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Dans les diagonales du temps
8 juin 2020

THÉODORE GÉRICAULT

 

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Autoportrait





Masque mortuaire de théodore Géricault




Né le 26 septembre 1791 à Rouen, mort à Paris le 26 janvier 1824, Théodore Géricault issu d’une famille bourgeoise royaliste, il suit ses parents qui s’installent à Paris en 1796.

Là, il entre au lycée, mais les études ne l’intéressent guère ; il n’a que deux passions : l’art et le cheval. Sa mère meurt en 1808, et grâce à son héritage, le jeune Théodore, entre dans l’atelier de Carle Vernet(1758-1836)peintre spécialisé dans l’étude des chevaux.

Il se lie avec le fils du maître, Horace Vernet. En 1810, il quitte l’atelier pour se joindre à celui de Pierre-Narcisse Guérin, maître de l’école néo-classique, puis le 5 février 1811 à l’école des Beaux-arts de Paris.

Il présente au Salon de 1812 une peinture équestre qui fait sensation, il remporte même une médaille. Mais le Salon suivant ne lui apporte que déceptions : ses oeuvres passent inaperçues.

En 1814, il suit le roi Louis XVIII en fuite à Gand. Après avoir échoué au concours du Prix de Rome en 1816, il voyage en Italie, découvre les peintres de la Renaissance italienne, Michel-Ange, Raphaël et le peintre flamand Rubens. De retour à Paris, il s’installe rue des Martyrs, pas loin de son ami Horace Vernet. Un nouveau salon se prépare au Louvres, Géricault veut y présenter une oeuvre monumentale. Il cherche son inspiration dans les faits divers des journaux. Ce sera le radeau de la méduse.



Le Radeau de la Méduse.



Œuvre majeure dans la peinture française du XIXe siècle, Le Radeau de la Méduse fait figure de manifeste du Romantisme. Il représente un fait divers qui intéressa beaucoup Géricault pour ses aspects humains et politiques, le naufrage d’une frégate en 1816 près des côtes du Sénégal, avec à son bord plus de 150 soldats. Le peintre se documenta précisément puis réalisa de nombreuses esquisses avant de camper sa composition définitive qui illustre l’espoir d’un sauvetage.

Géricault s’inspira du récit de deux rescapés de La Méduse, frégate de la marine royale partie en 1816 pour coloniser le Sénégal. Son commandement fut confié à un officier d’Ancien Régime qui n’avait pas navigué depuis plus de vingt ans, et qui ne parvint pas à éviter son échouage sur un banc de sable. Ceux qui ne purent prendre place sur les chaloupes en nombre insuffisant durent construire un radeau pour 150 hommes, emportés vers une odyssée sanglante qui dura 13 jours et n’épargna que 10 vies. A la détresse du naufrage s’ajoutèrent les règlements de comptes et l’abomination du cannibalisme.

Le peintre a trouvé son inspiration. Il fait construire une maquette grandeur nature du bateau dans son atelier et demande à sept rescapés de la dérive du radeau de venir poser pour lui. Il va jusqu’à exposer dans son atelier des restes humains. Grâce à l’entremise d’un ami médecin à l’hôpital de Beaujon, proche de son atelier, Géricault peut obtenir des bras et pieds amputés, afin de les étudier. De même, il dessine plusieurs fois une tête décapitée, obtenue à Bicêtre, où se trouvait une institution qui était tout à la fois hospice, prison et asile d’aliénés. Selon Charles Clément, son biographe, une puanteur étouffante régnait parfois dans son atelier de la rue du Faubourg-du-Roule.




Dessin d'un homme assis avec un turban (étude pour le radeau de la Méduse), 1818-1819





Etude pour le radeau de la Méduse (dessin)





Etude pour le radeau de la Méduse





Etude à l'encre pour le radeau de la Méduse (cadavres écorchés)





Etude pour le radeau de La Méduse, 1818





Etude de figure pour le Radeau de la Méduse





Etude pour le radeau de La Méduse




Le Radeau de Géricault est la vedette du Salon de 1819 : « Il frappe et attire tous les regards », (Le Journal de Paris) et divise les critiques. L’horreur, la terribilité du sujet, fascinent. Les chantres du classicisme disent leur dégoût pour cet « amas de cadavres », dont le réalisme leur paraît si éloigné du beau idéal, incarné par la Galatée de Girodet qui fait un triomphe la même année. En effet, Géricault exprime un paradoxe : comment faire un tableau fort d’un motif hideux, comment concilier l’art et le réel ? Coupin tranche « M. Géricault semble s’être trompé. Le but de la peinture est de parler à l’âme et aux yeux, et non pas de repousser.».

La morbidité et l'érotisme sous-jacents déterminèrent l'accueil défavorable de l'oeuvre. Personne en France ne voulut acheter le Radeau de la Méduse. Il fallut qu'un ami de Géricault, Pierre-Joseph Dedreux-Dorcy, l'achète puis fasse des pressions pour que le Louvre consentisse à l'acheter.

L’œuvre est en fait au cœur de tensions sociales, politiques et artistiques auxquelles Géricault participe mais qu’il subit aussi, il s'agit donc d'une prise de position contre l’État monarchiste, qui a voulu étouffer l'affaire.

Éreinté par la critique, Géricault quitte Paris pour l’Angleterre.




Le Radeau de La Méduse (détail), 1817-1819





Le Radeau de La Méduse (détail de torse d'un noyé), 1817-1819





Le Radeau de la Méduse, 1817-1819



Les études de nu.



L'oeuvre du peintre est chargé d'un souffle érotique, homoérotique même, étant exclusivement attiré par la représentation du corps masculin. Sa série d'étude de nus masculins en est le témoignage.Incarnation du tempérament romantique, fougueux, emporté, Géricault est un des rares artistes du XIXe à avoir su retrouver l'énergie virile de l'art classique. Ces académies qui faisaient dire à son maître Guérin, quelque peu déconcerté par la brosse fougueuse de son jeune élève : "Vos académies ressemblent à la nature, comme une boîte à violon ressemble à un violon". Mots piquants qui sous-entendaient que Géricault et son interprétation de l'anatomie masculine - l'éloge du muscle - violaient délibérément les règles classiques de la bienséance.



Etude de personnages (La mort d'Hector?), c. 1817





Les parents en deuil de leur fils mort, 1819



Etude d'homme nu (date?)





Etude d'académie d'homme, 1817





Etude d'homme nu, 1816-1818


Etude d'homme, Vers 1810-1811





Homme nu debout, 1810-1812





Dessin préparatoire pour l'homme nu renversé sur le sol





Homme nu renversé sur le sol ; Figure pour la Course des Barberi, 1817





Etude de nu masculin




Etude d'homme nu





Etude de nu





Courses de chevaux sans cavalier (détail), 1817





Etude d'homme nu



Les études des monomanes.




A la fin de sa vie, dans les années 20, le peintre revient à Paris. A la demande de médecins tels que Pinel, Esquirol et Étienne-Jean Georget, médecins psychiatres à la Salpétrière, il realise une série de portrait de "fou", dont la célèbre série des monomanes. Un des traits du romantisme a été de s'interroger sur la raison humaine et la folie. Les romantiques, comme les médecins de cette époque, pensaient qu'on pouvait lire sur les traits du visage la répercussion des altérations mentales. Géricault peint ici des êtres qui ont franchi les limites de la conscience et de la raison, des êtres placés dans une situation extrême.

Géricault a peint des monomanes, fous qui focalisent leur déséquilibre sur un aspect précis tout en demeurant normaux dans le reste de leurs activités. Il a représenté le monomane du vol d'enfant (Springfield Museum of Art), du commandement militaire (Winterthur, Collection Oskar Reinhart), du vol (Gand, musée des Beaux-Arts et Lyon, musée des Beaux-Arts), du jeu (musée du Louvre), de l'envie (Muséee des beaux-arts de Lyon).






La Monomane de l'envie, dit aussi La Hyène de la Salpêtrière, 1819-1820






Le Monomane du vol, 1820


Le Monomane du commandement militaire, 1819-1822




Outre ses peintures à l’huile, Géricault réalise également des lithographies, des sculptures, rares mais remarquables, et des centaines de dessins. Il meurt le 26 janvier 1824, à l'age de 33 ans, après une longue agonie consécutive à une chute de cheval. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.Géricault introduit dans la peinture le mouvement, la couleur, et les thèmes réalistes qui permettent de parler, à partir de Delacroix son héritier spirituel, d’une nouvelle école : le romantisme.


(sources: wikipédia, site du Louvres, Encyclopédie de l'Agora, l'histoire en ligne, Christies.com, homodesiribus)
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8 juin 2020

Michael Aviano

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8 juin 2020

VALENTINE BENDER (BELGIQUE) (1884-1947), SAINT-JEAN ENFANT














8 juin 2020

POUR SE SOUVENIR DU RÉTROMOBILE 2011, (2)

Au fil des années Rétromobile devient aussi une galerie de peintures. Plusieurs stands exposent des toiles dont les sujets sont bien évidemment des automobiles mais aussi des trains et des avions.

 

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8 juin 2020

POUR SE SOUVENIR DU RÉTROMOBILE 2011

 

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Cette année une des vedettes du salon était la citroen à chenilles de la fameuse croisière jaune. On pouvait aussi l'admirer en miniature.

 

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Un beau garçon au milieu des belles mécaniques

 

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photos prises lors de ma visite du 3 février 2011

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7 juin 2020

LES RENDEZ-VOUS DE LA PORTE D'AUTEUIL

 

Depuis plus de quarante ans, chaque année, avec de rares impasses forcées, je ressens une bouffée de plaisir en arrivant au sommet de l'escalier de la station de métro de la Porte d'Auteuil, premiers pas vers le stade Roland-Garros où je vais rituellement assister aux internationaux de France de tennis.Cette année, à commencer par aujourd'hui, je ne pas fais exception à la règle. Une fois franchi le barrage des parasites cosmopolites aux trognes patibulaires qui, depuis près de vingt ans, escroquent le chaland (souvent étranger) en leur proposant dans un sabir interlope des places au marché noir, je me retrouve marchant au milieu d'une foule pressée composée d'habitants des beaux quartiers qui ressemblent à ces braves gens de La Varenne que chante Charles Trenet et qui furent mon seul horizon humain pendant mes toutes premières années.

 


 

Roland-Garros est un des rares lieux, avec ma chère plage de La Baule, que j'aurais probablement visitée le plus souvent et où je peux jouer (mais est-ce transmissible, éclairez moi sur la question) au jeu du génial Perec : JE ME SOUVIENS.

Je me souviens ainsi d'un soir, dans une lumière crépusculaire, sur le central, qui ne s'appelait pas encore Philippe-Chatrier, de Ramirez, le sombre et moustachu mexicain qui n'en finissait pas de battre l'élégant chilien Gildemeister... Je me souviens, ces années-là, en ces heures tardives, du bruit des canettes en verre (pas encore interdites de crainte de jets intempestifs) qui, poussées par le pied maladroit d'un spectateur qui se résignait a quitter l'enceinte avant le dénouement final, dévalaient les gradins avant de se briser en un bruit cristallin qui serait aujourd'hui totalement incongru au royaume de l'ocre... Je me souviens d'avoir vu le jeune et très long Ivasinevic, lors de sa première prestation Porte d'Auteuil, sur un petit court à la campagne (entendez par là un terrain excentré par rapport au central) se faire étriller par le roux australien Woodforde qui était, avec son compatriote, le bien mignon Woodbridge, une paire fameuse dont j'essayais de ne pas manquer les apparitions et que j'ai par conséquent admiré bien souvent, même si elle ne parvint jamais à ravir dans mon coeur la place tenue par un autre duo fameux celui des sud-africains Mac Millan, toujours coiffé de sa casquette plate, et Hewitt... Je me souviens d'un Roland-Garros sans ahanement... Je me souviens du premier joueur qui osa une chemisette de couleur. Elle était d'un beau vert jardin, alors que tous ses camarades se présentaient dans des tenues, de la tête aux pieds, d'un blanc immaculé. Il s'appelait Van Dilen. Je me suis empressé de l'imiter et pour cette raison, je fus renvoyé chez moi par mon entraîneur pour me changer. On ne plaisantait pas en ce temps-là avec la tenue au country club de La Baule... Je me souviens d'un après-midi caniculaire, pendant lequel je suis resté debout, sur la passerelle en ciment qui surplombe le court trois, voir le hollandais Haarhuis battre au courage le triste et vindicatif argentin Mancini que l'on présentait, cette année-là, comme le grand favori car il venait de remporter le tournoi de Monte-Carlo... Je me souviens qu'en 1974, j'ai acheté mon billet pour la finale trente minutes avant le début de la rencontre ; pendant celle-ci, il resta plusieurs places vides sur les gradins et pour la première fois, Borg brandit le trophée...

 

 

Je ne me souviens plus en quelle année, les jeunes et jolis manipulateurs des numéros qui affichaient le score sur les courts annexes furent remplacés par des tableaux lumineux... Je ne me souviens plus quand le court, bordé par une charmante et incongrue maison normande, sur lequel par une tiède après-midi j'ai soutenu Alexander, a été supprimé...

Ne croyez pas que je ne me rends à Roland-Garros que par nostalgie. La veille de ma première visite de l'année au stade, je suis aussi fébrile que la lointaine première fois. Le souvenir n'est pas une déploration, c'est au contraire conforter les plaisirs à venir en les asseyant confortablement sur le socle de la mémoire.

 

Les ligne ci-dessus ont été écrites le 23 mai 2011. Il n'y a pas eu de rendez-vous de printemps cette année porte d'Auteuil... Peut-être à l'automne? 

7 juin 2020

Owe Zerge.1894-1983. Sleeping Young Man.1934.

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7 juin 2020

Tazzio

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7 juin 2020

EN SE PROMENANT DANS LES RUES DE ROME (4)

VENDREDI 11 MAI 2012

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via del Babuino

 

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piazza di Spagna

 

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place Del Popolo

 

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chapelle Basso Della Rovere

 

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MAXXI, musée de l'art du XXI ème siècle

 

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Rome, avril 2012 

7 juin 2020

Musk Ming

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