Rétromobile 2009
J'ai quelques rendez-vous qui me sont incontournables et qui rythment l'année, Roland-Garros, Art-Paris, la FIAC, le salon du livre et Rétromobile. Février c'est donc chaque année le moment d'admirer les engins de rêve d'antan.
Ces belles machines embarquaient de véritables oeuvres d'art comme ce bouchon de radiateur.
Chaque année un thème donne une couleur particulière au salon, cette année, crise oblige ce sont les tentatives d'hier pour remplacer l'essence, voitures électriques et gazogènes de la dernière guerre. On peut les découvrir en vraie grandeur ou sous la forme de voitures miniatures.
Les voitures de course d'hier me font toujours rêver, alors que je trouve que celles d'aujourd'hui ne ressemble plus à rien.
Chaque année il y a se stand entre chic et kitch l'incongruité de rétromobile.
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Quelques fois le rafinement va se nicher dans un détail comme cet enjoliveur en forme de chapeau chinois.
Vous n'avez plus que jusqu'à demain soir pour vous rendre Porte de Versailles pour admirer ces merveilles.
.Paris, février 2009
D'autres visites à Rétromobile:
Sculpture du sud-ouest du Congo au Musée Jacques Chirac (2 et fin)
Turandot à l’opéra de Paris mis en scène par Bob Wilson
Hier soir devant Turandot perché au deuxième balcon de l’opéra, je me disait que l’ultime oeuvre de Puccini était la programmation idéale en ces temps de féroce mi-too. L’histoire n’est-elle pas celle d’une princesse qui raccourcit ses prétendants successifs pour se venger qu’une de ses lointaines aïeules se soit fait violer par un soudard. Ce qui m’étonne c’est que pour être dans l’air du temps on n’ai pas fait, au lieu de les décapiter, châtrer les dits prétendants et qu’au lieu d’exhiber sur un joli plateau la tête de l’infortuné prince de Perse, on n’y montre pas son service trois pièces comme disait le si regretté Alphonse Boudard. Hormis ces réflexions contingentes, la mises en scène de Bob Wilson à l’élégance habituelle de ses productions tout en dépouillement. Le plateau est presque vide habité seulement par les chanteurs, souvent dans de savantes symétries, et par des jeux de lumière. Seules fantaisies l’arrivée de Turandot sur une sorte de plongeoir et celle du fils du ciel descendant vraiment du ciel où l’altitude avait du lui faire perdre la voix. Or donc mis à part l’empereur, la distribution masculine était à la hauteur même si Gwyn Hughes Jones en Calaf ne risque pas de faire oublier Pavarotti. Mais est-ce la encore pour coller à l’époque, la distribution féminine elle est exceptionnelle bien sûr Elena Pankratova en Turandot vêtue d’un beau costume flamboyant et surtout Guanqun Yu à la voix de cristal, émouvante Liu. Jamais encore à l’Opéra de Paris je m’était aperçu, à ce point, de la qualité des choeurs, il est vrai que Turandot leur donne la part belle, parfois hors champ. C’était la première fois que j’entendais le pléthorique orchestre de l’Opéra de Paris dirigé par Dudamel, parfait, pourvu qu’il reste longtemps à cette direction. Une bien belle soirée en somme…
Les saluts
les choeurs et son chef Ching-Lien Wu
ping pang et pong excellent
la plus applaudie avec raison Guanqun Yu en Liu
Dudamel saluant entouré des chanteurs
Paris, décembre 2021
Mitacq à la galerie Daniel Maghen
Samedi dernier, je suis tombé par hasard, en passant devant une galerie pourtant de ma connaissance, sur une petite exposition qui devrait ravir les nostalgiques professionnels dont quelques uns semblent parcourir mon blog. On y voyait des planches originales et des dessins de Mitacq, le créateur de la patrouille des castors dont on réédite les compilations de leurs aventures. J'était particulièrement ému de découvrir quelques planches originale des histoire que je suivais avec assiduité dans mon spirou hebdomadaire lorsque j'avais l'age de ces héros de papier.
Il fallait compter 1400 € pour emporter la planche ci-dessus. Avec ces planches d'un format un peu plus du double de leur parution en album, on pouvait également admirer plusieurs dessins de taille plus modeste mais en couleur représentant les membres de la patrouille dans diverses situations.
Ce modeste accrochage dans cette sympathique galerie Daniel Maghen sise au 47 quai des Grands Augustins, Paris VI ème où en plus de ce qui est accroché au mur, on peut compulser de grands classeurs où sont rangées une grande quantité de dessins de très nombreux dessinateurs. Ces grands cahiers transforment cette petite galerie en une véritable caverne d'Ali Baba pour tous les amateurs de bandes dessinées. Je sais bien que d'après la date de l'affiche l'exposition Mitacq est terminée, mais il en était de même pour moi donc n'hésitez pas à tenter votre chance pour voir si vous l'ignoriez que Joubert n'est pas le seul dessinateur du scoutisme.