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Dans les diagonales du temps

10 juillet 2022

McDermott & McGough

Sould Beauty Being Most Adored - 1904 (1994) Palladium Print McDermott & McGough (Américain, b. 1952 et 1958)

Sould Beauty étant la plus adorée - 1904 (1994) Palladium Print

 

The Spirit Of The Hustler - 2003 Cyanotype Photo McDermott & McGough (américain, né en 1952 et 1958)

L'esprit de l'arnaqueur - 2003 Cyanotype Photo

 

Orpheus With Violin - 1915 (1991) Gum Bichromate Print on Paper McDermott & McGough (Américain, né en 1952 et 1958)

Orphée au violon - 1915 (1991) Impression à la gomme bichromatée sur papier

 

Extraordinaire: Bonheur Incroyable, Peter - 1st December1893 (1990) Cyanotype Print on Paper McDermott & McGough (Américain, né en 1952 et 1958)

Extraordinaire: Bonheur Incroyable, Peter - 1er décembre 1893 (1990) Cyanotype Impression sur Papier

 

Joel At Lower Baldonel House, Dublin - 1910 (2003), Platine Palladium Print McDermott & McGough (Américain, né en 1952 et 1958)

Joel At Lower Baldonel House, Dublin - 1910 (2003), Tirage Platine Palladium

 

Le tic-tac d'une montre entendue à l'extrémité d'une paire de pinces - 30 mai 1884 (1990) Épreuve au palladium sur papier McDermott & McGough (américains, nés en 1952 et 1958)

Le tic-tac d'une montre entendu au bout d'une paire de pinces - 30 mai 1884 (1990) Épreuve au palladium sur papier

 

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choqué de lire que Jésus-Christ associé aux pauvres et aux humbles - 10 septembre 1927 (1989) Impression cyanotype sur papier

 

Super Hero Dreamer No. 2 - 1945 (2002) Huile sur toile McDermott & McGough (Américain, né en 1952 et 1958)

Super Hero Dreamer No. 2 - 1945 (2002) Huile sur Toile

 
Portrait des artistes - 1928 1990) Impression au palladium sur papier McDermott & McGough (américain, né en 1952 et 1958)

Portrait Des Artistes - 1928 1990) Impression Palladium sur Papier

 

David McDermott est né en 1952 à Hollywood, en Californie. Il a étudié à l'Université de Syracuse, New York de 1970 à 1974. Peter McGough est né en 1958 à Syracuse et a étudié dans la même université en 1976. Leurs chemins ne se sont jamais croisés jusqu'à ce qu'ils...

David McDermott est né en 1952 à Hollywood, en Californie. Il a étudié à l'Université de Syracuse, New York de 1970 à 1974. Peter McGoughest né en 1958 à Syracuse et a étudié dans la même université en 1976. Leurs chemins ne se sont jamais croisés jusqu'à ce qu'ils déménagent tous les deux à New York quelques années plus tard et commencent leur collaboration artistique en 1980. Ils sont depuis devenus bien connus pour leur façon de mélanger art et vie quotidienne. Leur photographie consiste à s'approprier des images et des objets de la fin du XIXe siècle au milieu du XXe siècle, et ils projettent une image d'eux-mêmes en gentlemen, se faisant passer pour des personnages érudits et impertinents. Ils ont ainsi choisi de s'immerger dans la période de l'époque victorienne à la fin du 19ème siècle au style des années 1930. Au cours des années 1980, McDermott & McGough s'habillaient, vivaient et travaillaient comme des artistes et des «hommes de la ville», vers 1900-1928 : ils portaient des hauts-de-forme et des cols amovibles, et a converti une maison de ville sur l'avenue C dans l'East Village de New York, qui n'était éclairée qu'à la chandelle, en son idéal authentique du milieu du XIXe siècle. "Nous expérimentions dans le temps", explique McDermott, "essayant de construire un environnement et un fantasme dans lesquels nous pourrions vivre et travailler."

Comme leur style de vie, leurs photographies et peintures témoignent d'un refus catégorique d'embrasser le présent historique. Cette obsession du passé se reflète dans les sujets et les styles qu'ils font revivre, et dans les dates fictionnelles précises qu'ils donnent à leurs œuvres. La dimension personnelle de leur travail en fait une performance artistique contemporaine délibérément provocatrice et controversée traitant d'enjeux politiques et sociologiques.

 

Pour retrouver McDermott & McGough sur le blog:

 

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10 juillet 2022

Le Port de Marseille: Etienne Bouchaud, 1928

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10 juillet 2022

Patryk Lawry photographié par Chris Fucile

10 juillet 2022

Henrik Sørensen ( 1882-1962), Endymion, 1913

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10 juillet 2022

promenade sur les bords de Marne à La Varenne

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La Varenne, juillet 2022

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10 juillet 2022

Narcisse, Etienne Bouchaud (1898-1989)

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9 juillet 2022

Illustrations de Pierre Forget pour Les jumeaux de Pékin

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9 juillet 2022

Cher très cher, admirable et charmant ami… Correspondance 1956-1961 Georges Perec & Jacques Lederer

 

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Ce volume rassemble les lettres que s’échangent Perec et Lederer durant cinq ans, de 1956 à 1961. La plupart sont des missives envoyées alors qu’ils font chacun de leur coté leur service militaire. Lorsque commence cette correspondance, Perec à 20 ans et Lederer 23. Les deux amis se sont connus lorsqu’ils étaient lycéens à Estampes. Une grande partie de cette correspondance est celle de bidasse à bidasse. Si bien qu’elle se révèle un excellent témoignage sur la vie et l’état d’esprit des appelés dans cette période même si leur situation est doublement particulière, tout d’abord ce sont des sursitaires, si bien que leurs camarades sont presque toujours plus jeune qu’eux mais surtout, alors que nous sommes en pleine guerre d’Algérie, avec l’effervescence politique qui en résulte, les deux jeunes hommes ne peuvent pas être envoyés en Algérie ayant tout deux un père mort pour la France et de ce fait exempté d’y aller. Autre particularité, Pérec a opté pour le corps des parachutistes! 

Avec « Cher très cher, admirable et charmant ami… », on lit quasiment une correspondance amoureuses, en particulier de la part de Perec, qui se languit au bout de deux jours s’il n’a pas reçu de lettre de son ami. Une correspondance c’est comme une rencontre de tennis, pour qu’elle soit intéressante et brillante, il faut que  les deux joueurs ( correspondants) soient de la même qualité, et force de constater qu’avec Perec et Lederer ce n’est pas complètement le cas et que ce volume retient l’attention presque exclusivement en raison de ce qu’écrit Perec. Nous somme un peu près dans le même cas de figure qu’avec la correspondance Morand-Chardonne, j’ose la comparaison, qui vaut surtout par les lettres de Morand.

On découvre un Perec ouvert à l’extérieur, curieux de multiples choses, ce qui n’est pas une surprise pour le lecteur de « Je me souviens » alors que Lederer est enfermé dans sa névrose qu’il tente de soigner par les nombreuses et régulières visites à sa psychanalyste, visites qui absorbe la presque totalité de son maigre budget. On a vite le sentiment que cette névrose revendiquée est surtout le moyen de dissimuler une monumentale flemme. 

Les lettres ont des sujets multiples. Elles contiennent des confidences sur leurs amours, des échanges passionnés sur la littérature, le jazz, le cinéma, assortis d’avis souvent péremptoires et guère argumentés. Mais on y tombe aussi sur des considérations sur l’alcool,  et la nourriture, deux éléments qui semblent compter alors beaucoup dans la vie de ces deux garçons. Il y a aussi des professions de foi diverses et régulièrement des blagues et des jeux de mots. Certains de ceux-ci sont hilarants, du moins pour un fidèle lecteur de l’almanach Vermot… La dernière partie de leurs échanges est principalement consacrée au travail accompli en commun pour lancer une revue ambitieuse qui ne vit jamais le jour mais fit quelque bruit dans le monde intellectuel de l'époque. 

Durant ces années, de 1957 à 1960, Perec écrit Le Condottière, dont il dira qu’il est «  le premier roman à peu près abouti que je parvins à écrire ». Perec informe Lederer de la progression de son roman nous faisant ainsi entrer dans l’atelier de l’écrivain Le livre sera refusé par Gallimard et accueilli de manière mitigée par les amis de Perec. Il fut délaissé par son auteur, perdu et retrouvé seulement après sa mort. A son sujet Perec écrit avec prescience à Jacques Lederer, de Tunisie, le 4 décembre 1960 : « Quant au Condottière, merde pour celui qui le lira ! Le laisse où il est, pour l’instant du moins. Le reprendrai dans dix ans, époque où ça donnera un chef-d’œuvre ou bien attendrai dans ma tombe qu’un exégète fidèle le retrouve dans une vieille malle t’ayant appartenu et le publie » . Malgré les difficultés, Pérec est d’une admirable constance dans l’effort d’écrire, certain qu’un jour prochain en travaillant toujours plus il réussira à écrire son grand livre.

Au final cette correspondance est un peu décevante, elle retient surtout l’attention par le documentaire sur le quotidien d’une époque pas si lointaine mais qui nous parait par ses moeurs bien différentes de la notre. Ce qui transparait c’est d’abord la difficulté de communiquer, le téléphone, fixe bien évidemment, est balbutiant, ce qui nous vaut cette correspondance. Aujourd’hui voilà une mânes qui n’existera pas pour les curieux dans le futur qui voudront se renseigner sur notre époque. Autre constatation la pauvreté de l’offre culturel. En province il n’y a peu de chose alors. Pour nos exilé loin de Paris, il n’y a guère que le cinéma, les films étrangers y sont visibles uniquement en version française. La télévision émet peu et nos deux trouffions n’y ont que rarement accès; la radio est dominée par les radios commerciales et surtout les livres sont chers. Le livre de poche en est à son tout début. Il y a une impression de grisaille dans le quotidien qu’évoque les deux jeunes hommes. Encore une fois à travers ce témoignage, on constate que les trente glorieuses sont plus un mythe qu’une réalité.

 

Pour retrouver Georges Pérec sur le blog:

 

9 juillet 2022

DANS LES ÉGLISES DE ROME

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le Père éternel par Guido Reni

 

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fresques de la coupole (1624-1627) par Lanfranco 

 

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évangéliste par Dominiquin

 

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S Andrea della Valle

 

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S Maria sopra Minerva

 

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le martyre de saint Mathieu, Le Caravage

 

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saint Mathieu et l'ange, Le Caravage

 

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la vocation de saint Mathieu, Le Caravage, le jeune garçon coiffé d'un chapeau à plume est souvent présent dans les tableaux du Caravage

 

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Saint-Louis-des-français

 

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la madone des pélerins de Caravage

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la madone del Parto, 1521 de Jacopo Sansovino

S Agostino

 

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La crucifixion de Saint Pierre

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La conversion de Saint Paul, du Caravage 

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Chapelle Basso Della Rovere

 

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Les mosaiques ont été exécutées au V ème siècle. elles sont les exemples les plus anciens de mosaiques chrétiennes à Rome. Ces oeuvres témoignent d'un art qui a retrouvé le gout de la narration. Les scènes traitées sont extraites de l'Ancien testament.

 

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Basilica di S. Maria Maggiore

 

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portes et tête de l'artiste contemporain Mitoraj

 

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Rome, avril 2012

 

S. Maria degli Angeli

construite dans les thermes de Diocletien

9 juillet 2022

Ernando Lindez photographié par Jaime Huidobro

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