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Dans les diagonales du temps
6 novembre 2021

Jeune anglais sur la plage de Tavira

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Tavira, Algarve, Portugal, juillet 2021

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6 novembre 2021

Portrait d'un jeune homme - Oswald Birley (1880-1952)

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5 novembre 2021

Kris Knight

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Pour retrouver Kris Knight sur le blog:

 

5 novembre 2021

Nouveau départ d’ Elizabeth Jane Howard tome IV de la saga des Cazalet

 

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Avant de lire ce billet sur la quatrième tome de la saga des Cazalet, je vous conseille de lire les billets que j'ai consacrés aux trois premiers tomes.

Je ne vais pas vous raconter la suite de la vie de la tribu des Cazalet et de leurs proches cela serait en grande partie vous gâcher la lecture de cette extraordinaire saga. Mais plutôt les réflexions qui me sont venues à la lecture de ce quatrième tome de cette série. Série est justement un mot impropre au sujet de l’oeuvre d’ Elizabeth Jane Howard car elle ne joue jamais, contrairement justement à ce que l’on voit dans les séries télévisées ou dans certains romans comme ceux de son compatriote William Boyle  sur un effet de suspense en fin de chapitre ou de volume mais sur l’attachement que le lecteur éprouve pour la plupart des membres de la famille Cazalet et de quelques une de leurs connaissances. C'est plus en cela que la saga des Cazalet est remarquable que par son style d'écriture où les figures de rhétorique sont quasiment absentes. En revanche Elisabeth Jane Howard possède un sens du dialogue exceptionel. Elle parvient à faire parler d'une façon crédible chacun de ses personnages quel que soit leur âge et cela avec une voix reconnaissable. Je m'étonne qu'elle n'ai, à ma connaissance, pas mis ce talent au service d'une écriture pour le théâtre. D'ailleurs certains de ses livres seraient aisémment adaptables pour la scène. Mais le plus grand tour de force est dans l'architecture de la saga. Par exemple on a la révélation intuitive de quel est le véritable personnage principal de toute la fresque que dans le dernier quart du tome IV. Les quatre volumes ayant été ecrits dans un laps de temps relativement court en regard du nombre de pages, plus de 2000, je serais curieux de savoir si la romancière, dès le début, avait la trajectoire de ses multiples personnage en tête. 

On pouvait craindre que au fur et à mesure les tomes suivant, par rapport au premier, ils perdent de leur mordant et de leur sagacité, il n’en est rien. « Nouveau départ » tient toutes ses promesses, sans se départir ni de la profondeur, ni de la richesse des volumes précédents, nous réservant au passage quelques surprises.  

Comme les autres volumes, ce quatrième tomes est divisé en plusieurs parties, quatre dans "Nouveau départ". Le récit s'échelonne de juillet 1945 à l'été 1947. Il est paru en Angleterre en 1995. Il a donc très probablement écrit 50 ans après les évènements narrés dans le livre. Chacune des parties est subdivisée en plusieurs chapitres. Chacun de ceux-ci a pour titre le, ou les personnages, qui vont en être le centre, suivis d'une date. Par exemple "Les frères, juillet 1945 ou encore Rupert novembre 1946. Amusant deux chapitres sont intitulés "Les autres" pour les amis de la famille et les pièces rapportées comme l’on disait naguère assez inélégamment. Dans chacun de ces chapitres voué à une personne, passent les autres personnages. Mais ceux-ci sont le plus souvent vus par ceux qui figurent en titre du chapitre (pas toujours car pour certains parfois on entre également dans leur esprit). La saga des Cazalet est avant tout une suite de romans introspectifs. C'est un chef d'oeuvre du roman psychologique. C'est aussi une chronique assez pessimiste sur le devenir individuel de l'homme (surtout de la femme) montrant combien il est difficile de se libérer des contraintes contingentes à son sexe, son age, sa condition sociale, son apparence physique... Toutes les pages de la chronique des Cazalet corrobore cette phrase <<Je me suis permis de mener cette petite vie quand à l'intérieur de moi, il y avait tellement plus. >> que l'on trouve dit par Shirley Valentine, dans "L'éducation de Rita", la pièce de Willy Russell. C'est à la fois émouvant et finalement désespérant...

Alors que les tome 2 et 3 privilégiaient un peu les filles ainées des trois frères Cazalet et plus généralement réservaient plus de place aux femmes qu’aux hommes, dans ce tome 4, peut être dans un souci de rééquilibrage, ou plus probablement en raison du fil de l’histoire, Elizabeth Jane Howard donne la part plus belle aux hommes sans néanmoins abandonner aucun de ses personnages, même si elle en privilégie certains, toujours plus nombreux le temps passant, malgré les inévitables disparitions. C’est l’un des tours de force de la romancière de parvenir à faire vivre autant de personnages, et de rendre toutes ces vies si captivantes pour le lecteur, alors que si on y réfléchit bien la plupart n’ont rien d’exceptionnelle, sinon que les femmes sont presque toutes malheureuses en amour. La focalisation momentanée sur un personnage qui parlent des autres qui interfèrent dans sa vie permet à la romancière de jouer avec les différents points de vue sur un personnage, ce qui contribue le lecteur à entrer en empathie avec chacun des membres de la tribu des Cazalet même les plus secondaires, (mais Jane Elisabeth Howard donne l’impression que, pour elle, dans sa saga, il n'y a aucun personnage secondaire)  même si certains sont loin d’être toujours sympathiques. 

Plus que sur la littérature c’est sur l’Histoire que la saga Cazalet fait que l’on s’interroge. Le lecteur français, un peu frotté d’Histoire, remarquera les similitudes et les différences qui existent entre la France et l’Angleterre en cette immédiate après guerre. En ce qui concerne les similitudes, la plus importante historiquement est que les deux pays ont chassé du pouvoir leur grand homme. En France la modification de la constitution voulu par de Gaulle a été récusée et donc le général est parti. En Angleterre les élections ont chassé brutalement Churchill. Dans le domaine de la vie quotidienne, la politique des deux nation a pris un virage social. Leur gouvernement nationalise certaines grandes industries et mettent en chantier ce que l'on appellera "L'état providence". Ces changements sociétaux ont un écho dans le roman mais plus ténu qu'on aurait pu le penser. 

On remarquera à ce propos que les membres de la famille Cazalet ne font jamais passer la politique et même les grands faits historiques au premier plans dans leurs conversations et dans leurs préoccupations. Ils semblent n’avoir pas conscience que les changements politiques et historiques pourraient avoir des conséquences importantes sur leur existence. A ce propos je m’interroge serait-ce que les anglais se passionneraient moins pour la chose politique que les français, mais la profonde et récente déchirure du pays causée par le Brexit, leur affaire Dreyfus en matière de division du pays, tenterait à prouver le contraire. Mais certes par rapport à la période décrite dans "Nouveau départ", nous sommes soixante-dix ans plus tard et la population du Royaume-Uni, désuni, devais je écrire, a profondément changé... Ou serait-ce qu'Elizabeth Jane Howard mésestimerait l'impact de la politique sur le quotidien de ses personnages et aurait des manques dans le domaines de la connaissance des méandres de la politique de son pays. Peut-être aussi qu'elle a voulu prendre le contre pied de la plupart des auteurs de romans historiques (ou qui le sont devenus avec le recul du temps) qui souvent sur-estime l’impact de la chose politique sur le quotidien de leurs créatures. La question reste donc pendante… Même si elle explique ce choix dans ses mémoires: << Quand les gens écrivaient à propos de cette époque c'était en grande partie en termes de batailles livrées; la vie de famille n'était qu'un arrière-plan. J'ai pensé qu'il serait intéressant de le faire dans l'autre sens.>>.

Si la rumeur du monde n'est perçu qu'en sourdine dans les miliers de page  de ce roman fleuve, il en va de même pour la métaphysique. Pour les Cazalet le ciel est vide enfin pas tout à fait pour tous comme le montre la fin du quatrième tome...

J’ai évoqué prudemment le Brexit et je me demande si une des raisons, certes, pas la plus importante, du vote en faveur du rejet de l’Europe par les britanniques, serait le manque de reconnaissance de l’Europe de l’ouest vis à vis de la Grande Bretagne pour son action entre 1940 et 1945. Car contrairement à ce que chantait Michel Sardou: << si les ricains n’étaient pas là nous serions tous en Germanie>>, ce qu’il aurait fallu chanter c’est: si les anglais n’étaient pas là nous serions tous en Germanie. A propos des sacrifices des anglais on voit dans « Nouveau départ » qu’ils ont perdurés bien après la guerre. La nourriture et les autres biens de consommation sont rationnés drastiquement, ils l'étaient en France à la même époque mais en moindre proportion.

En faisant appel à mes souvenirs personnels, je me souviens combien étaient encore nombreux à Londres les stigmates dus au Blitz, encore dans les années 60; alors qu’en France, une ville comme Le Havre qui avait été complètement aplatie était, à cette époque, entièrement reconstruite déjà depuis plusieurs années. C'est il me semble la grande différence entre la France et l'Angleterre. La France s'est relevé beaucoup plus vite. Pourtant les deux pays ont bénéficié du Plan Marshall.

Ce qui est intéressant c’est de voir combien le monde de cet après guerre diffère, au grand dam de certains des protagonistes, en fait assez peu du monde d’avant le conflit encore peut être moins en Angleterre qui n’a pas connu l’occupation comme la France où retourne un des personnage qui y vivait avant guerre. Il s'aperçoit combien l'occupation a laissé de rancoeurs. Tant le portrait de la socièté anglaise figurant dans le quatrième tome semble semblable à celle que l'on découvrait dans le premier que le titre "Nouveau départ" (qui n'est pas la traduction littérale du titre anglais) semble érroné pour le lecteur tant qu'il n'est pas parvenu au deux tiers du livre. 

On pourrait penser à sa lecture que "Nouveau départ" soit la fin de la saga des Cazalet mais dix-huit ans après l'avoir écrit, Elisabeth Jane Howard a pourtant écrit une suite dont les événements se situent neuf ans après la fin de ce tome IV. Je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée tant il me semble que les quatre tomes actuellement disponible en français forme un tout à la construction remarquable.

 

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  Elizabeth Jane Howard et Kingsley Amis chez eux à Londres en 1978

 

Dans la biographie d'Artemis Cooper, "Elizabeth Jane Howard: A Dangerous Innocence" , nous apprenons qu'il y a bien des traits autobiographiques dans la saga des Cazalet; par exemple que les trois principales jeunes protagonistes féminines soit Louise, Polly et Clary sont essentiellement trois versions d'Howard elle-même, s'inspirant de ses expériences de vie et des différents aspects de son caractère. Et les changement, l'agitation et la confusion vécus par ces trois personnages sont tirés en partie de sa vie qui par bien des cotés  a été extraordinaire mais dirons nous tumultueuse. Elizabeth Jane Howard aussi, était la fille d'un marchand de bois. Elle passa ses jeunes années dans une propriété de la campagne anglaise. Comme Louise, elle a posé pour Vogue, et comme Louise elle a été marié jeune avec un peintre, Peter Scott, aujourd'hui surtout connu comme naturaliste. Il était le  fils du célèbre explorateur de l'Antarctique. Peter Scott est l'un des fondateurs du WWF et dessina son célèbre logo  représentant un Panda. Peter était alors dans la marine quand il épousa la future romancière. On voit que Peter Scott a été peu ou prou le modèle de Michael. Comme Louise elle a quitté son mari quelques années après son mariage abandonnant l'enfant qu'elle avait eu avec lui. Elisabeth Jane Howard a cumulé les aventures amoureuses qu'elle a ensuite distribué en quelques sorte à ses personnages. Elle a eu des aventures avec le poète Cecil Day-Lewis, l'écrivain et écologiste Robert Aickman et avec Arthur Koestler, et bien sur avec Kingsley Amis qui fut son mari quelques années. Comme Archie avec Clary, elle a incité son beau-fils Martin à devenir écrivain. Comme le raconte Martin Amis dans "Inside story" (paru en français en 2020), c'est à bien plus de minuit et dans la garçonnière de son père que Martin Amis, 14 ans, fit la rencontre de sa future belle-mère, « grande, droite, posée, splendide », la romancière Elizabeth Jane Howard. Élève fainéant, le jeune Martin est pris en main par Jane qui le pousse à avoir son bac et même une bourse pour Oxford. Entre eux s'instaure une complicité sans tabou, elle le rassure ainsi en pleine crise sentimentale : « Ce n'est pas la taille qui compte. Dans les limites du raisonnable. C'est la dureté. »...

 

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 Martin Amis en 1975

 

Toujours dans sa biographie on apprend qu'elle possédait une grande maison à la campagne où elle recevait beaucoup. Mais là, contrairement aux femmes de la tribu des Cazalet, c'est elle qui faisait la cuisine. Elle a d'ailleurs écrit un livre de recettes d'où peut être l'importance de la nourriture dans la saga des Cazalet, bien qu'elle se déroule en une période de disette.   

Il est amusant de savoir que la naissance de cette grande oeuvre a été des plus prosaique. C'est surtout le besoin financier qui a inciter Elisabeth Jane Howard a se lancer dans cette entreprise. Au début des années 1980, avec plusieurs romans, dont After Julius et Something in Disguise à son actif, Elizabeth Jane Howard cherchait un nouveau projet de fiction. Hormis des considérations artistiques, elle était en train de se séparer de Kingsley Amis , avec qui elle était mariée depuis 1965. Elle avait besoin à la fois d'un projet qui occupe tout son esprit et qui lui rapporte des fonds. Dans Slipstream , ses mémoires parue en 2002, Howard décrit comment elle a eu « deux idées que j'ai trouvées intéressantes » : une actualisation de "Sense and Sensibility" (de Jane Austen) et une trilogie sur une famille qui commencerait en 1937 et s'étendrait sur une décennie. Elle raconte qu'elle a invité son beau-fils Martin Amis à venir boire un verre et à en discuter; quand elle lui a parlé de la saga familiale, sa réponse a été immédiate : « Fais celle-là. >>.

Bientôt en raison de la nature tentaculaire du récit, bien qu'Elisabeth Jane Howard soit parvenu à tenir les deux contraintes qu'elle s'était fixées, soit une action se déroulant sur 10 ans, et en grande partie de sortir peu des décors Londres et du Sussex, elle n'est pas parvenue à faire tenir son histoire qui comportait une distribution en constante expansion, en trois volumes. La trilogie envisagée au départ s'est muée en une quadrilogie, qui fut publié entre 1990 et 1995. Près de 20 ans plus tard, Howard à 90 ans, a ajouté un cinquième volume, qui sera disponible en français en 2022, qui cette fois se déroule en 1956. Il y a donc une ellipse de 9 ans entre la fin du quatrième tome et le début du cinquième.

 

Nota:

Après avoir terminé Nouveau départ, juste avant de m'endormir, il s'est produit un évènement que je n'avais jamais encore vécu: j'ai rêvé des personnages du roman. Je reconnais que ce n'est pas très intéssant; mais je m'interroge sur le fait que chez moi ce soit exeptionnel et même unique. Je vais faire une enquête sur les autres grands lecteurs de ma connaissance pour savoir s'ils rêvent des personnages des romans qu'ils ont lus (j'ai fini par croire que je suis un grand lecteur à force de l'avoir entendu dire; pourtant je suis loin de croire tout ce que l'on dit sur moi...

 

Pour retrouver Elisabeth Jane Howard sur le blog:

 

5 novembre 2021

Raymond Carrance (2)

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Raymond Carrance est né le 24 janvier 1921 à Pons et il est mort le 4 juin 1998 à Passy. Carrance est un dessinateur et photographe français, connu sous le nom de Czanara.Après voir débuté comme graphiste pour des marques commerciales (dont Perrier) et créé des costumes et des décors pour des troupes de théâtres, il se fait connaître dans les années 1960, en tant que dessinateur de portraits sous le pseudonyme de Czanara, produisant des œuvres homoérotiques et pédérastiques.Il a illustré également un grand nombre d'ouvrages dont La Ville dont le prince est un enfant.Son style se caractérise par l'emploi d'un trait clair, ses esquisses étant sans surcharge. Ses photographies sont soit des nus simples, soit des images composites. Exposé jusque dans les années 1970, ses dessins et ses photographies ont été redécouverts par le collectionneur David Deiss qui fit l'acquisition à sa mort du contenu de son atelier chez un libraire lyonnais. La galeriste et experte parisienne Nicole Canet a montré lors d'une exposition en 2010 une partie de ses dessins.

 

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Le chasseur

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Pour retrouver Carrance sur le blog:

 

 

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5 novembre 2021

Raoul du Gardier (1871-1952) L'Enfance de Pan

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5 novembre 2021

Joseph Simons













5 novembre 2021

Ali Franco

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5 novembre 2021

Menico

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5 novembre 2021

Ernest Massuet

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