PETITE PROMENADE EN 2012 DANS LE NOUVEL ACCROCHAGE DE LA COLLECTION PERMANENTE DU CENTRE POMPIDOU
Je n'ai parcouru, au sortir de l'exposition Matisse dont je vous reparlerai, qu'un étage de la collection permanente du centre Pompidou, celui qui contient les oeuvres de 1900 à 1960 pour voir les quelques nouveautés du récent accrochage. Il y avait ce garçon, amoureux des kandinsky et surtout une salle dédiée à un peintre que je ne connaissait pas, Judith Reigl, dont vous pouvez lire ci-dessous le petit cartouche qui lui est consacré. Devant l'excellence des toiles montrées, je m'étonne qu'elle ne soit pas plus célèbre, sans doute parce qu'elle a changé souvent de manière. J'aurais attribué une de ces toiles à Matta et une autre à Dubuffet...
Les terrasses du Centre Pompidou offre de magnifiques espaces pour les sculptures, comme pour ce Calder avec pour fond un superbe panorama parisien.
Cueco dont l'humour me manque, lorsque j'écoute aujourd'hui "Les papous dans la têtes" a généreusement offert cette toile de la série les chiens au musée...
Ce joli garçon dont le bleu du pull-over s'harmonisait parfaitement avec les bleus des papiers collés de Matisse, m'a gentiment laissé le photographier.
Paris, avril 2012
Seuls, le procédé du journal ou celui des Mémoires
Seuls, le procédé du journal ou celui des Mémoires donnent aux français cette puissance de durée qu'on trouve dans les romans anglais ou russes (...) L'écoulement du temps, surpris au jour le jour ou reconstitué dans les mémoires restitue aux écrivains français les pouvoir du rêve...
Pierre Drieu la Rochelle, Sur les écrivains