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Dans les diagonales du temps

3 mars 2020

El cielo dividido (Broken sky), un film de Julian Hernandez

 

Mexique, 2006, 140 mn

Réalisation:  Julian Hernandez

avec: Miguel Ángel Hoppe, Fernando Arroyo, Alejandro Rojo, Ignacio Pereda, Klaudia Aragon, Clarissa Rendón, Pilar Ruiz, Ortos Soyuz, Andrés Damián, Claudia Goytia, Genaro Velázquez, Mónica Galván, Edith Maya, Javier Olguin, Héctor Negrón

Résumé:

Gerardo est amoureux de Jonas qu'il a rencontré sur le campus de son université. Un amour fusionel, joyeux entre ces très jeunes étudiants qui soudain se délite car Jonas a croisé dans une boite de nuit un garçon, Bruno, qui l'a envoûté. Il en est bouleversé. cela va bouleverser sa vie et sa relation avec Gerardo dont il va se détacher peu à peu. Quand Jonas est prêt à céder de nouveau à l'amour de Gerardo, c'est Bruno qu'il voit à la place de son ami. Il se refuse, ne veut plus l'embrasser. Gerardo en prend ombrage tout en restant fou amoureux de Jonas. Gerardo de son côté est poursuivi par Sergio, un garçon plus âgé qui est tombé amoureux de lui... Gerardo essaie de comprendre et reste le même, mais Jonas ne peut plus être comme avant et se détache de son ami.

 

L'avis de la critique

Le film suit le désamour entre les deux garçons, les liens qui se défont, la douleur de celui qui est délaissé. Certains moments sont violents et crus, ce qui rend certaines scènes pénibles pour le spectateur. Difficile de faire plus minimaliste pour le scénario de ce film qui dure tout de même 140 mn et qui est en outre presque sans dialogue. Ce sont ici les corps qui parlent... Pourtant ceux qui aiment les beaux garçons resisteront à l'ennui tant la photographie est belle, c'est le type même de film de chef-opérateur avec toutes ses qualités et surtout de tous ses défauts.

 

 

 

Ces garçons semblent ne se focaliser que sur leur amour, le reste n'existe pas. Le décor de ce drame amoureux ne semble être là que comme fond à la chorégraphie des corps, rien de naturaliste, ni de sociologique. Le spectateur assiste à une sorte de ballet amoureux. La beauté des image parvient à forcer l'émotion.

 

 

 

Malheureusement le cinéaste n'est pas parvenu à finir son film, il propose d'ailleurs plusieurs fins! La première est réaliste et assez logique alors que la seconde m'a laissé dubitatif, ce que l'on voit est-ce la réalité ou le rêve d'un des personnages? 

Julian Hernandez a réalisé ce film, après "A Thousand Clouds Of Peace" qui a reçu le Teddy Award.  

 
Brisé Sky, 3
 
 
Brisé Sky 1
 
 
Brisé Sky 2
 
 
Brisé Sky, 4

Broken Sky (El Cielo Dividido) Trailer (2006)

 

 

El Cielo Dividido Película Completa

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3 mars 2020

Larry Schwarz 2

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Larry Schwarz 2
Larry Schwarz 2
Larry Schwarz 2
Larry Schwarz 2
Larry Schwarz 2
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Larry Schwarz 2
Larry Schwarz 2
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Larry Schwarz 2
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Larry Schwarz 2

 

3 mars 2020

Corrado Cagli

Corrado Cagli Camp Callan (1942)
 

Corrado Cagli, néophytes Il (1933)

Corrado Cagli, La nave di Ulisse (1934)

Corrado Cagli, Mirko (1936)

Corrado Cagli, Bacchino (1938)

Corrado Cagli, allégorie de vol che Pesce (1940)
Corrado Cagli, Apollo e Dafne (1967)

Corrado Cagli, Ulisse ed Aiace, 70. Collezione di Giuliano Gemma

 Corrado Cagli, Narciso (1976)
3 mars 2020

SHANK, un film de Simon Pearce

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Fiche technique :

Avec Wayne Virgo (Cal), Tom Bott (Jonno), Alice Payne (Nessa), Marc Laurent (Olivier), Garry Summers (Scott), Bernie Hodges (Will), Christian Martin (David), Louise Fearnside (Dayna), Oliver Park. 

Réalisateur : Simon Pearce. Scénario : Simon Pearce, Darren Flaxtone & Christian Martin. Image : Simon Pearce. Musique : Barnaby Taylor. Montage : Darren Flaxtone.

Grande Bretagne 2009Durée : 89 mn. Disponible en VOSTfr.

Résumé :

Bristol, 2009, sa drogue, ses gangs et ses ados mignons et à l’ouest (pas seulement géographiquement) bien connus des fervents de la série anglaise Skins. Cal (Wayne Virgo), 18 ans, mignon genre lascar mélangé, est membre d’un gang qui à l’occasion casse du pédé. Mais Cal a un gros secret, non seulement il se mitonne des plans cul avec des amants de passage via le net, mais surtout il est secrètement amoureux du joli dur du gang, Jonno (Tom Bott que l’on pourrait croire sorti d’un film de Bruno Dumont). Ce dernier est totalement sous la coupe de Nessa, une virago qui hait les “sissies”. Un jour, alors que la petite bande tuait le temps en taguant une palissade (tout du long du film les amateurs de street art sont gâtés) passe une jeune et gracile follasse revenant de son shopping. Le gang se rue sur cette offense à la virilité. Jonno roue de coups le mignon.

 

 

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Mais bientôt Cal s’interpose pour protéger le garçon à la stupeur de ses potes. Le voilà désormais tricard pour le gang, poursuivi par la haine de Nessa... Le dit mignon s’appelle Olivier, jeune français, il est venu à Bristol parfaire sa connaissance de la civilisation britannique. On a vite compris que Cal ne va pas rester longtemps insensible au charme d’Olivier. Pour corser l’affaire, Olivier a un prof gay, Scott (Garry Summers), qui n’est peut-être pas non plus sans vouloir du bien au jeune français. Ce prof a été tabassé par Cal à la fin d’un plan cul qui a mal tourné...

 

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L’avis critique

Shank est d’abord le portrait d’un adolescent, Cal, et montre à quel point il est difficile pour un jeune de se réconcilier avec sa sexualité, quand tout autour de lui l’oblige à croire que ses sentiments naturels ne sont pas naturels.

L'histoire d'amour atypique qui se tisse entre Cal et Olivier est tendre et étonnamment douce, au milieu des dangers et de la violence qui entourent les deux garçons...

 

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Souvenez-vous, Bristol est aussi la ville où se déroule la série Skins. En y allant, je ne m’étais pas aperçu que cette jolie ville, dont le décor est bien utilisé par le réalisateur, était la patrie d’aussi jolis garçons se livrant à autant de turpitudes... Je ne serais pas surpris que Simon Pearce soit un grand fan de la série Skins mais aussi des films de Gregg Araki. Il est certain également que Pearce a eu l’ambition, pas complètement réussie, en raison des lourdeurs de son scénario, de faire le Beautiful Thing des années 2000.

Mais il n’en est pas si loin. Shank ouvre la voie à un nouveau cinéma gay hyper réaliste et contemporain, qui n’hésite pas à passer du romantisme à une violence à fleur de peau. Le film prend une résonance tout à fait différente quant à sa crédibilité lorsqu’on apprend que la majorité du récit a été nourri par des événements réels qui ont eu lieu au Royaume Uni.

 

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Pearce, tout en renouvelant le cinéma gay, réussit à se mettre dans la droite ligne de toute une tradition, excellente, du cinéma britannique. Comme dans Beautiful Thing, il explore des milieux qui sont rarement visités par le cinéma gay mais dont le cinéma anglais avec Mike Leigh et Stephen Frears avec son My Beautiful Laundrette s’est fait depuis longtemps le meilleur anthropologue.

Sociologiquement, le film est très novateur. D’abord il dépeint un milieu très peu visité dans le cinéma gay, et même dans le cinéma « main street », les gangs, mais surtout il illustre très justement l’intrusion et la conséquence de média récents, comme le net et le téléphone portable dans le quotidien.

 

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Moralement, il me parait dans sa fin, qui malgré sa virtuosité n’est pas complètement convaincante, la dernière demi heure est plus faible, très discutable. Shank suggère quelque chose qui m’a un peu déconcerté car le film nous fait croire que même les pires d'entre nous méritent une deuxième chance...

La construction du scénario de Shank est complexe avec sa mise en abîme des écrans des téléphones portables, des ordinateurs dans le grand écran. Elle joue également sur le temps, le dilatant parfois ou du moins utilisant le temps réel, qui n’est presque jamais le temps du cinéma, par exemple dans la scène de sexe entre Cal et Olivier. À ce propos le cinéaste réussit, au milieu des chauds ébats amoureux entre Cal et Olivier, à placer très discrètement et habilement la mise du préservatif (ce qui est aussi louable que rare ; ce que pour ma part je n’avais pas réussi à faire dans mon film Comme un frère, ce qui me fut reproché.). A contrario, le scénario contient également de nombreuses ellipses.

 

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Dans plusieurs courtes séquences, Pearce utilise une figure de style habile (elle me semble assez nouvelle, ne me venant pas à l’esprit un autre exemple dans le cinéma, sinon un peu dans Parle avec elle d’Almodovar, mais est proche de l’aparté du théâtre), Scott s’adresse à un personnage muet que l’on ne voit pas. Le cinéaste se sert du champmais occulte le contre champ qu’il ne montre jamais. Nous découvrirons ce dernier qu’à la toute fin du film, ce qui construira énormément le personnage de Scott.

C’est justement dans la construction des personnages que le scénario est léger, ce qui est partiellement masqué par l’excellence et l’engagement des comédiens. Mais par exemple nous ne savons pas ce qui a amené Olivier en Angleterre, ni quel est l’origine des membres du gang qui semblent être nés de lui. On peut s’étonner aussi de l’aisance financière d’Olivier et encore plus de celle de Cal. Mis à part Scott, les autres personnages ne sont pas situés socialement.

 

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La musique, du compositeur britannique Barnaby Taylor, qui emprunte aussi bien au hip-hop qu’au rap est conforme sociologiquement au groupe que l’on voit se mouvoir sur l’écran. Mais plus original, elle utilise aussi des solos de piano et de guitare qui sont autant de ponctuations à des moments clés et les soulignent magnifiquement. Ils aident à amener l’histoire du personnage principal à son plus haut niveau émotionnel.

Ce qu’il y a de bien dans le cinéma anglais c’est que les acteurs sont toujours parfaits, et cela dès leur premier film. Shank ne déroge pas à la règle, même le jeune français, qui en fait est belge, se tire très bien de son personnage un tantinet caricatural ; il doit y avoir un phénomène d’osmose ! En outre, dans Shank, les trois principaux protagonistes sont, chacun dans leur genre, très appétissants...

Qui sont-il ? Tom Bott (Jonno) est né dans le Surrey et vit à Londres. Il est apparu dans plusieurs productions de théâtre et de télévision au cours de sa carrière d'acteur. Shankest son premier rôle dans un long métrage.

 

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Wayne Virgo est un récent diplômé de l'Académie Western South of Dramatic Arts (SWADA). C'est un natif de la banlieue de Bristol. Il a joué à domicile, comme Alice Payne (Nessa). Shank est son premier rôle professionnel. Depuis Shank, Wayne Vigo a tourné un autre film, cette fois par les scénaristes de Shank, Christian Marin et Darren Flaxtone, dans lequel l’on retrouve Simon Pearce faisant l’acteur. On peut ajouter que Darren Flaxtone est le monteur des deux films et que Pearce ne laisse à personne d’autre le soin de signer l’image de son film. L’étonnante polyvalence de ce groupe n’est sans doute pas pour rien dans la qualité de Shank.

On peut noter aussi que Marc Laurent, qui est né en Belgique et qui a étudié le théâtre avant de venir au Royaume Uni pour apprendre l'anglais et étudier l'art dramatique à la South West Academy of Dramatic Arts (SWADA), vient donc de la même école que Wayne Virgo. Shank est sa première expérience dans un long métrage.

 

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Pour insister sur l’homogénéité dans la différence de l’équipe du film, Bernie Hodges, qui joue le rôle de Will, est professeur dans cette même SWADA et a aidé Pearce dans sa direction des acteurs.

Le filmage fait preuve d’une étonnante maturité quand on connaît l’âge du réalisateur. Beaux plans, caméra bien posée qui parfois fait place à une judicieuse utilisation de la caméra portée. Le montage très nerveux dynamise le film.

La grande scène de sexe du film entre Cal et Olivier est certainement ce que l’on peut voir de mieux dans le domaine dans le cinéma gay non pornographique. Je me suis amusé à faire une sorte de roman photo de la scène qui en dit, je crois beaucoup plus qu'un long discours.

C’est paradoxalement son excellence qui m’amène à plusieurs réflexions et qui met en exergue la difficulté de filmer une scène de sexe vraiment réaliste. Le fait de simuler l’acte de pénétration (sinon on tombe dans le pornographique selon les critères de l’exploitation des films) oblige à des positions des partenaires souvent à la limite du crédible, même si, cela semble être le cas ici, les acteurs ne font preuve d’aucune inhibition. Pour des problèmes de censure, il est quasiment impossible de montrer un sexe en érection (les exemples dans le cinéma non pornographique sont extrêmement rares ; les seuls exemples qui me viennent à l’esprit sont une vision fugitive dans Le Temps qui reste de François Ozon et beaucoup plus évidente dans Le Pornographe de Bertrand Bonello. Il doit en avoir d’autres mais je laisse le soin de nous les indiquer aux sagaces lecteurs qui j’espère ne manqueront pas de le faire). Avec de telles contraintes, le cinéaste se pose toujours la question de la nécessité de montrer des scènes de sexe à l’écran. Il devrait se poser la question suivante : « Ne vaudrait-il pas mieux les remplacer par des scènes de tendresse ? » Ce que fait aussi très bien Pearce qui réussit à mêler le hard avec le romantisme. Ce qui est rarissime au cinéma et particulièrement dans le cinéma gay dans lequel les gestes de tendresse semblent bannis.

 

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Le film n’a pas été sans déranger dans son pays alors qu’il a été sélectionné dans une trentaine de festivals gay et lesbien de par le monde ; la BFI, organisateur d’un des plus grands festivals gays, celui de Londres, a refusé de le sélectionner, ce qui a provoqué un tollé.

Pour son premier film, Simon Pearce (mais on peut penser que plus que jamais, même si c’est toujours plus ou moins le cas au cinéma, ce film est autant celui d’une équipe que d’un seul homme), qui lorsqu’il a tourné Shank n’était âgé que de 21 ans, soit à peu près l’âge de ses héros, a frappé très fort même s’il n’a pas évité tous les écueils du premier film comme de surcharger son scénario et le doter d’une fin peu crédible maisréconfortante. Il réussit néanmoins à renouveler le film gay, se défiant de l’obligé coming-out et autres conventions du genre, en ancrant son intrigue dans l’univers des gangs. Le sexe y est explicite, la violence est déchirante, et la qualité d’interprétation des jeunes acteurs est tout à fait impressionnante.

 

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Le DVD :

Shank est édité en France par Optimale qui, comme à son habitude, en fait le minimum question bonus. Il y a bien un macking of très bien fait où l’on découvre que le réalisateur est un gamin, qui en outre a les plus belles oreilles du Royaume Uni, réussit à être très informatif tout en étant léger grâce notamment à un remarquable montage. Le seul problème, c’est qu’Optimale n’a pas jugé bon de le sous-titrer ! Et comme toujours chez cet éditeur, on est obligé de passer par les bandes annonces d’autres films du catalogue pour parvenir au menu principal à l’habillage indigent. La qualité de l’image est correcte.

 

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3 mars 2020

Kris Chevalier

Kris Chevalier
Kris Chevalier
Kris Chevalier
Kris Chevalier
Kris Chevalier
Kris Chevalier
Kris Chevalier
Kris Chevalier
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Kris Chevalier
Kris Chevalier

 

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3 mars 2020

Ai No Kotodama (L'esprit de l'amour) un film de Takashi Kanega

 

L'esprit de film d'amour
 
 
Japon, 2008
 
Réalisation: Takashi Kanega
 
Ai no Kotodam, qui peut être traduit par L'esprit de l'amour, est l'adaptation au cinéma d'un manga yaoi du même titre, du à Keiko Komo. C'est un yaoi plutôt soft et romantique sur deux amis qui verra leur relation privilégiée mise en danger par l'arrivée d'une fille entre eux... Le sexe y est plus suggéré que montré.
 
L'esprit de l'amour 1
 
Ootany et Tachibana sont deux étudiants qui ont une relation qui va au-delà de l'amitié. Ils s'aiment et sont fait l'un pour l'autre. Les deux garçons vont ensemble à l'université et vivent un sorte de roman d'amour très "kawai".
 
L'esprit de l'amour, 4
 
Mais tout se complique encore lorsque Yuri, un vieil ami (un ancien amoureux?) de Tachibana  essaye de flirter avec Ootany.
 
L'esprit de l'amour, 3
 
Oorani, resent beaucoup de jalousie et d'insécurité face à ce qu'il croit des infidélités de Tachibana et bientôt entre dans une dépression quand son petit ami loin de lui.
 
L'esprit de l'amour, 2
 
 
L'esprit de l'amour, 6
 
Le film, typiquement japonais, est à réserver aux lecteurs de yaois qui ne seront nullement surpris devant le classicisme de scénario répondant à tous les canons du genre. Les amateurs de jolis garçons asiatiques ne seront pas déçus non plus. Les autres risquent de trouver l'intrigue mince et mièvre. Le jeu des acteurs est lui aussi typiquement nippon c'est à dire pas particulièrement dans la finesse selon nos critères, mais selon ceux du cinéma japonais tous les acteurs du film sont tout à fait convenables. Par contraste alors que le jeu des acteurs en particulier des deux héros est très démonstratif, l'image, bien éclairée par ailleurs, est toute en litote.
Il y a un deuxième film qui serait la suite de celui-ci, appelée Ai no kotodama 2, mais dont les acteurs sont différents.
3 mars 2020

Valio Touko Laaksonen (Tom de la Finlande)


Touko Laaksonen & Durk Dehner 1985 photographiées par Robert Pruzan 



 1947. Gouache sur papier. Tom de la Finlande Fondation Collection permanente

 1947. Gouache sur papier. Tom de la Finlande Fondation Collection permanente

 1947. Gouache sur papier. Tom de la Finlande Fondation Collection permanente

Untitled, 1961 · SFMOMA

 Untitled, 1962 · SFMOMA

 1962. Mine de plomb sur papier. Tom de la Finlande Fondation Collection permanente

  Untitled, 1964 · SFMOMA

 1967, Collection privée, Suède

 Untitled (De la série d'amis), 1969, David Kordansky Galerie

Untitled, 1969, David Kordansky Gallery, Los Angeles
 Untitled, 1970, David Kordansky Gallery

 1972 Untitled + réparation TV-, David Kordansky Galerie

 Untitled, 1974. Mine de plomb sur papier. Collection privée, Suède

 1975 Untitled David Kordansky Galerie

 Untitled (from vol Kake 17 -. Zone Chargement), 1975

 1975 Untitled David Kordansky Galerie

 Untitled (De Camping) 1976 David Kordansky Galerie

 Untitled (De Camping) 1976 David Kordansky Galerie

 Untitled, 1976. Mine de plomb sur papier. Collection Tangermann Ulrich, Hambourg

1978 Untitled David Kordansky Galerie

 1978, MoMA, New York. Calendrier éons Homme

 1978 MoMA, New Berlin York.Peter

 1979, MoMA, New York, Jason modèle cible

 1979. Mine de plomb sur papier. Judith Rothschild Foundation, New York

 Untitled, 1983 · SFMOMA

Tom of Finland, Sans titre (Portrait de Durk Dehner), 1984. Tom de la Finlande Fondation et David Kordansky Gallery, Los Angeles

 1985 Untitled, Fozen Gallery Palms

 1985 Untitled, Collection John McConnell, San Diego

 Untitled, c. 1985 Art et Design Wrigt

 1986 Sans titre, mouchoir

 Untitled, 1987, graphite sur papier, Tom de la Finlande Fondation Collection permanente

1989 Sans titre, MoMa, New York

Untitled, 1989, Frozen Palms Gallery 

 Informations https://www.tomoffinlandfoundation.org/foundation/N_Home.html
3 mars 2020

Hoje eu quero voltar sozinho un film de Daniel Ribeiro

 

Hoje eu quero voltar sozinho  (Aujourd'hui, je veux aller seul)

2014, Brésil 

Réalisation: Daniel Ribeiro Scénario: Daniel Ribeiro Photographie: Pierre de Kerchove, avec: Ghilherme Lobo - Leonardo Fabio Audi - Gabriel Tess Amorim - Giovana Romano Lucia - Laura Eucir de Souza - Carlos Selma Egrei - Maria Isabela Guasco - Karina Pedro Carvalho - Fabio Luiz Gustavo Auricchio - Carlinhos Júlio Machado 

 

Affiche de Au premier regard (à première vue)

 

Leo (Ghilherme Lobo), est un jeune homme qui est né aveugle. Malgré son handycape, il fait preuve d'une belle énergie. Il veut profiter de la vie, voyager, rencontrer des gens être indépendant... Ce désir d'indépendance se heurte au souci de le sur protégé qu'ont ses parents. Il va dans un lycée dans lequel il est le seul handicapé de sa classe, ce qui ne va pas sans moquerie de la part de certains de ses camarades mais heureusement pour lui, il y a Giovana (Tess Amorim), qui est toujours là pour l'aider. Elle est a coté de lui en classe. Un jour arrive en cours un nouvel élève, Gabriel (Fabio Audi)... Nait immédiatement une amitié entre les deux garçons qui se transforme bientôt en amour... Dans le même temps, Léo doit composer avec la jalousie de son amie Giovana. Leo et Gabriel vivent naïvement la découverte de l'amour entre deux adolescents homosexuels. 

 

Hoje eu quero voltar sozinho un film de Daniel Ribeiro

L'avis critique:

 

Le film a réçu une quantité impressionnante de récompenses dans les festivals de cinéma gay et ce n'est pas volé, même si le filmage très classique comme la progression du scénario ne sont ni surprenants ni novateurs, mais c'est paradoxalement de cette impression de déjà vu, la transformation de l'amitié en amour entre deux adolescents qui est la force principale du film, l'autre étant la remarquable interprétation des deux acteurs principaux. En effet ce qui parait extraordinaire c'est cet amour calme et limpide qui se développe entre un aveugle et un voyant.

Ce premier long métrage est l'extension du court métrage réalisé, avec les mêmes acteurs un an auparavant. L'image est toujours propre et bien éclairé. Les dialogues sonnent juste. Alors que l'acteur qui joue Léo n'est pas aveugle dans la réalité, sa justesse de jeu donne le sentiment de voir dans certaines séquences un documentaire sur le quotidien d'un jeune non voyant.

Daniel Ribeiro parvient bien à restituer l'envie qu'à Léo d'être comme les autres et la frustration qu'il éprouve quand il ne peut pas danser comme son ami. Le film s'il n'évite le sujet du sexe, c'est même un de ses enjeux, est tout de même bien timide sur la question. J'ai oublié de dire que les deux acteurs principaux sont bien agréable à regarder. 

Hoje eu quero voltar sozinho  est un film frais, léger, original, tendre, un exercice cinématographique très agréable, qui aurait pu en regard à son sujet être ridicule ou ennuyeux, ce qu'il n'est jamais. 

 

 

Aujourd'hui, je veux y aller seul, 2

 

 

Aujourd'hui, je veux y aller seul, 3

 

 
Aujourd'hui, je veux y aller seul, 4
 

Aujourd'hui, je veux aller seul 2014

No Quiero Volver Solito - Corto - Sub Español, le court métrage qui est à l'origine du fim

3 mars 2020

Bob Mizer (1922 - 1992)


Bob Mizer (c.1945)
Mon ambition est tout - le plaisir, les sensations physiques par rapport aux grandes réalisations ne voudraient rien dire " 

Bob Mizer


 1946 Forrester Millard

 Girgosian Stan (1950)

 Leonard Chambers (en Flask), Los Angeles, 1950

 Edmund "Ed Fury" Holovchik, 1951

  Edmund "Ed Fury" Holovchik, 1951

 Fred Hare & John Kemble (1951)

 Jim Carroll, Los Angeles c. 1951

 Dick DuBois & Hank Prater (1952)

 Beau Rouge, Los Angeles, 1954

Eddie Taylor & Monkey (1954)
 Steve Wengryn, Don Fuller & Joe Leitel (ouest # 8), Désert de Mojave, en Californie, 1956

 Ted Poston, Los Angeles, 1956

 Franklin Jones (1957)

 Billy Hawkins (1957)

 Bob Davis & Friend Roy (1957)

 Untitled [Portrait Dennis Schreffer avec] c. 1957.

 Untitled [Ray Hornsby, Moto] c. 1957.

 John Tristram (1959)

 Untitled [Larry Lamb, Tumbleweed] c. 1959.

Derby & Boris Demitroff, Los Angeles, 1960

 Joe Dallesandro, 1960

 Charles Butler & David Stubbs (avec un serpent sur la moto), Los Angeles, 1961

 Jim Wilson & Guy Richmond (avec serpent), Los Angeles, 1961

 Untitled [Barry Maurer, sur le pistolet à la main] c. 1961
 Untitled (Larry Lamb) 1063

 Titulaire Dan, Dennis Sanfacton, et Jim Stafford dans un alambic du film Gay Caballero, 1963

 Shan Daymor (dans l'espace), Los Angeles, 1963

 Untitled [Dennis avec douche] c. 1964.

 Brian Idol, Los Angeles, c. 1966

 Kurt Koenig, 1971

 Rome Tony et Ron Nichols, 1971

 Rick Gordon, Los Angeles 1972

Inconnu Marine, 1973
3 mars 2020

Case en exergue: Chris Ware

Case en exergue: Chris Ware
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