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Dans les diagonales du temps
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11 août 2021

sur la plage de Três Castelo à Portimao (5)

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Portimao, Algarve, Portugal, juillet 2021

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11 août 2021

Tiago au Palais de Tokyo

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Paris, mars 1990

11 août 2021

ciel d'incendie à Paria Da Rocha

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A une trentaine de kilomètres de là un violent incendie faisait rage générant cet inquiétant nage. Par intermitence une pluie noir de petis morceaux de suie tombait. L'air embaumait l'eucalyptus.

 

 

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Praia da Rocha, Algarve, Portugal, juillet 2021

10 août 2021

Paris sur roulettes 1990 (2)

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Paris, avril 1990

10 août 2021

Promenade dans Silves

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Silves, Algarve, juillet 2021

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10 août 2021

La force de l’art 02 au Grand Palais

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Il y a deux façons de voir cette exposition, soit on la prend comme une réunion d’artistes contemporains oeuvrant en France soit on la considère comme un panorama de l’art en France dans l’état de celui-ci au printemps 2009. Le jugement changera du tout au tout suivant que l’on envisagera l’une ou l’autre de ces options.



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partition de Fenouillat

Dans la première nous sommes confronté à une installation d’installations étonnamment cohérente ce qui est  la première surprise puisqu’elle est le fruit de trois commissaires, Jean-Louis Froment, Jean-Yves Jouannais et Didier Ottinger apparemment aux parcours fort différents et qui n’avaient jamais travaillé ensemble. Il n’etait donc pas évident que sorte de cette collaboration forcée cette vision sans hiatus d’autant que “La force de l’art” confronte des artistes de renommée d’âge, de carrière (et il faut bien dire) de talent très différent. Des “star” de l’art contemporain français comme Fabrice Hybert ou Gilles Barbier côtoient de quasi inconnus. Ce qui à mon sens, dans cette première optique est une bonne idée.

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la géologie blanche de Rahm encore vierge.


La fluidité paradoxale du parcours doit beaucoup à l’architecture de Philippe Rahm qui fait pensée avec ses casemates blanches reliées par des ruelles qui parfois débouchent sur des placettes ensoleillées, à un petit morceau d’un village de Mikonos... On a le sentiment que Rahm a eu le souci de réaliser un écrin pour chaque oeuvre tout en l’intégrant dans un ensemble, une vraie réussite, malheureusement un peu trop au large dans la vastitude de la nef du grand Palais.

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La shère respirante de Bruno Peinado.

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reflet dans la shère respirante de Bruno Peinado .

Si l’on voit cette exposition cette fois en ayant à l’esprit sa définition que donne la ministre de la culture, Christine Albanel: << “La force de l’art” est le grand rendez-vous national et international dédié à l’actualité de l’art en France. C’est une manifestation qui met en évidence la valeur de la création des artistes français ou étranger qui ont choisi notre pays pour y vivre et y habiter... Mettre régulièrement en lumière la richesse et la diversité des arts plastiques...>>. A cette aune la force de l’art est un scandale et même un énorme foutage de gueules!

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Tout d’abord je voudrais dire que cette démarche de faire le point des arts plastiques (pourquoi seulement les arts plastiques?) tous les trois ans est une judicieuse idée. Elle n’est pas neuve que l’on se souvienne de la fameuse exposition, dite exposition Pompidou en 1972 dans ce même Grand Palais et qui fit grand scandale à l'époque. J’y étais, c’est dire mon âge vénérable. Elle était d’une ampleur incomparable, tant par la quantité, que par la qualité, à cette “force de l’art” qui en manque considérablement, de force...

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Les traces du ptérodactyle de Virginie Yassef.

On suppute que le modèle de cette opération est l’exposition qui a lieu tous les deux ans au Whitney muséum de New York qui ambitionne, elle, de faire le point sur le paysage artistique contemporain aux USA. Mais elle réunit cinq fois plus d’artistes que l’exposition parisienne. Elle est également beaucoups plus varièe, ouverte à de multiples formes de l'expression artistique.  On n’ ose penser que le ministère de la culture ait eu l’idée de faire une sorte de biennale de Venise franco- française, la comparaison  serait alors accablante pour “la force de l’art”...
Ce qui s’impose d’emblée au visiteur c’est le coté étriqué de l’exposition, par très probablement faute de moyens financiers. La belle géologie blanche de Rahm aurait pu être trois fois plus grande et accueillir quatre fois plus d’artistes sans se cogner aux murs de la grande nef. L’exposition est loin d' être dense. La hauteur de ce lieu exceptionnelle n’est exploitée que par le recul et le jeu de transparence qu’il offre à certaines pièces mais on aurait pu, par exemple suspendre des œuvres. Je me souviens, lors d’un salon d’Automne, au début des années 90, où des structures gonflables de Corneille habitaient le ciel de la nef.  

Encore une fois le petit monde des commissaires d'exposition n'est pas sorti  de cette conception française, et je le répète seulement française,  de l’art contemporain qui ne prend en compte que l’art conceptuel; ce ne sont pas les deux ou trois peintres qui vont du médiocre à l’anodin, pris en otage ici, qui peuvent faire illusion...

Donc peu de peintures, pas de dessins (à l’exception de ceux de Barbier matière première de son installation), pas de photographies, du moins dans la nef, pas de sculptures et plus curieusement une seule vidéo, pas non plus de street art ou de bandes dessinées...
Nous avons donc à faire essentiellement à de l’art conceptuel dans lequel l’idée prend le pas sur la réalisation qui n’est pas toujours l’oeuvre de l’artiste qui la signe. Le problème dans la force de l’art est que le concept est souvent régressif puisqu’il tourne autour de l’enfance ou éculé.
Je voudrais dénoncer une installation que je trouve particulièrement inepte qui consiste à faire lire " La recherche du temps perdu" par une escouade de clampins dont la plupart anone le texte sans visiblement en comprendre quoi que ce soit. Si l'opération consistait que n'importe quel quidam ne peut pas lire l'oeuvre de Proust c'est parfaitement réussi...

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Entrons maintenant dans le détail en se perdant dans les ruelles de cette structure blanche. Comme à mon habitude je vais privilégier mes bonheurs, il y en eut heureusement quelques uns et pas m'attarder sur des artistes qu'il vaut mieux garder dans l'illusion d'en être. Entrons donc dans ces plus ou moins structures blanches, chacune dévolué à un artiste, parfois il ne faut pas être timide, car on a parfois le sentiment de pénétrer une intimité, de s’inviter dans la chambre d’une personne qui aurait investit les lieux pour y habiter.

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Triomphe de la Neige” du Gentil Garçon.

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Dans le flocon du gentil garçon

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Dans le flocon du gentil garçon

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Dans le flocon du gentil garçon
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L’enfance n’est pas toujours mauvaise conseillère comme pour ce “Triomphe de la Neige” du Gentil Garçon (alias Julien Amouroux), immense flocon de neige dans lequel lorsqu’on y pénètre, on se retrouve face au bonhomme de neige rêvé de notre enfance qui comme tout bonhomme de neige de bande dessinée à en guise de nez une carotte géante, l’effet de transparence du flocon (en klégécel) conjugué avec celle de la verrière est le plus beau moment de la visite. Autre rappel à l’enfance, en tout cas à la mienne qui, fortement influencée par  Edgar Pierre Jacobs, rêvait de voir apparaître dans le ciel de Bretagne le vol de ptéranodons, la trace reproduite à l’échelle réelle sur un mégalithe vert pomme d’un matériaux moderne d’une de ces charmante bestiole d’il y a 140 millions d’année, effet saisissant j’y ai attendu longtemps le ptéranodon de Jacobs ou le ptérodactyle de Tardi mais ils ne sont pas venus... C'est de Virginie Yassef Beaucoup moins neuf cette chambre d’enfant dans un container tagué, intitulé “Modern circus” de Fabien Verschaere, entre Ben et Boltanski...

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Modern circus” de Fabien Verschaere.

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La bibliothèque obsolète de Julien Prévieux

Chez Julien Prévieux on quitte les enfantillages pour entrer dans la bibliothèque, une bibliothèque certes élégante mais qui ne serait composée que de livres obsolètes, dictionnaires de vieux millésimes, modes d’emploi de machines que personne d’utilise plus, ouvrage de futurologue prédisant ce que seraient des temps futurs qui sont déjà pour nous du passé... Dans une autre chambre blanche d’abord on ne voit rien, puis levant les yeux on est tout d’abord saisi de dégout quelles sont ces entrailles qui pendouillent du plafond? En y regardant de plus près se sont des poubelles urbaines, rouges, en plastique, dont certaines parties ont fondues et les ont ainsi soudées les unes aux autres, cet agglomérat est d’Anita Molinero...

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agglomérat  d’Anita Molinero.

Quittant cette vision d’horreur par une coursive éclatante de blancheur je débouche sur une place presque entièrement occupée par la sphère de Bruno Peinado  qui respire au rythme de je ne sais quel cœur et dans laquelle se reflète la savante toile métallique du grand-Palais.
Je me jette dans un autre igloo où je découvre la passionnante rêverie d’ Alain Bublex qui invente de toutes pièces l'histoire, la géographie, la sociologie d'une ville, Glooscap. Malheureusement pour cette installation la structure blanche ne convient pas du tout et l’on passe à coté d’un des artiste présent les plus intéressant en sortant je tombe sur un faux simulateur de vol du duo Giraud et Siboni, retour à l’enfance genre “quand je serais plus grand je serais pilote.

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Les agitateurs” de Philippe Mayaux.

 

Un peu plus loin je croise des robots protestataires ce sont “Les agitateurs” de Philippe Mayaux, manifestants toujours prêts et dociles, une sorte d’idéal pour secrétaire général de la CGT. Pour finir je me suis amusé à faire tourner le gigantesque tourniquet de Gilles Barbier pour voir s’ entre pénétrer les étranges créatures des grands dessins de chaque panneau que j’avais admirées lorsque le  gigantesque joujou était au repos.

C’était un aperçu aussi subjectif que ce choix de la deuxième édition de la triennale “Force de l’art”.   

 

 Commentaires lors de la première édition de ce billet

Alors vous avez mal regardé, car il y a du dessin, outre Barbier : Frédérique Loutz, Fabien Verschaere.
Il y a de la photographie, par exemple Olivier Bardin. Il y a une sculpture, de Dewar et Gicquel, également des vidéos, Achour, Bublex, Verschaere...
Et niveau peinture, que dire de Loutz, Perrot, Mayaux, Bublex, Calais !

Posté par Camille, 15 mai 2009 à 08:10

réponse à Camille

Tout d'abord merci pour votre commentaire. Le compte rendu de ma visite est je vous l'accorde est des plus subjectif. Votre commentaire me donne l'occasion d'expliciter ma démarche lorsque je visite un musée une exposition. Par exemple je ne prend jamais de notes. J'essaye de ne rien lire sur le sujet avant d'y aller. Et en général je compulse la littérature sur l'exposition seulement après avoir écrit mon post que j'essaye de rédiger assez vite après mon retour (mais parfois je ne le publie pas immédiatement). Si bien que ce qui se retrouve dans mon article sont les oeuvres qui m'ont marqué, qui se sont imprimé dans ma mémoire et je doit dire que celles des artistes que vous citez n'y sont pas parvenues ou alors pour certaines me semblaient médiocres et j'ai trouvé inutile d'accabler un artiste. J'essaye le plus souvent d'écrire sur ce qui me parait digne d'intérèt pour inciter d'autres à aller voir et si ceux-ci découvrent d'autres artistes qui ne m'ont pas intéressé, tant mieux...

Posté par B A, 15 mai 2009 à 11:30
9 août 2021

Paris sur roulettes 1990 (1)

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9 août 2021

Graffitis et pochoirs rue de Rivoli

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Paris, rue de Rivoli, mars 2008.

 

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Du coté de Central Park

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New-York, mars 1990

9 août 2021

Kroyer à Marmottan (2)

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Paris, aout 2021

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