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Dans les diagonales du temps
25 mai 2020

Arno Breker au travail

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25 mai 2020

Xavier Miserachs: Barcelone Noir & Blanc


Xavier Miserachs  

"Le photographe n'appartient pas à une classe sociale. Ce n'est ni un ouvrier, ni un homme d'affaires, un voyou, mais il est capable de faire des images de n'importe lesquels de ces figures sociales et de bien d'autres. Pour moi, le photographe toujours pratiqué transversalité sociale » 

Xavier Miserachs 
 

Garde en milieu urbain (1958)  

Les immigrants dans les environs de l'Estación de Francia (1962) 

Escudellers Carrer (1962) 
 

Miserachs Xavier est l'un des photographes espagnols les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle. Appartenant à la génération des années 60 ce Barcelonais s'est donné pour mission de promouvoir le renouvellement du monde de la photographie espagnole. Avec Oriol Maspons, Leopoldo Pomes et Ramón Masats, il crée un nouveau langage photographique. Il est un photographe de la rue et de ses habitants. Il  parvient à capter l'atmosphère des rues de Barcelone dans les dernières années du franquisme. Son travail est un excellent documentaire de cette époque. 
Il est né à Barcelone en 1937. Il a étudié la médecine, tout en s'intéressant dès son adolescence à la photographie. Après le succès de ses premiers essais, il travaille avec divers magazines, Triumph, Interviu, Gaceta Ilustrada, La Vanguardia, etc ... Il voyage dans la plupart des pays d'Europe et il s'ingénie à transcrire en images, ce qui est l'une de ses grandes passions, leur mode de vie. Dans les lieux qu'il visite, il rencontre les photographes de  l'endroit. Cet infatigable voyageur s'intéresse aussi  au cinéma. Il collabore à deux films tournés de façon clandestine et dirigés par Enrique Vila Matas et Emma Cohen. Il dirige et la produit deux courts métrages "Amen" et "bande dessinée muette" . 
Auteur de plusieurs livres de photographie parmi lesquels celui qui est sans aucun doute son chef d'oeuvre "Barcelone, en noir et blanc", dont certaines images sont devenues des icônes d'une époque. Miserachs est décédé en 1998 après avoir reçu de nombreux prix.
 

Sereno devant le restaurant "Los Caracoles" (1962)  

Compliment de la Via Laietana (1962)  

El Born (1962)  

Deux dames de la Plaça Reial (1962) 

Pension "La Favorita" rue de l'Arc de Sant Pau (1962)  

Passeig de Gracia (1962)  

Carrer Balmes Diagonal (1962)  

Pelai Carrer (1962)  

Office de football, Las Ramblas, (1962)  

Biscuter à Castelldefels route (1962)  

Tram 36 (1965) 
25 mai 2020

Tsarouchis

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Photographie prépartoire pour un tableau par Yannis Tsarouchis  (1950s)

 

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Yannis Tsarouchis (right) at an exhibition of his work in London, with Andreas Nomikos, 1951.

 

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25 mai 2020

Manolo Yanes













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25 mai 2020

Voyage aux iles de la Désolation d'Emmanuel Lepage

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J'ai embarqué toute une après midi, grâce à Emmanuel Lepage sur le Marion Dufresne pour les Iles de la désolation dont les plus connues sont celles de Kerguelen. Un voyage au fil des pages durant lequel le lecteur-regardeur en prend plein les yeux. Il y a du Brenet, du Marin-Marie, du Nicolas de Stael, du Pierre Joubert et même de l'Alechinsky dans les dessins de Lepage, le tout sous le patronage conjugué d'Hergé et de Stevenson. Mais dans « Voyage aux iles de la désolation », il y a surtout de l'Emmanuel Lepage et c'est très bien comme cela. Un peu par hasard Lepage embarque sur le Marion Dufresne, le bateau ravitailleur de ces iles perdus entre l'ile de la Réunion et le bas du monde où il fait très très froid. Ces terres australes sont le terrain de jeu de nombreux scientifiques français.

  

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Lepage décide de faire une bande dessinée et pas seulement un carnet de voyage de cette expérience. Et là est peut être le plus grand tour de force du « Voyage aux iles de la Désolation » qui n'est pas qu'une suite de superbes images mais une véritable narration fluide de cette extraordinaire aventure. La dextérité graphique extraordinaire de Lepage est au service de beaucoup d'humanité qui de temps en temps est pimenté d'humour. Parfois la réflexion se fait profonde et puis une anecdote vient alléger le propos. Pendant 160 pages Lepage nous raconte à la première personne son périple, mais sans jamais se pousser du col, bien au contraire, il n'a de cesse que de pousser au premier plan ses compagnons de voyage, d'une grande diversité, il y a des scientifiques de diverses obédiences, des marins bien sûr, des ouvriers, des cinéastes, un peintre, des dockers, des hauts fonctionnaires et même un sénateur, avec beaucoup de tendresse. Cette équipée n'est pas toujours rose. Si je ne suis pas certain que Lepage ait réussi à dessiner l'odeur des otaries, critère de qualité d'un dessinateur pour le météorologue de l'expédition en revanche il a réussi, sans se représenter à peindre en neuf cases son mal de mer.

  

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Quand il pose son sac à terre sur ces ilots inhospitaliers pour l'humain, Lepage se transforme en un grand peintre animalier. La double page sur laquelle il a représenté une colonie de manchots est somptueuse. Elle donne envie de voir les originaux quelle belle exposition cela ferait.

  

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Lepage utilise de multiples techniques pour transcrire ses émotions. C'est avec un égal bonheur qu'il se sert tantôt de l'aquarelle, tantôt de crayons de couleur ou encore de craie grasses ou de fusains.

  

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« Voyage aux iles de la désolation » est un livre d'art qui se transforme constamment en un documentaire sur les terres australes et leurs habitants tant animal qu'humain. C'est aussi entre autres un livre sur la recherche et ses vicissitudes, sur la difficulté du métier d'artiste et surtout une délicate exploration de la nature humaine. Au détour d'une page on découvre également des morceaux méconnus de l'Histoire des explorations. Il y a tout cela dans cet album qu'il ne faut pas hésiter à qualifier de chef d'oeuvre. 

  

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Indépendamment de son immense qualité, j'ai lu ce livre avec une émotion particulière, car, lorsque j'avais un peu plus de vingt ans, j'ai failli partir pour les iles Kerguelen dans le cadre du C.N.R.S., et plus particulièrement pour le Groupe de Recherche Ionosphérique. A l'époque où le séjour était encore plus rude qu'aujourd'hui, pour être envoyé la-bas, il fallait passer de nombreux examens de santé et surtout de très nombreux tests et entretiens psychologiques où l'on étudiait si le prétendant pouvait supporter les lourdes contraintes d'un séjour coupé du reste monde durant de long mois, dans une communauté réduite, dans une iles au climat inhospitalier. Lepage évoque d'ailleurs sans ambages les tensions qu'il découvre au sein des différents groupes qu'il rencontre. Après tous ces contrôles, j'ai été jugé « bon pour le service ». Au moment de signer mon engagement, je me suis dégonflé, adieu donc le C.N.R.S, car le séjour aux Kerguelen était le passeport pour y être engagé.

 

  

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Voyage aux îles de la Désolation, Emmanuel Lepage, éditions Futuropolis, 2011

  

 

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24 mai 2020

Les pages du doge, 1888, José Villegas Cordero (1844-1921)

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Séville, musée des beaux arts, Espagne, avril 2011

24 mai 2020

MEMOIRES D'HADRIEN, RÊVES D'ANTINOÜS


"Ce jeu mystérieux qui va de l'amour d'un corps à l'amour d'une personne m'a semblé assez beau pour que je lui consacre une part de ma vie."

"...qu'un seul être... nous hante comme une musique et nous tourmente comme un problème; qu'il passe de la périphérie de notre univers à son centre, nous devienne enfin plus indispensable qu'à nous-mêmes, et l'étonnant prodige a lieu, où je vois bien davantage un envahissement de la chair par l'esprit qu'un simple jeu de la chair."

 



"Le visage d'un autre m'a préoccupé davantage. Sitôt qu'il rentra dans ma vie, l'art cessa d'être un luxe, devint une ressource, une forme de secours. Il existe aujourd'hui plus de portraits de cet enfant que de n'importe quel homme illustre, de n'importe quelle reine."

 


"Trahit sua quemque voluptas. A chacun sa pente: à chacun aussi son but, son ambition si l'on veut, son goût le plus secret et son plus clair idéal. Le mien était enfermé dans ce mot de beauté, si difficile à définir en dépit de toutes les évidences des sens et des yeux. Je me sentais responsable de la beauté du monde."

 


 

"Antinoüs, couché au fond de la barque, avait appuyé la tête sur mes genoux. Ma main glissait sous sa nuque, sous ses cheveux. Dans les moments les plus vains ou les plus ternes, j'avais ainsi le sentiment de rester en contact avec les grands objets naturels, l'épaisseur des forêts, l'échine musclée des panthères, la pulsation régulière des sources. Mais aucune caresse ne va jusqu'à l'âme."



Marguerite Youcenar

MEMOIRES D'HADRIEN


24 mai 2020

street art à Séville

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Séville, Espagne, avril 2011 

 

24 mai 2020

Dorian Guo (2)

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24 mai 2020

Pour ne pas oublier Farley Granger (1925-2011)

 
 
La première fois que j'ai vu Farley Granger, c'était sur une télévision qui paraitrait aujourd'hui une antiquité avec sa belle boiserie en acajou et son écran bombé dont les coins étaient arrondis. C'était en cachette de mes parents pour voir "La corde" dont je ne sais pas comment la notoriété était arrivée à mes enfantines oreilles. Je devais avoir une dizaine d'années et ne savais encore rien, du moins consciemment de ma sexualité mais dès l'apparition de ce beau jeune homme, je fus subjugué par son élégance. Après cette révélation je n'ai eu de cesse que de guetter ses apparitions qui furent à mon gout bien trop rare. Et voila qu'il part alors que j'avais le dos tourné du coté de l'Andalousie où il est désormais assez difficile de trouver "Le Monde", ma gazette préférée, je n'ai donc appris la disparition de mon ancienne admiration qu'à mon retour. Décidément  en ce printemps, les étoiles hollywoodiennes s'éteignent une à une. Celle de Farley Granger brillait avec discrétion depuis quelques années mais son éclat m'arrivait grâce à ma vidéothèque lorsque je décidais de revoir un chef d'oeuvre signé Hitchcock ou Visconti où il s'illustra. Son élégance était inégalable, elle suintait d'une obscure sensualité. 
 


Le beau jeune homme, natif de San-José, a été découvert à 17 ans par Samuel Goldwyn. C'est  "La corde" que le talent de Farley Granger donne la pleine mesure. Son visage d'ange, sur lequel on peut déjà deviner les premiers stigmates de la déchéance, suggére d'obscures inquiétudes. La corde est emblématique d'un temps où l'homosexualité ne pouvait s'avancer sur les écrans que masquée; ainsi dans ce film, l'art du crime et de la dissimulation devient une métaphore de la sexualité cachée et mise au placard entre garçons. Chaque plan et chaque réplique sont des exercices de haute virtuosité du double-sens dans lesquels l'ironie est rarement absente. 



Dans l'inconnu du Nord-Express, il est un merveilleux joueur de tennis dragué dans le train fatal par le pervers Bruno, joué par Robert WalkerIl n'y a pas que chez Hitchcock que Farley Granger a brillé, il fut aussi le vénéneux officier autrichien qui faisait perdre la tête à la Comtesse Alida Valli dans le SENSO de Visconti, qui avait un grand talent assez rare, de donner des rôles consistants aux jeunes premiers.
Il fut aussi remarquable dans le film noir de Nicholas Ray, en 1949, "Les amants de la nuit" qui n'est pas sans rappeler "Bonnie and Clyde".
En 2003 dans son autobiographie, "Include me out", à ma connaissance toujours pas traduite en français, qu'il a rédigé avec le producteur Robert Calhoun qui était son compagnon depuis 1963, Farley Granger révèle sa bisexualité qui lui aurait été révélé à la suite d'une nuit très chaude où il aurait fait l'amour successivement avec un garçon puis une fille. Farley Gringer a été une des très rares vedette hollywoodienne a avoir parlé de son homosexualité.
 

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