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Dans les diagonales du temps
28 janvier 2023

Thomas un court-métrage de

 

 

Etats-Unis, 2013, 18 mn

Réalisation:

 

Court métrage captivant sur le passage à l'âge adulte, Thomas est un exemple de court métrage qui parvient à avoir plus d'impact que bien de longs métrages sur lesquels on peut tomber à un moment ou à un autre. Son principal protagoniste, Thomas ( Ian MacRae ) , douze ans , a du mal à répondre aux attentes de son père autoritaire, qui cherche à "mener" le garçon pour cela il Emmene son fils à la chasse et lui apprend le maniement des armes.

En voyant un pistolet dans les mains d'un garçon, on ne pouvait s'empêcher de se remémorer le célèbre dicton d' Anton Tchekhov : « Si au premier acte tu as accroché un pistolet au mur, alors au suivant il faut tirer. Sinon, ne le mettez pas là>>. Dans cet esprit, il n'est pas surprenant que l'utilisation de l'arme à feu entraîne une circonstance inattendue forçant le jeune protagoniste à renoncer à son innocence...

La meilleure caractéristique du film est la manière cohérente dont l'histoire est racontée, bien qu'elle n'offre pas de rebondissements surprenants. Une attention particulière a été portée à la bande son et aux effets sonores du film. Le résultat est une ambiance en parfaite osmose avec l'intrigue créée à la fois par une piste musicale (accompagnée de paroles appropriées), par d'autres son qui deviennent signifiants comme le crépitement du bois de chauffage.

Le jeu expressif de Ian MacRae renforcent encore la crédibilité de l'histoire et son impact sur le public du film.

 

Ian MacRae dans Thomas (2013)

Ian MacRae dans Thomas (2013)

 

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Capture d’écran 2023-01-27 à 10

 

 

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Pour voir le film allez à l'adresse ci-dessous:

https://www.youtube.com/watch?v=PoD5hgLv9zc

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28 janvier 2023

Babylon un film de de Damien Chazelle

Unknown

 

Lorsque son producteur s’appelle Plouffe comme celui de Babylon de Damien Chazelle, c’est tout de même mauvais signe. Ce réalisateur qui m’avais laissé un bon souvenir avec Lalaland en particulier grâce à sa scène d’ouverture dans laquelle on voyait des automobilistes bloqués dans un embouteillage sur un des freeway de Los Angeles interpréter un ballet improvisé, ceux qui on fréquenté les voies dites rapides de la cité des anges, un matin de semaine à l’heure de l’embauche comprendrons ce songe, vient de tourner la plus grosse daube de l’année. Certes nous ne sommes qu’à la fin janvier mais il sera très dur de faire mieux ou plutôt pire dans les mois qui viennent. Chazelle avec Babylon a tourné sa « Porte du paradis » car je doute qu’après Babylon, il se trouve beaucoup de producteurs pour financer le prochain film du garçon d’autant que Chazelle est loin d’avoir le talent de Cimino.

Si vous avez aimez Chantons sous la pluie n’allez pas voir ce film. C’est la même histoire, soit la décadence d’acteurs vedettes du muet qui ne parviennent pas à s’adapter au parlant mais cette fois en version glauque et prétentieuse. 

Ça commence par un éléphant qui littéralement vous chie au visage, avec anus de la bestiole se débondant copieusement, la bestiole à des problèmes intestinaux, en plan serré, quand le plan s’élargie on voit qu’il couvre de merde un acteur. Je n’ai rien contre les anus, bien au contraire mais je suis peu attiré n’étant pas zoophile par ceux des éléphant et hélas la scatologie ne fait pas partie de mes plaisirs. Ça continu par un obèse particulièrement adipeux qui se fait pisser dessus par une très jeune femme très peu vêtu. Le poussah a comme réplique après un gloussement: <<Ça chatouille>> là encore n’étant pas adepte des douches d’or, je ne peux pas juger de la justesse de la réaction du bibendum… Je vais vous la faire courte si vous êtes masochiste vous en avez pour trois heure et 9 mn. Au passage pour ne rien oublier des excrétions pouvant sortir du corps vous aurez votre compte de sang et surtout d’une très belle scène de vomi, à ma connaissance la plus belle de l’histoire du cinéma. L’héroïne de l’histoire inonde de vomi, on est stupéfait de la contenance de l’estomac de la jeune femme, un monsieur en habit de soirée. Je subodore qu’il faut interpréter ce déferlement gluant comme une attaque des femmes prolétarisée contre le machisme bourgeois. Pour les sadiques il ya également un beau passage tout en délicatesse dans laquelle une sorte d’homme de cro-Magnon bouffe vivant des rats. Les amateurs apprécieront. Plus banalement on a droit à une dizaine de morts, par overdose, révolvérisés, empoisonné, écrasé par une des belles automobiles anciennes, le défilé de ces guimbardes rutilantes peut vous faire économiser le prix d’entrée désormais prohibitif à Rétromobile!, embroché par une lance, décapité au sabre…

Le cinéphile ne manquera pas de remarquer les nombreux clins d’œil à l’Histoire du cinéma outre bien sur les nombreux extraits de « Chantons sous la pluie » il remarquera de « subtiles » allusion à Eléphant man, au Satyricon de Fellini, au Parrain, à La charge de la brigade légère… Pour nous faire bien comprendre que son film entre dans l’Histoire du Cinéma Chazelle après un final aussi ridicule que sirupeux qui se déroule vingt ans après le reste du film, juste avant le générique envoie une suite de très courts extraits de films dans lesquels si on a pas été terrassé par Babylon on reconnaitre des fragments de films d’Hitchcock, Dreyer, Godard, Bergman… 

 

 

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27 janvier 2023

No internet could you survivre? un court métrage de Kyle Lawrence

 

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Etats-Unis, 2021, 26 mn

Réalisation: Kyle Lawrence

Et si le gouvernement fermait Internet pendant une année entière ? Un groupe d'adolescents doit passer une année entière sans Internet. Lorsque leur petite ville coupera Internet pendant un an, ils feront n'importe quoi pour le récupérer. Ils découvrent bientôt que quelque chose ne va pas et c'est à eux de sauver leur ville.

 

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25 janvier 2023

LES TERRES FROIDES un film de Sébastien Lifshitz

 

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 France, 62 mn, 1999

 

Réalisation: de Sébastien Lifshitz, scénario: Sébastien Lifshitz et Stéphane Bouquet, image: Pascal Poucet, montage: Yann Dedet, son: Yolande Decarsin  

 

avec: Yasmine Belmadi, Bernard Verley, Sébastien Charles, Valérie Donzelli, Florence Giorgetti, Sébastien Lifshitz

 

Résumé

Parcequ’il vient d’être renvoyé de son travail, Djamel, à peine 20 ans (Yasmine Belmadi, qui interprétait déjà le rôle principal dans Les corps ouverts et que l’on retrouvera dans Wild side.), s’engueule violemment avec sa grand mère chez laquelle, il vit (deux scènes hors-champ). Il décide de quitter Paris, sans toutefois oublier, en guise d’au revoir, de se faire tailler une pipe par sa petite amie.

Il débarque à Grenoble, pourquoi Grenoble? où il trouve, étrangement, facilement du travail comme manœuvre dans une usine. Dans cette entreprise il drague sans attendre une secrétaire qui lui fait rapidement une place dans son lit. Dans le même temps il éprouve une curieuse attirance pour son patron (Bernard Verley), qu’il va jusqu’à espionner à son domicile... Je vous en dis un peu plus ci-dessous mais pas tout car ce film, qui joue constamment sur le frottement entre l’identité sexuelle et l’identité sociale et fusionnece qui est d’ordre sexuel et ce qui relève du refoulé politique de la France, est aussi un film à suspense

 

L’avis critique

Pendant toute la première la moitié du film on s’ennuie un peu et on peut être un peu déçu. Certes Lifshitz filme parfaitement mais on a le sentiment qu’il refait Les corps ouverts à la fois en mieux, mais en moins excitant. Il est bien difficile de s’intéresser aux deux protagonistes principaux. Il nous apparaissent comme deux médiocres salauds. Djamel   semble être un beur dépeint par Le pen et le patron parait sorti d’un discours de Laguiller! C’est à ce moment que Lifshitz, en une scène extravagante, dynamise le film, et le dynamite,  l’élève au dessus du naturalisme, qui jusqu’alors le plombait. Djamel entre dans le bureau du patron (incarné remarquablement par Bernard Verley qui était déjà parfait dans un autre rôle de père dans Nord de Xavier Beauvois, à la lourde silhouette, la face bouffie et ravagée) pour le mettre en garde contre ses employés qui fomentent une grève. Première surprise devant cette attitude, le petit beur macho se mute devant nous en balance, en traître à sa classe comme on le disait naguère. Le spectateur à peine remis de sa surprise va être stupéfait par le coup de théâtre suivant, le garçon annonce à l’homme qu’il vient de flatter qu’il est son fils! Pendant un très court instant on pense que notre beur est tout à fait givré. Nous sommes aidé en cela par sa curieuse attitude jusqu’alors vis à vis de chacun. Mais le cinéaste ne nous laisse pas respirer. Le garçon sort de sa poche une photo de sa mère et la montre au patron médusé en disant que cela l’aiderait à rafraîchir sa mémoire. Et contrairement à ce que l’on pouvait attendre le patron patelin dit qu’en effet il a bien connu sa mère, une putain qu’il a fréquentée plusieurs semaines, mais qu’il n’est rien pour lui et que vingt autres peuvent être son père!   

Le film, jusqu’à son terme, vivra sur la lancée formidable qu’a impulsé cette scène qui ne doit pas durer plus de quatre minutes. On est passé du naturalisme XX ème siècle au mélo échevelé dans la grande tradition du XIX ème, avec fils caché, père indigne, mère putain, morte jeune, bien sûr, phtisique ou syphilitique sans doute. Le scénario que cosigne tout comme pour Les corps ouvert Stéphane Bouquet ne mollit pas il nous assène le coup de grâce en nous révélant en une image que le fils du patron est pédé! C’est le réalisateur lui même qui embrasse à pleine bouche le fils à papa, en l’occurence plus un fils à maman, qui elle est snob et superficielle, pour nous faire bien comprendre la chose. Hitchcock se réservait de moins agréables silhouettes dans ses opus. Lifchitz est un récidiviste, il s’était “dévoué” de pareille façon dans son film précédent. L’effet de surprise n’est qu’à moitié réussi, car l’on avait fait qu’apercevoir le fiston et bien des spectateur ne l’identifieront pas immédiatement. C’est une des rares faiblesses du film, avec celle d’un montage parfois inutilement compliqué; il y a aussi quelques scènes inutiles, comme celle du voyage qui rompt l’unité de lieu de la ville de Grenoble, cernée par les montagnes, une ville d’où il semble que l’on ne puisse s’échapper.

Djamel drague, le fils indigne. Sébastien Charles est très juste dans le rôle ingrat de la victime sacrificielle, le seule personnage un peu sympathique de cette histoire. On peut voir cet habitué de l’oeuvre d’Ozon dans Sitcom, Une robe d’été et Scènes de lit ainsi que dans Les passagers de Guiguet... On comprend vite que ce n’est pas le désir sexuel qui anime Djamel mais la volonté de vengeance: enculer son demi-frère pour, dans sa petite tête de macho, le souiller. Et pourtant le doute subsiste lors de la belle scène du rendez-vous dans la forêt entre les deux garçons qui ont le même âge. Le cinéaste se moque de lui même lorsqu’il prête au personnage joué par Sébastien Charles ses propres fantasmes sur les beurs: la beauté de leurs mouvements, la fermeté de leur corps... fantasmes auxquels Djamel répond: <<si tu voyais mon oncle c’est un véritable poivrot.>>, le garçon répond: <<Cela ne peut pas être pire que mon père...>>. Un dialogue qui illustre bien le regard que porte le réalisateur sur l’humanité, un regard que l’on peut qualifier de célinien, même mélange de dégout, de colère mais aussi de tendresse que chez l’écrivain. Il y a aussi du Chabrol dans cette bourgeoisie provinciale macérante qui ne songe qu’au paraître. 

Après avoir batifolé dans les sous-bois enneigés, arrive la grande question, qui devrait déclencher bien des souvenirs chez beaucoup de spectateurs: où aller pour une suite plus sérieuse qui est résumée par une formule lapidaire par Djamel: <<J’ai envie de te la mettre.>>?Le fils à maman répond le classique: <<Il y a mes parents chez moi>> auquel Djamel répond le non moins classique: <<On ne fera pas de bruit.>>. Et les voilà parti dans l’antre bourgeoise de l’ogre. Nouvelle et dernière accélération du scénario avec l’intrusion d’un suspense: Djamel mettra-t-il a exécution son plan diabolique: baiser le fils de son père supposé (rêvé, désiré?) et le faire savoir à ce dernier? Vous aurez la réponse pour la deuxième interrogation en voyant ce film âpre et fort. Pour la première, c’est est oui, ce qui nous offre un beau plan de baise vu du plafonnier d’où l’on peut admirer les fesses et le coup de rein de Djamel (Lifshitz reprendra le même plan pour la scène de sexe dans les dunes dans Presque rien).

Comme tout cinéaste français qui se respecte il ne fait, bien entendu, pas de films gays, voici sa version de cette évidence: << Les terres froides ne sont pas un film sur l’homosexualité. Je déteste les films qui sont ”sur”, je préfère ceux qui font ”avec”. Les films à thèse destinés à un public précis, m’insuportent. Ici, l’homosexualité arrive presque comme une incidence dans le récit... Chez beaucoup d’homos, il y a un fantasme des beurs et des blacks. On les voit comme le symbole de la masculinité ou d’une certaine virilité. Ils sont assez obsédés par la puissance et cultivent sans cesse leur corps. Même désœuvrée, la jeunesse immigré est magnifique, leur corps c’est leur dernière fierté, même s’ils ont souvent le sentiment de n’être rien dans la société. Les gays, eux, reconnaissent ça chez les blacks et les beurs. Et puis, il y a aussi probablement, chez les gays, le fantasme du voyou, c’est toute la mythologie de Genet qui ressort.>>. Si je suis plus que dubitatif sur la première partie de sa déclaration la fin me semble une évidence.

Les Terres froidesfait partie de la série Gauche / Droite, collection commanditée par Pierre Chevalier pour Arte dans laquelle on trouve également le remarquable Petit voleur. 

L’image inquiète, elle intrigue, toujours inventive, elle instille une perpétuelle sensation de danger. Dans une lumière qui claque comme un temps froid et sec, les personnages évoluent avec rectitude dans le champ de la caméra. Elle est beaucoup plus disante que les dialogues; ce sont les yeux, les attitudes, les ambiances qui sont bavards, pas les dialogues. Une grande maîtrise de l’ellipse scénaristique fait que de nombreuses zones d’ombres de ce roman sont laissées à l’interprétation du spectateur; ce qui lui procurera un plaisir rare bien au delà de l’heure de visionnage.La bande son privilégie toujours les ”bruits” par rapport aux dialogues. Elle est dans la droite ligne de celles de Godard. On peut aussi penser à Godard, le Godard post-soixante-huitard, pour ce télescopage entre marxisme et psychanalyse, œdipe et lutte des classes. Lifshitz parvient à insuffler à son discours contestataire une vraie puissance romanesque. Du coup, l’impact du film s’en trouve décuplé, porté il est vrai par une majesté visuelle dont peu de cinéaste peuvent se targuer.

Dans une interview Lifchitz définissait son film par une réplique réjouissante extrait de Masculin-Féminin de Jean-Luc Godard: << Nous vivons sur la terre, la plus atroce des planètes, parmi les hommes qui sont plus cruel que les pierres.>>. 

 

  

       

 

 

20 janvier 2023

TITAN un court-métrage de Valéry Carmoy

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France/Belgique 2021

Scénariste et réalisateur : Valéry Carnoy

Nathan, 13 ans, s'apprête à rejoindre Malik et sa bande pour un étrange rituel d'intégration. Le second court-métrage de Valéry Carnoy, Titan, entraîne le spectateur dans un voyage poignant dans les jeux de pré-ados en quête de puissance et de virilité. Un film captivant sur la violence et la pression inhérentes à la masculinité toxique, avec des performances époustouflantes de jeunes acteurs amateurs. 

Pour voir le film cliquez sur la ligne ci-dessous

https://www.dailymotion.com/video/x8gwnau

 

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13 janvier 2023

Sundown trail un court-métrage de Luke Asa Guidici

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Etats-Unis, 2020, 14 minutes

 

Dans un monde post-apocalyptique où les champignons toxiques ont rendu l'air mortel à respirer, un garçon timide (Mason McNulty) doit apprendre à faire confiance à un bandit voleur afin de sauver son père mourant.

Un court métrage racontant une histoire complexe, à différents niveaux. Parce que, sans aucun doute, c'est une histoire de paternité, de voleurs, de courage, de justice, de confiance, de famille et de survie. Admirable pour le message. Bien joué.

 

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12 janvier 2023

Le parfum vert un film de Nicolas Pariser

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Vlad, un acteur meurt au milieu d’une tirade sur la scène de la Comédie Française son partenaire, Martin (Vincent Lacoste), recueille ses derniers mots: << On m’a assassiné, le parfum vert. >>. Vlad est originaire de Syldavie ou une contrée comme cela à l’est où sévit un dictateur… Le soir même il est enlevé et conduit dans une vaste demeure dont les murs sont couverts de planches original de Raymond Macherot. Bientôt arrive un homme au fort accent du coté de la Volga qui lui tient un discours idéologique fumeux. Cet étrange personnage qui m’a fait à la fois penser au méchant des aventures de Lefranc et à Jacques Bergier, veut savoir quels étaient les dernier mots du comédien. Martin ne répond pas. On lui injecte un sérum de vérité. Il se réveille au petit matin fort ensuqué dans un taxi à Paris. Il restera apathique durant toute l’aventure. Prenant un petit noir dans un café pour se requinquer, il apprend par la télévision qu’il est recherché par la police le soupçonnant d’avoir tué son camarade. Il erre dans Paris quand miraculeusement il rencontre une femme Claire (Sandrine Kiberlain) à laquelle il raconte son Histoire. Ils sont tout deux juifs ashkénazes. Martin est en instance de divorce et Claire est harcelée téléphoniquement par sa mère qui veut la marier et par le plus grand des hasards elle est également auteur de bande dessinée. Elle décide d’aider Martin. Ils vont voir un galeriste spécialisé dans la vente d’originaux de bandes dessinées et apprennent que le collectionneur de Macherot est Vandam un haut fonctionnaire à Bruxelles mais qu’il ne ressemble en rien au personnage qui a enlevé Martin. Ils en déduisent (?) que le haut-fonctionnaire est en danger de mort. Claire et Martin partent pour Bruxelles pour prévenir le haut fonctionnaire.  Le parfum vert s’avérera être une société secrète voulant prendre le pouvoir en noyautant les gouvernements occidentaux… Autant Martin est indécis et mou autant Claire est vive et pleine de détermination. Vont suivre une suite d’évènements dramatiques et trépidants qui vont nous faire voyager de Paris à Bruxelles et de Bruxelles à Budapest… Le film est un constant hommage à la bande dessinée et aussi au cinéma d’Hitchcock. Certaines scènes doivent beaucoup à « La mort au trousse » à « Une femme disparait » à « L’homme qui en savait. On est surtout dans une bande-dessinée des aventures de Ric Hochet dans laquelle apparaitrait les Dupond et Dupont. Le parfum vert est un régal pour les amoureux d’une certaine B.D et d’un certain cinéma un peu old school.

 

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12 janvier 2023

Près de la mer Blanche un film d' Aleksandr Zachinyayev

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Russie, 2021, 1h 27

L'histoire d'un garçon Sanya ( joué par Nikita Manets ), élève d'un pensionnat du Grand Nord. Son père s'est noyé dans la mer Blanche, et un jour l'intransigeance et la soif de justice de l'enfant ont conduit le garçon sur une petite île. . Sanya devra faire face à l'ermite local et même à la police, mais, plus important encore, l'adolescent défiera les éléments eux-mêmes.


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6 janvier 2023

Laps un court métrage de Ian Lang

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LAPS est un court métrage  centré sur un jeune nageur talentueux qui est victime d'intimidation par des garçons plus âgés de son équipe lorsqu'ils reconnaissent son talent. Par jalousie, les garçons plus âgés le contrarient jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Lorsqu'il a enfin la chance de se venger, il commence à réfléchir à deux fois aux conséquences de ses actes et à la question de savoir si cela mettra vraiment fin à la situation difficile.L'histoire sincère et honnête d'un garçon surmontant l'adversité. Brayden Benson  joue Mitchell. Hunter Wayne Pratt  joue Kyle. Cameron Judd  joue Steven. Madden Zook  joue Michael.

 

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6 janvier 2023

Aux sources de "La mauvaise éducation" d'Almodovar

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L'œuvre de Pedro Almodóvar a deux racines essentielles et apparemment contradictoires. Une partie de sa magie vient de l'intersection qu'elle est à de ces deux traditions. D'une part, Almodóvar est issu de la tradition underground la plus moderne , marquée par Waters, Morrisey et la factory de Warhol. La modernité comme transgression. Pour cette raison on peut rapprocher Almodovar de deux réalisateurs qui eux sont restés plongés dans l'underground et n'ont pas accéder à la lumière. Il s'agit d'Iván Zulueta (souvenez-vous du magnifique Arrebato ) et d' Adolfo Arrieta, véritable roi de la marge, personnage flamboyant et d'une rare gentillesse que j'ai eu la chance de connaitre. Il ne faudrait pas oublier Iglesia qui a été un véritable précurseur en matière de transgression dans le cinéma espagnol. Pedro Almodóvar est né de là, mais il a plus de chance et d'autres aspirations.

 

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Et bien sûr d' un autre côté l'autre source à laquelle s'est abreuvé le maitre qui n'est que rarement cité parce que passant pour anti-moderne, Almodóvar est aussi  le fils du grotesque, du formidable et finalement de l'Espagne noire de Regoyos et plus tard de Solana... Et cette dualité se retrouve, plus que clairement, dans La mauvaise éducation. Avec la subtilité des jeux de personnalité, l'obsession de l'obsession et les différents travestissements, le vieux village espagnol le plus sombre : la mère qui envoie des saucisses du village à son fils junkie, la folle collante et caricaturale que joue (bien) Xavier Caméra. Le monde de la fanfare et du tambourin espagnols – qui a toujours ses fans, ses Mérimées – boostées ou conjuguées à de subtils raffinements mentaux et à une indéniable modernité, pas seulement parce qu'elles sont transgressives. On pourrait dire  métaphoriquement du cinéma d'Almodóvar qu'il est les Nazaréens pendant la Semaine Sainte qui sniferaient des lignes de cocaïne.

 

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Almodovar montre une fois de plus avec "La mauvaise éducation" qu'il n'est pas un auteur de filigranes et d'arabesques symbolistes, c'est un auteur tel un fleuve, torrentiel et fougueux. Son énorme vertu vient de là, et aussi ses défauts. En tout cas, revenir (consciemment et inconsciemment) à cette sombre Espagne, que beaucoup d'espagnols rejette violemment peut être perçu en Espagne comme un défaut, mais c'est la marque d'un caractère singulier, aujourd'hui - logiquement - plus valorisé à l'extérieur qu'à l'intérieur. Warholien et solanesque. Si Almodóvar est Almodóvar c'est dû à un talent immense qui, heureusement pour lui est du à sa base et à ses racines, contradictoires, complémentaires et contradictoires.

 

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