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Dans les diagonales du temps
29 avril 2022

Le prêche de saint Jean-Baptiste par Michel Desoublay

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29 avril 2022

Dzma (Notre enfance à Tbilissi) un film de Thierry Grenade, Téona Grenade

 

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France et Géorgie, 1H 30, 2011

Réalisation: Thierry Grenade, Téona Grenade

Avec: Irakli Basti Ramishvili (Giorgi), Zuka Tsirekidze (Datuna), Natasha Shengelaia (Maia), Kahi Kavsadze (Archil), Elena Glurjidze (Nata)

 

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Résumé

Giorgi a 17 ans lorsqu'il découvre, au début des années 90, un autre monde à travers les films américains interdits dans toute l'Union soviétique jusqu'alors. Il vit avec sa mère, Maia, et son frère Datuna, jeune pianiste prodige. Depuis le chaos post-révolutionnaire dans sa ville natale, Tbilissi, Giorgi a voulu réussir en suivant le chemin de ses idoles : Tony Montana et Vito Corleone. Giorgi devient l’un des caïds du quartier, ce qui pourrait lui permettre d’aider son frère à réaliser ses rêves… Il a presque atteint son but lorsqu'il est confronté à un dilemme ; comment peut-il empêcher son petit frère de 12 ans de suivre sa voie alors qu'il pourrait devenir un pianiste célèbre ? Tout cela dans un monde qui ne connaît que le chaos.

 

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L'avis critique:

 

Ce film est très intéressant car il montre bien ce qu'était la vie dans les provinces de l'ex Union Soviétique juste après son écroulement. Il met en lumière la crise économique dans ce pays redevenu indépendant. Il montre aussi combien ces populations sont fascinées par un occident loin de la réalité de celui-ci. Pour  elles l'occident c'est ce qu'elles découvrent dans les films américain.

Techniquement le film est assez médiocre avec une image presque toujours sous-exposée et un étalonnage des couleurs tendant vers le marronnasse. 

 

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29 avril 2022

Charles de Sousy Ricketts,(1866 - 1931), Chimères

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29 avril 2022

Collin McAdoo

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28 avril 2022

Soungouroff (1894-1976)

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Pour retrouver Soungouroff sur le blog:

 

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28 avril 2022

LICHTENSTEIN à la pinacothèque de Paris

 

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 L’exposition de l’artiste américain à la pinacothèque de Paris, nouveau lieu pour l’art dans la capitale, est salutaire car on peut penser qu’elle va aider Lichtenstein (1923-1997) à se sortir du préjugé du monde de l’art européen qui ne le considère guère que comme un copiste agrandissant des cases de médiocres bandes-dessinées. ’Son statut, à juste raison, est tout autre outre Atlantique où il est tenu pour l’un des grands noms, peut être le plus grand, du pop-art  Le grand galeriste Léo Castelli qui le lança au tout début des années 60, le mettait plus haut que Warhol. Contrairement à ce dernier, Lichtenstein ne s’est jamais inspiré de photographies mais de dessins ou de peintures et quelques fois de sculptures.

 

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Cette exposition nous révèle, malheureusement pas complètement, en raison de la provenance des œuvres, presque toutes issues de collections privées, quel prodigieux collectionneur d’images était Lichtenstein. La qualité première de cet artiste est son ouverture d’esprit allant de paire avec une acuité du regard et une mémoire visuelle exceptionnelle. En cela on ne peut le comparer qu’à Picasso qui fut sa grande admiration et en définitive sa plus grande influence, comme il l’expliquait en 1993 à un critique d’art: << Je ne me suis jamais défait de ma première influence, le cubisme de Picasso, et pourtant j’ai passé ma vie à essayer de m’en détourner. Je pense que ça été l’influence la plus importante du XX ème siècle. Tant que je n’avais pas “fait” un Picasso, je n’ai pas pu me sentir libéré de son emprise, même si par certains aspects je reste toujours influencé par le cubisme.>>. Autre point commun avec Picasso son incontestable talent de dessinateur. On peut regretter, connaissant ses esquisses et ses premiers tableaux qu’il ne se soit pas plus libéré de ses modèles pour laisser libre son inspiration. Tôt, dés 1961, il a trouvé sa manière, construit sur l’imitation de l’image imprimée. Il n’en dérogera pas. Elle se distingue par l’ utilisation d’une gamme limitée de couleurs, presque toujours primaire, un cernage des sujets par un large trait noir, obtenu à l’aide de rubans adhésifs, une mise à distance de tout naturalisme par l’utilisation de trames et de couleurs franÑches apposées sur la toile en à plat d’ où sont banni tous dégradés de couleurs. A partir de là, il est stupéfiant de constater l’étendue et la diversité des artistes que Lichtenstein a passé à la géniale moulinette de son style re-créatif.

 

 

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De salle en salle nous découvrons ses relectures de Van Goght, Matisse, Picasso, Brancusi, Cezanne, Monet, Hergé, mais aussi de la statuaire antique et bien sûr de la bande dessinée américaine. Mais une rétrospective (que fait Beaubourg!) nous aurait montré son compagnonnage avec d’autres créateurs, Dubuffet, Braque, Léger, Millet, l’abstraction géométrique... Mais malgré cette déclaration, dans laqÒuelle se résume tout le postmodernisme: << Généralement, quand ils dessinent, les artiste ne voient pas réellement la nature telle qu’elle est. Ils y projettent ce qui leur a été transmis par d’autres personnes. >>, Lichtenstein ne s’est pas contenté de regarder ses pairs. Il a ouvert sa fenêtre et a contemplé la nature, le ciel, la mer, les nuages pour les retranscrire sur la toile à l’aide de trames, de pointillés, de hachures ou de papier d’argent capturant la lumière. Parfois à l’étroit dans les deux dimensions de la toile il a osé le volume, jouant du trompe l’oeil, du vide et des miroirs.

 

 

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Lichtenstein est adepte de la théorie du musicien John Cage comme quoi, presque tout peut être à l’origine˜ d’un tableau selon le précepte que les choses du quotidien possèdent aussi une signification esthétique, que le monde est un chef d’oeuvre dans lequel toutes les choses ont leur part même les plus humbles. L’influence de John Cage fut prépondérante sur Rauschenberg et surtout sur Jasper Johns, mais aussi sur Lichtenstein qui peignit des tableaux intitulés, Câble électrique, Friteuse, chaussette... Lichtenstein ne veut pas par ces dessins critiquer la société de consommation mais représenter des objets de la façon la plus prosaïque qui soit. Les théories formulées par Cage sont la source en Europe d’une oeuvre comme celle de Klassen. Ce pan du travail de Lichtenstein est malheureusement absent de l’exposition de la Madeleine dont le seul défaut est sa brièveté. Il avait cette particularité et cette force de pouvoir apprécier un Cezanne et une publicité vue sur un quotidien. Il ne faudrait pas néanmoins penser qu’il les mettait sur un même plan. On peut tout de même supputer que le fait que Lichtenstein connaisse surtout les chef-d'œuvre de la peinture par leur reproduction imprimée l’est inconsciemment incité à faire une sorte d’équivalence de toutes les images qui lui arrivaient sous les yeux.

 

 

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Au sujet des emprunts de Lichtenstein à la bande dessinée, David Barsalou, un professeur d’art plastique, pour son projet Deconstructing Lichtenstein, a passé ses vingt-cinq dernières années à étudier l'art de Roy Lichtenstein. Il a dépouillé plus de 30 000 comics pour retrouver les vignettes dont l'artiste pop s'est inspiré pour ses peintures. En décembre 2002, il a exposé, à la Gallerie Arno Maris (Massachuksetts), des agrandissements de ces cases pour donner l'impression qu'il s'agissait des toiles de Lichtenstein! Aujourd'hui, son site  offre une confrontation directe entre les cases des comics, publiées entre 1961 et 1965, et les peintures de Lichtenstein. Pour de plus amples informations sur ces emprunts, on peut aussi visiter le site Image Duplicator, mis en place par la Fondation Roy Lichtenstein, à l’origine de l’exposition de la pinacothèque, sur lequel est recencé toutes les oeuvres du peintre américain. Si on peut à la rigueur penser que le souci de faire entrer des sujets vernaculaires dans le grand art n’est pas étranger à une démarche politique par contre on peut constater, alors qu’il est un parangon du retour au figuratif, que jamais Lichtenstein a eu la volonté de délivrer un message politi,que ou idéologique par le truchement de sa production, tout le contraire d’un Erro  dont le rendu le rapproche de Lichtenstein bien qu’il emploie des moyens très différents. Le peintre veut seulement comme beaucoup d'artistes que le passant devant sa toile il se laisse porter par la beauté des images (on y est sensible ou pas), par plaisir intellectuel qu'elle procure ici stimulé par le choc de ses sources hétérogènes. Je crois que comme un bon nombre de peintres et j'en ai bien connu plusieurs, Lichtenstein comme Picasso était un fou d'images aussi doué pour le dessin que pour le "bricolage" ce qui lui a permis de se construire un monde plus beau que celui auquel il était confronté au quotidien, une sorte de fuite du réel par la construction d'un autre environnement. Le.s 25 dernières années de sa vie aidé par des assistants il ne faisait presque rien d'autre que peindre et dessiner... Si l’artiste était aussi très attentif aux créateurs célèbres et aux plus utilitaires des objets, il l’était aussi aux graphismes des réclames dans la presse comme aux jaquettes des romans et aux bandes dessinées; mais c’est peut être sa relecture des catalogues d’ameublement qui a été le point de départ, avec la série des intérieurs, de ses œuvres les plus accomplies. Cette recréation d’un espace, à vivre idéalisé, offre des télescopages jubilatoires de ses sources dont l’évidence est renforcée par le judicieux accrochage de l’exposition. Le carambolage le plus extraordinaire entre créateurs est peut être celui du tableau de 1993, intitulé Tintin reading, dans lequel on voit tintin, danÜs son salon, assis dans un confortable fauteuil en cuir, lisant le journal sur le mur derrière lui est accroché le tableau de Matisse, la Danse, sur une chaise la casquette abandonnée du capitaine Haddock. Il me plaît, à propos de ce dernier détail, d’imaginer une vie conjugale entre l’adolescent à la houppette et le barbu capitaine, thème exploité de nombreuses fois dans les albums pirates érotiques du petit reporter. Il est amusant de noter que ce n’est certainement pas un tableau de Matisse qu’Hergé, s’il avait attribué ses goûts picturaux à son héros, aurait mis au mur de tintin, mais plutôt une oeuvre abstraite minimaliste. Dans la propre histoire de tintin, Lichtenstein joue avec la chronologie. Le kriss malais qui traverse la scène vient des Cigares du pharaon. La scène de lecture du journal appartient à la période pré Moulinsard en contradiction avec la casquette oubliée d’ HaddoÇck. On voit par cet exemple combien les images de Lichtenstein sont propices à la pérégrination intellectuelle. Mais ne soyons pas non plus naïf, le lucre n’était jamais absent de la démarche du peintre. Ne confiait-il pas, avec beaucoup de candeur, à son confrère anglais Richard Hamilton qu’il reproduisait aussi ce qui lui paraissait commercial... Il faut rendre hommage à la scénographie de l’exposition et encore plus au catalogue de celle-ci pour le talent avec lequel ils expliquent la longue élaboration d’une oeuvre, n’hésitant pas à nous le montrer au travail, son chevalet bien particulier est même exposé. Chaque tableau est accompagné par non seulement un ou plusieurs des dessins préparatoires mais aussi par la case de bande dessinée ou la photographie de l’oeuvre qui en a été le point de départ. L’exposition a un intitulé trompeur, Lichtenstein évolution tout d’abord le peintre aÅméricain n’est pas un de ceux dont les œuvres du début de sa carrière, dés l’instant qu’il eut trouvé sa manière, sont les plus différentes de celles de la fin, mais surtout parce que la plupart des tableaux exposés ont été peints dans la dernière décennie de sa vie, ce qui ne permet pas d’avoir une juste idée de son évolution, n’étant pas représentative de toute son activité artistique. Nommer cette manifestation, Lichtenstein l’ apogée, aurait été plus près de la réalité. Je me permet de faire un aparté dans cette modeste chronique pour dénoncer l’interdiction systématique de photographier dans les expositions et les musées. Il est insupportable d’être, lorsque l’on se rend coupable de ce crime, au mieux d’être admonesté comme un petit garçon par un gardien vétilleux, au pire d’être menacé d’expulsion par un malabar dont on peut raisonnablement penser que la conservation du patrimoine artistique n’est pas sa principale préoccupation. Cette interdiction n’est dictée que par un un vil souci de mercantilisme mal compris. Pour ma part photographier n’exclut pas l’achat du catalogue dans lequel les reproductions des œuvres seront toujours d’une bien meilleure qualité que les images que je pourrais produire avec mon appareil photographique; mais cette interdiction me prive de garder un souvenir des mise en scène des expositions, celles -ci étant de plus en plus remarquables, pour des raisons de fabrication évidentes, il n’y en a jamais trace dans les catalogues, au mieux on trouvera, et c’est très bien, comme dans ceux des rétrospectives de Pierre et Gilles ou de Gilbert et George, par exemple, des vues de leurs expositions précédentes. Si l’on ne peut que se réjouir de voir un nouveau site d’exposition pour l’art moderne à Paris, on peut regretter que l’exposition Lichtenstein ait ouverte alors que visiblement le lieu n’était pas terminé, les plafonds et les piliers des salles ne sont pas enduits! Est-ce parce que nous sommes dans une fondation “privée”, c’est amusant de constater, que le seul espace pimpant soit la boutique de la pinacothèque! A presque toute exposition son catalogue et il faut s’en féliciter car ceux-ci offrent souvent le meilleur rapport qualité (tant esthétique qu’intelectuelle) prix, pour un ouvrage d’art sur un artiste ou un courant. Celui édité par la pinacothèque est remarquable d’abord par sa mise en page très aérée dans laquelle les tableaux reproduits respirent en regard de belle plages de blanc. Mais son intérêt principal, en cela fidèle à l’ exposition est son aspect pédagogique. On y trouve expliqué très clairement les techniques de Lichtenstein, fort complexes pour un résultat qui parait évident et c’est là tout son prodige. 

 

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Pour retrouver Lichtenstein sur le blog:

28 avril 2022

Paul-Louis Recco

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28 avril 2022

Rudolf-Christopher Tegner (1873 - 1950), 'Deux Gladiateurs ou La Victoire'

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28 avril 2022

Deux jours à Beauval

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Les diables de Tasmanie ont mauvaise réputation pourtant ceux-là ne sont-ils pas attendrissants

 

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Beauval, mars 2022

28 avril 2022

Portrait of his cat, Jeppe, (1884), Bruno Liljefors (1860-1939)

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