Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Dans les diagonales du temps
21 avril 2021

MATHURIN MÉHEUT, VOYAGE D'UN PEINTRE BRETON AU JAPON

Capture-d-ecran-2012-08-13-a-21.11.14.jpg 

 

C'est lors d'une de mes errances à la FNAC des Halles à Paris, librairie où je traine plus que je n'achète, préférant pour mes emplettes des librairies d'une taille plus humaines et plus compétentes, que j'ai découvert un album sur un peintre dont à ma grande honte j'ignorais tout. Le livre, qui est bien nommé, est "Mathurin Méheut, voyage d'un peintre breton au Japon", le titre ne ment pas sur la marchandise. L'album se compose essentiellement des croquis que notre Mathurin Méheut (1882-1958) a pris sur le vif lors de son voyage et des reproductions des toiles, que bien après son périple, il a réalisées en France se souvenant des paysages japonais. Malheureusement son escapade japonaise a été écourtée par la guerre de 14 et l'artiste a du quitter l'archipel pour combattre en France, ce qui nous prive de ses images sur Tokyo où il n'a pas eu le temps d'aller. Méheut a donc principalement croqué Nara, Kyoto et Miya Jima. Notre peintre avant ce voyage, réalisé grâce au mécénat, n'était jamais sorti de France, ce qui nous vaut des considérations d'une grande fraicheur sur le pays qu'il découvre. Maleureusement les descendants de l'artiste, grâce leur soit rendue pour avoir exhumé les merveilles de leur aïeul, n'ont pas laissé toute la place qu'ils auraient pue aux lettres illustrées que le peintre envoyait à ses proches. Ils ont trop souvent pris cette précieuse place pour raconter leurs recherches et comme ils ne semblent pas avoir inventé le chouchen, cela n'a strictement aucun intérêt. Il n'en reste pas moins que ce superbe album est indispensable à tous les amoureux du Japon et de la peinture, ce qui devrait faire pas mal de monde.

Le livre m'a d'autant touché que Méheut  a peint des lieux où je me suis rendu presque un siècle après lui et que j'ai photographiés parfois presque du même angle qu'il les a peints. Un bel album à ranger entre ceux de Florent Chavouet (voir ce billet interview de Florent Chavouet )  et de Rémi Maynègre (Voyage au Japon,Tokyo de Rémi Maynègre et Sandrine Garcia ).

 

Nota: Il y a jusqu'au 29 décembre 2012 au musée Mathurin Méheut à Lamballe une exposition sur le voyage du peintre au Japon intitulé Empreinte d'un voyage au Japon.

 

Capture-d-ecran-2012-08-13-a-21.22.41.jpg

 

Capture-d-ecran-2012-08-13-a-21.24.10.jpg

 

Numeriser-3.jpeg

sanctuaire Yasaka à Kyoto

 

Numeriser-4.jpeg

le port d'Osaka

 

Numeriser-5.jpeg

teinturiers à Osaka

 

Numeriser-6.jpeg

escaliers bordés de lanternes de pierre à Kasuga, Nara

 

Numeriser-7.jpeg

torii et lanternes de pierre à Kasuga, Nara

 

Numeriser-8

galerie rouge à Nara

 

Numeriser-9.jpeg

Kongo, gardien de gauche de l'entrée sud du Todai-ji, Nara

 

Numeriser-10.jpeg

fontaine du temple de Miyajima

 

Numeriser-11.jpeg

Torii dans la mer à Miyajima

 

Pour retrouver Méheut sur le blog:

 

Publicité
Publicité
21 avril 2021

Leo Rydell Jost

tumblr_nh03vvh2rR1qm96vuo1_640

21 avril 2021

PASCAL, RUE JEAN AICARD

21 avril 2021

Saint Jean-Baptiste, Michele Tosini, vers 1570

21 avril 2021

OORLOGSWINTER (WAR WINTER) DE MARTIN KOOLHOVEN

39355351_p

Le film est situé au nord de la Hollande, plus précisément dans une petite ville de la Veluwe, durant l'hiver 44 - 45, qui fut surnommé aux Pays-Bas, l’hiver de la faim ("Pour un soldat perdu" se déroule, non loin de là, durant cette même période). Cet hiver là il y eut beaucoup de neige. Michiel van Beusekom, (Martijn Lake Meier) le héros du film est un garçon de 14 ans. Il est le fils de Johan, le maire du village (Raymond Thiry), qui tente de faire coexister diplomatiquement ses concitoyens avec les Allemands pour essayer de limiter la misère, la faim dans son bourg... Dirk le frère aîné du meilleur ami de Michiel fait confiance au garçon et lui confie une lettre à apporter à Bertus, le maréchal ferrant du village, s’il ne revient pas d’une attaque contre un dépôt d’armes. Dirk est arrêté. Bertus est tué. Désemparé, Michiel ouvre la lettre. Elle contient les indications d’un emplacement dans la forêt. Michiel y découvre un aviateur anglais (Jamie Campbell Bower), dont au début du film on avait vu l’avion se faire abattre. Le fugitif est tapi, blessé, dans un abris de fortune creusé par les résistants. L’aviateur est presque encore un adolescent. Michiel qui rêvait de rentrer dans la résistance, décide de l’aider en cachette de son père et au risque de sa vie et de celle des membres de sa famille... La présence du soldat britannique va provoquer une suite de drames...
Martin koolhoven encore jeune cinéaste à la pourtant filmographie copieuse, il est né en 1969, a réalisé ce film en 2008. “Oorlogswinter” est l’adaptation du livre éponyme, célèbre aux Pays-Bas, de Jan Terlouw.
On a un peu peur durant la première demi-heure d’être devant un film édifiant pour adolescents à la gloire d’un jeune héros de la résistance néerlandaise; puis le spectateur après ce début trop sage, voit à la fois l’action s’intensifier et surtout les personnages se complexifier rendant bien le flou de certains engagements, la traîtrise de ceux que l’on imaginait nobles, le courage jusque là insoupçonné d’autres. Oorlogswinter devient un film passionnant.


http://www.brabantsdagblad.nl/multimedia/archive/00713/Oorlogsw_713071b.JPG

Le cinéaste fait tout sont film sur les frontières, frontière entre le courage et la lâcheté, frontière entre l’engagement et de la neutralité, frontière enfin entre l’enfance et l’âge adulte. Cette dernière est illustrée par la magnifique séquence de fin dans laquelle ont voit Michiel, le jour de la libération, mûrit, assis au bureau de son père, refusant de se mêler à la liesse générale. Mais son meilleur copain l’appelle. Michiel à contre cœur le rejoint et pour lui faire plaisir joue avec lui. Petit à petit un sourire se dessine sur sa figure, Michiel rajeunit, redevenient le garçon insouciant, ne serait-ce qu’un instant, qu’il était au début du film.

39355263_p



L’image est soignée. Les tons froids dominent. Les mouvements de caméra sont judicieux et fluides. Le directeur de la photo alterne bien les plans larges, belles images de forêt enneigée avec des gros plans sur le visage de qui respire l’intelligence. Sa belle figure fait penser à celle du jeune héros de “Pour un soldat perdu” mais dans Oorlogswinter si l’ ambiguité est très présente, comme dans “Black book” et “Soldier of Orange”, auxquels on pense beaucoup pour le désenchantement du héros, elle n’est pas sexuelle, c’est de la soeur de Michiel que le jeune aviateur est amoureux.


39355303_p



Martijn Lake Meier dans le rôle de Michiel est excellent comme toute la distribution.
Le film, avec un budget de 4 millions d'euros,a été tourné en partie en Lituanie en raison des nombreuses scènes dans la neige.
La musique très belle de Pino Donaggio est tout de même un peu trop présente...
Du même livre a été tiré une série télévisée qui du 2 Octobre au 25 Décembre 1975 a été diffusée en Hollande par la VARA. Elle était réalisée par Aart Staartjes avec Paul Rottger dans le rôle de Michiel et Peter Winter dans le rôle de Jack le parachutiste. La série a eu alors beaucoup de succès.


Le film est sorti sur les écrans belges en décembre dernier. Il existe en dvd en Hollande et belgique avec des sous-titres en français pour les non néerlandophones. Il existe même une édition spéciale avec 2 dvd et un CD.
Oorlogswinter est un beau film à ranger dans sa vidéothèque aux coté de "Black book”, “Soldier of Orange" et "pour un soldat perdu" quatre grands films aux histoires fortes et singulières qui ont su restituer la tragédie de la Hollande durant la dernière guerre.
 

P.S: Merci à Alain M. de m'avoir fait découvrir ce film .


Publicité
Publicité
21 avril 2021

KENYA 2, LAC NAKURU - MASAI MARA

 
Pendant que les bagages sont chargés dans notre petit car, une famille de singe Vervet (ou grivet) s’épouille sur le parking de l’hôtel. Ces sympathiques bestioles, d’une cinquantaine de centimètres, qui doivent leur nom aux reflets verdâtres sur leur robe grise, ont une particularité amusante, ce sont un peu des singes hamster! Ils possèdent des poches dans les joues dans lesquelles ils peuvent stocker de la nourriture. Mais ce que je trouve hilarant chez eux ce sont leurs couilles bleues! Ils passent leur vie dans les arbres et ne descendent au sol que pour se nourrir. Ce sont des animaux diurnes d’où la facilité de les observer.


35067844_p



35067866_p



35067905_p


.
Après une matinée à être secoué comme graines en tamis sur des routes et des pistes de moins en moins carrossables nous arrivons à la porte du parc de Masai Mara, l’un des plus grands du Kenya. En fait ce n’est pas exactement un parc mais une réserve, c’est à dire que les pasteurs (des masais) ont le droit d’y faire paître leurs troupeaux. En outre les masais récupèrent la quasi totalité des droits d’entrée du parc. A chaque entrée de parc notre guide verse au gardien notre dîme. La réserve est donc une manne pour les Masais, 200 000 touristes par an. Cet argent doit théoriquement servir à l’entretien du parc et à financer des équipements publics, écoles, hôpitaux... Ce que mon dos constate, c’est que ce ne doit certainement pas servir à l’entretien des pistes! Une heure de secousses plus tard nous arrivons à l’hotel, le Mara Sopa lodge. Il est un peu moins luxueux que le précédent mais tout de même très bien. Les petits pavillons sont construits (très vaguement) à l’imitation des cases masai. C’est à dire rondes avec un toit pointu. Comme souvent, et comme celui que j’ai jadis occupé dans cette même réserve, l’hôtel domine la savane. Cette situation et la vue sur la savane avaient inspiré un beau tableau, "Oreste et Pylade", à Jean Claude Farjas...


35067959_p



On nous propose une visite d’un village Masai, ayant déjà fait cette excursion il y a 20 ans je décline cette invitation (payante) comme mes compagnons de voyage. Tous nous préférons un safari plus long. Je ne suis ici que pour les animaux et je me méfie de toutes mascarades humaines... J’écourte le déjeuner, il est préférable de ne pas trop s’ alourdir avant un safari pour rester l’oeil vif et aux aguets. A un plantureux repas je préfère nager dans la piscine, remède souverain pour réparer les dégâts du “massage africain”.
Les premiers tours de roue dans le parc confirment la sécheresse du pays, ce qui n’est pas de bon augure pour voir des animaux. On roulera presque une heure avant de voir la moindre bestiole. Et puis au loin des taches grises se déplace lentement. Au jumelles! Des éléphants! Cap sur les pachydermes! On découvre une mère accompagnée de ses deux petits, dont un déjà "adolescent". C'est un peu surprenant et inquiétant  de voir cette petite famille isolée, à moins que le reste de la horde ne soit pas très loin. Nous scrutons l'horizon avec nos jumelles mais nous n'apercevons rien...


35068001_p



35068045_p



35068079_p



Alors que le Masai Mara est célèbre par ses foules de gnous et de zèbres, j'avais été surpris de leur nombre en 1989, on n'en voit qu'une poignée.  Notre guide nous informe qu'en raison de la sécheresse, ils sont passés en Tanzanie, dans le parc du Serengeti où l'herbe est moins brulée. Nous ne rencontrons donc que des sédentaires. Heureusement nous devrions retrouver le gros de la troupe dans quelques jours puisque nous aussi nous allons migrer vers la Tanzanie. Le parc du Serengueti jouxte celui de Masai Mara pour faire une immense étendue d'un seul tenant. Malheureusement il n'y a plus de poste frontière entre les deux pays dans cet immense espace depuis de nombreuses années. C'est la Tanzanie qui l'a fermé pour une raison bassement mercantile. En effet les touristes du Kenya faisaient des incursions, de Masai Mara, dans le Serengueti sans payer à la Tanzanie un droit d'entrée. Maintenant il faut faire un long et fastidieux détour, repasser par Nairobi puis plonger vers le sud pour entrer en Tanzanie pour accéder au Serengueti.

35068327_p



35068362_p



Les buffles migrent moins que leurs petits camarades, en voici un petit troupeau. Prudence l'animal est imprévisible et très dangereux. C'est l'animal qui est responsabble du plus grand nombre de morts humaines en Afrique. Il peut mesurer, pour les plus grands, jusqu'à 1m 70 au garrot et peser jusqu'à 800 kg. Si son cousin d'Asie a été domestiqué ce n'est pas le cas du buffle africain. Il s'adapte à toutes les contrèes, ni l'altitude, ni les marais pas plus que la forêt ne le rebute. Mais son talon d'Achille est sa grande soif. Il doit boire environ 30 litre d'eau par jour...

35068663_p



35068689_p



En continuant la piste poussièreuse nous croisons un petit groupe d'éléphants dont un mère et son bébé qui doit encore téter, pas très loin, avec les tours et détours de l'endroit où nous avons vu la mère et ces deux enfants.

35068772_p



35068826_p



Il y a tellement de gazelles de Grant et de Thomson, il n'y a guère que la taille qui les différencie, ou encore d'impalas, que l'on oublie assez vite, lorsque l'on est au Kenya, de s'extasier devant ces animaux qui sont pourtant magnifiques, d'autant qu'on les rencontre au bord des routes bien loin des parcs qui, pour eux, contrairement à d'autres animaux, ne sont pas forcément synonymes de sécurité..

35068987_p



La seule réprésente féminine de notre petite troupe, déjà surnommée oeil de lynx pour son acuité visuelle, décelle une présence au beau milieu des herbes. Aussitôt nous vérifions avec les jumelles et c'est pour découvrir, une scène assez rare, une maman guépard et ses deux jeunes.

35077949_p



35078261_p



Il faut se préparer, lorsque l'on fait un safari, à ne pas voir que des spectacles bucoliques et attendrissants. Nous sommes prévenu que ce qui nous attend ne va pas être très ragoutant lorsque nous devons éviter, pour ne pas l'écraser, une hyène affalée, repue, au beau milieu de la piste en pleine difficile digestion.


35078700_p



Bientôt s'offre à notre vue un festin de charognard. Un gang de hyènes termine de dépecer les restes d'une jeune girafe, aidé dans sa besogne par quelques vautour. A quelques pas de la scène du meurtre, un marabout attend que les hyènes et les vautours en aient fini pour peaufiner le travail...

35080469_p



35080550_p



129023444



Il ne nous reste plus qu'à trouver les meurtriers, sans aucun doute des lions qui ne doivent pas être bien loin des lieux de leur forfait. En effet, la panse pleine, ils ne sont qu'à quelques dizaines de mètres de là...

35080932_p



35081025_p



35081159_p



35081279_p



Nous sommes beaucoup avancé dans le parc et il est temps d'amorcer notre retour. L'hôtel étant à mon avis moins biensitué que celui que j'occupais, le Serena lodge, lors de ma première visite je ne reverrais donc pas la rivière Mara et son "hippo pool" qui est un de mes plus beaux souvenirs de mon premier voyage. Les parc sont si vastes que suivant les emplacements des lodges on peut avoir des impression très différentes d'un parc d'un voyage à l'autre. Conclusion il faut revenir au Kenya, en trois voyages je suis loin d'en avoir épuisé toutes les merveilles. J'espère que celui-ci ne sera pas le dernier...
Nous avons la chance de rencontrer la première grande troupe d'éléphants du séjour de l'éléphanteau au patriarche.


35081604_p



35081878_p



35081967_p



35082187_p



35082292_p



35082341_p



Comme il est tout près de nous, nous pouvons observer avec quelle méticulosité le patriarche de la horde se nourrit. Il commence par donner un coup de patte un peu avant la touffe d'herbe qu'il convoite. Puis pose sa patte juste à l'endroit où l'herbe sort de la terre, tire ensuite avec sa trompe enveloppante la touffe avant de la porter avec une délicate lenteur jusqu'à sa bouche.
La nuit tombe vite en Afrique à proximité de l'équateur. C'est déjà entre chien et loup que nous rencontrons quelques autruches


35082832_p



C'est l'heure où les fauves se préparent à leur grande chasse et aussi à se diriger vers les points d'eau...

35083402_p



Dernière image de notre safari à Masai Mara, des girafes dans le couchant...

35083511_p



Nota: rectificatif, le poisson tant aimé des pélicans se nomme le tilapia et non le dont je les ai affublés dans mon premier billet sur mon voyage au Kenya
.
21 avril 2021

Owe Zerge (6)

tumblr_f3d8b585ccd23081df1e8b8e361dddaf_a5fc4ac6_1280

 

 

tumblr_39e3b92aa9a66c09f730d9e704de769a_52e0b2dc_1280

 

 

tumblr_e8302bd89f97aac7b3db6df2e89b0e50_47b5f857_1280

 

tumblr_cd41782f54ed110344bba0625bc705b4_0d10a34f_1280

 

D'autres billets à propos d'Owe Zerge

 

 

20 avril 2021

La danse du faune

tumblr_d438f0485629fe4a417ca024557be2b6_ff470671_1280

 

Bronze français de la deuxième moitié du XIX ème siècle

20 avril 2021

Narcisse, Ecole du XIX ème

Capture d’écran 2021-04-12 à 20

20 avril 2021

Ernest Rancoulet, le triomphe de la mécanique

Capture d’écran 2021-04-12 à 19

Publicité
Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 > >>
Dans les diagonales du temps
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité