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Dans les diagonales du temps

27 mars 2020

Le cercle, un film de Stefan Haupt

Le cercle, un film de Stefan Haupt

 

 

Le film du suisse Stefan Haupt s'inscrit avec talent dans la continuité des « Invisibles » de Lifshitz. Comme ce dernier le film de Haupt documente la vie gay des années 50 à travers l'histoire de deux hommes Ernst et Robi qui s'aiment depuis 60 ans. Ils ont été intimement liés à une page de l'histoire culturelle de l'homosexualité celle de l'organisation « Le cercle ». C'est aussi l'histoire de ce mouvement, à travers le récit de la vie d'Ernst et Robi, que le film raconte.

L'organisation « Le cercle » fut fondée dans les années 30 à Zurich. Son moyen de communication le plus important fut la revue trilingue baptisée DER KREIS / LE CERCLE / THE CIRCLE

 

 

Le cercle, un film de Stefan Haupt
Le cercle, un film de Stefan Haupt
couverture et pages de la revue

couverture et pages de la revue

Le cercle, un film de Stefan Haupt

 

On y trouvait des photographies et des illustrations de George Platt Lynes, Paul Cadmus, Jean Boullet, Sam Steward, Tchelitchew, Serge Lido, Enrique Puelma, Jean Cocteau, George Quaintance et des nouvelles signée James Barr, Michael Kuzmin, von Kleist...

Outre des histoires, des poèmes et des photos, le magazine publiait également des articles sur les activités des groupes homosexuels partout dans le monde. Il contribuait ainsi à l'échange international d'idée. Le nombre d'abonnés a atteint à son apogée en 1959 le chiffre de  2000  dont 700 vivant hors de Suisse.  Par sa forme, son fond et son mode de diffusion, on pense beaucoup à la revue française Arcadie, contemporaine du « Cercle ». 

Peu de temps après la fin de la guerre, Der Kreis a commencé à aider à former des organisations similaires aux Pays-Bas, en Scandinavie, en Allemagne et en France; il a ouvert des connexions avec organisation américaine nouvellement créée.

 

 

Le cercle, un film de Stefan Haupt
Robi et Ernst aujourd'hui

Robi et Ernst aujourd'hui

 

Le fondateur du « Cercle » était Rolf, pseudonyme pour l'acteur très connu en Suisse Karl Meier (il est mort à Zurich le 29 Mars 1974). Durant les années 50 « Le cercle » organisait des immenses bals costumés qui pouvaient réunir jusqu'à 800 hommes venus de toute l'Europe. Zurich attirait de nombreux gays Allemands parce que, contrairement à l’Allemagne, l’homosexualité n’y était pas illégale.

Mais à partir de 1959 suite à plusieurs meurtres homophobes la répression s'abat sur l'organisation. Ce film en nous parlant d'hier nous parle d'aujourd'hui, d'une ambiance plus ou moins permissive qui se retrouve progressivement assombrie par la menace d’un retour à l’ordre moral. Cela ne rappelle-il pas la France de 2014? C'est un peu avant, en suivant Ernst, jeune professeur de français dans un lycée de fille, qu'en même temps que le jeune homme nous découvrons le « Cercle ». Nous suivrons les débuts de son histoire d'amour avec Robi un jeune coiffeur qui se produit en chanteur travesti lors des soirées qu'organise le groupe, jusqu'à la dissolution du « Cercle » en 1967.

 

Le cercle, un film de Stefan Haupt
Le cercle, un film de Stefan Haupt

 

La vie d'Ernst lorsqu'il découvre le Cercle est très emblématique de ce que pouvait être la vie d'un gay dans les années 50. Pour lui Le Cercle apparait comme un espace de liberté, un véritable bol d’air. Ernst se dissimule sans cesse dans son quotidien, au sein de sa classe, auprès de sa logeuse, derrière ses cravates de jeune professeur ou encore auprès de ses parents. Dans le local du club, il retrouve les siens. Il est beaucoup plus assuré. Il affiche un sourire épanoui et des chemises à motifs. 

 

Le cercle, un film de Stefan Haupt
Le cercle, un film de Stefan Haupt

 

Si le film est militant dans le bons sens du terme, comme l'est « Les invisibles », il ne cache pas non plus les problèmes qu'engendra la création d'un tel mouvement tout d'abord il fit proliférer la prostitution masculine à Zurich essentiellement du fait de jeunes italiens ainsi qu'un marché de la drogue. Le film montre bien que « Le cercle » était aussi un lieu où différentes générations et milieux sociaux se mélangent. 

Le film à la particularité de mêler des scènes jouées par des acteurs, tous excellents en particulier Matthias Hungerbühler et Sven Schelker (très joli dans son genre, ce garçon troublant par son coté d'androgyne) qui interprète Ernst et Robi avec des interviews des protagonistes aujourd'hui et des documents d'archive. Les scènes clés de l'histoire du groupe et de l'amour entre Ernst et Robi sont filmées dans de belles couleurs chaudes, dominantes de bruns et d'orangés. L'image est comme nimbées d'irréalité. A noter que l'on retrouve Marianne Sägebrecht que l'on avait tant aimée jadis dans « Bagdad café » qui est là épatante dans le rôle de la mère compréhensive de Robi. 

 

Le cercle, un film de Stefan Haupt
Le cercle, un film de Stefan Haupt

 

Comme « Les invisibles » « Le cercle » est un film optimiste. Les seuls films gays optimistes seraient-ils, les film sur les vieux gay? Car il raconte finalement l’histoire non d'une homosexualité scandaleuse mais plutôt de l’intégration progressive de l'amour gay dans la société, intégration validée à la fin du film, par le mariage d' Ernst et de Röbi.

Ce documentaire-fiction a eu sa première mondiale lors de la Berlinale 2014, dans la section Panorama, où il a obtenu le Teddy Award et le prix du public.

Le tour de force du cinéaste, lui-même gay et originaire de Zurich, est d'avoir réussi le mariage improbable entre fiction et documentaire dans ce film très maitrisé à tout point de vue et très émouvant.

 

Le cercle, un film de Stefan Haupt
Le cercle, un film de Stefan Haupt

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27 mars 2020

Dimitri Laletas

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

     

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  
 
 

art by Dimitris Laletas 1964-2011 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

27 mars 2020

une sorte de génocide spirituel

 

La menace de dépérissement ou d’extinction qui peut peser sur la littérature sonne comme une extermination d’espèce, une sorte de génocide spirituel.

Roland Barthes, La Préparation du roman

27 mars 2020

Troca 1987

Troca 1987
Troca 1987
Troca 1987
Troca 1987
Troca 1987
Paris, 1988

 

Troca 1987
Troca 1987
Paris, aout 1987

Paris, aout 1987

27 mars 2020

Dustan où la dégénérescence du Monde

Publié le 2 juin 2013 par lesdiagonalesdutemps

 

  

Il y a quelques années un bouffon à la grotesque physionomie, nommé Guillaume Dustan (de son vrai nom William Baranès) se piqua d'écriture, je crois par ailleurs que ce ridicule était juge d'instruction où quelque chose dans ces parages. Ses défécations littéraires firent se pâmer la presse branchée. Sans doute dans un moment de lucidité cet écrivassier s'apercevant qu'il n'avait pas le moindre talent et que ses pitreries avaient lassé son petit public, << je me dégouterais tellement que ce sera enfin le moment de me tuer.>>, eut la bonne idée de mettre fin à ses jours!

Revenant de Roland Garros, pour m'occuper dans les transports, comme chaque jour, j'empoigne le Monde et tombe, dans son supplément littéraire, dirigé par le regrettable Jean Birnbaum, sur l'exhumation en fanfares et trompettes du dit Dustan par ailleurs assassin par procuration (et peut être pas seulement). Je rappellerais que le monsieur atteint du sida se vantait de copuler sans préservatif et enjoignait les autres à faire de même (il fut un temps où les écrits d'écrivains ayant causé la mort indirecte ou directe de leurs contemporains risquaient de valoir à leurs auteurs douze balles dans la peau, aujourd'hui c'est passible d'un éloge dans le plus important quotidien du pays. Basse époque.).

Deux pages du journal (datée du vendredi 31 mai 2013 sont consacrées à ce triste coco à l'occasion de la publication aux édition P.O.L. du premier tome de ses oeuvres complète (ne rions pas), dont une titrée : << portrait de Dustan en moraliste >>, hallucinant! Le tout dans une prose que je pensais ne jamais voir figurer dans un journal, dit de référence (il faut dire qu'en matière de quotidiens nous n'avons qu'un choix extrêmement limité en France).

Cela commence par l'éditorial de Birbaum (chaque semaine ce monsieur érige son petit piédestal) sous le titre démagogiquement jeuniste, « Faire style » où l'on peut lire ceci: << Nous consacrons deux pages, dont la Une, à Guillaume Dustan, expérimentateur de formes qui fut un écrivain sans style. Ou plus exactement un prosateur au style pauvre d'une platitude orgueilleuse, volontariste. Syntaxe rudimentaire, vocabulaire trivial, tournures basiques: l'écriture de Dustan est aussi crue que basique. >>. Je n'aurais su mieux définir l'absence total d'intérêt que présente les livres commis par Dustan. On apprend ainsi qu'outre qu'être un plumitif fat, Birnbaum est un masochiste car il faut l'être pour consacrer deux pages d'un supplément dont on a la responsabilité à un écrivain dont on a une aussi piètre (et juste) estime. Il faut l'être doublement pour offrir trois colonnes sur le dit écrivain à une poissonnière, elle aussi tourmentée par le démon de l'écriture, je veux parler de Virginie Despentes, autre plume préférée de ce pitoyable rédacteur en chef.

Dans le poulet de Despentes, écrit dans un style qui a du surprendre quelques vieux abonnés du journal, on trouve ceci ( Elle s'adresse à Dustan comme s'il était accoudé près d'elle au comptoir.) : << Te lire c'est se retrouvé collé à la nuque, comme une caméra à la Dardenne, mais chez toi Rosetta est sérieusement détraquée. Tu étais à mi-chemin entre la pétasse adolescente décérébrée et le khâgneux militant intello (…) une Paris Hilton avant l'heure (…) trop de sodomie dans ta prose, trop de merde et de litre de sperme avalés.>>. La dame termine son adresse par « A très vite ». Ce qui fait espérer que Virginie Despentes suive le même chemin que son idole. Entendons nous bien je ne veux pas de mal à cette pauvre fille qui voyant que l'arpentage des trottoirs devenait, l'âge venant, moins lucrative s'est recyclé dans le roman. J'aimerais juste qu'elle cesse d'écrire.

En tournant la page où se répand Despentes on arrive au clou de l'hommage , une page du grand Birnbaum dont le style vous fera immédiatement comprendre pourquoi il dirige « Le monde des livres ». Voici un exemple de la prose du rédacteur en chef: << ...Dustan, agressant d'emblée son lecteur, il ne cherche pas à lui en mettre plein la vue, mais plein la gueule.>>.

L'édition du premier tome du grand homme bénéficie d'une préface d'un universitaire et critique, Thomas Clerc (à quand la Pléiade?) largement cité par Birnbaum. On peut y lire quelques croquignolesques divagations effectivement très universitaire comme: << Pour Dustan, l'homosexualité n'est ni menaçante ni normale, c'est un vitalisme. Et la littérature qui permet une telle affirmation constitue une forme de salut.>> plus loin encore plus délirant: << Pour lui la boite de nuit est un lieu d'égalité où l'échange physique et social apparaît possible. Un endroit où les règles sociales de la contrainte sont inversée: le corps prend le pas sur le langage, le désir sur la contrainte. Dustan est l'un des premiers écrivains à avoir fait de la boite de nuit non un décor de divertissement mais un modèle (…) La boite de nuit est le lieu d'une avant garde populaire. Elle réalise l'idéal démocratique.>>. Cela fait tout de même plaisir de voir qu'un universitaire est capable de telles déconographie... Et si c'était du second degré? Mais je vous ai gardé le meilleur pour la fin qui est une sorte de précipité de cuistrerie: << La génération précédente, celle de Foucault et de Barthes, avait une conception anti-subjectiviste de la littérature: pour eux, celle-ci n'était jamais le produit d'un « je », et l'expression directe était vue comme un leurre. Dans les années 80 cela change. Comme si la notion de « prise de parole » théorisée par Michel de Certeau en 1968 se trouvait accomplie dans les années 1980 avec Dustan, mais aussi avec Renaud Camus, Catherine Millet, Virginie Despentes ou Christine Angot. >>. C'est ce qui s'appelle ratisser large. Je voudrais bien voir les auteurs cités rassemblés autour d'une table, bourre-pif assurés.

Cette livraison du Monde des livres a commencé par me mettre en colère mais au final cette avalanche d'incongruités sur un tel personnage a fini par me faire rire. Ces deux pages du monde sont un bel exemple de comment notre basse époque invente des idoles de pacotille. J'attend maintenant la panthéonisation de Guillaume Dustan, suite logique à ces panégyriques... 

 

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27 mars 2020

Flesh de Paul Morissey

 
 
Flesh est le premier volet d'une trilogie américaine, lil date (1969) les deux autres parties sont les films Trash (1970), et Heat (1971) , bien qu'il soit signé par Paul Morrisset, un autre artiste en revendique au moins la co-paternité c'est Andy Warhol.
Flesh a été filmé en 1967. Le film raconte une journée dans la vie de Joe (Joe Dallesandro)qui doit plus ou moins vendre son corps pour que lui et sa famille survivre. Le lit est le leu d'action principal de cette journée: Joe après le réveil prend son petit déjeuner joue avec son enfant, bavarder avec sa femme qui lui demande de l'argent pour aider une amie à avorter. Puis il part pour le travail, soit faire trottoir. Il rencontre divers clients, il va en voir d'autres chez eux. Il converse avec d'autres tapins, il retrouve encore un vieil ami qui a fait la Corée... IL retourne enfin chez lui où l'attendent son épouse et un ami. Épuisé de fatigue et bientôt il s'endort.
Essentiellement, cela fut le premier film sexuel et en même temps quand on en résume le scénario il parait  d'un antisexuel exemplaire. Car toute la sensualité du film se résume au corp de Dallensandro.
Lorsque j'ai découvert ce film, dans une petite salle du quartier latin, il m'avait fort émoustillé. Et je dois dire que le coté cinéma pop m'avait largement passé au dessus de la tête. Comme son message méta politique qui pose La famille bourgeoise comme unité de consommation économique de base .
On ne peut plus traditionnelle cette famille qui est composée du père, de la mère et de l'enfant. Image parfaite de l'aliénation qui perpétue la misère. Ca mon mauvais esprit l'avait immédiatement saisi. Aujourd'hui le visionnage de Flesh en ce qui me concerne génère un parfait ennui. Il reste un archétype de mâle magnifiquement filmé Morrisset. Il y a tout de même si le spectateur fait preuve de bonne volonté quelques petite choses sur lesquelles le cinéaste met le doigt comme la démonstration que la différence entre la prostitution masculine et féminine n'est que purement mécanique. 
Bien que Morisset refuse de traiter la prostitution masculine, la famille et son aliénation, avec un regard politique, éthique, social, psychologique. C'est une caméra froide, non impliqués, neutres qui filme la suite des événements. il semble qu'il n'y a aucun scénario écrit préalablement tout dans ce filmsemble improvisé. L'influence de Casavetes?
Si quelque chose intéresse considérablement le réalisateur, c'est la beauté du corps nu de son acteur principal. Flesh est un film littéralement sur ​​la chair. Un hymne au corps masculin nu; même dans la scène où le père joue avec bébé nu également, il est nu! La projection d'un bonheur familial «utopique», un bonheur totalement dénudé....
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  
 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

27 mars 2020

Troca 87, équilibre sur bicyclette

Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
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Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
Troca 87, équilibre sur bicyclette
Paris, aout 1987

Paris, aout 1987

27 mars 2020

Nicolas Régnier

 

School of Nicolas Regnier, Saint Sebastian, 17th century
atelier de Nicolas Régnier, Saint Sebastien, 17 ème siècle

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 David et Goliath 

27 mars 2020

William MacLane

 

physique art by William MacLane 1950&#8217;s

27 mars 2020

street art à Morsang sur Orge

street art à Morsang sur Orge
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street art à Morsang sur Orge
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street art à Morsang sur Orge
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street art à Morsang sur Orge
street art à Morsang sur Orge

 

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