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Dans les diagonales du temps

19 février 2020

Joyce Mercer illustration pour HG Wells

Joyce Mercer illustration pour HG Wells
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19 février 2020

Pablo Pamucio

Pablo Pamucio

 

 

Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio
Pablo Pamucio

 

19 février 2020

un ustensile de ma jeunesse

un ustensile de ma jeunesse
19 février 2020

Jacopo Sansovino

Apollon, Bronze, 1537-1545 Jacopo Sansovino 1486-1570 Venise

Apollon, Bronze, 1537-1545 Jacopo Sansovino 1486-1570 Venise

 

19 février 2020

Le château d'Osaka

Le château d'Osaka
Le château d'Osaka

Le château d'Osaka n'est pas une antiquité. Tout est d'époque sauf le château comme aurait dit le regretté Jacques Dufilho. Il ne reste que les soubassement du premier château construit en 1583 par le shogun Toyotomi Hideyoshi (1537-1598), face de singe pour les intimes. Ce que l'on voit est un convaincant leurre reconstruit en béton en 1931 à l'identique du donjon original, pour l'extérieur, d'après les nombreuse gravures sur lesquelles on voit l'édifice. Il a été détruit une première fois lors de l'attaque menée par Tokugawa Leyasu (1543-1616) en 1615, il fut reconstruit par son héritier Tokugawa Hidetada (1579-1632) puis de nouveau détruit par un incendie en 1665 et relevé dans sa forme actuelle en 1931. En 1945 il subit quelques dommages dus aux bombardement de la ville en 1945 et enfin restauré en 1997... 

 

Toyotomi Hideyoshi

Toyotomi Hideyoshi

Le château d'Osaka

J'ai été ravi de visiter le logis de Toyotomi Hideyoshi, alias face de singe dont j'ai fait connaissance dans le beau manga "Le chef de Nobunaga" (voir le billet que j'ai consacré à cette série: Le chef de Nobunaga de Takurô Kajikawa & Mitsuru Nishimura. Une suite de petites scènettes habilement animées, mais difficilement photographiables nous narre la vie extraordinaire, d'autant plus extraordinaire que Toyotomi Hideyoshi  l'aurait sérieusement enjolivée.

Il serait issu d'une famille pauvre. Adolescent il se met au service d'une troupe de brigands. Jeune encore, vers 25 ans il rencontre  Oda Nobunaga (1534-1582), le premier des trois unificateurs du Japon. Il se fait remarquer de son seigneur en se levant le premier du château et en glissant les pantoufles de Nobunaga entre son corps et son kimono, les réchauffant ainsi. Lorsque son seigneur se lève, il se précipite pour lui proposer les chaussons tièdes... et c'est ainsi que Toyotomi monte rapidement en grade devenant l'un des conseillers puis un des généraux les plus écouté de Nobunaga. Lorsque Nobunaga est assassiné, c'est Toyotomi Hideyoshi qui lui succède continuant l'oeuvre d'unification du pays mais c'est Togugawa Leyasu qui parachèvera le travail devenant ainsi le premier shogun. 

 

Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka

A l'intérieur, aux différents étages du donjon, est proposé aux visiteurs, une belle collection d'armes et d'armures du XVI ème siècle, ainsi qu'une époustouflante reconstitution de la bataille du siège du château en 1615 à l'aide de belles et précises figurines. On est dans "Kagemusha"! Cette bataille opposait Tokugawa au clan Toyotomi (mené par le fils de face de singe). Les 197 000 hommes!!! de Tokugawa (les bannières jaunes) écrasèrent les défenseurs du château (les oriflammes rouges). Le fils de face de singe se fit sepuku. A l'issu de cette bataille le Japon connu 270 ans de paix. 

 

Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
armure dont la base est une peau d'ours

armure dont la base est une peau d'ours

armure avec un casque dit aux oreilles de lapin

armure avec un casque dit aux oreilles de lapin

Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Le château d'Osaka
Osaka, Japon, mars 2017

Osaka, Japon, mars 2017

 

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19 février 2020

Cupidon par Canova

Cupidon par Canova

 

19 février 2020

LE CORPS EXQUIS DE POPPY Z. BRITE

 
 

 
Le corps exquis narre la rencontre fortuite puis l'attirance entre deux  tueurs en série, cannibales et nécrophiles. Une histoire d'amour s'esquisse entre Andrew Compton sujet britannique de son état et Jay Byrne, rejeton d'une vieille famille patricienne de la Nouvelle-Orléans où se déroule la majeure partie du roman. A son début on suit parallèlement les exploit des deux hommes qui s'intéressent exclusivement aux jeunes hommes. Si vous trouviez Dexter peu ragoutant et que Walking dead troublait votre digestion je vous déconseille fortement d'ouvrir "Le corps exquis. Le Corps exquis explore les tréfonds de l'incroyable liaison entre les deux hommes (la chance pour que ces deux phénomène puisse se rencontrer était tout de même extrêmement problématique). Cela ne serait que du grand guignol si l'auteur sadiquement ne réussissait pas à faire que le lecteur s'attache à certaines des victimes des deux voraces. Et malignement elle ne nous épargne pas les affres par lesquels passent de victime. Le récit est rythmé par les délires de Lush Rimbaud, un animateur de radio-pirate en train de mourir du sida, et dont le but ultime est de semer le désordre dans le statu quo ambiant. Le roman oblige le lecteur à pénétrer dans l'esprit d'un psychopathe et à expérimenter cet univers effroyable. Une expérience fascinante, douloureuse car les tueurs en série ne sont pas des monstres à l'esprit insondable mais des êtres humains, de nouveaux prédateurs. Mais ce qui est le plus troublant, le plus déstabilisant, c'est cette lueur d'humanité qui nous oblige à passer outre les descriptions cliniques des actes les plus gores pour découvrir, avec stupeur et horreur, que Jay et Andrew s'aiment et que cet amour, incompréhensible et pourtant tellement beau, total et destructeur, aveugle et dangereux, nous touche. Parce que nous rêvons tous d'éprouver un jour cette passion absolue, ce sentiment exaltant d'avoir trouver son alter ego, de ne plus avoir à réfléchir sur les limites — physiques et morales — de ce lien, de pouvoir aller jusqu'au bout... jusqu'à la mort... ensembles.
Beau de par sa nature détestable même, Le Corps exquis est un voyage sans concession dans les recoins les plus sombres et les plus secrets de l'esprit humain. Puissant, il fascine non par sa violence mais par les réactions qu'elle engendre. Et passé le malaise initial, ce qui choque véritablement le lecteur n'est pas le regard clinique et explicite de l'auteur sur les crimes et les liens de ses personnages mais le réalisme de la possible intrusion d'un tel duo dans notre quotidien. Sans jamais approuver ou condamner, Poppy Z. Brite nous place dans la position du voyeur face aux agissements de nos deux tourtereaux carnassiers. un chef d'œuvre de la culture underground.
 
 

J’ai tué la plupart de mes 23 garçons à l’arme blanche..



 
J’ai tué la plupart de mes 23 garçons à l’arme blanche. En tranchant leurs artères principales au couteau ou au rasoir une fois qu’ils étaient assommés par l’alcool. Ce n’est pas par lâcheté ni pour éviter qu’ils se débattent que je procédais ainsi ; quoique je ne sois pas un athlète, j’aurais sans peine terrassé ces enfançons affamés et défoncés dans un combat loyal. Si je les ai tués de cette manière, c’est parce que j’appréciais la beauté qui parait alors leur corps, les étincelants rubans de sang courant sur leur peau de velours, leurs muscles qui s’ouvraient en frémissant comme du beurre doux. J’en ai noyé deux dans ma baignoire, j’en ai étranglé un avec les lacets de ses propres Doc Martens tandis qu’il cuvait son alcool. Mais je les tuais surtout à coups de couteau.
N’allez pas croire que c’est par plaisir que je les découpais en morceaux. Mutilations et démembrements ne me procuraient aucune joie, du moins à l’époque ; c’était le subtil murmure du rasoir en action qui me séduisait. J’aimais mes garçons tels qu’ils étaient, de grands poupons morts pourvus d’une ou de deux bouches supplémentaires à la salive cramoisie. Je les conservais auprès de moi pendant une bonne semaine, jusqu’à ce que l’odeur devienne trop perceptible. Le parfum de la mort ne me déplaisait pas. Il m’évoquait des fleurs coupées ayant trop longtemps séjourné dans une eau stagnante, une senteur lourde et maladive qui colle aux cloisons nasales et s’insinue au fond de la gorge à chaque souffle. 
19 février 2020

Lorenzo Bartolini 1777-1850

Lorenzo Bartolini 1777-1850
19 février 2020

David Abraham Bueno de Mesquita (Amsterdam 1889 - Florence 1962)

Zuiderbad (boy’s bathing) Amsterdam 1919 Bueno de Mesquita 1889-1962

Zuiderbad (boy’s bathing) Amsterdam 1919 Bueno de Mesquita 1889-1962

David Abraham Bueno de Mesquita (Amsterdam 1889 - Florence 1962)
David Abraham Bueno de Mesquita (Amsterdam 1889 - Florence 1962)

David Abraham Bueno de Mesquita est né à Amsterdam le 23 Mars 1889 dans une famille juive. Bueno de Mesquita a étudié à la Rijksnormaalschool à Amsterdam de 1909 à 1913. Puis à l'Académie d' Etat à Amsterdam, il a enseigné l' aquarelle , eaux - fortes , lithographies , peintures et le dessins. Il a été surtout connu pour ses nombreuse illustrations de livres en particulier des livres pour enfants, dont il dans la plupart il concevait la couverture. Bueno de Mesquita a vécu et travaillé à Amsterdam, Rome et Madrid . En 1922, il est retourné à Amsterdam. En 1929, il a déménagé en Italie, à Florence. Il y est mort en décembre 1962.

 

 

David Abraham Bueno de Mesquita (Amsterdam 1889 - Florence 1962)
David Abraham Bueno de Mesquita (Amsterdam 1889 - Florence 1962)
David Abraham Bueno de Mesquita (Amsterdam 1889 - Florence 1962)
David Abraham Bueno de Mesquita (Amsterdam 1889 - Florence 1962)
David Abraham Bueno de Mesquita (Amsterdam 1889 - Florence 1962)
David Abraham Bueno de Mesquita (Amsterdam 1889 - Florence 1962)
scouts à l'Escorial, l' Espagne ,craie noire et aquarelle sur papier 47,5 x 63 cm. , Signélretdu 'Escorial août 1915

scouts à l'Escorial, l' Espagne ,craie noire et aquarelle sur papier 47,5 x 63 cm. , Signélretdu 'Escorial août 1915

 

19 février 2020

Gabriel Garbow

Gabriel Garbow
Gabriel Garbow
Gabriel Garbow
Gabriel Garbow
Gabriel Garbow
Gabriel Garbow
Gabriel Garbow
Gabriel Garbow
Gabriel Garbow
Gabriel Garbow
Gabriel Garbow
Gabriel Garbow
Gabriel Garbow
Gabriel Garbow
Gabriel Garbow
Gabriel Garbow

 

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