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Dans les diagonales du temps
1 avril 2020

Les jeux Olympiques vus par Jacques Martin

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Les jeux Olympiques vus par Jacques Martin
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31 mars 2020

A propos du tome 12 de Billy Bat

 

A propos du tome 12 de Billy Bat

 

 

Si vous lisez ma rubrique « lectures » sise dans le chapitre « Livre » vous devez savoir que je lis la série de mangas Billy Bat à laquelle j'ai consacré un billet jadis qui ne prenait en compte que les premiers tome de ce manga du a Naoki Urasawa pour le dessin et qui se fait aider pour le scénario par Takashi Nagasaki.

L'histoire est à peu près inrésumable mais pour ce qui va suivre, il faut que vous sachiez que dans ce récit fleuve le monde (un univers parallèle au notre) est dirigé à travers les siècles par une secte dont les agissements lui sont dictés par l'apparition d'un dessin de chauve-souri. Habilement dissimulé dans ce manga du à des auteurs très talentueux, Urasawa est l'un des plus célèbres mangakas actuels, c'est en somme la bonne vieille théorie du complot. Je résume l'Histoire du monde est entre les mains d'un tout petit groupe d'individus qui se perpétue depuis l'antiquité. Il me semble qu'il n'est anodin de signaler que Billy Bat véhicule la nocive théorie du complot quand on sait quel copieux tirage atteint chaque tome dans le monde et particulièrement en France.

Le tome XII de la série est particulièrement ébouriffant et je suis très surpris de n'avoir encore enregistré de réactions au pays où la dictature du politiquement correct règne sans partage. Dans cette dernière livraison il est fait une grande place à l'un des personnages principaux: Chuck Culkin. Ce dernier est le clone transparent de Walt Disney. Il a gagné une fortune considérable en dessinant (ou plutôt en faisant dessiner) un personnage de chauve-souri appelé Billy Bat. Je vous passe sous silence les 4/5 de l'histoire qui nous entraine du Japon à l'Amérique en passant par le Moyen-Orient et l'Allemagne de l'antiquité à l'époque moderne. Mais venons en au contenu spécifique de ce tome XII.

Alors que rien ne l'annonçait apparaît au milieu du volume et du récit Adolf Hitler. Un Adolf qui a l'air assez brave homme. Un artiste frustré qui aurait bien mieux aimé manier le pinceau de martre que d'être dictateur.

Notre furher bonhomme sauve d'un peloton d'exécution un homme. Ce dernier avant d'être envoyé devant ses fusilleurs a choisi parmi les images qu'on lui montrait la représentation d'une chauve-souri.

Ignorant des us et coutumes du Reich qui faillit être millénaire, je suis tout de même resté baba en apprenant qu'avant d'exécuter des juifs les nazis leurs faisaient passer le test des taches d'encre...

Or donc voilà notre miraculé invité par Hitler en personne (Je vous rappelle que son invité est juif et que son hôte n'est pas connu comme un philo-sémite.) et qui plus est lui montre sa galerie de tableaux personnelle uniquement composée de ses propres oeuvres. Notre juif s'extasie devant de si beaux paysages. L'artiste a presque la larme à l'oeil en entendant ces compliments. L'artiste confie à son nouvel admirateur toute son amertume d'avoir été recalé au concours des Beaux Arts alors qu'Egon Shiele a été reçu!

Adolf fait une proposition à notre juif, une de celles que l'on ne refuse pas: << Vous allez vous installer en Amérique et oeuvrer à propager cette figure de chauve-souri. >> ( Je suis content d'apprendre qu'Hitler aimait les chauves-souris d'abord cela nous fait un point commun et puis accessoirement si je le rejoins dans le grand chaudron cela nous fera un sujet de conversation.) << Cette chauve-souri fera de vous un homme richissime. Je vous le garantis. Faites de la bande-dessinée. Lancez vous même dans le film d'animation c'est dans l'air du temps.>>. Sur ce Adolf procure à son admirateur obligé des papiers d'identité américains. Et pour finir Hitler lance à son protégé: << J'ai observé de nombreux hommes d'affaires juifs à l'oeuvre. Leur capacité intellectuelles sont limitées mais ce sont d'habiles entrepreneurs.>>.

Je résume dans un monde parallèle au notre Walt Disney est en fait un juif d'Europe de l'Est qui a reçu des consignes d'Hitler pour envahir le monde avec les dessins de son personnages.

Je me demande à quel Saké carburent Urasawa et son acolyte mais lors de mon prochain voyage au Japon je m'en tape une caisse et en me bottant le fion dans deux ans le Goncourt est pour moi et le Nobel pour bientôt. Question imagination Dumas fera figure de nain.

31 mars 2020

Les scouts vus par Walthéry

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Les scouts vus par Walthéry
Les scouts vus par Walthéry
Les scouts vus par Walthéry
Les scouts vus par Walthéry
Les scouts vus par Walthéry
Les scouts vus par Walthéry
Les scouts vus par Walthéry
Les scouts vus par Walthéry
Les scouts vus par Walthéry
Les scouts vus par Walthéry
31 mars 2020

Yves Chaland, le lecteur de B.D.

 

Yves Chaland, à la demande des éditions Rombaldi avait fait, en 1986, un portrait du lecteur de BD qu'il modifia légèrement pour l'album collectif "la bande à Renaud" publié la même année

Yves Chaland, à la demande des éditions Rombaldi avait fait, en 1986, un portrait du lecteur de BD qu'il modifia légèrement pour l'album collectif "la bande à Renaud" publié la même année

Yves Chaland, le lecteur de B.D.
31 mars 2020

illustrations de Tardi pour un calendrier

 

illustrations de Tardi pour un calendrier
illustrations de Tardi pour un calendrier
illustrations de Tardi pour un calendrier
illustrations de Tardi pour un calendrier
illustrations de Tardi pour un calendrier
illustrations de Tardi pour un calendrier
illustrations de Tardi pour un calendrier
illustrations de Tardi pour un calendrier
illustrations de Tardi pour un calendrier
illustrations de Tardi pour un calendrier
illustrations de Tardi pour un calendrier
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illustrations de Tardi pour un calendrier
illustrations de Tardi pour un calendrier
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31 mars 2020

La méthode d'Alain Dodier pour l'élaboration des aventures de Jérôme K. Bloche

 

La méthode d'Alain Dodier pour l'élaboration des aventures de Jérôme K. Bloche
La méthode d'Alain Dodier pour l'élaboration des aventures de Jérôme K. Bloche

Lorsqu'on parcourt la saga des aventures de Jérôme K. Bloche on est frappé par plusieurs choses tout d'abord la progression constante de la qualité du dessin ensuite on s'aperçoit que les 20 albums dessinés de 1982 à aujourd'hui enregistrent les modifications du paysage français, souvent urbain, mais pas seulement. Cela tient en grande partie à la méthode de travail (et bien sûr au talent) du dessinateur.  Comme le montre les quelques images que je présente ici, il effectue ou fait faire de nombreuse repérages photographiques. C'est cette rigueur dans le travail qui apporte beaucoup de charme à cette série et que l'on peux voir dés maintenant comme un discret témoignage sur la société française des 30 dernières années. Cet attachement aux détails du quotidien vient peut être que cet autodidacte de la bande dessinée, a commencé sa vie professionnelle comme... facteurAlain Dodier nourrit ses histoires de la vie quotidienne, des gens de la rue : la concierge, le plombier, l’épicier arabe du coin…

 

La méthode d'Alain Dodier pour l'élaboration des aventures de Jérôme K. Bloche
La méthode d'Alain Dodier pour l'élaboration des aventures de Jérôme K. Bloche
La méthode d'Alain Dodier pour l'élaboration des aventures de Jérôme K. Bloche
La méthode d'Alain Dodier pour l'élaboration des aventures de Jérôme K. Bloche
autoportrait

autoportrait

30 mars 2020

Tardi illustre le 11 novembre

 

" Le trou d'obus "  a été publié en 1984 aux Ateliers de l'Imagerie Pellerin à Epinal

" Le trou d'obus " a été publié en 1984 aux Ateliers de l'Imagerie Pellerin à Epinal

Tardi a repris le principe des albums d'images du début du XIXeme siècle de l'Imagerie Pellerin.  Chaque planche est en elle même un petit tableau, elle peut-être sortie de l'album pour être mise en cadre ou punaisée sur un mur.  Dans l'album on trouve également 2 planches à découper, assembler et coller pour réaliser en 3D un petit Théâtre où meurt sur la scène un poilu de 14.

Tardi a repris le principe des albums d'images du début du XIXeme siècle de l'Imagerie Pellerin. Chaque planche est en elle même un petit tableau, elle peut-être sortie de l'album pour être mise en cadre ou punaisée sur un mur. Dans l'album on trouve également 2 planches à découper, assembler et coller pour réaliser en 3D un petit Théâtre où meurt sur la scène un poilu de 14.

 

Ayant réussi à récupérer les planches du "Trou d'obus" Tardi les a mis, en 1993, en prologue d'un nouvel album  " C'était la guerre des tranchées "

Ayant réussi à récupérer les planches du "Trou d'obus" Tardi les a mis, en 1993, en prologue d'un nouvel album " C'était la guerre des tranchées "

Un album qui eut un grand succès et qui fut réédité l'annèe suivante avec une nouvelle couverture

Un album qui eut un grand succès et qui fut réédité l'annèe suivante avec une nouvelle couverture

coécrit par Didier Daeninck est le prolongement du "Der des Ders", dont il développe une des séquences.  Il sortit en 1999 à L'Association

coécrit par Didier Daeninck est le prolongement du "Der des Ders", dont il développe une des séquences. Il sortit en 1999 à L'Association

L'aversion de Tardi pour la guerre de 14-18 est ici a son comble

L'aversion de Tardi pour la guerre de 14-18 est ici a son comble

" Putain de Guerre ! "  Dans un premier Tome Tardi raconter les années 1914-15-16 qui commenceront en couleur dans l'euphorie et l'allégresse..

" Putain de Guerre ! " Dans un premier Tome Tardi raconter les années 1914-15-16 qui commenceront en couleur dans l'euphorie et l'allégresse..

Tardi illustre le 11 novembre
Tardi illustre le 11 novembre
30 mars 2020

Enak en scout par Jacques Martin

 

Enak en scout par Jacques Martin
22 mars 2020

Sparte, tome 2, Ignorer toujours la douleur de Simon et Weber

 

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Je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais du premier tome de la trilogie "Sparte" de Simon et Weber. 

"Ignorer toujour la douleur" fait donc suite à "Ne jamais demander grâce". Au deuxième siècle avant l'ère chrétienne, Nabis, le roi sparte est inquiet. Il a été trahi ! Le charismatique et vénéré rebelle Agésilas le menace aux portes de la ville et harangue ses troupes. Surtout, l'armée ennemie de la ligue achéenne est prête pour la bataille qui rayera Sparte de la carte. De son côté, Diodore, le vaillant hilote, chasseur de primes, chargé de livrer Agélisas au roi, se noie dans les beuveries après l'échec de sa mission et l'enlèvement par le roi du jeune Dorkis qui était sous sa protection. Dans un sursaut d'orgueil, il se faufile dans le palais royal et tente d'obtenir la rupture du contrat concernant Agésilas et la libération de son protégé Dorkis. En retour, il reçoit le doigt de Dorkis... Alors qu'une révolte fromenté par un mystérieux personnage éclate dans la ville... 

 

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Malgrè l'intelligence et l'originalité du scénario de Weber, c'est plus encore pour le dessin de Simon que cette série mérite d'être dans votre bibliothèque. Plus que d'autres qui s'autoproclament les héritiers de Jacques Martin, Simon m'en parait le véritable successeur et l'on peut regretter qu'il ait renoncer (espérons qu'il reviendra sur sa décision) à dessiner d'autres Alix. Il a dessiné "La conjuration de Baal", le tome 30 des aventures d'Alix. Simon possède une sensualité dans le trait et une volonté de faire fi du visuellement politiquement correct en vigueur aujourd'hui (même s'il y a moins de jeunes personnes dénudées dans ce deuxième tome que dans le premier) qui fait plaisir à voir et qui aurait ravi Jacques Martin. Simon est un dessinateur qui s'améliore encore d'album en album et qui n'a pas atteint encore l'optimum de ses capacités. L'encrage n'est pas encore parfait et ne rend pas complètement justice à la souplesse du crayonné. S'il est le plus convaincant héritier de Jacques Martin c'est plus dans l'esprit nottament par les nombreuses nudités masculines que par le trait. Simon a su modernisé le dessin de Jacques Martin, le rendant plus dynamique grâce a de fréquents changements de valeur de plan et en faisant exploser le gaufrier classique de la page. Certains dessins s'étalent sur toute une double page, du beau bédéscope!

Les couleurs réalisées à l'ordinateur montrent que cela peut donner de subtiles teintes, une réussite dans le domaine.  

 

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Il est déjà original de choisir la Grèce antique comme cadre d'une bande dessinée, même si cette période semble de plus en plus intéresser le neuvième art. Et encore plus de situer une intrigue à Sparte lors de sa décadence. Comme je l'avais déjà signalé lors de la parution du premier tome il aurait été bon d'ajouté aux album un petit topo de la situation historique, fort embrouillée de l'époque. Malheureusement, il n'y a toujours rien dans celui-ci. Dans mon billet sur le premier album j'ai essayé de remédier à la chose.

Le scénario de Weber est une véritable tragédie grecque, au sens du théâtre classique. Il est très dense et ce deuxième tome introduit de nouveaux personnages. La lecture demande une attention assez soutenue. Malgré la richesse de la trame dramatique on prévoit malheureusement assez souvent ce qui va se produire. Il reste que l'on attend avec impatience le troisième et dernier volume de cette série.

 

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22 mars 2020

Chronique de Jérusalem de Guy Delisle

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Après nous avoir fait promener son regard candide et un rien désabusé sur la Chine et la paradisiaque Corée du nord, Guy Delisle, dessinateur et canadien de son état, se retrouve à Jérusalem où sa femme est envoyée pour travailler dans "l'humanitaire" comme on dit. Bon mari Guy la suit, avec comme seule tâche de pouponner, en homme de ménage en quelque sorte. Ce qui le met dans une posture très différente de celle qu'il avait dans ses autres journaux-reportages où il était envoyé loin de son canada natal pour faire bosser les autochtones sur des projets de dessins animés, ce qui n'était pas une mince affaire, en particulier en Corée du nord. Ici une fois qu'il a casé son moutard au jardin d'enfant, ce qui n'est pas toujours facile non plus, le voilà désoeuvré observant à loisir les différentes peuplades du cru. La femme au travail, les enfants à l’école, le père va lui explorer et apprivoiser peu à peu la ville. Dépassant les surprises et les aléas, il va nous livrer la ville dite sainte, en nous disant : voilà ce que j’ai vu et vécu, à vous de juger… D'abord les palestiniens pour lesquels sa moitié est pleine de sollicitude, puis les israéliens qui sont perçu au début par le dessinateur, influencé par son épouse, comme les méchants de la contrée sans oublier quelques autres sectes comme les différents chrétiens locaux qui se haissent entre-eux et les tribus d'humanitaires peu amènes les unes envers les autres. Plongé dans le livre qu'il est difficile de lâcher, on est ébahi et réjoui de voir que chaque groupe ne cesse de sur-enchérir dans l'absurdité et la bêtise. Mon passage préféré est celui qui se passe dans une rue dans laquelle les maisons d'un coté sont habitées par des palestiniens et de l'autre par des israéliens, chacune des deux communautés payant leurs sectateurs pour cracher sur ceux d'en face - c'est un métier. 

 

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Vivre à Jérusalem est un expérience pas tout à fait comme les autres. Guy Delisle passe  au crible la vie quotidienne, les logements difficiles à trouver , la voirie fluctuante selon que l’on habite un quartier 100% Casher ou 100% Halal , les transports qui s’arrêtent à la limite du quartier israélien, les chekpoints permanents, multipliés, ouverts ou fermés à l’envi, les jets de pierre avec des relents d’Intifada, les espaces de jeux des enfants où se mélangent les mères et leur progéniture.

On est tout de suite plongé dans la vie des quartiers qui palpite ou s’éteint au gré du shabbat ou du Ramadan, au gré de frontières qui ne sont pas que virtuelles. 

 

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Les dessins et les bulles valent tous les reportages télé, la haine et la hargne des colons sont illustrées par quelques dessins qui en disent long mais on a aussi  la peur des israéliens, les dangers d’attentats.L’absurdité de certaines situations, le ridicule de bien d’autres. Lorsque l’auteur se transforme en touriste lambda il y a des pages drôles, ridicules, ahurissantes d’une justesse magnifique qui recoupent totalement le regard du Candide en Terre Sainte.

Témoignage forcément « arbitraire » dit l’auteur,  une expérience personnelle qui s’habille de dérision, d’humour noir. Un regard aigu, persévérant, un regard empreint d’empathie mais qui sait mettre à nu les failles, les injustices, les défaillances, le côté kafkaïen du problème.

J’ai tout aimé dans cette BD et au fil des pages j’ai totalement oublié l’effet dessins/bulles qui parfois me gêne dans la lecture des BD, ici c’est tellement juste que l’on est emporté.

Ces Chroniques font parfaitement ressortir la complexité d’un possible vivre ensemble dans ce pays 

 

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Guy Delisle nous plonge dans la vie de quartier et cette vie n'est pas facile à Jérusalem, pas plus par notre candide que pour le quidam; elle est toute fois un peu plus difficile pour un musulman que pour un juif. On voit que vivre à Jérusalem est un expérience pas tout à fait comme les autres. Guy Delisle passe  au crible la vie quotidienne, les logements difficiles à trouver, la voirie fluctuante selon que l’on habite un quartier 100% Casher ou 100% Halal (quartiers qui palpitent ou s’éteignent au gré du shabbat ou du Ramadan, (au gré de frontières qui ne sont pas que virtuelles), les transports qui s’arrêtent à la limite du quartier israélien, les chekpoints permanents à l'ouverture aléatoire, les jets de pierre avec des relents d’Intifada...

 

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Cet album est bien plus éclairant sur le conflit israélien et au-delà sur ce qui se déroule au Moyen-Orient que tous les reportages que l'on peut voir à la télavision ou lire dans les journaux. Le dessin efficace de Delisle est impitoyable pour mettre en évidence la bêtises et le ridicule des protagonistes, même s'il ne faudrait pas oublier à la lecture de cette décapante B.D que les israéliens vivent sous la menace de leur extermination par les arabes. Habituellement lorsque je lis un livre qui se déroule dans un quelconque coin du monde, je me dis que j'irais bien ou y retournerais volontier, dans le cas présent je suis content d'avoir découvert Israel en 1987, juste avant la première intifada et pense ne jamais y remettre les pieds... 

 

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Guy Delisle ©afp.com/Pierre Duffour

Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle
Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle
Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle
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