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Dans les diagonales du temps

7 mars 2020

Un Géant dans la vallée par Jack Kirby

Il y a quelques temps je vous entretenais de ma nostalgie des petits format et en particulier de ceux des éditions Artima. A l'époque de ma lointaine jeunesse ces publications étaient honnies par ceux qui croyaient penser pourtant certains de ces titres étaient dessinés par de grands dessinateurs comme celui que je vous propose, rien de moins que par Jack Kirby (certes la qualité des scénarios était souvent bien en de ça de celle des dessins), cerrtain sont même réédité aujourd'hui chez Marvel comme cette curieuse histoire parue pour la première fois à la fin des années 70, il mettait en récit un duo composé d'un "pré-humain" et d'un tyrannosaure rouge sang. En ce temps-là c'était un "Moon-boy" qui était associé au dinausore écarlate (pour 9 numéros). C'est de cette série que je vous propose une aventure, celle paru aux U.S.A en 1978 sous le titre de Giant, mais dans sa version française paru elle en 1980 dans un format "pocket" dans l'anthologie Etrange aventure (n°66) chez Artima. Il est amusant de faire une comparaison entre les pages françaises et les pages américaines parce que les éditeurs hexagonaux avaient assez souvent, l'habitude de retoucher les planches américaines. Parfois pour mettre l'histoire au format des "pockets" (plus petit que les celui des comic books) par exemple, d'autre fois pour atténuer le dynamisme voire la violence de certaines cases (ou du moins jugées comme telles à l'époque).
Il y avait donc des ateliers de retouches au sein des maisons d'éditions françaises. Par exemple Jean-Yves Mitton a travaillé dans un de ces ateliers pour LUG. 
Ici, pour le Dinosaure Écarlate, les premières pages sont fidèles puis, assez bizarrement, quelqu'un chez Artima a fait le choix de changer le format d'une case :


 
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby
Un Géant dans la vallée par Jack Kirby

Jack Kirby, né Jacob Kurtzberg le 28 août 1917 à New York et mort le 6 février 1994 à Thousand Oaks enCalifornie, est un des artistes les plus influents, célèbres et prolifiques de la bande dessinée américaine. Surnommé « the King of Comics » (« le Roi de la bande dessinée »), il est à l'origine de nombreuses séries qui marquèrent l'histoire des comics américains.

En 1940, il crée, avec Joe SimonCaptain America ; en 1947, toujours avec Joe Simon il invente le genre descomics de romance ; dans les années 1960, avec Stan Lee, il crée de nombreux super-héros qui font la renommée de l'éditeur Marvel Comics, notamment : Les Quatre FantastiquesL’Incroyable Hulk, le puissantThorLes VengeursLes X-Men ; enfin dans les années 1970 pour DC Comics il entreprend son œuvre la plus ambitieuse, constituée de quatre comics reliés pour former une seule saga, Le Quatrième Monde. Après cela, il poursuit une carrière moins marquée par la nouveauté mais toujours fructueuse pour Marvel ou pour des éditeurs indépendants.

Il marque ainsi le monde des comics en produisant des œuvres qui connaissent un réel succès populaire et toujours admirées par ses pairs. Son goût pour le grotesque valut à quelques-unes de ses œuvres de se faire censurer en France, y compris par ses propres éditeurs.

Malgré cette reconnaissance, Jack Kirby connaît des déboires avec ses éditeurs, surtout Marvel, qui ne reconnaît pas de droits d'auteur ; ce conflit, qui s'était achevé du vivant de Jack Kirby, a depuis repris car ses enfants, en 2009, réclament à Marvel le retour des copyrights des séries créées dans les années 1960 ; la justice a rejeté le bien-fondé de cette demande même si l'avocat a fait appel. Mais, si son nom est toujours connu dans l'univers des comics, c'est essentiellement grâce à la force de son art qui s'est parfaitement adapté au style épique des histoires de super-héros.

 

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7 mars 2020

une promenade aux Buttes Chaumont

une promenade aux Buttes Chaumont
une promenade aux Buttes Chaumont
une promenade aux Buttes Chaumont
une promenade aux Buttes Chaumont
une promenade aux Buttes Chaumont
une promenade aux Buttes Chaumont
Paris, aout 2016

Paris, aout 2016

7 mars 2020

homo-érotisme et réclame

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
7 mars 2020

Musée d'Art Moderne de Strasbourg

Musée d'Art Moderne de Strasbourg
Musée d'Art Moderne de Strasbourg
un joli fauteuil art nouveau

un joli fauteuil art nouveau

François-Emile Ehrmann

François-Emile Ehrmann

Braque

Braque

Robert Heitz

Robert Heitz

Kandinsky

Kandinsky

Kandinsky

Kandinsky

un salon de musique signé Kandinsky

un salon de musique signé Kandinsky

Matta

Matta

Magnelli

Magnelli

Magnelli

Magnelli

Baselitz

Baselitz

Gustave Doré

Gustave Doré

Gustave Doré

Gustave Doré

Gustave Doré

Gustave Doré

Gustave Doré

Gustave Doré

Gustave Doré

Gustave Doré

 

7 mars 2020

Le monde vert de Brian Aldiss

Le monde vert de Brian Aldiss
 
Ce n'est pas un hasard si un livre comme Le monde vert est régulièrement réédité. C'est un des meilleurs livre de Science-Fiction que j'ai pu lire; encore un livre que j'avais placé dans les 100 livres écrits au XX ème siècle qui m'ont le plus marqué. Cet ouvrage a reçu en 1962 le Prix Hugo, un des deux plus grands prix de Science-Fiction au monde.

Dans le monde dans lequel sans préambule nous sommes plongé. Comme le démontre son très bel incipit: << Lily-yo, l'homme Haris et la tribu montaient dans les frondaisons du banian. La petite Clat était tombée. Lily-yo, juchée à califourchon sur un virevole, avait plongé à sa suite. Trop tard. Un claque-dents avait surgi de sous une feuille géante et happé la fillette.

     Lily-yo revint à la noix qui avait servi de domicile à Clat, ramassa son âme, et entreprit de guider la tribu vers les hauteurs du banian.
     Un enfant d'homme était mort, il convenait de rendre les derniers honneurs à son âme-totem car rien ne subsisterait de son corps dans l'enfer végétal qui recouvrait désormais la terre entière.>>

Est-ce la terre? Toute la surface est occupée par une immense jungle. Le grand talent de paysagiste d'Aldiss fait que la forêt décrite semble peinte avec des mots... Cette nature est peuplée par des hommes qui tentent tant bien que mal d'échapper aux nombreux périls qui les entourent. La première interrogation que l'on se pose est une question de taille. Est-ce que ce sont les arbres qui sont géants ou les hommes qui sont minuscules? comme dans plusieurs de ses autres roman, ce grand connaisseur de la S.F, use d'un ton détaché, assez froid comme si l'auteur était une sorte de dieu qui regarderait en surplomb mais non sans empathie, le monde qu'il a créé.

Est-ce que Brian Aldiss nous présente au travers "Le monde vert" notre monde dans lequel l'homme a regressé pour revenir à un état semi-sauvage. Il est certain que Brian Aldiss a lu le Tarzan d'Edgar Rice Burroughs, mais heureusement il écrit beaucoup mieux. Comme la série des Tarzn, le roman d'Aldiss est aussi un roman d'aventure. Mais contrairement au canon du genre, le romancier n'érige pas un personnage en héros. Il n'hésite pas par exemple à supprimer un personnage que l'on avait imaginer central. Le Monde vert est aussi parfois très près du "Livre de la jungle" de Kipling. "Le monde vert" est un livre très riche dont la lecture passionnante fait se poser beaucoup de questions au lecteur.

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7 mars 2020

Les images répertoriées "OL" d'Egermeier

OL7414

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OL7597

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OL7598

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OL7599

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Si on se souvient que la photo OL 7242 a été prise à Prague, on peut supposer également que l'image 7473 provient également de Tchécoslovaquie. Ce qui conduit à penser qu'au minimum les 231 photos qui séparent les deux clichés ont été réalisées dans ce pays.

Mais sans certitude, je fais la supposition suivante: que toutes les images de ce billet ont été réalisées en Tchécoslovaquie au cours d'un voyage que Karel Egermeier aurait entrepris l'été 1967 ou 1968 pour revoir ses deux frères et connaitre leur famille. Je pense que la plupart des personnes que l'on voit sur ces clichés sont des parents du photographe. Je me base sur la ressemblance entre Karel Egermeier et l'homme figurant sur l'image OL7549. Je suppose que c'est son frère. En outre j'extrapole que l'autre adulte de la série sur OL7551 serait son autre frère.

L'immatriculation et la voiture sur OL7594 ne sont pas françaises, pas plus que l'immatriculation de la Peugeot 204 sur OL7555. Cette dernière voiture date la série; les premières Peugeot 204 ont été mises sur le marché en 1966. Les photos de cette série sont donc postérieures à cette date.

 

Je suis bien conscient que cette hypothèse soulève bien des questions. Tout d'abord comment un (ex?) citoyen tchécoslovaque vivant en France depuis plus de 35 ans, de surcroit connu pour son anticommunisme a-t-il pu se rendre en Tchécoslovaquie. C'est en réfléchissant à cette interrogation que j'ai envisagé soit l'été 67 ou 68 pour le voyage du photographe dans son pays natal, période éphémère de dégel en Tchécoslovaquie. Autre point posant problème, les voitures françaises (mais pas que) sur ces images. Je ne sais rien de la possibilité d'exportation de ces modèles à l'époque en Tchécoslovaquie...

 

Je réitère mon appel. Si vous avez des informations sur Karel Egermeier soyez assez aimable pour me les communiquer. Si vous vous reconnaissez ou si vous reconnaissez une personne de votre connaissance sur ces images, si vous avez une idée sur les lieux et la datation éventuelle des photos ci-dessus n'hésitez pas à m'en faire part. Si sur d''anciens journaux scout vous trouvez des photos signées Aiglon ou Egermeier pourriez vous les scaner et me les envoyer avec la date de parution de la revue. Merci d'avance 

 
7 mars 2020

Lettre à Momo, un film d'Hiroyuki Okiura

Lettre à Momo, un film d'Hiroyuki Okiura (rééditions augmentée)

Lettre à Momo : Affiche

 

Pour toujours enfoncer le même clou, je vais redire que l'animation japonaise ce n'est pas Goldorak et que les longs métrages de l'animation japonaise qui ont la chance de sortir sur les écrans français sont supérieurs à tous les autres films distribués dans notre pays. Deuxième point qu'il faut rappeler également l'animation japonaise ne se résume pas à Miyasaki père, génie certes mais pas talent isolé. Il suffit de citer Ichii, feu Satoshi Kon, Mamoru Hosoda, Isao TakahataKeiichi Hara et bien d'autres. Si vous êtes courageux vous pourrez lire les quelques billets que j'ai consacrés à certains de leurs films...

 

Lettre à Momo : Photo

 

Or donc, actuellement, sur malheureusement bien peu d'écrans (j'ai du mal à comprendre la politique du distributeur de ce film qui a pris le soin d'en faire une version française en regard d'une distribution aussi chiche; maison peut penser que c'est pour une prochaine édition en dvd et blue-ray, ce dernier support est toujours à privilégier pour les films d'animation, donc si vous avez raté ce film en salle vous pourrez sans trop tarder vous rattraper.) on peut voir la nouvelle merveille des animés nippons, « Lettre à Momo ».

 

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A bord du bateau qui emmène Momo avec sa mère sur l'ile de Shio (ile imaginaire mais précisément située dans la mer intérieure du Japon, mer de Seto, les lecteurs de Manabé Shima de Florent Chavouet ne seront pas dépaysés... Le réalisateur, enfant, y passait ses vacances d'été...) où elles vont désormais vivre. Momo, à l'orée de l'adolescence, déplie une feuille de papier où sont écrits ces seuls mots: << Chère Momo >>. Un flash-bach nous apprend bientôt qu'elle a trouvé cette lettre inachevée sur le bureau de son père qui vient de mourir, océanographe il a disparu en mer. La dernière fois que Momo a vu son père, elle s'est disputé avec lui. Hantée par ce souvenir, Momo à le coeur lourd. D'autant que l'ile où la conduit sa mère, qui y a passé son enfance, est pour Momo, qui vient de Tokyo, vécu comme un lieu d'exil. Shio est habitée par une population vieillissante vivant pour l'essentiel de cultures ancestrales élaborées à flanc de colline. Mais à peine arrivée dans la vieille maison qui sera désormais leur demeure, déboulent trois truculents et très encombrants yokais sortis du folklore japonais, que seule Momo voit. Ces trois créatures sont caractérisées à l'extrême. Il y a le râleur au nez en museau, le géant affamé qui ressemble au Bluto de Popeye et le chétif souffre douleur. Ils vont bouleverser la vie de Momo, et celle de toute l'ile. Maisvont se révéler bien autre chose que de navrants goinfres...

 

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Comme tous les grands dessins animés japonais, « Lettre à Momo » peut se lire à différents niveaux. S'il réjouira les enfants, disons à partir de sept ans, il captivera les adultes, d'abord par la beauté du dessin et surtout parce qu'il aborde des sujets qui peuvent toucher tout à chacun, comme celui de comment vivre un deuil et comment faire partager ou pas sa douleur. Le film intéressera également tous les passionnés de la culture japonaise avec cette nouvelle intrusion dans le monde moderne des yokais, un des symboles de la culture populaire ancestrale nippone. « Lettre à Momo » s'inscrit aussi dans les problématiques les plus actuelles de la politique japonaise, comme la désertification des campagnes; souvent dans l'archipel elles ne sont plus habitées que par des vieillards, et dans ces conditions, se pose à court terme, la survie de l'agriculture, à un moment où le gouvernement Abe veut réduire les aides aux agriculteurs et d'une manière assez contradictoire prône une plus grande auto-suffisance alimentaire pour le Japon.

 

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Lettre à Momo est très ancré dans l'histoire et la tradition japonaise. L'émouvante dernière séquence se réfère au festival de Miajima (on peut aller voir mes photos de cette ile et de son célèbre torii: essai d'épuisement photographique du grand torii de Miajima, Japon ), tradition qui vise à apporter force et bonne santé aux plus jeunes habitants de l'île. Le principe étant de pousser un bateau de paille enflammé dans la mer afin qu'il se consume au milieu de l'eau. C'est une fête qui fait directement référence à la Seconde Guerre mondiale, les aînés souhaitant voir leurs enfants revenir sains et saufs de la guerre 

 

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Comme très souvent dans les animés japonais de qualité, le décor est très soigné mais aussi la typographie avec ses repères, une maison, un village, une ile, endroits à la fois immuables et changeants selon les saisons. Ces éléments prosaïques peuvent se muer en véhicules de la fantasmagorie...

Le public européen sera peut être dérouté par le mélange typiquement japonais de mélodrame et d'humour trivial, les yokais pètent pour repousser des sangliers ou effectuent une danse grotesquement lascive pour entrer encontact avec l'au-delà!

 

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On retrouve dans « Lettre à Momo » des constantes de l'animation japonaise (Certes vous pourrez me rétorquer bien des contre-exemples mais tout de même). Le voyage initiatique qui marque la fin de l'enfance et l'entrée dans l'adolescence comme dans le « Voyage de Chihiro), l'absence du père comme dans « Les enfants loups », le drame familiale comme dans « Les enfants loups, « Mon voisin Totoro », « Colorful », la fuite de la grande ville pour une campagne réparatrice des maux comme dans les « Enfant loup », « Mon voisin Totoro », « Arrietty », « Mai Mai Miracle », la nostalgie pour le Japon apaisé des petites villes et des vieilles demeures comme dans « Arriety », « La colline aux coquelicots», « La traversée du temps », « Summer wars », l'irruption de créatures surnaturels souvent issues des vieilles légendes comme dans « Mon voisin Totoro », « Pompoko » et surtout « Un été avec Coo » où un Yokai, un kappa, est au centre du film (le renouveau des yokais dans l'imaginaire nippon doit tout au mangaka Shigeru Mizuki, l'auteur de NonNonBâ. A ce sujet on peut voir mes billets: NomNomBâ de Shigeru Mizuki et  des Yokai par Shigeru Mizuki). Tous ces points communs avec de nombreux animés japonais de grande qualité font de « Lettre à Momo » un film archétypal de l'animation japonaise; c'est peut-être là sa limite.

 

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Le cinéphile trouvera aussi grandement son compte dans cette « Lettre à Momo » passé l'effet de surprise qu'il constitue pour tous ceux qui attendaient, depuis 1999, après le chef d'oeuvre incontestable qu'est « Jin-Roh, la brigade des loups », fable uchronique violente, passionnante, sur le totalitarisme, quand il s'apercevra que le deuxième film d'Hiroyuki Okiura n'a rien à voir, sinon par sa qualité graphique, avec le premier opus du cinéaste. En regard de ce deuxième film on voit combien la patte d'Ichii, (Ghost in the shell) qui est un peu le mentor d'Hiroyuki Okiura, scénariste de Jin-Roh était présente dans ce dernier. Pour son deuxième film Hiroyuki Okiura en a cette fois écrit le scénario. Le spectateur habitué de l'animation japonaise repèrera plusieurs hommages du réalisateur à ses maitres et confrères. Plusieurs séquences sont quasiment des citations de Miyazaki, la rencontre des esprits sous la pluie, l'attaque des sangliers, l'apparition des esprits sous la forme de gouttes (« Princesse Mononoke) et les esprits font beaucoup penser à ceux du « Voyage de Chihiro ». Les trois yokais par leur truculence et leurs maladresses évoque les S.D.F de « Tokyo Godfather »...

 

D'autre part Questionné à propos du réalisme apporté à son film d'animation, Hiroyuki Okiura avoue s'être inspiré de l'un des maîtres de l'animation japonaise, Isao Takahata et de son film Kié la petite peste : << C’est un film avec une forte composante burlesque et néanmoins chaque détail concernant les personnages est décrit avec le plus grand soin : leur personnalité, leurs gestes, leur manière de marcher ou de se retourner quand on les appelle, ils ressemblent tous à des personnes réelles. J’ai rarement vu de film d’animation qui prenait autant de soin pour détailler des gestes du quotidien >>.

 

Lettre à Momo : Photo

 

Le film s’étale sur deux heures. Pourtant on ne s’y ennuie pas, tant le rythme du film est maîtrisé de part en part, jusqu’à un final digne des moments les plus Shinto du grand Miyazaki. 

Le cinéaste s'est entouré d'une équipe chevronnée. Hiroyuki Okiura et le chef de l'animation Masashi Ando avaient déjà travaillé ensemble par le passé sur le film Paprika (2005) de Satoshi Kon. Masashi Ando était alors déjà superviseur de l'animation tandis que Hiroyuki Okiura était l'un des nombreux animateurs.

Techniquement le film a été réalisé par une méthode d'animation classique, animation en deux D avec du papier et des crayons; ce qui confère à l'ensemble un extrême réalisme que ce soit dans la fluidité des mouvements des personnages ou dans l'expression de leur visage aux traits pourtant assez simples. Le réalisateur a néanmoins eu recourt au travail par ordinateur pour quelques séquences, comme celle de la course poursuite. Les décors sont dus à Hiroshi Ono, responsable des déjà de ceux de « Kiki la petite sorcière » même si l'esthétique générale fait plutôt penser aux films de Mamoru Hosoda (La traversée du temps).

 

Lettre à Momo : Photo

 

L'une des particularités des auteurs japonais de films d'animation, c'est de ne pas craindre d'aborder les sujets les plus difficiles comme la destruction de Tokyo par un tremblement de terre dans Tokyo magnitude 8, le suicide des adolescents dans Colorful, la mort d'innocents durant les guerres dans Le tombeau des lucioles... et de le faire, en règle générale, avec beaucoup de sensibilité et de justesse. « Lettre à Momo » en est un bel exemple. 

 

 

Lettre à Momo : Photo

 

 

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Bande-annonce : Lettre à Momo - VF

 

 

Commentaires lors de la première édition du billet

 

Wild-nobara04/06/2014 22:52

Merci beaucoup pour ce billet !
Il a su attiser ma curiosité, alors qu'au premier regard, en VF, il m'en avait détourné. J'ai trouvé ce blog en faisant une petite recherche sur les yokai, et à ma surprise, ils sont présent dans ce film ! 

Bon travail pour cet article, même si dans l'animation japonaise nous retrouvons souvent des éléments similaires, cela n'enlève pas la magie aux films. En plus des décors magnifiques, des personnages expressifs ... Bref, je regarderai ce film en vostfr :p

(RIP à Monsieur Satoshi Kon, qui a laissé un film inachevé.)

 

B.A.08/06/2014 12:34

Si vous vous intéressez aux yokais, il y a un film très drôle et émouvant à la fois, c'est "Un été avec Coo" de Keiichi Hara sans oublier la plupart des mangas de Misuki.
Il faut toujours regarder les film en V.O sous titrée y compris les animés

 

7 mars 2020

Picasso-sculptures au Musée Picasso

Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Picasso-sculptures au Musée Picasso
Paris, mars 2016

Paris, mars 2016

 

7 mars 2020

Règne animal de Del Amo

 Règne animal de Del Amo

 

 

Cela commence par la description d'une famille de croquants, le genre que mes ancêtres trouvaient tout juste bon à curer leurs fossés, on ne peut pas donner tort à mes aïeux en lisant ce qu'écrit l'auteur sur ces paysans, triste échantillon d'humanité. Nous sommes dans un village du Gers au tournant du XIX ème siècle. Il y a le père petit fermier que la tuberculose a commencé à ronger. Sa femme, une sèche bigote, jamais appeler par Del Amo autrement que la génitrice, pauvre génitrice en vérité puisqu'elle va réussir à enfanter, presque à son corps défendant qu'une fille, Eléonore, qui apparaît vite, comme une bien sale engeance. Le couple et leur rejeton ne vivent pas différemment de leurs ancêtres des siècles précédents, même vie routinière, sans espérance, à l'horizon bornée de leur village. Lorsque le père devient trop déliquescent la petite famille est rejoint par Marcel, tout juste sorti de l'adolescence. Ce neveu du père va remplacer ce dernier devenu grabataire. L'auteur décrit le quotidien de ces pauvres paysans. Il fait un sort à chaque tâche dans des descriptions d'un tel de vocabulaire qu'il ne faut pas trop s'éloigner de son Littré. On a parfois le sentiment de lire une suite de dictées destinées au Certificat d'étude de ces années là. C'est du Maurice Genevois, ou plutôt du Louis Pergaud (celui de « Goupil à Margot ») mais du Genevois ou du Pergaud gore. Cette suite de tableaux figés me fait penser à ces grandes images, que dans mon jeune temps fort lointain, la maitresse accrochait au tableau pour l'exercice de vocabulaire. Bien sur celles détaillées par Del Amo ne sont pas identiques à celles de mes souvenirs enfantins, mais comme dans celles qui affleurent ma vieille mémoire, rien n'y manque. Le romancier y utilise souvent un vocabulaire redondant, abusant de synonymes en cascade. Ce sont des sortes de scènes de genre, nous avons droit au retour des champs, à la veillée un soir d'été, à la sortie de la messe, aux soins aux animaux... Rien ne manque tout est juste, cela sonne vrai. Mais tout cela est décrit avec des mots morts en même temps que ce monde paysan. Le sentiment de véracité s'éloigne lorsque parfois, l'auteur se lâche et étire une scène. On peut alors se croire revenu au temps du Nouveau roman triomphant, mais un nouveau roman écrit par un écrivain saisi d'une transe érotique glauque. Je vous recommande particulièrement dans cette veine la mise en bière du père et encore plus son enterrement avec écoulement du premier sang menstruel de la fille sur le cercueil du père, au fond du trou où la petite Eléonore était descendu pour récupérer un crapaud chu là par inadvertance. Il faut oser la scène, par ailleurs parfaitement gratuite, et bien Del Amo ose. 

Cette première partie, sous titrée 1898-1914, m'a conduit à me faire plusieurs réflexions. Celle d'abord que pour la plupart d'entre vous mes chers lecteurs ces fieffés crétins ce sont vos grands parents, des êtres parfaitement bornés dont la seule justification semble d'accomplir une terne routine dans l'attente impatiente de la mort. Et encore curieusement les culs-terreux mis en scène par l'écrivain ne sont pas alcooliques, ce qui est tout de même une singularité dans cette France d'alors. Ah il y a tout de même le curé du village qui est ivrogne, et pour faire bonne mesure le bougre meurt d'une attaque suite à une vision pédophile, celle d'un gracile enfant de choeur crucifié... J'aime bien les écrivains qui ne craignent pas de charger la barque... Ensuite grâce à la description que fait Del-Amo de sa petite famille gersoise, j'ai mieux compris l'attitude des officiers de la Grande Guerre vis à vis de leurs soldats, comment considérer les hommes qui nous sont décrits ici, autrement que de la chair à canon, quel autre rôle pourrait-il avoir, sinon celui de se faire tuer.

Il m'est impossible de pas comparer la scène de l'irruption de la guerre dans ce petit village du Gers avec celle qui ouvrait « 14 » de Jean Echenoz. Cet évènement était décrit chez Echenoz en phrases aussi sèches que celles de Del Amo sont grasses. Mais chez Echenoz ont sentait immédiatement le morceau de prose poli par un écrivain consacré à Saint Germain des prés, alors que Del Amo restitue la vérité de l'ébahissement et de l'incompréhension de ces gueux devant ce qui leurs arrive. Le tour de force est que Del Amo en dépit d'un style que l'on peut qualifier pour certains morceaux de pompier, réussit à être toujours juste psychologiquement. Sur l'irruption de la guerre, puis sur le vide causé par le départ des hommes, il y a des pages magistrales dans ce « Règne animal » qui évoque aussi le phénomène des « gueules cassées » mais moins frontalement que dans « La chambre des officiers » de Marc Dugain ou que dans « Au revoir la haut » de Pierre Lemaitre. 

A la 208 ème page nous faisons un grand saut dans le temps. Nous quittons le début des années 20 pour être propulsé en 1981. Et là cela se gate beaucoup... Les sauts temporels semblent être de plus en plus prisés par les romanciers... Cela commence par une sorte de confession d'Eléonore à laquelle nous ne comprenons pas grand chose sinon qu'elle est donc toujours vivante. Puis nous faisons connaissance avec Jérôme*, un enfant qui paraît bien singulier et qui fait chambre commune avec ces cousins des jumeaux plus jeunes que lui. On comprend petit à petit que les parents des garçons vivent ensemble et gèrent un élevage de cochons sous la férule d'Henri que nous avions quitté nourrisson soixante ans plus tôt. Petit à petit nous faisons connaissance avec l'intégralité du clan à travers la description minutieuse qu'est la fabrique de viande qu'est cette exploitation d'élevage de porc. Ce livre est recommandé à tous ceux voulant devenir végétarien. Déjà que les personnages dans la première partie du livre n'étaient pas particulièrement brillants ni attachants mais leurs descendants sont bien pires. Disons le tout net, ils sont intégralement tarés.

A la fin c'est un peu n'importe quoi. Del Amo a du avoir une régurgitation de Moby Dick transformant la baleine en... verrat!

J'ai vérifié par moi même de la réalité du fait que la jadis belle campagne française était en effet le gite de solides crétins; la cause en étant, en partie comme dans ce livre, due aux mariages consanguins. Il suffit pour s'en instruire d'étudier n'importe quel arbre généalogique... Mais il ne faudrait d'une part pas croire que les citadins de cher pays, qui ne sont des rats des villes, le plus souvent que depuis trois générations, aient été ou soient plus brillants que les croquants, ni d'autre part que les campagnes françaises, ou autres, soient peuplées que de demi-fous.

Une fois le livre refermé, je n'ai pas compris quel a été le but de Del Amo en écrivant cet ouvrage; certainement de faire une virulente critique de l'agriculture industrielle, certes horrible sous sa plume; Il transpire de tous le texte, le dégoût de l'auteur pour une humanité qui s'obstine à détruire, dans une totale illusion du « toujours mieux, toujours plus »; mais d'abord les croquants d'antan qu'il décrit dans la première partie de son roman, supérieure à la deuxième, n'étaient pas meilleurs et n'avaient pas une vie plus facile; ensuite la singularité de la famille d'exploitants agricoles qu'il présente, enlève toute exemplarité à ce qu'il dénonce. Je ne comprend pas l'utilité de ce livre, à moins que Del Amo donne des livres comme le pommier donne des pommes. Après tout ce n'est pas plus bête d'écrire un roman que de façonner un tabouret ou de faire pousser des salades. Et puis, il y a toujours la quête du graal Goncourt; il paraît que ce prix sert surtout, pour ceux qui sont en manque d'imagination, comme cadeau de Noël! Je ne sais pas pourquoi mais je ne vois pas bien cet ouvrage grandement morbide et scatologique sous le sapin... 

J'ai lu quelque part que Del Amo était un défenseur de la cause animale mais je n'ai ressenti dans son gros roman pas plus d'empathie pour les bêtes que pour les hommes. Je n'arrive pas à m'expliquer, ce qui a pu pousser un homme non dénué de talent dans sa pratique à passer des mois et sans doute des années avec l'aréopage de tarés qu'il nous décrit avec minutie. Je n'envisage que le masochisme de l'écrivain mais il est à craindre pour lui que peu de lecteurs soient disposés à le suivre dans ce vice.

Plutôt que de lire cette version glauque du « Sel » découvrez ou relisez ce beau deuxième roman de Del Amo qu'est « Le sel ». Si malgré ma mise en garde vous vous obstinez à lire ce livre morbide sachez qu'il vous faudra un effort surhumain pour réussir à vous extirper de ce roman nauséabond, à l'écriture hallucinée.

 

* Je ne saurais dire pourquoi mais très vite à propos de Jérôme, c'est le visage aux grands yeux de l'enfant de la série télévisée "Des revenant" qui s'est imposé à moi.

7 mars 2020

Knossos

Knossos
Knossos

Depuis sa découverte, en 1900 par Sir Arthur Evans, archéologue de son état, le palais de Knossos (le plus grand des 4 palais minoens) est sujet à toutes les controverses. En effet, il était persuadé d'avoir découvert les vestiges du palais du roi Minos, idée souvent réfutée par les historiens. 

Sir Arthur Evans, envouté par sa découverte se lança dans des fouilles, mais également dans une restauration partielle, qui fut elle aussi contestée... Il n'en reste pas moins que l'archéologue effectua un travail considérable qui nous permet aujourd'hui de découvrir le palais...

La chronologie précise de l'histoire minoenne demeure un peu incertaine ; toutefois, de grandes tendances se distinguent. Arthur Evans a divisé l'âge du bronze en Crète en trois périodes : le Minoen ancien (MA) ou Pré-palatial (v. 3000-2200). Ensuite, le Minoen moyen (MM) ou Proto-palatial (v. 2200-1500) et enfin, Minoen récent (MR) ou Néo-palatial (v. 1500-1000). Avec les découvertes successives, chacune de ces périodes a elle-même été divisée en trois périodes, au moyen de chiffres romains (I, II et III), elles-mêmes divisées en deux sous-périodes (A et B).


Ce Vieux ou Premier Palais s'étendait autour d'une cour centrale. L'organisation de bâtiments autour d'une cour centrale est une constante du système palatial minoen, excepté à Phaistos, où il semble que la place manquait. La construction d'un palais semble résulter de la nécessité d'organiser la cité, après son expansion au cours des siècles précédents3. Les constructions se répartissent autour de la cour centrale en aile ouest, nord et est. Le Vieux Palais est détruit vers 1800-1700 (MM II B) par plusieurs séismes, fréquents en Crète.Le site de Cnossos est peuplé depuis leVIIIe millénaire av. J.-C., peu après l'arrivée des premiers colons sur l'île de Crète. Au cours du IIIe millénaire, correspondant au MA, les constructions en pierre se multiplient. On retrouve les traces d'un grand bâtiment construit au MA III (v. 2200), sans doute précurseur du Vieux Palais, construit à partir de 1900 (MM IA). C'est ce qu'on appelle la phase archéopalatiale (MA III à MM I, 2100 à 2000).

Les reconstructions au cours du xviie siècle marquent le début de la construction du Nouveau Palais (MM III A). Cette construction se poursuit graduellement jusqu'à sa destruction vers 1350. Le palais de Cnossos semble avoir été le centre politico-culturel de l'influence minoenne sur la Crète et les îles de la mer Égée, influence perceptible jusqu'en Égypte ou en Syrie. L'éruption minoenne vers 1628 (MR I A), si elle ne signifie pas la disparition de la civilisation minoenne comme l'a suggéré Spyridon Marinatos, semble toutefois marquer le début du déclin de la puissance minoenne3. Le raz-de-marée provoqué par l'éruption (trois vagues au moins d'une vingtaine de mètres de haut) a en effet détruit plusieurs ports de la côte nord de la Crète, comme Amnisos, considéré comme le port de Cnossos, une flotte minoenne et a dû probablement saliniser durablement les terres touchées. Cependant, le palais de Cnossos ainsi qu'une grande partie de l'île ne sont pas touchés par le raz-de-marée, ce qui a permis à la Crète de retrouver un certain éclat jusqu'aux destructions de tous les palais, excepté Cnossos, vers 1500-1450. Peu après, l'île semble avoir été conquise par les Mycéniens (v. 1420, MR II). Le palais de Cnossos est ensuite détruit dans la seconde moitié du XIVe siècle. Le site est réoccupé dans les siècles suivants, mais sans que jamais Cnossos retrouve son influence.

 

Knossos
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Knossos
ci-dessus, Knossos dans les voyages d'Alix en Grèce, vu par Jacques Martin et Pierre DE Broche

ci-dessus, Knossos dans les voyages d'Alix en Grèce, vu par Jacques Martin et Pierre DE Broche

Knossos
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Knossos
Knossos
Knossos
Knossos
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Cnossos, Crète, mai 2016

Cnossos, Crète, mai 2016

 

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