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Dans les diagonales du temps

15 septembre 2023

Adam Winder

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15 septembre 2023

Hannes Steinert

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15 septembre 2023

Jean Boullet

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15 septembre 2023

Stéphane Gizard

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15 septembre 2023

Viggo Johansen (1851 - 1935)

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15 septembre 2023

Ryan

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15 septembre 2023

Hans Olaf Heyerdahl, Boy Blowing Bubbles, 1882

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14 septembre 2023

John Webster

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14 septembre 2023

Pierre Mignard. Saint Jean Baptiste 1688

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14 septembre 2023

Une autre Histoire du théâtre de Pascale Goetschel

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Voilà un livre qui sans les hasards de la vie je n’aurais eu ni l’envie de lire et encore moins d’acquérir mais comme je me suis trouvé en sa présence, ma curiosité naturelle m’a conduit à l’ouvrir et ensuite à ne pas le lâcher jusqu’à sa dernière page. Non que cet essais ne soit pas rempli de défauts mais il a le grand mérite d’ausculter l’activité théâtrale sous un angle peu pratiqué, celui de l’économie, cette originalité est son grand mérite mais c’est à peu près le seul.

Pascale Goetschel met son essai sous les auspices bienveillants de Jean Villar qui déclara, à la fin des années 1960: << Tant que le théâtre est en crise, il se porte bien.>>.

Déjà, le titre une autre histoire du théâtre est quelque peu pompeux. De cette « autre » Histoire, il ressort deux idées fortes. Premièrement que le théâtre dès ses débuts et encore plus à partir de la deuxième moitié du XIX ème siècle a été concurrencé par d’autres « loisirs » et qu’il l’est plus que jamais aujourd’hui. Les dits loisirs, au sens le plus large du terme n’ayant jamais été plus nombreux et divers qu’au XXI ème siècle. Deuxièmement que le théâtre a toujours reflété les crises politiques, sociales et même philosophiques et religieuses de son époque. Bon on n’avait pas attendu madame Goetschel pour s’en apercevoir. Mais le fait de prendre comme angle d’attaque pour sa somme les crises de cet art, mais pour l’auteur le mot crise ne s’entend qu’au sens économique de celui-ci, ce qui est un peu court, lui permet de dérouler son histoire du théâtre sur 380 pages ce qui demande un bel effort de synthèse. Malheureusement elle s’est un peu perdu en route  et si son titre était un peu abusif, une partie de son sous-titre du XVIII ème au XXI ème siècle l’est encore plus. Car si l’auteur s’étend beaucoup sur la deuxième moitié du XIX ème et les quarante premières années du XX ème, elle est beaucoup plus discrète sur les autres périodes. Il est vrai que pour une docte universitaire il est toujours périlleux de traiter des années de l’occupation et peut être encore plus de la période actuelle. Et puis d’autres mments de la vie théâtrale irait à l’encontre de son idée de départ: soit que le théâtre a toujours été en crise. Aux causes politiques, sociologiques et contingentes de cette crise récurrente elle ose mezzo voce y ajouter une cause littéraire, en écrivant à mon sens très justement, que les chefs de troupes, les directeurs de théâtre, on parlait guère alors de metteur en scènes et encore moins de scénographes, les Jouvet, Dullin, Baty, Pittoef… ont surtout manqué de grands textes et de grands auteurs et que cette carence a été une cause au moins aussi importante des difficultés du théâtre dans les années 30 que la crise économique. Si le théâtre dans les années 40 et 50 a retrouvé tout son lustre, alors que la concurrence des autres loisirs n’avait pas diminué, bien au contraire, sauf peut-être sous l’occupation et encore, c’est tout simplement que les grands textes y ont afflué, ils étaient signée Beckett, Ionesco, Adamov, Claudel, Montherlant, Anouilh, Sartre, Camus, Genet et dans un registre plus léger Roussin, Obaldia et quelques autres. On peut y ajouter des auteurs venus d’ailleurs comme Arthur Miller, Tennessee Williams… Avec cette liste tout est dit, pas besoin d’épiloguer… Mais voilà qui cadrait mal avec la thèse de l’auteur d’où son quasi silence sur cette période. C’est le défaut inhérent des auteurs qui construisent leur démonstration sur une idées de départ dont il ne veulent pas déroger, ne serait-ce que pour une exception à leur doxa qui, a l’usage ne se révèlent pas aussi pérennes que leur auteur l’imaginait au commencement de son labeur. A propos des noms cités plus avant, Pascale Goetschel, commet ce tour de force alors qu’elle parle de théâtre ne presque jamais citer de noms d’auteurs et bien sûr jamais ceux de Montherlant et d’Anouilh, absence qui donne une idée de la couleur politique sous-jacente de cet essais qui en revanche s’étend obligeamment sur la période du Front Populaire…

Un peu également en contrebande de sa démonstration l’auteur suggère quelques idées fort intéressantes que malheureusement elle ne développe pas, comme celle de l’opposition entre un théâtre à texte, un théâtre intellectuel pour les intellectuels qui induirait une mise en scène sobre, un théâtre qui serait fréquenté par l’élite culturelle et un théâtre spectacle à la lourde machinerie on dirait aujourd’hui aux effets spéciaux destiné à la distraction des classes dites laborieuses. Autre suggestion du livre est que les pouvoirs publics se soucie grandement du théâtre plus que des autres arts parce que ses spectateurs appartiennent très majoritairement à l’élite économique et culturelle et que même en démocratie, ce sont eux les faiseurs de roi.

Avec cette « Autre histoire du théâtre » nous avons à faire à un livre d’Histoire culturelle dans la lignée de ceux de Pascal Ory, le maitre en la matière que Pascale Goetschel cite à plusieurs reprises, hélas elle n’a ni la clarté d’expression ni l’élégance de style de son maitre. 

Il demeure que l’ apprend beaucoup de choses sur le théâtre même pour quelqu’un qui les a beaucoup fréquenté mais l’approche de Goetschel n’est ni artistique, ni littéraire, un peu sociologique, moyennement historique, elle est surtout économique. Et encore Pascale Goetschel s’intéresse presque exclusivement à l’action de l’état dans les finances des théâtre et ignore assez largement les initiatives du secteur privé dans ce domaine.

La morale de mon billet est que dans le domaine de la lecture la curiosité est toujours récompensée.

 

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