Paris offre bien des resources touristiques, je recommande pour tous les amateurs de tennis la visite du stade de Roland Garros. C'est tout à fait différent de voir ce lieu en dehors de la période des internationaux de France, tel est le nom officiel du tournoi qui se déroule rituellement durant la dernière semaine du mois de mai et la première du mois de juin. Les installations vides et silencieuses offrent un visage complètement différent, sans la foule qui s'y presse lors de la célèbre quinzaine, comme ci-dessous la place des mousquetaires,
ou les courts annexes et au loin le court Suzanne Lenglen.
Mais l'intérêt principal de la visite est de pénétrer dans des lieux inaccessibles habituellement aux spectateurs.
comme la salle de presse, qui se trouve sous le central, dans laquelle les joueurs après leur match sont obligé de passer pour la conférence de presse. Les journalistes qui n'y trouvent pas leur place peuvent la suivre sur des écrans dans d'autres salles.
Non loin de là se trouve la salle d'accueil des joueurs. Elle est décorée par les portraits des anciens vainqueurs du tournoi, lors de ma visite celui d'Agassi avait eu un malaise et était tombé à terre.
Attenant à cette salle se trouve une petite pièce où chaque joueur vient toucher sa prime après avoir été éléminé ou pour un seul après avoir remporté l'épreuve. Celui qui est battu au premier tour touche tout de même 15000 € et un million pour le vainqueur...
On arrive ensuite au vestiaire avec leurs beaux casiers et leur porte vernis.
Les joueurs sont superstitieux. Ceux qui appartiennent au "top ten" peuvent choisir le numéro de leur casier. Raphael Nadal est fidèle au 159.
Le vestiaire des femmes est identique à celui des hommes. Steffi Graf utilisait toujours le même casier le numéro 19. Pour son dernier Roland Garros le président de la fédération française de tennis lui offrit la porte de son casier fétiche. Il n'y a plus de numéro 19 chez les femmes. Il a été remplacé par un 18 bis...
Une récente coutume veut, qu'en sortant du vestiaire, les joueurs, qui vont s'affronter sur le central, signent sur les murs de bêton du couloir qui les conduit au court. Ensuite, près de la signature, on colle une petite photo du joueur avec son nom et la date et le niveau de la rencontre.
Nous suivons le même chemin et nous pénétrons dans le saint des saints. Mais il n'est pas question de fouler la terre sacrée. On ne peut marcher que sur le pourtour du court. Vu d'en bas le central parait plus petit qu'à ma place habituelle tout en haut des tribunes.
On peut aussi profiter du restaurant, mais je ne l'ai pas testé et de la boutique qui propose bien des tentations comme les douillettes serviettes de bain que j'achète rituellement tous les ans. La première date de 1988 et elle est encore en service et ne fait pas mauvaise figure après moult lavages.
A ne pas manquer le musée ou tenniséum dans lequel se déroule pour encore quelques semaines se déroule une très intéressante exposition sur le tennis et la bande dessinée dont je vous ai déjà entretenu.
Juste à coté du stade il y a le jardin des poètes, une bonne façon de réviser vos connaissance sous de beaux ombrages et jouxtant cet agréable havre de paix les serres d'auteuil.
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septembre 2011