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Dans les diagonales du temps
12 avril 2021

UNE JOURNÉE À ROLAND GARROS 2011, 5

 

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Lorsque l'on arrive tôt à Roland Garros, vers 10 heure trente, les portes du stade ouvrent à dix heure, et que l'on connait bien les lieux, on peut voir une séance d'échauffement des ramasseurs de balles, ceci afin d'éviter les claquages pendant leur difficile et éprouvant travail. La plupart des spectateurs n'a pas conscience de l'effort physique que doivent faire, durant toute une journée, ces jeunes personnes...

 

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Ce vendredi, pour mon dernier jour à Roland Garros 2011, je n'ai qu'un billet pour les annexes, mais je ne me plains pas cinq jours de tournoi, c'est inespéré quand on connait la difficulté d'avoir des places. Je jette mon dévolu sur le court 7 que je ne quitterais pas de la journée. Le programme commence par un double qui devrait être disputé. Il oppose Golubev-Istomin, un ouzbek et un kazakh, en fait deux russes à la paire brésilienne composée de Melo et soares. Ces derniers sont favoris étant tête de série n°3 dans le tableau de doubles. Après un bon début, les brésiliens gagne le premier set, Melo connait une panne de service, ce qui fait perdre son équipe. Je ne comprend pas pourquoi le double ne connait pas plus de ferveur de la part des spectateurs; il est souvent plus spectaculaire que le simple quand il est bien joué comme ici. La raison est que comme il n'est que rarement télévisé, sauf lors des rencontres de coupe Davis, la plupart des gens le méconnaissent.

 

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Après ce beau double, ce qui sera pour moi le dernier simple vu sur place pour cette année. Il me permet de voir "en vrai" un joueur que je n'ai vu jusque là qu'à la télévision, l'italien Fognini dont j'aime le jeu fantasque. Il est opposé à un joueur que je ne connais que de nom Garcia-Lopez. Il est pourtant la trentième tête de série du tournoi.

 

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Garcia-Lopez

 

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Fognini

 

Après la victoire de Fognini, retour au double avec l'actuelle meilleure paire du monde, les frères Byan opposé à Guccione-Murray (le frère d'Andy)...

 

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Les Bryan

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Guccione-Murray

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Je quitte Roland Garros pour cette année sur la curieuse vision des statues des mousquetaire habillée de polo Lacoste blanc pour la quarantième année de sponsoring du tournoi par la marque.

 

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12 avril 2021

Jamie Edler

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Honeymoon  -  Champagne And Oranges

 

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Call Me By Your Name

 

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Alfie 

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12 avril 2021

Deluge, 2011 par Michael Bergt

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12 avril 2021

Edmund Edwinstone

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11 avril 2021

Matvey Voskrebentsev photographié par Marat Mukhonkin

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11 avril 2021

Julian Opie Daniel, 2012

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11 avril 2021

De l'Allemagne 1800-1939, de Friedrich à Beckmann au Louvre

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Il y a des expositions qui gagneraient grandement à avoir un titre plus modeste que celui qu'elles arborent. Cela leur éviterait, au choix de passer pour une arnaque ou de faire penser au visiteur que son commissaire, Sébastien Allard, en l'espèce, est un ignorant qui ne connait pas le sujet dont il parle. C'est le cas de l'exposition qui se déroule au musée du Louvre jusqu'au 24 juin et qui s'intitule sans aucune pudeur : De l'Allemagne 1800-1939, sous titrée de Friedrich à Beckman. Bien que j'ai assez peu le tropisme teuton, ce qui en autres temps m'aurait sans doute évité de coupables égarements, et que je sois particulièrement ignorant de la peinture venant d'Allemagne, tout béotien que je sois j'ai tout de même remarqué quelques aberrations dans cet accrochage. Que sont passé à la trappe tout « l'art nazi » et plus largement toute l'école néo classique allemande de la première moitié du XX ème siècle (certes école plus présent dans le domaine de la sculpture que dans celui de la peinture, à ce propos le titre peut faire croire qu'il n'y aura pas que de la peinture dans l'exposition, alors que c'est presque le cas. Il n'y a qu'un peu de dessins et un seul photographe, l'immense Sander). On peut admettre à la rigueur que c'est par frilosité. Pour éviter de passer pour très politiquement correct il aurait suffit de titrer la manifestation: De l'Allemagne 1800-1933. Cela aurait été plus juste car cette absence peut s'expliquer pour éviter de fâcher les préteurs allemands et le gouvernement allemand. L'art sous le troisième Reich est donc absent à l'exception de la projection d'un court extrait de l'Olympia de Leni Riefenstahl. Toujours par prudence sans doute n'est évoqué que très fugitivement l'exposition du bon docteur Goebbels sur l'art dégénéré et pas du tout les buchers de tableaux qui en résulta. Admettons que pour éviter toutes polémiques l'ombre de la croix gammée soit très ténue mais comment expliquer l'absence totale du Bauhaus! Peut être parce que la peinture n'était pas le mode d'expression principale de cette école? Soit. Mais cette fois je ne trouve aucune explication à l'absence d'un peintre de l'importance de Nolde! Sans compter celle de tous ses camarades de Die Brucke sans oublier d'autres oubliés comme le groupe des expressionnistes du Blaue Reiter. Quand à ce que j'appellerais les singuliers comme Kubin ils sont inconnus au bataillon. Encore plus étrange est la présence massive de deux suisses certes germanophones mais que je sache l'Allemagne n'a pas jamais annexé la Suisse, Bocklin, le peintre de « L'ile des morts » et Klee, unique abstrait de la présentation.

  

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Il me semble également que la présence d'une toile de Felix Nussbaum, figure emblématique de l'artiste persécuté puis assassiné n'aurait pas été superflu...

Après ces importantes réserves sur cette exposition, je vous recommande néanmoins sa visite, car comme toujours dans ce genre de manifestations malgré l'incurie des commissaires elles permettent d'admirer à Paris des tableaux que pour certains on y avait jamais vu.

  

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Il y a bien sûr les toiles de Friedrich dont c'est la plus importante concentration depuis la grande rétrospective qui lui a été consacré au Grand Palais, si ma mémoire ne me joue pas des tours, que j'ai du voir au début des années 70... Le visiteur peu informé sur l'art allemand, comme moi, découvrira que Friedrich n'était pas le seul peintre romantique allemand fasciné par la nature (il s'en doutait tout de même un peu) qu'il y avait notamment aussi Carl Gustav Carus dont je voudrais maintenant voir plus de toiles. Carus me rappelle ces peintres américains, ses contemporains, qui fantasmaient sur les grands espaces de leur continent. Pour Carus ce n'est pas la grande plaine, c'est le chaos de la montagne à haute altitude.

  

Carus

 

L'exposition est mise sous le patronage de Goethe, c'est le tableau peint par Johann Heinrich Wilhem Tischbein représentant le grand homme méditant dans la campagne romaine qui nous accueille (et qui est en ouverture de ce billet). Puis elle débute par quelques toiles néo classiques dans le goût d'un David, ce qui tombe bien c'est aussi le mien tel Apollon parmi les pasteurs de Schick.

  

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Puis sous l'influence de Winckelmann 1717-1768 (je suis très surpris qu'à ma connaissance aucun romancier se soit penché sur ce personnage extraordinaire, Le grand théoricien du néo classicisme et à ses heures perdues antiquaire, collectionneur, archéologue, espion et qui fut retrouvé assassiné dans sa chambre d'hôtel de Trieste par peut être un amant de passage à moins que ce soit par un archéologue concurrent...) on nous présente quelques belles rêveries sur les beautés de l'architecture grecque dont une très minutieuse reconstitution de l'Acropole d'Athènes et une magnifique vue du temple de Junon à Agrigente par Friedrich.

  

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Leo von Klenze, Le Walhalla 

  

Très étonnante est une vierge à l'enfant peinte par Julius Schnorr von Carolsfeld en 1820 que l'on pourrait presque croire sortie du pinceau de Raphael trois siècles avant. On passe ensuite à quelques curiosités pas très convaincantes du groupe des nazaréens qui sont un peu le pendant allemand des préraphaélites anglais mais en beaucoup moins drôles et adroits. J'ai bien aimé tout de même ce saut des amants désespérés.

  

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Aprés arrive le morceau de résistance de l'exposition et la principale raison de s'y rendre, une vingtaine de toiles de Friedrich dont quelques une superbes et inconnues dans nos parages. Elles sont bien accompagnées par celle de Carus.

  

  

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cinq toiles de Friedrich de la vingtaine présentée

D'autres artistes du courant romantique allemand

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Karl Blechen 

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Oehme

 

Malheureusement cela se gate sérieusement avec les tableaux de Boklin auteur de deux croutes grotesques l'une représente une famille de sirènes et l'autre un centaure (Boklin aime particulièrement les centaures!) qui a le mauvais goût de vouloir enlever une rombière tout à fait inconsommable au grand déplaisir de son mari à la tronche patibulaire tout cela a bien sur une référence mythologique que je me suis empressé d'oublier. Heureusement pour la notoriété du peintre sa villa au bord de la mer est plus regardable.

  

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On passe presque sans transition de ces fariboles archaïques au XX ème siècle peu représenté en définitive sinon par deux superbes toiles de Lovis Corinth déjà vues lors de la rétrospective que le musée d'Orsay a consacré en 2009 à ce grand peintre.

  

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Lovis Corinth

 

On arrive ensuite à la partie la plus difficilement supportable de l'exposition tant les gravures d'Otto Dix sur la Grande Guerre sont crues et fortes.

  

Otto Dix

 

L'art de la république de Weimar est symbolisé par deux tableaux de Christian Shad mais pas par le dessin ci-dessous que vous ne verrez pas au Louvre, dommage...

  

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Christian Shad 

  

Le parcours se termine sur une belle suite de portraits réalisés par le photographe August Sander, un des inventeurs de la photographie sociale où comment quelques images en disent plus long que bien des traités de sociologie.

  

 

 

 





C'est une grande toile de Beckmann, L'enfer des oiseaux, peinte en 1938, lors de l'exil de l'artiste à Amsterdam,  allégorie transparente du nazisme  qui clôt la visite. 

   

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Paris mai 2013  

 

Commentaire à cet article lors de sa première parution

ismau28/05/2013

Merci de nous donner ici, comme vous le faites toujours si bien, un point de vue personnel, précis et éclairant .
L'article que j'avais lu dans Beaux Arts Magazine se gardait au contraire comme souvent de toute opinion, ne disait pas grand chose,et en plus se contentait de ne montrer que quelques belles images
de Friedrich... Lui seul étant sensé résumer l'exposition ? l'esprit allemand ? Plus argumenté (mais sans image) je viens de lire un intéressant article en ligne du Monde, qui va dans votre sens,
intitulé "Une exposition douteuse sur l'art allemand" . Il s'avère que cette exposition a soulevé une tempête d'indignation outre-Rhin, malgré la prudence que vous supposiez dans les choix et
omissions . Ils n'ont pas apprécié le caractère national essentialiste qu'on leur prête là, menant pour résumer du romantisme au nazisme ! l'article souligne comme vous, les manques de cette
exposition . Et un lecteur ajoute qu'une grande part des oeuvres ne sont historiquement pas allemandes mais autrichiennes ...
Pour en revenir à Friedrich, je pense que l'exposition que vous mentionnez,n'était pas au Grand Palais, mais à L'Orangerie, fin 76 début 77 : "la peinture allemande à l'époque du romantisme". Je
m'en souviens, j'étais très jeune et venais juste de débarquer à Paris pour découvrir tout ça . Et aussi l'année suivante, la fameuse exposition au centre Pompidou "Paris-Berlin 1900-1933" ...à
l'époque on était plus prudent quant aux dates !

11 avril 2021

Jules Van Biesbroeck, “Happy”, 1883

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11 avril 2021

PIERRE H., PREMIER JOUR AVEC DES CHEVEUX COURTS

 

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La Varenne, mai 1981

11 avril 2021

Alexandra

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