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Dans les diagonales du temps

6 mai 2020

Luke Smalley

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6 mai 2020

Hans Georg Berger

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Pour voir plus d'images de ce photographe allez sur son site à l'adresse suivante: http://www.hansgeorgberger.de

6 mai 2020

Le coeur en exil de Rodney Garland

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mai, 2020 

 

La période est propice aux rangements de bibliothèques. En y manipulant les volumes, on s’aperçoit que certains ont mystérieusement disparu, sans doute dévorés par les bibliothèques livrophages alors que d’autres s’y trouvent dont on ignorait tout et sans que l’on sache comment ils sont arrivés là. C’est le cas de ce « Coeur en exil » dont je vais vous entretenir.  

Londres, 1950, Julian un avoué d’une trentaine d’années est retrouvé suicidé chez lui. Il était fiancé à une riche héritière. Cette dernière trouve dans le sous main du bureau du jeune homme une enveloppe vide sur laquelle est écrit un nom et une adresse, celle du docteur Tony Page. Elle se rend à celle-ci et rencontre le praticien, un psychiatre de l’âge de Julian. Les deux hommes ont été amants lorsqu’ils avaient 20 ans. Ce fut même le seul amour de Tony. Ann ne sait rien de la bisexualité de son ancien fiancé et Tony Page se garde bien de l’informer de cette particularité. Elle a aussi trouvé une lettre tendre adressé à Julian qu’elle croit signée d’une femme. Considérablement troublée, elle propose au docteur Page d’entrer en thérapie avec lui ce qu’il accepte. Par ce biais et des recherches tout azimut Tony va enquêter sur les raisons du suicide de son ancien ami.

Le docteur Page est le narrateur de ce roman, écrit à la première personne du singulier; on a ainsi le sentiment de lire une confession.

Le roman comporte trois voie que l’auteur va développer en parallèle: premièrement l’enquête de Tony sur le suicide de son ami qui est l’ossature principale du livre ce qui l’apparente à un roman policier par sa construction et induit un suspense narratif, deuxièmement un documentaire sur la vie gay londonienne au début des années cinquante et troisièmement un plaidoyer pour la dépénalisation de l’homosexualité en Angleterre. Rodney Garland parviens assez bien à mêler les trois. 

L’enquête de Tony est le prétexte pour nous faire découvrir le Londres gay (pardon homophile puisque fidèle à la terminologie de feu Arcady, c’est ainsi que sont désigné les homosexuels dans le livre.). Un milieu bien particulier contraint à une quasi clandestinité car alors, contrairement à la France par exemple, les relations homosexuelles même entre adultes consentants sont passibles des tribunaux. Mais malgré tout une vie gay existe néanmoins avec ses lieux, ses codes, ses personnalités, ses gigolos, ses truqueurs, ses entremetteurs… Dans un chapitre, Garland décrit longuement le subtil manège de la drague dans un pub. C’est un morceau d’anthologie! 

Pour les besoins de son enquêtes Tony rencontre plusieurs spécimens de cette faune. Ainsi un député regrettant que la condition de l’ouvrier se soit améliorée, rendant sa chasse plus difficile et le gibier plus exigeant, un beau numéro de cynisme dont j’ai déjà entendu l’équivalent sous nos cieux… Autre type celui du militaire nostalgique de la promiscuité fraternelle, et parfois plus que cela, à la guerre. Au passage on voit combien le retour à la vie civile pour certains est difficile et combien toute la société britannique a été traumatisé par la guerre. Cependant  durant cette période a régné une permissivité sexuelle inédite sur les bord de la tamise. Autre cas un patient que le docteur Page soigne, Dighton, un jeune ouvrier gay qui voudrait guérir de son homosexualité. Là encore ce voyage dans le temps nous rappelle que l’homosexualité était considérée et vécue par certains comme une maladie.

Si la promenade dans le monde homophile londonien de 1950 est sociologique, il est aussi géographique, avec ses bars particuliers, ses clubs et ses salles de sport dans lesquelles on vient se muscler mais aussi faire des rencontres.

Outre l’aspect documentaire sur un milieu en un lieu et une époque ce qui fait également la valeur de ce roman c’est la qualité du rendu de la psychologie des personnages à commencer par Tony Page à la personnalité complexe qui oscille entre l’acceptation de sa sexualité et la honte qu’il éprouve à être homosexuel. En outre sa qualité de médecin psychiatre a tendance à le faire regarder les autres en surplomb avec le regard froid du scientifique qui se méfie de ses affectes. Ce qui l’amène parfois à proférer des généralités sur l’homosexualité qui peuvent paraitre aujourd’hui absurde ou peut être paraitre absurde parce que la franchise du docteur Page envers les autres et surtout lui même est dérangeante, comme ce qui suit: << L’homophile, ou du moins certains types d’hémophile, possède parfois une plasticité féminine qui le rend capable de gravir l’échelle sociale, d’assimiler la culture d’un milieu supérieur, sous toutes ses formes, morale comprise. Dighton était de ceux là.>>. Ce qui est très déconcertant et même déstabilisant pour le lecteur dans « Le coeur en exil s’est le mélange indissociable sur l’homosexualité dans les propos de Tony, évidemment le porte-parole de l’auteur de finesses psychologiques et de clichés.

Ce qui pourra choquer aujourd’hui se sont les nombreuses généralités sur la classe ouvrière qui parsèment le roman dans presque tout les chapitre. Encore une fois en lisant un roman anglais on s’aperçoit de la prégnance de la hiérarchie sociale dans la société anglaise, une société de classes presque étanche. Ces généralités pour être dérangeantes ne sont cependant pas toutes erronées.

Le livre donne une explication convaincante sur les raison de l’attrait qu’exercent les jeunes hommes des classes populaires (qui sont dénommés les durs par le traducteur!) sur les bourgeois homosexuels anglais. Cette appétence sexuel des homosexuels intellectuels, artistes et personnes de la gentry anglaise pour des personnes de condition et de culture inférieure à eux m’a toujours étonné. Forster, Bacon, Auden, Isherwood en sont de bons exemples, certes Benjamin Britten est un contre exemple. Rodney Garland par l’entremise du froid docteur Page avance que c’est le surcroit de virilité que suppose le bourgeois aux garçons issus du peuple qui explique le gout des membres des classes supérieures pour eux. L’aristocratie cultivant cette vision romantique et sexuée du prolétaire qui serait la cause non seulement du désir charnel pour eux mais aussi, c’est évoqué en passant l’attrait pour le communisme des étudiants d’Oxford et de Cambridge… Un des personnages du roman quitte son jeune amant car celui-ci voulant ingénument ressembler à celui qu’il aime perd son accent (très important les accent chez les britanniques) s’habille comme son ami et prend des cours du soir pour s’élever socialement dès lors il ne correspond plus à l’objet érotique de son ami qui l’abandonne.

Il n’est pas utile d’avoir le texte original sous les yeux pour s’apercevoir que la traduction est en de nombreux points fautive. Donc si vous avez la maitrise de l’anglais procurez vous la version originale qui est d’ailleurs beaucoup plus facile à trouver que la traduction française car si le livre est passé inaperçu en France il a eu un gros succès dans son pays d’origine et est régulièrement réédité. Ceci dit vous vous priveriez de la préface de ce cher de Ricaumont qui est assez hallucinante, on y trouve des énormités, en général totalement en contradiction avec le roman comme celles-ci: << Nul n’ignore que la plupart des jeunes anglais se livrent à l’homosexualité dans les collèges et les universités avec la même ardeur qu’au base-ball et qu’à l’âge du golf nombre de colonel en retraite y cèdent de nouveau. Dans l’intervalle ils ont mis au service de leur pays les solides qualités de leur race, qui vont  de la loyauté à l’humour, et patriote jusque dans leur vie sexuelle, ils se sont mariés pour donner des fils à l’Angleterre. Bref ils pratiquent une homophilie saisonnière inséparable, comme la rougeole et les rhumatismes, de certaines périodes de l’existence…>> ou plus loin << Le véritable drame de l’homophonie lui échappe, qui n’est pas d’être bafoué, traqué, persécuté, mais de faillir à sa vocation surnaturelle. Car si la raison bronche devant le mystère du plan divin: la condamnation dès leur naissance d’un certain nombre de ses enfant à une sainteté à laquelle ses serviteurs eux mêmes ne sont qu’appelés, si la plupart trahissent cette mission dont les exigences, diraient les jansénistes, excèdent les grâces qui l’accompagnent, il n’est pas téméraire de penser que Dieu, puisqu’il les éprouve plus que les autres et leur demande plus qu’aux autres, avait pour eux une dilection particulière, qu’il les avait proprement élus.>>. Nous voilà rassuré ce cher compte de Ricaumont est aujourd’hui en bonne place à la droite du seigneur!

« Le coeur en exil » est, certes par certains cotés daté mais il n’est pas obsolète pour autant.

 

 

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Nota

Cet ouvrage, publié pour la première fois en 1953 à Londres a une petite histoire dans la vie des lettres anglaises son auteur est Adam de Hegedus, un hongrois né en 1906, qui, à la suite d’un séjour en Angleterre avec ses parents quand il était encore collégien, tombant amoureux du lieu avait décidé plus tard de s’y établir, ce qu’il fit devenant un journaliste assez connu. Peut être l’exemple d’Oscar Wilde qui l’incita pour la parution du « Coeur en exil » un des premiers romans anglais à traiter frontalement de l’homosexualité de prendre un pseudonyme. Il pris beaucoup de précautions afin que l’identité de Rodney Garland ne fut jamais trahis. Ce qui fut le cas jusqu’à sa mort en 1956. Auparavant la recherche du véritable nom de l’auteur avait beaucoup occupé le microcosme des lettres londoniennes. On avait ainsi attribué le livre tour à tour à Graham Green, Somerset Maugham ou Angus Wilson… 

 

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6 mai 2020

Le jardin botanique de Peradeniya et ses orchidées

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Sri-Lanka, mars 2018 

6 mai 2020

Vee Speers

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6 mai 2020

Les Chinois voient l’heure dans l’œil des chats

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Les Chinois voient l’heure dans l’œil des chats.
Un jour un missionnaire, se promenant dans la banlieue de Nankin,
s’aperçut qu’il avait oublié sa montre, et demanda à un petit garçon
quelle heure il était.
Le gamin du céleste Empire hésita d’abord ; puis, se ravisant, il répondit : « Je vais vous le dire. » 

Peu d’instants après, il reparut, tenant dans ses bras un fort gros
chat, et le regardant, comme on dit, dans le blanc des yeux il affirma
sans hésiter : « Il n’est pas encore tout à fait midi. »
Ce qui était vrai... 

  

Charles Baudelaire. L’Horloge, Le Spleen de Paris

  

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Clara, mars 2011

6 mai 2020

Jonathan Velasquez photographié par Larry Clark

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6 mai 2020

Meccano Magazine

 

 









6 mai 2020

John Hodge

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Une sculpture-fontaine à Braintree Square, une ville de l'Essex, en Angleterre.

6 mai 2020

Le Jeune tripier de Pierre et Gilles

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