monde Illustré Théatral & Littéraire", numéro 20, du 6 mars 1948 (numéro que je l'ai chiné sur Ebay il y a quelques années), dédié à cette pièce joué au Théatre-Hébertot.

  

  

Le-prince-des-neiges-1.jpg

  

Le-prince-des-neiges-2.jpg

  

Le-prince-des-neiges-3.jpg

  

  

Capture-d-ecran-2012-10-02-a-07.38.27.jpg

  



Ensuite vous écrivez ne pas avoir repéré Alain-Philippe Malagnac dans le "Banquet de Trimalcion" de Gaston Goor et vous vous risquez à dire qu'il s'agit du garçon, qui serre le blond porteur d'amphore (j'ai consacré un billet à Gaston Goor Gaston Goor).
Vous avez devinez le bon panneau de la porte entre la chambre à coucher de Peyrefitte et la salle à manger. Mais Alain-Philippe est le garçon dans une tunique plutôt brune, donc celui qui est le plus près de la tête de Peyrefitte sur la photo de Xavier Lambours. 

 

 

Goor07

 

  


Plusieurs fois dans les années 80 j'ai visité Peyrefitte et chaque fois, pendant le diner, j'étais assis à moins d'un mètre de ce panneau. C'est donc une information de première main! En 1983 Xavier Lambours a photographié Roger Peyrefitte pour une série de photos d'écrivains, éditée en Suisse. Notre écrivain était très mécontent du résultat, car la moitié de la tête d'Alain-Philippe y était coupée. Je pense que peu de gens connaissent cette carte, dont je vous envoie l'image en annexe.

  

R.-Peyrefitte-1983.jpg

  

  

Goor03

 

 

Goor04

 

 

Goor05

 

 

 

Goor06

 

 

Goor13

 

 

 

GoorPorte02

  

Bien sûr nous avons parlé de son œuvre, de l'importance  des "Les amitiés particulières" pour ma formation, mais je ne pouvais pas lui parler de ma déception à propos de certains de ses livres. Et quand je lui ai demandé pourquoi son "Quelques images pour la jeunesse d'Alexandre", avec les dessins (à mon avis assez médiocres) de Gilbert Garnon, n'avait pas été distribué régulièrement mais était liquidé 6 ans après sa parution pour 10 francs pièce, entre autres aux Mots à la Bouche et des bouquinistes, il haussait les épaules pour seule réponse. Heureusement il a quand même voulu dédicacer amicalement mon exemplaire. 

Comme souvent, les questions importantes sur l'oeuvre ne sont posées qu'après la mort de l'auteur..

  

En ce qui concerne Jacques de P., adulte, il a gagné sa vie  avec un magasin de photographie. Je suis d'accord avec votre idée qu'il semble être son véritable premier amour d'adulte. J'était curieux de savoir quel type de garçon il était et lors d'une de mes visites à Peyrefitte, je lui ai demandé s'il avait encore une photo de lui. Il sourit et se courba vers son bureau et sans un instant d'hésitation, il en sortit une d'un tiroir. La personne qui trouve une photo d'un amant d'il y a presque 50 ans, en 10 secondes ne l'a surement pas oublié! La photo était d'ailleurs assez décevante: un garçon d'une quinzaine d'années quelconque. Disons aussi moche que les quelques photos de Doudou et Roro dans "Paysage des Olympiques" faites par Egermeier (photos 6, 7 et 10).

  

Numeriser-3.jpeg

  

Numeriser-4.jpeg

  

j'ai scanné mon exemplaire des Olympiques de Montherlant, illustré par Egermeier et je trouve mon aimable correspondant bien sévère, ces garçons en tenant compte de l'esthétique de l'époque ne sont pas si moches que cela.

 

COMMENTAIRES lors de la première parution du billet

 

Je me joins volontiers, cher Bernard, à vos remerciement à Willem V.D.M. (Belge ou Hollandais peut être ?)pour son apport pictural très intéressant. J'aime en particulier cette photo où l'on voit la célèbre double porte-fenêtre entrebâillée avec la tête de notre diable d'homme qui apparaît. Son sourire narquois indique déjà de mauvaises intentions ! Je suis d'ailleurs agréablement surpris que Peyrefitte suscite encore tellement de commentaires, parfois modérés et sages, parfois péremptoires et nettement moins inspirés, sur votre blog. Convenez que pour un auteur relativement mineur, comme vous aimez à le décrire, le cher Roger ne se défend pas trop mal. L'admiration des jeunes est encore plus surprenante, pour autant que ceux qui vous ont écrit sont représentatifs de leur génération, qu'à l'exception de quelques ouvrages, le style de Peyrefitte, pour puriste qu'il se soit voulu, est fort peu lisible aujourd'hui, surtout par des générations de lecteurs plus accoutumés au phrasé journalistique. Enfin, tout ceci m'encourage à espérer que la biographie de Delery, qui m'a laissé un peu sur ma faim, sera suivie d'autres analyses de cette "vieille dame du XVIIIème siècle très cultivée et très méchante".

Frank
COMMENTAIRE N°1 POSTÉ PAR FRANK LE 02/10/2012 À 13H01

Sans revenir sur ce que j'ai écrit à propos de Peyrefitte je ne trouve pas que cet homme soit très cultivé, il ne connaissait rien de son temps, pas grand chose du XIX ème siècle et on a le sentiment que pour lui le monde s'arrètait à celui connu par les grecs, car son Amérique n'est faite que de clichés. 

Si l'inculture ne fait que progresser, les livres de Peyrefitte sont tout de même lisibles par ceux même jeune qui ont fait des études digne de ce nom; mais comme vous je suis surpris qu'il éveille encore autant d'intérêts. 

RÉPONSE DE LESDIAGONALESDUTEMPS LE 02/10/2012 À 13H21
Pas trop émoustillé pour ma part par le prince des neiges, (surtout en collant), en revanche, oh suis ravi de découvrir le petit Malagnac, le vrai, qui resplendit en vert... "Les amitiés" (surtout le film) fut une telle émotion de mon adolescence que je continue d'en fétichiser tous les échos... Voir le petit garçon (qui joua dans le film)(où le VOIT-on, au fait ?) qui fut l'amant de Peyrefitte, encore à l'âge des culottes courtes, en ce temps où moi-même... (mais c'était hier...) D'autant que celui préalablement subodoré ne me plaisait pas trop (mais plutôt le petit blond "serré" de très près dans cet étonnant tableau du grand Goor, dont j'espère que chacun connaït les dessins de "Mon page", livre lui-même si frais, si étonnant. Merci à notre hôte admirable et à son généreux correspondant ! (Le garçon est charmant, aux oreilles décollées, et si "d'époque", des Olympiques. (D'autant qu'en contreplongée et en short...)
COMMENTAIRE N°2 POSTÉ PAR XRISTOPHE LE 02/10/2012 À 17H09
Pas moche du tout.
COMMENTAIRE N°3 POSTÉ PAR CARL LE 02/10/2012 À 22H42
Allons, je préfère m'abstenir d'une longue remarque tant votre mauvaise foi est évidente ! On peut reprocher beaucoup à Peyrefitte, et les gens ne s'en privent généralement pas, mais le décrire comme un homme de faible culture générale, c'est trop fort pour être même crédible.
COMMENTAIRE N°4 POSTÉ PAR FRANK LE 03/10/2012 À 17H27

Vous savez que nous ne sommes plus au XVIII éme siècle et que depuis Voltaire le cinéma, par exemple a été inventé, que l'aéroplane également sans parler de la théorie de la relativité. Et puis un homme qui semble ignorer tout de la musique tant savante que légère, sacrée que profane, peut il être considéré comme cultivé. Ignorer tout de la production culturelle et intellectuelle de son temps n'est pas non plus une marque de curiosité donc d'intelligence. Je ne pense pas être donc de mauvaise foi 

RÉPONSE DE LESDIAGONALESDUTEMPS LE 03/10/2012 À 20H11
IL N'Y A PAS DE "MAUVAISE FOI", et la perfidie est relative. il est vrai que Roger peut parraitre lointain car sa culture était néo classique. Que reste il des latinistes en 2012, combien de jeunes gens font "latin grec"? qu'eut été l'oeuvre, pas si mineure meme si anecdotite,de Roger au temps des telephones portables et autre mails? pour ma part RP n'est pas "à la petite", mais à la grandissime, pour certains, dans le panthéon de nos auteurs singuliers. Il semble effectivement que son purgatoire n'ait duré que dix ans,du moins il commence à en sortir, Gide attendit plus de 20 ans... Quand à Mauriac en "bon chrétien" il attendra longtemps car il n'est pas de ce panthéon.
COMMENTAIRE N°5 POSTÉ PAR JACK LE 06/10/2012 À 10H54

Pour RP comme pour tous les écrivains d'ailleurs, le nombre de gens qu'ils peuvent réèllement toucher est infime. Et comme pour beaucoup de ses confrères pour ne pas dire tous, son oeuvre est inégale. Je pense que "Les amitiés" et surtout Notre amour et de Vésuve à l'Etna peuvent se lire à l'époque du téléphone portable comme les caves du Vatican de Gide ou le Bloc note de Mauriac qui est une merveille pour qui s'intéresse aux années 50 et 60. Mais je crois qu'il faut dans une certaine mesure oublier les gouts sexuels et politiques de l'auteur qu'on lit, ainsi on peut passer agréablement de Brasillach à Simone de Beauvoir pour qui par exemple veut connaitre l'odeur de l'immédiate avant guerre. 

RÉPONSE DE LESDIAGONALESDUTEMPS LE 06/10/2012 À 13H14
je suis un infatigable admirateur de Roger Peyrefitte sans
pourtant l'avoir connu :je l'ai découvert bien sur par tous
ses ouvrages que je posséde dont " les Amours " avec une aimable dédicasse . ma curiosité sur Roger ma conduit devant son avant derniére demeure et la derniére à Alet. Une
relation commune et pas des moindres me permet de rester en contacte avec Roger .....
COMMENTAIRE N°6 POSTÉ PAR DE CRESCENZO JEAN PIERRE IL Y A 5 JOURS À 00H16

 

3 avril 2020

Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi

Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Le Japon au fil des saisons au Musée Cernuschi
Paris, novembre 2014

Paris, novembre 2014

3 avril 2020

Sanna Tomac

  •  
Sanna Tomac
Sanna Tomac
Publicité
Publicité
Dans les diagonales du temps
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité