Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Dans les diagonales du temps
9 avril 2021

ROLAND GARROS 2009

 

39926922_p

39926966_p

 

Il y a quarante cinq ans, pour la première fois, j'ai pénétré ce stade qui était magique pour le gamin que j'étais alors. Il s'apprètait à ramasser les balles des Emerson, Stolle et autre Darmon. Mais il n'y avait pas encore d'ombrelle pour protéger les joueurs contre les feux du soleil. Quel plaisir, cette année de retrouver Roland Garros sous la canicule.

39927162_p



39927199_p



Les attitudes des ramasseurs, toujours aussi vigilant aux balles, n'ont presque pas changé en un demi siècle! Je remarque que beaucoup de ces gamins, qui se dépensent pourtant sans compter, sont en sur poids! Quel pays où même les sportifs sont guettés par la mauvaise graisse!

39927507_p



39927565_p



39927612_p



39927670_p



Le plaisir des premiers tours n'est pas seulement de voir jouer Nadal ou Federer sur le Central mais surtout avec un billet pour le court Philippe Chatrier de dénicher, sur un court annexe, comme je l'ai fait cet après midi, des joueurs évoluant vers la centième place du classement pour lesquels un premier tour d'un tournois du grand chelem est aussi important qu'une finale pour les dix premiers du tableau. C'est ainsi qu'une fois encore, j'ai vibré pour des quasi inconnus, durant Trois heures trente, débout à me faire roussir les mollets, tantôt pour un ouzbek, tantôt pour un colombien, pour lesquels cette rencontre était capitale .

39927965_p



39928023_p



Et puis quel plaisir, assis dans le Central de voir jouer Federer, le plus beau tennis dans le circuit aujourd'hui...

39928116_p



39928203_p



39928309_p



39928386_p



39928615_p



Et il y a toujours de jolis spectateurs...

40094767_p

 

Pour apprécier pleinement Roland Garros lors de la première semaine du tournoi, mieux vaut en connaître le mode d'emploi qui ne s'acquiert qu'après une petite expérience du stade de la porte d'Auteuil. Les rencontres les plus intéressantes des premiers tours ne sont presque jamais sur les courts principaux où le plus souvent des têtes de série exécutent d'obscurs joueurs, pour qui jouer sur le central, auquel on a eu la bonne idée de donner le nom de Philippe Chatrier, auquel le tennis, et pas seulement le tennis français, doit beaucoup, est déjà une victoire, mais sur les courts annexes.

40095121_p



Sur ces terrains, parfois assez éloignés du Central, se disputent des rencontres entre des joueurs proches au classement ou encore entre une tête de série et un joueur assez mal classé mais spécialiste de la terre battue. C'était le cas jeudi dernier, sur le court 5, où s'affrontaient le russe Andreev, qui émarge à la 28 ème place, et l'argentin Vassallo-Arguello, un authentique terrien.

40095450_p


Andreev

40105692_p


Vassallo-Arguello

40105825_p



Toute l'astuce consiste donc a repérer quel est le premier match de la journée le plus intéressant en lisant sur "l'équipe" la répartition des rencontres sur les différents courts. Jeudi dernier j'avais jeté mon dévolu sur cette rencontre Andreev - Vassallo-Arguello, lui suite prouvera que j'avais raison. Il faut donc une fois entré dans le stade, ce qui n'est pas une mince affaire surtout lorsque l'on est muni d'un billet électronique, car l'entrée est très éloignée, se précipiter vers ce court pour espérer avoir une place.

40106608_p



40106814_p



Après avoir slalomé dans les allées encombrées du stade jusqu'au petites tribunes du court 5, je repère qu'il y a une place au bord du court, presque au niveau du filet. Après un petit exercice d'équilibriste me voilà à pied d'oeuvre. Les joueurs entrent sur court, la partie va commencer.

40107070_p



40107331_p



40107594_p



Le match tient toutes ses promesses. Chacun des deux joueurs sont bien décidés à mettre toutes leurs forces dans la balance pour que la victoire penche en leur faveur. Les échanges sont longs et acharnés. Chaque set atteint l'heure de jeu. Le tennis est peut être douloureux pour les pieds. Au troisième set, Andreev demande le médecin qui va lui confectionner une belle poupée au gros orteil.

40107940_p

40108278_p



 

40108355_p



Andreev a fini par gagner en cinq sets. Son jeu d'attaque a eu raison de la défense pugnasse de l'argentin. Mais il lui a fallu exactement 4h 59mn pour conclure et pendant tout ce temps je n'ai pas quitté mon petit bord du court. Il est temps de se restaurer, les glaces sont tentantes et je me laisse séduire par une belle composition de trois boules avec fruit et chantilly que j'emporte jusqu'au Lenglen où va commencer Tsonga - Monaco.

40108727_p

 

Tsonga

40108917_p



Lorsque l'on vient de suivre un match durant près de cinq heures, il est un peu difficile de rentrer immédiatement dans une autre partie. Il faut tout d'abord se "refaire l'oeil" car on vient de suivre une rencontre à parfois deux mètre des joueurs et là, sur ce central bis, je suis assez loin et qui plus est en fond de court, alors que sur le cinq j'avais une vision latérale du jeu.

40109181_p



40109241_p

 

Monaco

Lorsque l'on est en haut de la tribune sud du Lenglen, on ne voit que quelques cimes d'arbre dépasser de l'arrondi de la tribune nord. On peut alors imaginer que le stade est perdu en pleine forêt...
Il n'a fallu que quatre sets et un peu plus de trois heure pour vaincre Monaco. Je n'ai plus assez faim de tennis pour attendre le début de la rencontre suivante qui sera très vraisemblablement arrêtée par la nuit. Il est temps de quitter Roland Garros mais ce n'est qu'un au revoir puisque j'y retourne lundi...

40109574_p



40109687_p

 

 

40265725_p

 

40266459_p

40266654_p

 

Lorsque, comme moi, on ne suit que le tennis masculin, l'organisation du spectateur est différent durant la deuxième semaine par rapport à la première. Les rencontres qui m'intéressent se dérouleront donc après le premier match féminin sur le central pour lequel j'ai un billet. C'est la bonne journée, si l'on prend soin d'être à la porte du stade dès l'ouverture, à 10h 30, pour profiter du site. La foule y est moins dense dans la deuxième semaine par rapport au début du tournoi.

40267268_p



40267583_p



40267951_p



Dés le deuxième lundi, commencent les tournois juniors masculin et féminin. C'est toujours un peu émouvant de voir ces jeunes gens qui tous rêvent d'accéder dans les années prochaines au grand tableau. C'est aussi l'occasion de repérer les champions de demain. Le tournoi des junior est aussi une des meilleurs occasions pour admirer le ballet des ramasseurs de balles. Dés l'entrée j'ai profité du temps qui me séparait du premier simple homme pour visiter le tenniseum et son exposition sur le tennis et la bande-dessinée. Je vous en parlerai dans les jours qui viennent.

40268610_p



40269747_p



40269911_p



40270043_p



Ils sont admirables ces ramasseurs qui sont aussi vaillants sur ces courts annexes sur lesquels ils ramassent les balles de joueurs parfois à peine plus agés qu'eux que sur le central.

40270275_p



40270484_p



40270662_p



On m'avais indiqué ce jeune joueur espagnol, l'un des favoris du tournoi junior. Sa frappe est en effet très lourde mais il est à craindre pour lui, que si sa taille ne s'augmente pas quelques centimètres, il ne parvienne pas à briller chez les séniors.

.

40271114_p



11h 30 c'est l'heure d'ouverture de l'excellent restaurant du stade qui n'est agréable que tôt, lorsque la foule ne s'y presse pas et par beau temps comme aujourd'hui. Après un bon déjeuner il est temps maintenant de rejoindre le court Philippe Chatrier sur lequel commence la rencontre Haas-Federer...

40271458_p


Haas


40271725_p

.
Federer

40271925_p



40272274_p



128949944



Sur le central les ramasseurs sont fiers de ramasser les balles de leurs idoles mais en contrepartie ils y courent beaucoups plus que sur les autres terrains. Federer après être passé très près de la défaite au troisième set a réussi à retourner la situation pour finir par l'emporter en cinq manches. Entre les deux matchs de huitième de finale du tableau masculin, la fédération française de tennis a eu la bonne idée d'organiser une petite cérémonie pour le dernier Roland Garros de Fabrice Santoro? un joueur qui était un de ceux que j'aimais le plus voir jouer.



40272711_p

40273103_p



Avec le second match entre Tsonga et Del Potro la température du stade est considérablement montée même si le public s'est assez vite aperçu que le français n'arriverait pas à battre l'argentin.

40273403_p


Del Potro

40273731_p


Tsonga.


C'est toujours un peu de nostalgie que je prend la sortie du stade, encore une année de plus, une année de moins, c'était peut être mon dernier Roland Garros qui sait? Je vais maintenant suivre la fin à la télévision...

 

Publicité
Publicité
8 avril 2021

FIN D'APRÈS MIDI D'HIVER ENSOLEILLÉE À ROME

zozo-0565.JPG

 

 

zozo-0569-copie-1.JPG

 

zozo-0566.jpg

 

zozo-0570.JPG

 

zozo-0571.JPG

 

zozo-0572.JPG

Rome, Italie, janvier 2004

8 avril 2021

Architecture balnéaire à La Baule, le quartier du Casino

P1040698

 

 

Le quartier du Casino comme son nom l'indique a pour centre le Casino. Au fil des ans cinq bâtiment successifs se sont succèdé au même emplacement, tous plus moches les uns que les autres. Je regrette seulement de celui qui a précédé l'actuel énorme bloc de bêton, datant de 1990 la belle salle de spectacle au jolies fresques (Si quelqu'un par hasard a des photos de ces peinture qu'il ait la gentillesse de me les envoyer).

Le quartier s'est développé autour de l'institut Marin Verneuil créé en 1895 par Mme Julie Pavie et son fils (d'où le nom de la rue Pavie, ancienne rue commerçante la plus chic de La Baule). Cet institut luxueux, architecte François Gaillot, ensuite grandement modifié par Georges Lafont, était destiné aux enfants tuberculeux riches. Mais les villégiateurs ne voulurent pas cotoyer des enfants malades, même riche. Ainsi l'institut fut transformé en hôtel de luxe: l'hotel Royal.

 

P1040699

 

 

P1040700

 

 

Cette villa, Esclarmonde, qui est un prénom féminin aujourd'hui peu usité mais fort répendu au moyen-age, est située sur la rue Pavie. Elle date de 1906. Elle a été réalisée par l'architecte Dommée dans un style médiéval teinté d'anglo-normand.

 

P1040701

 

 

P1040702

 

 

La villa "Les Gélinottes rue Pierre Loti et ses colonnes remarquables.

 

P1040705

 

 

Toujours avenue Pierre Loti, Regina de 1903.

 

P1040706

 

 

P1040707

 

 

35 avenue Pierre Loti, Pax, 1908, architecte Georges Lafont

 

P1040708

 

 

A l'angle de l'avenue Pierre Loti et François de Malherbe, Manon, 1905

 

P1040709

 

 

 

Ker Louise due en 1903 à l'architecte Georges Lafot était situé jadis dans un vaste parc.

 

 

P1040711

 

 

Le Pasteur, avenue Paul Glaize

 

P1040713

 

 

Au 12 de l'avenue Bouchardat, L'escale, architecte Adrien Grave, enduit écume, style paquebot.

 

P1040714

 

P1040715

 

Au 9 et 10 de l'avenue Bouchardat, Miss Helyett et Gaioik

 

P1040717

 

 

Ker Loti, angle de l'avenue Bouchardat et Pierre Loti, 1900, architecte Georges Lafont.

 

P1040720

 

 

P1040721

 

 

P1040722

 

23 avenue de la Concorde

 

P1040723

 

 

P1040724

 

 

Ker Vary, 38 esplanade François André de style breton due  en 1896 à l'architecte Georges Lafont.

 

P1040726

 

 

Le castel Marie-Louise, villa transformée en hotel (très bonne table).

 

P1040727

 

 

P1040730

 

 

P1040731

 

 

Ker Nole, avenue des lianes.

 

P1040733

 

 

P1040734

 

 

Le Tennis country club, 113 avenue de Lattre de Tassigny, à sa création en 1926, architecte Ferdinand Ménard, ce tennis avec ses 21 courts était le plus grand de la cote atlantique.

 

P1040736

 

La Baule, février 2021

 

Pour trouver un billet de ce même type sur le blog:

 

 

 

 

7 avril 2021

TROCA 84

 

PICT0120.JPG

 

PICT0121.JPG

 

PICT0122.JPG

 

PICT0125.JPG

 

PICT0126.JPG

 

PICT0127.JPG

 

PICT0130.JPG

 

PICT0131.JPG

 

PICT0133_2.JPG

 

PICT0134_2.JPG

 

PICT0135_2.JPG

 

PICT0138_2.JPG

 

PICT0139_2.JPG

Trocadéro, Paris, printemps et été 1984

6 avril 2021

TROCA 86 (12)

 

PICT0061

 

PICT0018.JPG

 

PICT0019.JPG

 

PICT0021.JPG

 

PICT0023

 

PICT0024

 

PICT0260

 

PICT0025.JPG

 

PICT0038

 

PICT0227.JPG

 

PICT0229.JPG

 

PICT0230.JPG

 

PICT0232.JPG

 

PICT0233.JPG

 

PICT0234.JPG

 

PICT0235.JPG

 

PICT0249.JPG

 

PICT0250.JPG

 

PICT0251.JPG

 

PICT0252.JPG

 

PICT0253.JPG

 

PICT0254.JPG

 

 

PICT0257.JPG

 

PICT0258.JPG

Paris, juillet 1986

Publicité
Publicité
6 avril 2021

Autour du Kilimandjaro

Autour du Kilimandjaro
Autour du Kilimandjaro

En 1990 le somment enneigé du Kilimandjaro émergeait encore des nuages, lorsque j'y suis retourné 18 ans après, il n'y avait presque plus de neige au sommet de la montagne sacrée des masais...

 

Autour du Kilimandjaro
Autour du Kilimandjaro
Autour du Kilimandjaro
Autour du Kilimandjaro
Autour du Kilimandjaro
Autour du Kilimandjaro
Kenya, hiver 1990

Kenya, hiver 1990

 

5 avril 2021

FÊTE AUX TUILERIES

PICT0050.JPG

 

PICT0051.JPG

 

PICT0052.JPG

 

PICT0053.JPG

 

PICT0054.JPG

 

PICT0055.JPG

 

PICT0056.JPG

 

PICT0057.JPG

 

PICT0058.JPG

 

PICT0059.JPG

 

PICT0061.JPG

 

PICT0062.JPG

 

PICT0063.JPG

 

PICT0064.JPG

 

PICT0065.JPG

 

PICT0070.JPG

 

PICT0071.JPG

 

PICT0072.JPG

 

PICT0073

 

PICT0074.JPG

 

PICT0075.JPG

 

PICT0076.JPG

 

PICT0077.JPG

 

PICT0078.JPG

 

PICT0079

Paris, mars 1984

5 avril 2021

JEUNE HOMME NU POSANT DANS MA CHAMBRE

PICT0001.JPG

 

PICT0002.JPG

 

PICT0004-copie-1.JPG

 

PICT0003.JPG

 

PICT0004.JPG

 

PICT0005.JPG

 

PICT0006-copie-1.JPG

 

PICT0006.JPG

 

PICT0010-copie-1.JPG

 

PICT0004-copie-2.JPG

 

PICT0009.JPG

 

PICT0008.JPG

 

PICT0011.JPG

 

PICT0009-copie-1.JPG

La Varenne 1985

4 avril 2021

TROCA 86 (4)

 

PICT0166.JPG

 

PICT0168.JPG

 

PICT0169.JPG

 

PICT0170.JPG

 

PICT0171.JPG

 

PICT0173.JPG

 

PICT0176.JPG

 

PICT0189.JPG

 

PICT0190.JPG

 

PICT0191.JPG

 

 

PICT0205.JPG

Trocadéro, Paris, janvier 1986

4 avril 2021

LE TEMPLE DE BASSAE, GRÈCE

PICT0037.JPG

 

PICT0038-copie-1.JPG

 

PICT0039.JPG

 

PICT0043.JPG

 

PICT0044-copie-1.JPG

 

PICT0045-copie-1.JPG

Bassae, Grèce, aout 1986

 

 

Le peu que nous connaissons de ce temple nous vient de Pausanias, géographe grec du iie siècle, qui le visita. Cet auteur parcourut la Grèce continentale et laissa des notes rassemblées de façon confuse, toutefois infiniment précieuses par leur caractère unique. Les informations qu'il nous donne sur le temple d'Apollon Épicourios amènent plus de questions qu'elles n'apportent de réponses.

Pausanias avance que ce temple fut consacré par les habitants de Phigalie à Apollon Épicourios, dieu guérisseur qui vint à leur secours lors d'une épidémie de peste, « comme il le fit durant les guerres du Péloponnèse ». Cette explication laisse sceptiques beaucoup d'archéologues modernes.

Il indique également que l'architecte fut Ictinos, sans apporter de preuve étayant cette affirmation. Or Ictinos est l'architecte le plus connu de laGrèce classique : il fut l'auteur du Parthénon d'Athènes et du Télestérion d'Éleusis. Pausanias néglige de dire comment et pourquoi Phigalie, modeste bourgade d'Arcadie, fut capable d'engager un architecte aussi prestigieux. C'est pourquoi les archéologues modernes hésitent à confirmer cette hypothèse. Mais si cette thèse était vraie, la construction de ce temple pourrait être datée précisément de l'époque de Périclès.

Pausanias n'explique pas non plus pourquoi le temple fut établi à l'écart dans la montagne, à 8 kilomètres de la cité, dans un lieu d'accès si difficile qu'il faille plusieurs heures de marche pour l'atteindre.

Plus loin, il rend hommage au toit exceptionnel du temple, « fait exclusivement de pierres », alors qu'en réalité des poutres de bois étaient employées pour soutenir le plafond. Et enfin, il fait l'éloge de la beauté des pierres et de l'harmonie des proportions, tout en restant silencieux sur le contraste des matériaux, sur la combinaison novatrice des colonnes et surtout, isolée dans l'axe de l'édifice, sur cette toute première colonne corinthienne connue de l'aire grecque, qui constitue une avancée historique, et qui eut un impact mondial sur l'architecture des siècles suivants.

 

 

PICT0064.JPG

Le temple de Bassae vu par Jean-Claude Farjas

Publicité
Publicité
Dans les diagonales du temps
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité