 |
| Risveglio (« Réveil »), tempera sur toile, 1923. |
 |
| Sagra (« Rite »), détrempe sur toile, 1923. |
*
 |
| Risveglio - détails. |
*
 |
| Sagra - détails. |
Giulio Aristide Sartorio (11 février 1860, Rome - 3 octobre 1932, Rome), peintre italien, professeur et producteur et réalisateur indépendant. Fils et neveu d'artistes, il étudie la peinture à l' Accademia di San Luca, Rome; à l'âge de vingt ans, il avait créé son propre studio. Il s'est lié d'amitié avec Gabriele D'Annunzio et d'autres artistes comme Nino Costa, Edoardo Scarfoglio et Francesco Paolo Michetti. Il remporte une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris de 1889 et rencontre les Préraphaélites en Angleterre en 1893. A l'invitation du Grand-Duc de Saxe-Weimar-Eisenach, il enseigne la peinture à l'Académie de Weimar de 1896 à 1900. Et l'année suivante, il épouse la fille d'un banquier de Francfort, Julie Bonn. Le couple a rapidement emménagé dans un somptueux manoir à Rome, mais le mariage a été annulé après seulement quatre ans. (Apparemment, l'artiste a ensuite entièrement repensé la maison, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.) Le début du XXe siècle a été la période de sa plus grande renommée et de sa plus grande productivité. Il avait participé à la première Biennale de Venise en 1895 et y avait continué à exposer jusqu'à la XVIIe en 1930. Pendant la Première Guerre mondiale, il peint plusieurs œuvres liées à la guerre mais, volontaire dans l'armée, il fut blessé et interné par l'ennemi. A la fin de la guerre, il se remarie. Sa nouvelle épouse, Marga Sevilla, est également apparue dans son premier film, Le mystère de Galatée (1918). Il réalise deux autres films, Il Sacco di Roma (1920) et San Giorgio (1921). Il a également beaucoup voyagé au Moyen-Orient, au Japon et en Amérique latine dans les années 1920 et est devenu membre de l'Académie royale italienne.
