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Dans les diagonales du temps

10 juin 2021

William Littlefield

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«Prométhée et Mercure», une peinture «mythologique» influencée par l'Art Déco, 1942

 

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William Littlefield, né William Horace Littlefield (1902 - 1969), un peintre américain, était cofondateur de la Cape Cod Art Association. Il a exposé pour la première fois à la Provincetown Art Association (PAAM) en 1949. L'éducation précoce de William Littlefield et son intérêt pour l'art ont été suscités lors de ses études à l'Université Harvard. Sa première étude formelle était avec Adeline Wolever, une peintre traditionnelle de l'école de Boston. Après avoir obtenu son diplôme de Harvard en 1924, Littlefield passa les quatre années suivantes à Paris où il partagea un studio avec Stanley William Hayter. Bill est rentré chez lui en 1929 et s'est installé à Falmouth, Massachusetts. Au début des années 30, le paysage de Cape Cod a inspiré une grande partie de son travail. Il a participé à la première biennale au Whitney Museum en 1932 et a été inclus dans une exposition de 1936 au Museum of Modern Art.

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10 juin 2021

François Duquesnoy (1597-1643),

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Apollon

 

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10 juin 2021

Raymond Barnes

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9 juin 2021

L'invité de la piscine de l'hôtel

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Malaga, mai 2021

9 juin 2021

Le deuxième lundi du Roland Garros 2021

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La nouvelle place des mousquetaires

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Struff opposé à Schwartsman sur le Lenglen 

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Struff

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Schwartsman

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Certes l'argentin Schwartsman frappe moins fort que l'allemand Struff, mais il a plus de coups de tennis dans sa raquette et sera un logique vainqueur en 3 sets

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Sur le court 14 Andujar - Martinez un double espagnol qui pourrait causer des soucis à la paire française Mahut- Herbert

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Paris, juin 2021

 

Pour retrouver Roland Garros sur le blog

 

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9 juin 2021

LUDVIK VACATKO (1873-1956)

 

toinelikesart: Ludvik Vacatko (1873-1956). Czech painter.

9 juin 2021

La mode c'est le pied, photographe: PAUL GRAVE

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9 juin 2021

Victor Hume Moody , 1896-1990, Le jugement de Paris

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9 juin 2021

EGERMEIER, VOYAGE EN ITALIE (7)

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COMMENTAIRES lors de la première édition de ce billet

Oh là là, shorts en contreplongée avec garçons dedans... "en noir et blanc" et plus ou moins pubères ! (surtout si, la culotte, nantie des accessoires anciens : revers, poches et braguette) : ce sentiment d'être VOLé (!) délicieux et frustrant (= "C'est MON fantasme à moi tout seul, complètement perso !")
COMMENTAIRE N°1 POSTÉ PAR XRISTOPHE LE 04/07/2013 À 01H42
...Et le vélo ! qui tire à 4 épingles, géométrise le garçon court-vêtu (qui me fait délirer comme un crétin), stylise "le vice" (!) (cela, c'est pour moi quand je grimpe dessus, treize ans) et, machine innocente, banale, conçue pourtant il semblerait(tout comme la culotte courte d'ailleurs) pour les seuls désirs et plaisirs, en fait, en plus, "de l'art"...
COMMENTAIRE N°2 POSTÉ PAR XRISTOPHE LE 04/07/2013 À 01H54

 

9 juin 2021

Kurosawa au Petit Palais

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A ceux qui verront cette exposition, les chanceux, le nom de Kurosawa (1910-1998) n’évoquera plus ensuite seulement un cinéaste mais un peintre et un peintre de première grandeur.
Si la visite au Petit-Palais me semble incontournable, il faut savoir que l’on en sort frustré d’avoir vu si peu de pièces et malheureusement accrochées le long d’une sorte de long couloir. 
Mais qu’importe puisque nous sommes devant une véritable révélation. En ce qui me concerne, si je savais que la première vocation de Kurosawa, était la peinture, je n’avais vu que ses œuvres que celles se rapportant à Ran, lors de la sortie de ce film en salle. Ce qui est curieux c’est que c’est la nécessité de subvenir aux besoins de sa famille qui la détourner de la peinture et la amené au cinéma.

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Les cartouches nous expliquent que souvent ce que l’on voit,     est une scène d’un futur film que Kurosawa voulait tourner. Pour inciter les producteurs à mettre de l’argent dans le projet, il leurs montrait le dessin. Les œuvres exposées sont liées aux derniers films ou projet du cinéaste, “Kagemusha”, “Ran”, “Rêves”, “Madadayo”, “Umi wa mateita”. Mais ces images peuvent se regarder même si l’on a pas vu les films  auxquels elles se rapportent. Elles sont néanmoins de précieux éléments pour décrypter le processus créatif du cinéaste, ceci dit il serait très réducteur de les considérer comme de simples morceaux de story board. Le fait que je n’ai pas vu “Madadayo” ne m’ empèche pas de considérer les travaux ayant trait à ce film comme les plus beaux et les plus émouvants de toute l’exposition (Madadayo existe-t-il en dvd ou en téléchargement avec des sous-titres français ou anglais?). Ils évoquent la personnalité d’un  professeur, d’un intellectuel que j’imagine comme un pacifiste en tant de guerre et qui m’évoque les écrivains dépeints dans le génial manga de Tanigushi “Au temps de Botchan”...

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Comme ses films, les dessins de Kurosawa ne se rapportent pas qu’à un seul genre. Ils ne relèvent pas d’une seule “optique” (il y a aussi bien des gros plans que des panoramiques). On y trouve de la peinture de bataille, des scènes de genre, des portraits, des paysages... Mais peut être que la qualité première de ses œuvres est la science de la lumière, de l’éclairage des scènes qu’elles représentent.

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Une créature issu de "Rêve" qui n'est pas sans rappeler certaines figures de Baselitz

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Il se dégage de tous ces dessins un extraordinaire pouvoir d’évocation. C’est d’autant plus remarquable que Kurosawa pour cela utilise que de modestes moyens, crayons de couleur, stylos à bille, gouache, ceux que n’importe quel écolier à sous la main dans son quotidien. Le support de ses merveilles est une simple feuille de papier ordinaire, parfois issu d’un grand cahier de format relativement modeste. Il ne faut pas plus que quelques centimètres carrés à Kurosawa pour faire naître le tumulte des batailles (Kurosawa devait bien connaitre Uccello.), la fureur de la vengeance ou une méditation face à un ciel étoilé.

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Certaines influences sur la peinture de Kurosawa sont évidentes en particulier celle de Van Gogh dont on peut remarquer plusieurs citations, mais on dicernera assez facilement aussi celles de Picasso, de Munch, Chagall... Curieusement le travail de Kurosawa rappelle celui d’un autre grand du cinéma, Trauner. Il faut savoir que Kurosawa est un pur produit de l’ère Meiji (1867-1912), époque où le Japon s’ouvre à l’occident. Ce qui explique que ses maîtres soit surtout ceux de la peinture européenne, même si l’on peut également retrouver dans les dessins de Kurosawa, l’influence des grands artistes de l’estampe japonaise. Cette admiration va se confronter à une tradition familiale car si son père est très ouvert aux idées nouvelles, il est aussi issu d’une lignée de Samouraï. Une des grandes originalités de l’oeuvre de Kurosawa est qu’il applique des techniques et des références occidentales à des thèmes purement nippons.

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Emerveillé à la sortie de ce couloir, on se pose de nombreuses questions quant à la tenue de cette exposition. Pourquoi est elle aussi modeste en regard de la notoriété de l’artiste et par la même aussi partielle (80 dessins tout de même). En outre elle se déroule dans une quasi clandestinité, je n’ai lu aucun article sur cette manifestation et vu que très peu d’affiches sur les murs de Paris. Je n’ai appris son existence que grâce à ma visite à la FIAC qui se déroulait en face, au Grand Palais.

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Si bien peu de choses nous est dit sur la pratique des arts graphiques par Kurosawa dans les textes accompagnant les dessins, et pas plus dans le bel objet qu’est le catalogue, on peut supposer que Kurosawa n’a pas peint que les dix dernières années de sa vie, alors pourquoi une exposition aussi seulement sur une période allant de 1980 à 1998? Kurosawa mérite une grande rétrospective, voilà un chantier pour la cinémathèque par exemple.
Kurosawa est l’exposition à Paris la plus surprenante de cette fin d’année.

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Petit Palais
Paris
jusqu’au 11 janvier 2009

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Paris, décembre 2008

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