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2 avril 2020
Food of love, un film de Ventura Pons
Espagne,2002, 112 mn
Réalisateur Ventura Pons, scénario: Ventura Pons d'après le roman de David Leavitt, image: Moreno, son Carles Marie, décors et costumes: Maria Gil
avec: Juliet Stevenson (Pamela Porterfield), Kevin Bishop (Paul Porterfield), Allan Corduner (Joseph Mansourian), Paul Rhys (Richard Kennington), Craig Hill (Izzy), Leslie Cause (Tushi), Pamela Field (Diane), Naím Thomas (Teddy), Geraldine McEwan (Novotna), Mingo Ràfols (Serveur), Roger Mange (Réceptionniste), Pepa López (Gitan), le Maurice Croix (Hector), Manu Fullola (Chapero), Carlos Castañón (Alden), Hernán González (Zenon), Brenda Roque (Étudiant), Helenika Hellevig (Étudiant), Marianne Choquet (Enid), Sue Flack (Carolyn), Jack McKusay (Fiancé)
Résumé
Réalisateur Ventura Pons, scénario: Ventura Pons d'après le roman de David Leavitt, image: Moreno, son Carles Marie, décors et costumes: Maria Gil
avec: Juliet Stevenson (Pamela Porterfield), Kevin Bishop (Paul Porterfield), Allan Corduner (Joseph Mansourian), Paul Rhys (Richard Kennington), Craig Hill (Izzy), Leslie Cause (Tushi), Pamela Field (Diane), Naím Thomas (Teddy), Geraldine McEwan (Novotna), Mingo Ràfols (Serveur), Roger Mange (Réceptionniste), Pepa López (Gitan), le Maurice Croix (Hector), Manu Fullola (Chapero), Carlos Castañón (Alden), Hernán González (Zenon), Brenda Roque (Étudiant), Helenika Hellevig (Étudiant), Marianne Choquet (Enid), Sue Flack (Carolyn), Jack McKusay (Fiancé)
Résumé
Paul est un étudiant talentueux en musique. Il rêve d'être un grand pianiste. Il est contacté pour tourner les pages des partitions lors du concert d'un célèbre pianiste appelé Richard Kennington qui est une des idoles du jeune Paul. Kennington vit à San Francisco en couple avec son agent Joseh Mansourian qui est aussi son amant. Le virtuose est aussitôt attiré par la jeunesse et la diligence de son joli tourneur de pages. Kennington et Paul se retrouvent de nouveau à Barcelone, où le garçon est en vacances avec sa mère, Pamela, qui essaye de d'oublier son proche divorce. Kennington lui doit donner un concert dans une des grandes salles de la ville.
Paul et Kennington entament une relation qui vont entrainer des complications sérieuses pour tous les deux. Kennington décide de retourner chez lui avant que la relation avec Paul prenne trop d'importance tout en essayant de proposer un compromis avec Paul. En même temps, Pamela commence à se rendre compte que Paul a cessé d'être un enfant. De retour aux Etats-Unis, Paul découvre que sa futur carrière musicale n'a pas autant d'avenir qu'il l'espérait n'ayant pas un talent suffisant pour jouer les premiers plans. À travers ses expériences, Paul et Pamela apprendront à construire une relation plus proche...
L'avis critique
Le film est l'adaptation d'un roman, malheureusement pas encore traduit en France de l'écrivain américain, David Leavitt. Visiblement le grand talent de l'écrivain rejaillit heureusement sur le film, qui tout comme Ventura Pons n'a pas dans notre pays la notoriété qu'il mérite. L'adaptation est assez fidèle au roman. Chaque personnage a une grande épaisseur psychologique bien traduite par une interprétation remarquable. On a plaisir a retrouver Juliet Stevenson, le type même de la grande actrice anglaise. Kevin Bishop est toujours aussi mignon, on l'avait découvert dans "L'auberge espagnole"; il a de bien belles fesses. Mais surtout il fait parfaitement passer la perte de l'innocence. On avait déjà pu apprécier la joliesse de Naím Thomas dans "Caresses", un autre film bien intéressant de Ventura Pons. La grande découverte en ce qui me concerne est Allan Corduner formidable en agent-amant, virtuose de la manipulation.
Ventura Pons dans son film est à la fois le scénariste, le réalisateur et le producteur. Il montre ici ses dons d'excellent adaptateur. Food of love est assez différent de ses films habituels qui sont plus politiques. Ce qui est intéressant c'est qu'aucun des personnages n'est complètement négatif, ni d'ailleurs positif. Ils se mentent effrontément tout au long du film.
La musique accompagne à la perfection les péripéties de l'histoire et traduit bien les atermoiements des sentiments.
La dernière scène très émouvante et optimiste va à l'heureuse encontre de la vision assez noire de l'humain que l'on avait jusque là en regardant le film.
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