Osaka, en se promenant dans la Dotombori
Située dans le quartier de Minami, le soir Dotombori est la rue la plus animée d'Osaka. Elle doit son nom au Canal de la Dotomborigawa, vieux de 400 ans qui est aujourd'hui bordé de passages piétonniers. La Dotombori est bordée d'innombrable restaurants et stands dans lesquels on peut acheter la nourriture la plus variée des glaces aux beignets de poulpe, ce sont ces derniers qui ont le plus de succès en regard des files d'attente à chaque échoppe qui en vendent.
figure emblématique de la Dotombori Kuidaore Taro, un clown mécanique qui joue du tambour dans ce hall depuis 60 ans (parfois il va se promener, je ne l'avais pas vu, il y a 6 ans).
Pour avoir une place dans un des restaurants de la Dotombori, il faut souvent attendre. Pour cela les établissements prévoient des bancs sur lesquels on s'assoit dans l'ordre d'arrivée et l'on attend sagement. C'est ce que je faisais en compagnie du camarade des garçons que j'ai photographiés et que l'on voit ci-dessus. Ceci pour déguster une des spécialités d'Osaka, l'okonomiyaki. C'est une sorte de crêpe salé dont la pâte est à base de farine d'eau et de choux râpé dedans on peut y mettre différentes choses, viande (principalement du porc), du poisson, des légumes d'ailleurs le nom okonomiyaki veut dire cuisiner comme vous voulez. C'est très bon, très roboratif et assez économique. Je me suis aperçu que ce plat s'est beaucoup diffusé dans le Japon par rapport à mon précédent voyage dans ce pays, il y a 6 ans. Pour manger une bonne Okonomiyaki, il n'est pas nécessaire d'aller à Osaka. On peut découvrir ce met à Paris, 11 bis rue Saint Anne chez Aki. Pour un repas complet il vous en coûtera environ 20€. C'est environ le même prix qu'au Japon.
Ce groupe de jolis garçons illustre une des nombreuses particularités du Japon par rapport en particulier à la France. Il n'est pas rare au Japon de voir des groupes de jeunes garçons, disons à partir de quatorze ans attablés dans les restaurants et ceci sans le moindre adulte. Les adolescents japonais sont beaucoup moins "emparentés" que les jeunes français. Il n'est pas rare non plus de voir des enfants de sept, huit ans prendre tout seul le métro.
Plutôt que d'attendre parfois longuement une place dans les restaurants, dans lesquels on peut goûter le fameux dangeureux fugu dont on peut voir une représentation dans une des enseignes, beaucoup de jeunes préfère manger dans la rue
Le soir sur le pont Ebisu-bashi de beaux garçons proposent principalement aux salarymen des adresses de bars à hôtesses cela sous l'oeil attentif d'un policier. C'est garçons sont-ils des apprentis yakusas?