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Dans les diagonales du temps
8 mai 2020

Horace in the villa (1877) par Camillo Miola (1840-1919).

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8 mai 2020

street art et garçons à Tokyo

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Tokyo, Japon, avril 2010 

 

8 mai 2020

David Seymour. Le petit gondolier.

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8 mai 2020

La Maison de Cocteau


La Maison de Cocteau 


C’est ici que vécut Jean Cocteau de 1947 jusqu’à sa mort en 1963.  Jean Cocteau acheta cette demeure, appelée autrefois la maison du gouverneur avec Jean Marais en 1947. 
Jean Cocteau y vêcut avec son compagnon Edouard Dermit, son ancien jardinier dit "Doudou". A partir de 1963, Edouard Dermit, en tant qu’héritier maintint les lieux en l'état. Il restera à Milly jusqu’à sa mort en 1995. 


Il faudra attendre 2002 pour que la maison sorte de son sommeil quand Pierre Bergé, que Edouard Dermit avait désigné comme titulaire exclusif du droit moral sur l’œuvre de Cocteau, la rachète et la restaure avec l’aide du Conseil régional d’Ile-de-France et du Conseil général de l’Essonne.

Le château voisin, vu du jardin de Cocteau

La maison de Cocteau vue du jardin

Trois pièces : le grand salon au rez-de-chaussée, la chambre et le bureau au premier étage ont été restituées telles que Cocteau les a laissées à sa mort et ce, dans les plus infimes détails : les meubles, les objets de décoration. 


Le grand salon

Plusieurs vues du grand salon, au rez-de-chaussée

Le bureau (au premier étage) 

La chambre (au premier étage)

Documents se rapportant au tournage du film "La Belle et la Bête".


Bernard Buffet (1928-99) : Portrait de Jean Cocteau (1955) 

Jacques-Emile Blanche (1861-1942) : Portrait de Cocteau

Marie Laurencin (1883-1956) : Portrait de Cocteau

Andy Warhol (1928-87) : Deux portraits de Cocteau




La Chapelle Saint-Blaise-des-Simples
La chapelle est l'unique vestige d'une maladrerie du XIIe siècle.

En 1959, Jean Cocteau, sollicité par les élus de la ville, décore l’intérieur de la chapelle. Le poète conçoit les fresques sur le thème de la Résurrection, et des plantes médicinales  (aconit, belladone, menthe, renoncule, valériane,...) 
Jean Cocteau est décédé à Milly le 16 octobre 1963. Il voulut être enterré dans ce lieu ; son corps fut transféré en 1964 dans la chapelle qu'il avait décorée. Elle abrite depuis le portrait en bronze que Arno Brecker avait réalisé quelques mois auparavant, et la dalle sur laquelle figure l'épitaphe célèbre de l'académicien : « Je reste avec vous. »

Deux grandes gentianes, et la menthe de Milly autour de la porte d'entrée. 

Fresque de la Résurrection au-dessus de l'autel

Le visage du Christ en croix au-dessus de l'autel

La tombe de Jean Cocteau et Edouard Dermit

Buste de Jean Cocteau par Arno Brecker

Les simples sur le mur nord : la jusquiame, la belladone, la valériane, et la guimauve.

Les simples sur le mur sud : l'arnica, la renoncule, la colchique, et l'aconit.

La signature de Jean Cocteau, à droite de la porte.

L'un des vitraux conçus par Jean Cocteau
ci-dessous un petit film réalisé lors de la vente de la succession de Jean Marais dont beaucoup d'objets ont trouvé aujourd'hui refuge dans la maison de Cocteau.
8 mai 2020

Giovanni Antonio Boltraffio. Portait d’un jeune homme. 1495

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8 mai 2020

Portrait of a Young Man in a Red Cap and Blue Tunic by Biagio d’Antonio

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8 mai 2020

David Chiang photographié par Stephanie McNiel

  

  

8 mai 2020

Volker von Bonin

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8 mai 2020

Mark Leighton

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8 mai 2020

Yamato, tambours japonais au Casino de Paris

Publié une première fois le 17 mars 2011 par lesdiagonalesdutemps

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Hier soir il régnait une atmosphère particulière au Casino de Paris pour le concert du groupe de tambours japonais Yamato en raison des évènements tragiques que vit le Japon en ce moment. Avant le spectacle ces virtuoses du tambour, on fait une annonce comme quoi il versait la moitié des bénéfices du spectacle à la croix rouge japonaise.

  

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Le groupe est composé de cinq filles et de cinq garçons originaires de Nara, la ville aux daims en liberté. Yamato, qui est le nom ancien du Japon, a été fondé en 1993 et est dirigé par Ogawa Masa. Durant deux heures, le spectacle « matsuri » qui est le nom pour les fêtes traditionnelles au Japon, que l'on traduit assez improprement par kermesse, se divise en 9 tableaux répartis en deux périodes de cinquante minutes que sépare un entracte. Les jeunes gens frappent leur kyrielle de tambours ( les taiko) de toutes formes et de toutes tailles, avec un enthousiasme et une énergie qui deviennent vite communicative. Les taiko servent à parler aux Dieux au Japon lors de cérémonies et de fêtes, espérons qu'hier soir les dieux du shintoïsme aient été réceptifs, le pays du soleil levant en ces jours a besoin de toutes leurs mansuétudes.

  

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L'extraordinaire énergie des musiciens ne connait pas la moindre baisse durant tout le spectacle. J'avais un peu la crainte de sortir assourdi d'un tel spectacle, comme après certains concerts de rock, mais pas du tout. Est-ce parce que le son est un son « naturel » il sort directement de la peau tendu des tambours frappés tantôt par de frêles baguettes, tantôt par de sortes de battes de base-ball, parfois même pour le plus volumineux par une espèce de massue, et et non par l'intermédiaire de hauts-parleurs?

  

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Le spectacle n'est pas que pour les oreilles. Les yeux se repaissent du ballets des corps musculeux des musiciens sculptés par des lumières savantes qui contribue beaucoup à la magie du spectacle (d'autant mieux que j'étais assis au premier rang de l'orchestre). Il est difficile de ne pas se laisser prendre par les chorégraphies et le rythme. Pour délasser nos oreilles et reposer notre concentration, les artistes savent faire participer le public aux moyen de sketchs musicaux cocasses d'un humour typiquement japonais.

 

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A un moment, fermant les yeux, j'ai eu l'impression, lorsque les batteurs ne faisaient que caresser leur instrument que les tambours s'éloignaient comme pour se perdre sur les chemins qui serpentent, vers les dieux, du coté du mont Koya.

 

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A la fin du spectacle les artistes reçoivent une standing ovation. Ils se précipite encore en tenue de scène dans le hall du casino de Paris pour recueillir des dons pour les victimes du tsunamis, des spectateurs qui visiblement en amoureux du Japon se montrent généreux.

  

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