Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Dans les diagonales du temps
13 juillet 2021

La vérité nue un film d'Atome Egoyan

 

Capture d’écran 2021-07-12 à 16

 

 

Fiche technique :
Réalisation : Atom Egoyan. Scénario : Atom Egoyan, d’après le livre de Rupert Holmes. Image : Paul Sarossy. Montage : Susan Shipton. Décors : Carolyn Cal Loucks. Costumes : Beth Pasternak. Musique : Mychael Danna.
Canada, 2005, 107mn, Disponible en VO, VOST et VF.

 

Avec: Alison Lohman, Kevin Bacon, Colin Firth, Sonja Bennett, Rachel Blanchard, Kathryn Winslow, Kristin Adams, Rebecca Davis, David Hayman, Shannon Lawson, Anna Silk et Maury Chaykin.


Résumé :

 

En 1959, aux USA, Lanny Morris (Kevin Bacon) et Vince Collins (Colin Firth) sont les deux artistes de music-hall les plus célèbres et populaires du pays avec leur duo, entre crooners et humoristes. S'ils sont si connus, c'est que chaque année, ils animent un marathon télévisuel durant trois jours, afin de récolter des fonds pour le Téléthon contre la Polio, ce qui les a installé durablement dans le cœur des américains. Leur « couple » est basé classiquement sur les contraires/complémentaires. Vince est l’Anglais, pince-sans-rire et bien élevé, là où Lanny, le yankee, joue la forte tête aux blagues clownesques et vaguement salaces. 
Un fait divers sordide brise la carrière des deux showmen. La dernière année où ils présentent le Téléthon (en 1959), on découvre dans la suite du palace où ils logent, le corps sans vie de Maureen (Rachel Blanchard), une jeune et accorte femme de chambre de l’hôtel. Les deux comiques sont suspectés. Leur réputation est ternie, mais tous deux fournissent un alibi en béton qui les blanchit. L’enquête conclut au suicide mais le mystère reste entier. Peu de temps après cet événement, le duo se sépare. Ils entament chacun de leur côté une carrière en solo. 
Des années plus tard, au début des années 70, Lanny et Vince ne sont plus des têtes d’affiche. Lanny est producteur d'un label musical et Vince est acteur, mais ses films connaissent de moins en moins de succès. Leur temps est passé, tout simplement. 
Karen O’Connor (Alison Lohman aperçue dans Big Fish ) est une jeune journaliste du plus pur style gonzo. Ambitieuse elle cherche le coup journalistique qui l’imposera au premier plan, lorsqu’un éditeur lui propose d'écrire une biographie de Vince et Lanny, deux vedettes auxquelles elle voue depuis sa plus tendre enfance une admiration sans bornes. Intuitivement elle pressent que la clé des deux hommes est dans la trouble affaire de 1959. Elle décide de faire la lumière sur cet événement. Si Vince accepte assez facilement l'interview (il faut dire qu’il sera largement rémunéré par l'éditeur d’Alison), Lanny, lui, refuse, car il prétend écrire un livre sur le sujet. Il ne consent qu’à une chose : envoyer deux chapitres de son livre à Karen. 
Cela se complique encore lorsque Karen prend l'avion pour aller rencontrer Vince. Son voisin de siège n'est autre que... Lanny lui-même ! (petite facilité scénaristique tout de même). Elle panique, et renonce à dévoiler sa vraie identité ! Elle lui cache aussi qu'elle est journaliste et qu'elle écrit un livre sur lui. Lanny, quant à lui, cherche à la séduire... L'enquête commence... Peu à peu, elle entre dans l'intimité sexuelle et affective de chacun des deux hommes. Mais plus Karen se penche sur ces personnages et leur histoire, plus elle éprouve de difficultés à accepter les révélations qu’elle découvre sur eux, mais aussi sur elle-même. Trahison, amour, désir, secrets enfouis et confiance bafouée ponctuent son enquête... 

L’avis du critique :

Egoyan fait partie de ces chouchous de l'art et essai des années 90, que le triangle des Bermudes de la critique parisienne (soit les Inrockuptibles , les Cahiers du cinéma et Libération, dixit l’excellent Michel Ciment) a encensé, et que cette même critique snobe depuis, une fois la mode passée. Il n’y a pourtant aucune faiblesse dans sa filmographie, bien au contraire. Le Voyage de Felicia était très beau, et son moyen métrage adapté de Beckett, Krapp's Last Tape avec John Hurt était une réussite. Mais malgré cela, il est de bon ton de dire qu’Egoyan, ce n'est plus tout à fait ça. La Vérité nue était en compétition à Cannes en 2005, et le canadien est forcément reparti les mains vides. Alors que bien des festivaliers voyaient Kevin Bacon et Colin Firth recevoir un double prix d’interprétation masculine, ce qui n’aurait été que justice. Remarquons qu’une fois encore, un film dans lequel est présente l’homosexualité n’est pas primé à Cannes, contre toute logique.

 

Capture d’écran 2021-07-12 à 16



L'ouverture est magnifique et rythmée. Elle impose d'entrée de jeu une étrange narration. L’intrigue est commentée plus que racontée par les voix-off de Karen, réfléchissant à posteriori aux événements qui ont eu lieu pendant son enquête, et aussi par celle de Lanny dont on entend par plusieurs voix des chapitres de l’autobiographie qu'il est en train d'écrire. Voix multiples et subjectives, dont on comprend assez vite qu'elles vont tisser un riche réseau d’histoires qui vont se compléter, se recouper mais aussi se contredire. À chaque nouveau témoignage, la narration part sur de nouveaux rails, parallèles certes, mais réservant des différences de taille. Avec Vince, c'est encore un autre éclairage qui nous est livré. Tout cela est habilement tricoté. D’autre part, le film ne cesse de faire des allers-retours entre les années 50 et les années 70. 

Capture d’écran 2021-07-12 à 16



Le rythme est fluide, jamais monotone. On découvre que tous les protagonistes sont reliés de manière intime aux événements de 1959, Lanny et Vince, bien sûr, mais aussi Karen. Le spectateur est plongé dans l'histoire légendaire de cette étrange mort, mais aussi dans le ressenti et le subjectif les plus intimes des héros. Ce jeu de points de vue mouvants est encore perturbé par un autre facteur. Lorsqu’ils s’adressent à Karen, les deux acteurs lui présentent une version très choisie des événements. Le tour de force du scénario, adapté du roman de Rupert Holmes, Where The Truth Lies , c’est qu’il parvient à un récit crédible à partir de strates de mensonges et de demies vérités. Très vite, on subodore qu’il y a probablement des différences entre les événements décrits à la journaliste et ce qui s'est vraiment passé. Et que la vérité sera beaucoup plus glauque que ce que les deux protagonistes suggèrent. Sinon comment expliquer que la simple annonce que Karen prépare son livre fasse autant de remous, et que derrière son dos, tout le monde tire les ficelles pour la manipuler plus ou moins, et pour protéger un passé que personne ne souhaite vraiment voir resurgir. Voilà un film subtilement rashomonien où l’on cherche la vérité avec des témoignages subjectifs et tronqués, parasités en plus (ça fait beaucoup !) par la propre confusion de l'héroïne, très attachée à ces deux hommes, icônes de son enfance. Elle s'implique bien au-delà de ce que la rigueur professionnelle lui impose. Tout ça parce que, dans l'avion où elle rencontre Lanny, Karen ment sur son identité, détruisant ainsi la position de force que pouvait lui conférer son statut de journaliste, ce qui la plonge surtout dans une intimité forcée avec Lanny ! Après tout, personne n'a intérêt à dévoiler la chose, et surtout les sommes en jeu sont tellement énormes qu'on sent très bien que cette enquête n'est pas sans danger, ni pour l'intégrité physique de chacun, ni pour le cerveau... ni pour l'âme.

Capture d’écran 2021-07-12 à 16

 

La mise en scène rajoute au trouble. Egoyan joue avec ses personnages et avec les spectateurs, en faisant constamment dévier sa narration. Ellipses, ruptures, flou sur les époques (on ne sait plus parfois au début d’une scène si on est en 59 ou en 72 !). Pourtant le chef opérateur Paul Sarossy, éternel collaborateur du cinéaste, par son splendide travail a su tantôt retrouver les couleurs acidulées du cinéma des années 50, tantôt les tonalités chaudes du cinéma de 1970. 
Dans ce puzzle tout est biaisé, rien ne s’emboîte. Par moments, à ces sources de lumières contradictoires on croit apercevoir la vérité, et encore, bien fugace. Mais aussitôt elle se dérobe. Tout le monde a menti, et tout le monde est impliqué. On sent que c’est avec jubilation que le cinéaste filme ce monde dont Rupert Holmes lui a donné les clés. À propos de clé, il est difficile de ne pas faire le parallèle entre d’un coté Lanny Morris/Vince Collins et de l’autre Jerry Lewis/Dean Martin. Il faut s’en défendre car ce serait perturbant et même nuisible pour l’accès au film. Surtout que les vies privées des deux comiques réels n’ont rien à voir avec ceux de cette fiction. Pour prendre de la distance avec cette possible référence, Egoyan a fait de Vince un Anglais, ce qui n’est pas le cas dans le roman d’Holmes. Au passage, on en apprend beaucoup sur le monde du show bizz et sur celui de la télévision américaine des années 50/60 et sur l’implication de la mafia dans ce milieu. 
Le film semble se diriger vers le film à énigmes. Mais cette tendance est dynamitée par le dispositif global. Egoyan finit par nous perdre, très vite on ne sait plus où vont s'arrêter les chausse-trappes et les faux-semblants.

 

Capture d’écran 2021-07-12 à 16



En nous perdant, mais aussi en nous montrant des évidences, le cinéaste construit un film que l’on pourrait qualifier de cubiste, à la lisière du fantastique. Ça avance, ça recule, on s’égare et l'abîme devient de plus en plus profond.  
Encore une fois Egoyan filme des trajectoires brisées, les déchus, les chutes mais pour la première fois il ose filmer la sexualité sans ambages. On en sort bouleversé. 
On pense à Mulholland Drive pour le climat et les procédés cinématographiques mais aussi à La Corde pour le cynisme de Lanny et Vince, comparable à celui des deux assassins du film d’Hitchcock et aussi pour la belle et subtile théâtralité des décors. 
Les personnages sont doubles, c'est-à-dire pas forcément avec une face cachée et obscure, mais dans le sens où tous les personnages sont deux ! En tout cas, l'Innocence est définitivement sacrifiée, et la mort plane. Le film aplatit et retourne la temporalité, en confortant un sentiment que, bizarrement, on pourra trouver presque fraternel. Quel beau mystère. On ne peut guère en dire plus sans risquer de gâcher le plaisir à découvrir cette merveille.

 

Capture d’écran 2021-07-12 à 16



La mise en scène, complètement subjective et lyrique utilise toute la grammaire du cinéma avec une évidente gourmandise. Elle est hollywoodienne même par endroits (le restaurant japonais et ses éclairs, le cri de la femme de ménage...) Grande idée que la répétition de la séquence de la petite fille du Téléthon. On la voit sur différents supports, sous différents angles, en champ et contrechamp, et avec une diminution graduelle de l'échelle des plans ! Voilà la définition parfaite, à travers cette scène disséminée, du relief au cinéma. L’utilisation du cinémascope rend hommage aux décors soignés. On ne peut qu’admirer la fluidité des mouvements d’appareils qui pourtant ne sacrifient jamais le cadre toujours d’un raffinement extrême. Comme ce plan de Venice Beach où l’on voit un cabriolet jaune paille se garer devant une maison à la façade coquille d’œuf avec en amorce l’aile bouton d’or d’une limousine. À ce camaïeu de jaunes répondent les bleus profonds de la mer et du ciel et passe en contre-jour un surfeur sa planche sous le bras. Et pourtant Egoyan n’a eu que cinq jours de tournage en Californie ! Le reste du film a été réalisé au Canada et dans les studios Sheperton de Londres où ont été reconstituées en studio les chambres d’hôtel, quant à la vue de New York elle doit tout à l’infographie d’après des photographies d’époque.
La signifiance des dialogues nous montre que nous ne sommes pas dans un film américain dans lequel ceux-ci ne sont presque toujours qu’utilitaires et n’ont que seule fonction que de faire progresser l’intrigue. Une phrase comme : «  J’ai toujours été fasciné par la façon dont on passe de celle qu’on est à celle qu’on se laisse devenir  » ancre le film beaucoup plus dans la cinématographie européenne. 
La B.O. due à Mychael Danna, le complice habituel dans ce domaine du réalisateur participe à la narration. Elle est sous l’influence revendiquée de Bernard Hermann et d’Elmer Bernstein via Wagner. Egoyan, entre la réalisation d’ Ararat et de La Vérité nue , a mis en scène à l’opéra La Walkyrie .

Capture d’écran 2021-07-12 à 16



Quant aux acteurs, des premiers aux derniers rôles, ils sont d'une précision renversante (l’inoubliable silhouette de mafioso interprété par Maury Chaykin). Une des idées brillantes d’Egoyan a été de confier le rôle d’une toute jeune journaliste arriviste mais en quête de vérité, et indirectement témoin d’un fait divers, à la très jeune Alison Lohmann, plus adolescente qu’adulte ; sa détermination tranche face à deux comédiens blasés et à bout de souffle qu’elle retrouve dans les années 70. La réussite de La Vérité nue tient avant tout dans ce couple trouble, merveilleusement interprété par Colin Firth et surtout Kevin Bacon qui en assume la part féminine. Mais il y a une limite indépassable que ne peuvent franchir ces deux hommes pourtant complémentaires. Cette frontière, c'est peut-être la différence entre les années 50 et les années 70... 
La filmographie gay de ces deux acteurs est fort intéressante. Colin Firth a commencé sa carrière à l’écran avec Another Country (1984), quant à Kevin Bacon un de ses premiers films est Forty Deuce (42 erue ) de Paul Morrissey en 1982. 
Le film est édité en DVD par TF1 vidéo, belle compression, habillage soigné, en particulier en ce qui concerne les pages de chapitrage. Malheureusement, aucun bonus pour un film pour lequel le commentaire du réalisateur qui parle parfaitement le français aurait été très apprécié.

 

 

Publicité
Publicité
13 juillet 2021

gourmandise antique photographiée par Bruno

QuaiVoltaire

 

Paris, quai Voltaire, juillet 2021

13 juillet 2021

Signac au musée Jacquemart-André (2)

IMG_0487

 

IMG_0489

 

IMG_0490

 

IMG_0491

 

IMG_0495

 

Théo Van Rysselberghe

 

Théo Van Rysselberghe est un grand peintre mais en France on le sait peu. Son oeuvre y a été éclipsée par la figure de son ami André Gide dont il a fait un célèbre portrait. Cette exposition révélera à beaucoup de ses visiteurs ce peintre et quelques autres. Les deux tableaux de Théo Van Rysselberghe qui figurent dans cette exposition sont des paysages alors que ce peintre est essentiellement connu pour ses portraits.  

 

 

IMG_0493

 

IMG_0494

 

IMG_0497

 

IMG_0500

 

IMG_0501

 

IMG_0502

 

IMG_0503

 

IMG_0504

 

IMG_0505

 

IMG_0506

 

 

Le principal enseignement de cette agréable exposition en ce qui me concerne est d'une part la découverte de la méthode de Signac, celle de préparer ses grands tableaux par de petits tableaux dans un style impressionniste puis par des grayonnés sur papier à l'échelle 1 du futur tableau. L'autre grande découverte est celle du Signac aquarelliste.

 

IMG_0507

 

IMG_0508

 

IMG_0509

 

IMG_0510

 

IMG_0511

 

IMG_0512

 

IMG_0514

 

Paris, juillet 2021

12 juillet 2021

Signac au musée Jacquemart-André (1)

IMG_0458

 

IMG_0459

 

 

 

IMG_0460

 

IMG_0461

 

IMG_0462

 

IMG_0463

 

IMG_0464

 

IMG_0465

 

 

IMG_0466

 

IMG_0467

 

IMG_0468

 

IMG_0471

 

IMG_0472

 

IMG_0473

 

IMG_0474

 

IMG_0475

 

 

IMG_0476

 

 

IMG_0477

 

IMG_0478

 

IMG_0479

 

IMG_0483

 

IMG_0484

 

IMG_0485

 

IMG_0486

 

 

Paris, juillet 2021

12 juillet 2021

Ossie Clark

23079442_p

 

 

23080737_p

 

Le 9 mars je vous avais raconté l’assassinat qui avait nourri “La corde” d’Alfred Hitchcock et auparavant à propos du film “La ronde de nuit” de Peter Greenaway, le meurtre et le désir homosexuel selon le cinéaste anglais qui se cacherait dans le tableau de Rembrandt.
Un autre drame est tapi sous la peinture lisse d’un des plus célèbres tableaux de David Hockney, Mr et Mrs Clark et Percy.
Ossie Clark est né le 9 juin 1942. Raymond "Ossie" Clark était un couturier anglais qui fut une figure importante du swinging London des années 60 et de l'industrie de la mode de cette ère. En conséquence Ossie Clark retrouve maintenant une renommée après être tombé dans l’oubli. La mode actuelle étant caractérisée par une fringale de rétro. Beaucoup de célèbrité portèrent les vêtements d'Ossie Clark tels Marianne Faithfull, Jimi Hendrix et Patti Boyd. Il a créé des salopettes pour Mick Jagger, des robes de soie pour Bianca Jagger; il a habillé Eartha Kitt... Mais Ossie Clark est encore plus célèbre en tant que modèle de la peinture datant de 1970, M. et Mme Clark et Percy de David Hockney. Le tableau est actuellement accroché à la Tate gallery anglaise. Elle est l'une des peintures les plus visitées en Grande-Bretagne. Par ailleurs David Hockney a dessiné de nombreuses fois Ossie. Il apparait également dans un autre tableau du peintre, "Le parc des sources, Vichy. Il est un des deux garçons assis de dos, celui de gauche, l'autre étant Peter schlesinger. On peut également voir Ossie Clark dans le film de Jack Hazan The bigger splash.

Les journaux intimes d’Ossie Clark qu'il a commencés à écrire en 1971, ont été édités à titre posthume en 1998. Une rétrospective de son travail a été organisé au musée du V&A  de Londres en 2003. Originaire de Warrington dans le Lancashire, les parents de Raymond Clark, se sont réfugiés à Oswaldtwistle pendant la guerre, d’où le  surnom d’Ossie pour leur fils qui y est né. Tout enfant le Jeune Ossie faisait des vêtements pour ses nièces et ses neveux. Il habillait ses poupées et concevait des maillots de bain pour les filles du voisinage quand il n’avait pas encore dix ans. Le professeur d'art de l'école secondaire d'Ossie repéra le talent créateur d'Ossie. Il lui donna une grande collection de Vogue et de Harper's Bazaar. Ces magazines de mode lui donnèrent ses premières leçons.

23080858_p


Ossie Celia et David Hockney.

 

Capture d’écran 2021-07-11 à 10



Après le lycée Clark est entré à l'université régionale d'art  de Manchester. A l'âge de seize ans Ossie a dû se lever très tôt le matin chaque jour, pour faire le long voyage de la maison de ses parents à l'université. Sa mère donnait à Ossie des pillules pour le maintenir éveillé et en état alerte. Ce serait le début d'un penchant qui durera sa vie entière pour les médicaments prescrits illégalement. Alors qu’il était toujours à l'université de Manchester, Clark a été présenté à Celia Birtwell par un de ses meilleurs amis et camarade de classe étroits. Les deux jeunes gens devinrent vite de bons amis; mais cette amitié bientôt se développa en liaison amoureuse. Ossie connaissait déjà David Hockney et lui présenta Celia.

Dans sa biographie de David Hockney (éditions de la différence, 1988) Peter Webbe raconte de la façon suivante la rencontre des deux hommes: << Lorsque Hockney se rendit à Manchester, en 1962, Norman Steven qui enseignait au collège le présenta à Ossie. Hockney le trouvatrès attirant et très sympathique et lorsque Ossie entra au cours de couture du Royal college, la même année, ils se rencontrèrent à de nombreuses reprises.>> . En 1965 Hockney et Ossie voyagèrent à New York et en Californie ensemble. << Je suis retourné en Californie pour environ deux moi avec Ossie Clark qui avait entreprit des études au Royal College of art au moment où j'en sortais. Je l'avais connu à Notting hill. C'était la première fois qu'il venait aux Etats Unis. Nous avons assisté au premier concert que les Beatles donnaient à Hollywood Bowl...>> (David Hockney par David Hockney, édition du Chène, 1976)

  

Capture d’écran 2021-07-11 à 10

 

En 1965 Ossie est “gradué” de l'université à Londres. Celia Birtwell est alors venu à Londres pour vivre avec Ossie. Ils habitaient Notting Hill. Le défilé de mode de sortie d’école d'Ossie au RCA eut un succès énorme. Elle était  fortement influencé par Hollywood. La dernière robe du défilée comportait lumières clignotantes et du strass, dès le lendemain les rubriques de mode des principaux quotidiens britanniques reproduire cette fameuse robe. Dés le mois d’août suivant il monta sa première collection. Il a rapidement réussi à imposer sa marque dans l'industrie de mode britannique.

23080974_p



Toujours la même année il rencontre à une partiy sur King Road., Alice Pollock, une jeune designer autodidacte qui posséde une boutique à Kensington. Ils envisagent rapidement de travailler ensemble. Lorsqu'ils découvrent qu'ils sont né le même jour, le 9 juin 1942, donc jumeau astrologique, ils sont sûr que leur partenariat est prédestinés.  Il réserva ses meilleures créations a la boutique d'Alice Pollock. Elle commanda immédiatement une collection entière de robes pour sa boutique. Ossie présenta une collection tout en blanc et crême en mousseline de soie qui s'est vendue rapidement.

Capture d’écran 2021-07-11 à 10



Ensuite Alice Pollock a voulu que les vêtements de Clark eussent une sensation plus organique et ainsi a commissionné Celia Birtwell pour produire des textiles spéciaux pour la prochaine collection. La période de 1965 à 1974 est considérée comme le zénith de la carrière d’Ossie Clark (Ossie Clark 1965-74 par Judith Watt ISBN 1851774580 ). Pendant cette période il a beaucoup de clients célèbres. Vers la fin des années 60, Clark lance une collection de vêtements flamboyants. Ossie est alors "le roi de King road". Twiggy, le célèbre mannequin défile en portant ses créations.

Capture d’écran 2021-07-11 à 10


Twiggy dans une création d'Ossie



Clark  lance sa ligne de vêtements pour homme en 1968. Elle reflétte l'attitude plus détendue de la posture masculine de ces années. La grande idole de Clark était le célèbre danseur Nijinsky. L’amour de danse d’Ossie a souvent inspiré ses vêtements conçus d’abord pour laisser le corps le plus libre possible pour ne pas en limiter les mouvements. Ossie Clark est bien connu pour son usage de couleurs amorties et de tissu de crèpe.

Capture d’écran 2021-07-11 à 10



Pendant cette époque Celia influence beaucoup Ossie. Souvent Clark concevrait ses vêtement à partir d’un croquis de Celia. Bien qu'Ossie ait été ouvertement bisexuel et ait continué à avoir beaucoup de relations sexuelles des hommes, en 1969, il se marie avec Celia Birtwell. Ils eurent deux fils ensemble. Clark a longtemps espéré avoir une famille nombreuse. Ses enfants étaient une des grandes joies de sa vie. Clark n'était pas seulement connu à  Londres, mais également à New York et à Paris. Il a habillé les riches et les célèbrités de Londres, de la fin des années 60 et du début des années 70. Clark est devenu ami avec plusieurs des grands acteurs populaires de cette période faisant parti de leurs cercles intimes. Ceci lui a donné beaucoup d'avantages pour habiller une riche et célèbre clientèle. Clark a fait beaucoup de costumes de scène pour Mick Jagger, les Beatles, Marianne Faithfull et Liza Minnelli, entre d'autres.

23079746_p


dessin pour un costume de scène de Mick Jagger

Bien que la “gentry” ait accepté Clark comme un des siens. Ossie alors qu’il s'est toujours senti moins apprécié artistiquement et financièrement  par le grand public aurait surtout touché cette clientèle qui était son milieu d’origine. Ce sentiment d’incompréhension de son travail par le peuple mènera  Ossie à une sorte de dépression.

 

Capture d’écran 2021-07-11 à 10

 

Capture d’écran 2021-07-11 à 10

 

Capture d’écran 2021-07-11 à 10




Clark a vite adopté le style de vie hédoniste des années 60 et 70. Son utilisation de plus en plus grande de la drogue altère considérablement sa capacité à travailler, ruinant aussi bien son moral que ses finances. Clark et Birtwell divorce en 1974. Commence alors la spirale de la déchéance pour Ossie, qui ne semble jamais s’être remis de sa séparation d’avec Celia Birtwell et de ses deux enfants. Sa stabilité familiale ayant disparue son rendement créateur est devenu aléatoire. Au début des années 80,  la mode et la mode britannique en particulier, est tournée vers le nouveau modèle punk. L'habillement du magasin de Vivienne Westwood sur King Road est devenu plus “populaire”. Les robes débordantes de romantisme d'Ossie Clark n'étaient plus à la mode.  Clark fait faillite. En 1984, Alfred Radley persuade Clark de travailler deux saisons pour lui, les vêtements étaient réussis, mais elles ont été ses dernières collections.
Ensuite, il ne fait plus que des modèles uniques pour quelques un de ses amis et d’anciens clients fidèles. Conjointement Il enseigne au RCA et lance une compagnie de lingerie en association avec Gina Fratini. Le 7 aout 1996, Ossie a été poignardé 23 fois avec un couteau de cuisine en son appartement d’Holland park à l'ouest de Londres par son ancien amant agé de 29 ans, Diego Cogolato avec qui il avait vêcu 18 mois. Cogolato a aussi fracassé le crâne de Clark avec un pot de fleur en terre cuite, ce qui l’acheva. Cogolato a attaqué Clark, alors ce dernier dormait dans son lit. Au moment des fait le meurtrier était sous l'emprise de l'alcool et de drogue, persuadé qu'il était envoyé de dieu pour chatier Ossie Clark qui pour lui était devenu l'incarnation du mal. La défense plaida l'homicide involontaire par le biais dune responsabilité atténuée. Cogolato a été condamné pour homicide involontaire et emprisonné pendant six années.
Aujourd'hui les vêtements signés d'Ossie Clark sont considérés comme "vintage" et se négocient plusieurs milliers d'euros dans les ventes publiques; certains sont entrés au musée comme celui ci-dessous que l'on peut voir au Victoria and Albert museum de Londres

Capture d’écran 2021-07-11 à 10



L'attrait pour ses créations a survécu à leur créateur, et au fil des ans, ses travaux ont inspiré Marc Jacobs, Stella McCartney et Anna Sui, entre autres. Maintenant, Marc Worth, co-fondateur de  WGSN, veut relancer le label Ossie Clark. En février 2008 à la Serpentine Gallery à Hyde Park, le couturier Avsh Alom Gur  a présenté une collection sous le patronage revendiqué  des manes d'Ossie Clark (voir ci-dessous) qui était en effet, d'après les photos que j'ai pu en voir, très fidèle à l'esprit de son ainé. On peut se demandé ce que Celia Birtwell a pu penser de cette collection.

Capture d’écran 2021-07-11 à 10



Capture d’écran 2021-07-11 à 10

 

Capture d’écran 2021-07-11 à 10




Pierre Le Tan se souvient d’Ossie: << Le tableau d’Hockney est la quintescence de jours bénis. Certains pense que cette époque est aujourd’hui revenue à Londres, simplement parce qu’on y jouit à nouveau d’une prospèrité qui avait fait une longue éclipse. Mais je ne retrouve pas dans cette ville l’esprit léger du temps où ma femme portait la robe verte d’Ossie Clark qui pend toujours, telle une pièce d’archéologie, dans un de nos placards.>>

 

 

Capture d’écran 2021-07-11 à 10

.

Publicité
Publicité
12 juillet 2021

Les écureuils de Regent Park

30648942_p

30649080_p

30649124_p


Regent Park, Londres, septembre 2008.

12 juillet 2021

Raul Soteras

33643254_p

33643326_p

33643443_p

 

33643502_p

33643872_p

  

33645042_p

33645102_p

 

33645163_p

33645208_p

33645270_p

33645301_p

.

12 juillet 2021

Joanna Chrobak

tumblr_6a85f899199a5747909bfe14610a8667_466e8820_500

12 juillet 2021

Rites of passage un film de Victor Salva

29301003_p

 


Fiche technique :
Réalisé par Victor Salva. Scénario : Victor Salva. Images : Don E. Fauntleroy. Musique : Bennett Salvay. Montage : Ed Marx. Son : Benjamin Patrik.

 

Avec: Dean Stockwell, James Remar, Jason Behr, Kenny Cloutier, Andrew Cooper, Marianna Elliott (II), Joseph Foss, George Georgiadis, Brenda James, Robert Glen Keith, Joseph Kell, Andreas Michael Lamelas, J . Nancy Sawyer, Rondell Sheridan, Thomas G. Waites et Jaimz Woolvett.

 

USA, 1999, Durée : 95 mn. Disponible en dvd seulement en VO.

 

Résumé :

 

Del Farraday (Dean Stockwell), la soixantaine bourgeoise et sportive, invite pour quelques jours, son fils aîné (Robert Glen Keith), jeune avocat englué dans sa médiocrité banlieusarde, dans son chalet de chasse, situé au bord d’un lac, en pleine forêt. Il désire se réconcilier avec lui. Arrivant au chalet, les deux hommes sont surpris d’y trouver déjà Campbell, le plus jeune des fils de la famille, que pourtant le père avait chassé deux ans auparavant lorsqu’il avait découvert son fils dans les bras d’un autre garçon. La nuit tombe, autour de la table du dîner la tension monte. Le père, brutal et homophobe, veut s’expliquer avec ses deux fils, lorsque soudain on frappe à la porte de la maison. Deux étrangers (James Remar et Jaimz Woolvett) demandent de l’aide. Ils prétendent que leur voiture est en panne dans ce lieu isolé. Del Farraday les fait entrer. Bientôt on découvre que c’est un piège. Les deux hommes sont en fait de dangereux psychopathes évadés de prison. Il s'avère que le fils gay est à l'origine de tout cela. Il s’est lié d'amitié, et même plus, avec l’un des taulards. Il a monté ce traquenard afin de se venger de son père, à qui il ne pardonne pas d’avoir brisé son histoire d’amour. Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme Campbell l’avait prévu...

 

29301075_p

 

L’avis du critique


Ne baraguinons pas : nous voilà devant l’un des meilleurs thrillers de ces dernières années. Le film bénéficie d’un savoir-faire cinématographique indéniable, d’une interprétation remarquable et surtout d’un scénario palpitant et toujours imprévisible. Il est en outre riche d’un sous texte qui permet au spectateur d’imaginer bien des péripéties hors champ. Rites of Passage échappe à tout accent mélodramatique. L’angoisse est distillée avec beaucoup d’habileté. Les quelques retours en arrière sont bien amenés. Ils offrent à la fois des plages de calme, faisant redescendre la tension, et des informations sur le passé des personnages, éclairant notamment l’incommunicabilité entre le père et ses fils. Le film évite le piège de la prise de parti, du bon contre les méchants, tant cette barrière entre le bien et le mal demeure ici floue et insoupçonnée. Rites of Passage n’est pas une œuvre gay, selon la dénomination classique dans le cinéma américain, mais l’homosexualité nourrit toute l’intrigue.

 

29301103_p

 

Cela commence comme un drame familial, pour se métamorphoser en un thriller haletant. Victor Salva raconte, dans le commentaire du film sur le DVD, qu'il s'est inspiré d'événements de son passé pour écrire son scénario. Il a été également doté, comme son héros, d’un père autoritaire et obtus. Le tournage a été vécu pour lui de manière cathartique. Il a réalisé Rites of Passage directement après être sorti de prison. Le réalisateur, qui n’a jamais caché son homosexualité, ce qui aurait difficile au vu de ses films, a en effet été condamné à plusieurs années de prison, malgré ses dénégations, pour des actes de pédophilie sur un garçon de 12 ans. Il se serait inspiré de certains de ses anciens codétenus pour les personnages des tueurs.

29301200_p



C'est en 1986, à l'occasion de la Sony/AFI Home Video Competition que Victor Salva – qui a commencé dès l’âge de treize ans à tourner des courts métrages en super 8 – est remarqué par Francis Ford Coppola, membre du jury. Son court métrage, Something in the basement, reçoit le prix dans la catégorie fiction. Deux ans plus tard, Francis Ford Coppola produit le premier long métrage de ce Californien d’alors trente ans, Clownhouse, un thriller à petit budget, dans lequel trois garçons sont attaqués par trois malades mentaux déguisés en clowns. Dès lors, le cinéaste se spécialise dans le registre de la série B angoissante ; il signe en 1995 Nature on the beast, un autre thriller interprété par Eric Roberts et Lance Henriksen. L'année suivante, Victor Salva change de genre cinématographique et met en scène son premier film fantastique, Powder, pour les studios Disney. Interprété par Jeff Goldblum et Mary Steenburgen, ce long métrage met en scène les aventures d'un jeune homme, doté de pouvoirs de télékinésie. C’est un énorme succès commercial.

29301488_p



Après son incarcération, il est mis au ban d’Hollywood mais Coppola ne l’a pas oublié et co-produit Rites of Passage, de l’aveu de Salva son film le plus personnel. Puis il revient à ses premières amours, le thriller d'épouvante, avec JeepersCreepers, le chant du diable. Ce film à petit budget et sans prétention, dans lequel deux adolescents se retrouvent aux prises avec une terrifiante créature, remporte un succès surprise à travers le monde. Cette faveur du public le remet définitivement en selle et il ne tarde pas à lui donner une suite, sobrement intitulée : Jeepers Creepers II (2003). Cette fois, c'est à un bus rempli de basketteurs que le monstre s’attaque. Les deux Jeepers Creepers sont à forte teneur homoérotique. On ne risque pas d’oublier une séquence du début de Jeepers Creepers II où de beaux adolescents prennent un bain de soleil sur le toit de leur schoolbus ! En 2006, Victor salva a tourné Peaceful Warrior qui se déroule dans un gymnase, avec Scott Mechlowicz et Nick Nolte mais qui ne nous est pas encore parvenu ici, sur nos écrans.

29301360_p



L’interprétation de Rites of Passage est irréprochable. Elle démontre quel réservoir de talents possède le cinéma américain. Il faut bien dire qu’avant le film de Salva, on attendait peu de choses de Jason Behr, vu presque seulement à la télévision, surtout dans Roswell. Il a fait aussi de nombreuses apparitions dans d’autres séries comme JAG (où il retrouve Dean Stockwell), Profiler, 7 à la maison, Cracker et Buffy. En 1999, il joue le rôle récurrent de Chris Wolfe dans la série Dawson(saison 2). Parallèlement à sa carrière télé, Jason fait une courte apparition dans Pleasantville avec Reese Whiterspoon. Ici, il est remarquable dans son rôle de jeune gay écorché vif et tient le film de bout en bout. On l’a revu avec plaisir dans The Grudge. On a pu voir Robert Glen Keith (D J Farraday) en vedette dans l’excellent remake californien de Mort à Venise, Death in Venice, CA. À la manière d’Hitchcock, Salva apparaît furtivement en pianiste d’hôtel au tout début de Rites of Passage.

29301410_p



Pouvez-vous vous souvenir, vous que la camarde a épargné et qu’Alzheimer traque, du temps où, rue d’Ulm ou bien dans un pelucheux cinéma de quartier, vous restiez le dernier, assis dans votre inconfortable fauteuil, au risque de vous faire écraser les orteils, jusqu’à la dernière image pour tenter de mémoriser le générique du film que vous veniez de voir, classique ou nanar peu importait ; ce qui comptait, c’était d’engranger un maximum d’images et de noms, qu’ensuite vous vous réciteriez pour conjurer vos insomnies, comme d’autres se remémorent la litanie des empereurs romains ou la nomenclature des papes. Si vous êtes de ceux-là, mes frères cinéphiles et cacochymes, l’apparition du nom de Stockwell, le père homophobe, aura dû vous titiller la mémoire. Vous vous serez précipité vers votre bibliothèque ou votre ordinateur et « mais bon dieu, mais c’est bien sûr ! », ce nom vous disait quelque chose, mais comment reconnaître dans ce père intransigeant Le Garçon vert du film éponyme de Losey traqué par tous parce que... différent.

29301438_p



Rites of Passage est une œuvre mature. On sent que le réalisateur est proche de ses personnages. Il traite frontalement de l'homophobie tranquille de certains parents. Le couple père/fils composé de Dean Stockwell et Jason Behr fonctionne à merveille dans cet affrontement entre le désir d’être soi et les vieilles lunes moralisatrices. Il est aussi très rare de trouver l'homosexualité au centre d'un thriller américain. Elle est presque toujours cantonnée dans les comédies ou les comédies dramatiques. Chaque scène est excellemment filmée. Salva sait bien profiter des magnifiques décors où il a eu le bon goût de situer son thriller. Don E. Fauntleroy, qui signe aussi l’image des deux Jeepers Creepers, est un virtuose des atmosphères nocturnes dans lesquelles se déroulent les trois quarts du film.

29301462_p



Il y a un DVD seulement pour la zone 1, sans sous-titres français, chez deux éditeurs (??). Il contient un précieux commentaire du réalisateur et des scènes coupées qui ne sont pas inutiles à la compréhension de l’intrigue et qu’il aurait été bon de garder dans le montage final.

 

 

 

Pour retrouver Victor Salva sur le blog:

 

 

 

 

12 juillet 2021

Étude de nu - Valentin Aleksandrovich Serov

manboy

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Dans les diagonales du temps
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité