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Dans les diagonales du temps
12 mai 2021

L’avant garde russe au Musée Maillol

La collection Costakis de l’avant garde russe, qui n'avait jamais été montrée en France, dont 200 œuvres (Rodchenko, Malévitch, Lissitzky, Tatline, Popova, Kudriashev, Redko, Anders, Nikritin...) sont présentées au Musée Maillol, si elle ne comporte pas que des pièces majeures, mais il y en a de nombreuses, est d’un intérêt exceptionnel. Tout d’abord parce que depuis la grande exposition au centre Pompidou, Paris Moscou en 1989 cette mouvance artistique n’avait plus fréquenté les cimaises parisiennes, ensuite parce qu’en ces temps où les boussoles s’affolent, elle nous parle en filigrane d’une tyrannie assassine pour les artistes.



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Malevitch



Les multiples avant-gardes russe ne se sont développées sur moins de 20 ans des alentours de 1910 à la fin des années 20 où la doxa stalinienne imposa comme école d’art unique le réalisme soviétique. Mettant à l’index toutes les autres formes d’expression et envoyant au goulag, comme traître à la classe ouvrière, les artistes qui ne se conformaient pas à ce diktat.



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Le visiteur est accueilli, à l’entrée de la grande salle du rez de chaussée, par la belle toile de Rodtchenko, les robots, qui a été choisi pour être le visuel principal de la manifestation. La suite est moins brillante, les premières toiles ne sont que de serviles “à la manière de” des cubistes. Ensuite ces peintres tombent sous la coupe des futuristes  italiens. Il y a aussi des  toiles inattendues de Malvitch et Klioune : des portraits quasiment « fauves » de 1909-1910. Petit à petit certains font une sorte de synthèse des deux écoles, l’Ouvrier-aviateur" d'Alexei Morgounov, (1913), en est un bon exemple. Il faut presque attendre dix ans pour que les artistes russes ayant fait leur miel des différentes influences occidentales se mettent à inventer et ce sera pour quelques années une extraordinaire effervescence.



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Ouvrier-aviateur" d'Alexei Morgounov, (1913).

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Kliun

Il est amusant de remarquer, sur le mur de gauche de la grande salle, un tableau de Rodtchenko, deux cercles,  de petites dimensions, alors qu’il a servi pour les affiches de 4 mètre par trois qui ont été utilisées pour annoncer l’exposition dans le métro parisien...

Si Rodtchenko qui se détache comme étant le grand artiste de cette avant garde, est bien servi, Malévitch l’est moins, son suprématisme le plus strict n’est représenté que par une croix blanche sur fond noir. A son coté on remarque une belle toile bitumineuse tout en camaïeux de gris qui annonce Soulage.

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La grande leçon de l’exposition est de nous apprendre ou de nous faire se souvenir que bien de ces peintes russes après avoir été des suiveurs sont d’extraordinaire précurseurs d’écoles et de manières qui verront le jour bien après eux et d’autres lieux.
On pourra bientôt vérifier avec l'exposition Kandinsky combien cet artiste a été fécondé par cette avant garde.

La partie la plus intéressante de l’accrochage se trouve au même niveau dans les petites salles latérales qui sont vouées au constructivisme. De nombreux artistes se mettent au service de la révolution bolchévique. Et veulent que leur art soit accessible au plus grand nombre. Ils investissent tous les champs de l’art appliqué, typographie, mise en page, architecture, propagande politique, comme ses projets de tribunes sur lesquelles les commissaires du peuple pouvaient haranguer la foule, décors et costumes de théâtre, objets de la vie quotidienne... On peut voir dans des vitrines des pièces d’une très élégante vaisselle! La série de cartes postales  des Spartakiades (Gustave Kloutsis, 1928) est particulièrement amusante.

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carte postale pour annoncer les spartakiades

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Constentin Vialov, projet de costume

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projet pour décor de théâtre.

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projet pour un décor intérieur d'un théâtre
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Le constructivisme qui irrigue encore bien des créations contemporaines, que l’on pense à l’affiche du film V, ou à la pochette d’un des derniers disques de Franz Ferdinand, mériterait bien une grande rétrospective parisienne au Centre Georges Pompidou par exemple.

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Lorsque l’on monte à l’étage bien des surprises attendent le visiteur, commençons par la mauvaise, les pitoyables toiles  de nombreux peintres qui essayaient pour survivre de revenir au figuratif pour obéir aux ordre de Staline. Un artiste comme Rotchenko résistera jusqu'aux années 40.

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ci-dessus 2 toiles de Rotchenko

Mais heureusement de belles choses font oublier cela comme cette curieuse toile surréaliste “ l'adieu aux morts” de Nikritine, où l’on voit un petit homme unijambiste acec gants blancs et muni d’une bequille étincellante. Il semble faire la quête à des individus étranges, stagnant dans un couloir ou trainent des rats et pleurant je ne sais quelle fin. Le tableau n'est pas encadré. Yves Kobry, le commissaire de l’exposition nous explique qu'il aurait  été découpé. Il m’a fait  penser à certains Balthus. Il y a surtout  cette grande peinture sur papier de Rodtchenko qui annonce le dripping de Pollock.

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Plus loin des résurgence du futurisme au couleurs vivent éclairent toute une salle.

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Et puis nous nous retrouvons face à des œuvres géométriques et minimalistes...
La cuisine communautaire soviétique de Kabukov (1992-1993), exposée en sous-sol depuis maintenant quelques temps au musée Maillol, s’intègre parfaitement dans cette perspective constructiviste.



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Cette collection privée, comptant 1.300 œuvres, la plus importante au monde consacrée à l'abstraction russe, aujourd'hui conservée au musée d'Art contemporain de Thessalonique a été patiemment rassemblée par un amateur éclairé et passionné, d'origine grecque, ayant passé presque toute sa vie à Moscou. Elle nous raconte aussi l’histoire exceptionnelle d’un homme, Georges Costakis (1913-1990). Il vient d'une famille de marchands de l'île grecque de Zakinthos établie en Russie au début du XXe. Il a vécu presque toute sa vie à Moscou, avant d'y être indésirable. C’était un modeste chauffeur d'ambassade d’abord  de Grèce puis du Canada. Il accompagne visiteurs et diplomates chez les marchands d'art de Moscou. Sans aucune formation artistique, il prend goût à l'art et commence une collection d'icônes et de petits maîtres hollandais. Un jour, il a le coup de foudre pour un œuvre d'Olga Rozanova. Il commence alors une collection d'œuvres de l'avant-garde russe. On est en 1947 et ces œuvres, proscrites, ne sont plus exposées dans les musées. Georges Costakis est un des seuls en Union soviétique à s'y intéresser. Cet art devenait art dégénéré et ne pouvait exister. leurs auteurs ont du y  renoncer, cacher les toiles. Et le public doucemement s'est mis à oublier son existence déjà difficile. Comme ces œuvres censurées et oubliées n'ont presque plus de valeur marchande, il peut, avec des moyens tout à fait limités, en acquérir près de 1300 en 30 ans.

Dans son petit appartement dans une HLM moscovite, il entasse tableaux et dessins amassés patiemment au fil des rencontres avec les artistes ou leurs héritiers. Outre l'avant-garde d'avant la révolution, il s'intéresse aussi aux artistes plus contemporains, considérés comme subversifs: grâce à sa collection, il a sauvé de l'oubli la première avant-garde russe et aussi les œuvres des nombreux mouvements nés après la révolution.


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Quand en 1974 la milice écrase avec des bulldozers une exposition d'artistes non-officiels dans un jardin public, Costakis traite cette milice de "fascistes". La répression ne se fait pas attendre. On brûle sa datcha. Après de longues tergiversations il est autorisé à quitté l’URSS mais après avoir du donner la moitié de sa collection à la Galerie Tretyakov de Moscou où elle est toujours exposée. Il quitte l'Union soviétique à la fin des années 1970 et se réfugie en Grèce. Le reste de la collection sera acquise par l'Etat grec et exposée au musée de Thessalonique dont vient les œuvres que l’on peut voir à Paris au Musée Maillol.
C’était une histoire soviétique. On ne devrait pas trop oublier ces histoires là...



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Lioubov Popova, architecture picturale 1918-1910.

Et puis il faudrait se souvenir un peu plus de Dina Vierny. C'était une grande dame qui est partie il y a quelques semaines sans que la grande presse n'ait rien remarqué, et pourtant elle a doté Paris d’un de ses plus beaux musées où depuis des années se déroulent des expositions passionnantes.



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Ivan Klioune

 

D'autres visites au Musée Maillol sur le blog:

 

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12 mai 2021

TRANSAMERICA un film de Duncan Tucker

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USA, 2005, 103 mn

Réalisation :Duncan Tucker, scénario: Duncan Tucker, image: Stephen Kazmierski, montage: Pam Wise

Avec : Felicity Huffman, Kevin Zegers, Maurice Orozco, Danny Bursten, Jon Budinoff

Résumé

Film indépendant et road-movie dans le sens classique du terme, TRANSAMERICA est une comédie (mélo-)dramatique, mettant en scène le personnage de Bree (Felicity Huffman), un transsexuel qui, lorsque le film débute, a enfin obtenu toutes les autorisations médicales, psychologiques et sociales pour se faire opérer afin de changer de sexe et devenir une vraie femme. Une semaine avant la date fatidique de l'opération, elle reçoit un coup de fil pour Stanley, son ancienne identité d'homme. Il s'agit de Toby, qui se dit être le fils de Stanley et qui l’appelle de l'autre bout des États-Unis, d'un commissariat new-yorkais où il a été arrêté pour possession de drogue. Bree répond que Stanley n'habite plus ici. Elle en parle néanmoins à sa thérapeute et amie, qui l'incite à régler le problème avant son opération, sans quoi elle devra lui retirer son agrément. Bree décide alors, à contrecœur, de faire le voyage jusqu'à New York. Une fois sur place, la caution de Toby payée (1 dollar !), Bree se présente à lui comme une espèce de missionnaire chrétienne, et lui propose de voyager en voiture jusqu'en Californie, où Toby, enfin séparé des mauvaises influences de la côte est, devrait pouvoir prendre un nouveau départ dans la vie. Malgré l'énormité du mensonge, Toby accepte. Le road-movie commence. Entre Bree, femme mais aussi père génétique du jeune homme, et Toby, jeune homme au parcours plus qu'accidenté, ayant grandi trop vite, le voyage s'annonce comme rempli de difficultés. Sur le chemin Bree emmène le garçon dans le village où il a été élevé par son beau-père....

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TRANSAMERICA semble avoir été tourné avec des moyens modestes. IL a été filmé en super 16 (c'est-à-dire en 16 mm gonflé en 35mm). Soutenu et produit par l'acteur William H. Macy (gueule sympathique du cinéma américain qu'on a vu en mari dépassé qui paye un tueur pour kidnapper sa femme dans FARGO des frères Coen, ou encore très bon en super-héros raté dans le méconnu MYSTERY MEN). Film indépendant certes en ce qui concerne son financement mais aussi film guère éloigné des codes hollywoodien qu’en à sa narration. Même si le vol de la voiture de nos deux héros est typiquement un procédé de film indépendant : une péripétie gratuite qu’en au fond du film mais qui fait rebondir l’intrigue. Ce qui nous permet tout de même d’apprécier l’anatomie intégrale de l’accorte voleur, malheureusement d’un peu loin ! Ce qui de nos jour est impensable à Hollywood comme le serait le plan ou nous découvrons le  pénis de Bree. Je me pose cette question: comment se fait-il que les prothèses de sexe masculin soient toujours surdimentionnées, voir celle de Recoing dans "L’ennemi intime" et celle de Grégoire Colin dans "Crustacées et coquillages". Autre trait spécifiquement "indépendant", le regard  sur la beauté adolescente de Toby; on ne pourait pas, dans un film mean stream, profiter des plans insistants sur Toby lascivement étendu sur son lit, vêtu que de son caleçon.

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Le film a eu  une chance incroyable celle que le cinéaste est engagé Felicity Huffman, avant son succès planétaire la série DESPERATE HOUSEWIVES. Il est à peu près certain que sans Felicity Huffman le film ne serait jamais arrivé sur nos écrans. Il faut savoir que bien peu de films indépendants américains nous arrivent. Mis à part l’extraordinaire talent de l’actrice qui n’a pas volé ses nombreux prix, on peut tout de même regretter que Tucker n’ai pas engagé un homme pour le rôle, ou mieux un transexuel non opéré comme dans le WILDE SIDE de Lipchitz. Par ailleurs les traits quelque peu masculins de l’actrice ont été très habilement renforcés par le maquillage.

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Le film vise à une certaine simplicité. Road-movie classique, il oscille entre comédie et drame, sur un mode à la fois grave et léger. Il annonce en quelques minutes son appartenance et sa dépendance aux schémas classiques à la fois de la comédie mélodramatique américaine et du road movie. TRANSAMERICA est un film à thème mais aussi un peu un film à thèse. Il aborde frontalement la question de la trans-sexualité. Bree va se faire opérer, et on comprend qu'elle est plutôt solitaire. De son propre aveu, sa seule amie est sa thérapeute. Ce parcours trans-genres, on le comprend instantanément, n'a pas dû être une sinécure, ou tout au moins, a fait que Bree a glissé doucement mais sûrement vers la solitude absolue. Ce qui ne l’empêche pas d'être assez drôle dès la première scène où dans son appartement elle regarde une VHS qui apprend aux transsexuels à développer une tessiture vocale féminine, elle est alors comique, un peu à la manière de Fierstein dans son TORCH SONG TRILOGY. Dès cette séquence d'ouverture, Bree nous est présenté comme un personnage hors-norme, mais sans doute également assez loufoque et décalé pour faire sourire des aléas de sa vie, qui ne doivent pourtant pas faire de sa vie un chemin couvert de pétales de rose.

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Le réalisateur insiste, dans des détails ou dans des scènes entières, sur les ambiguïtés même du personnage. Si Bree est décidée depuis longtemps à devenir une femme et attend avec l'impatience qu'on imagine l'opération qui réalisera son souhait, on comprend également que la vie sociale, le regard des autres et ce corps encore incomplet (femme à l'extérieur, mais terriblement homme sous ses vêtements) le handicapent énormément, et la placent dans un entre-deux qui la gêne quotidiennement (voir la scène où elle attend le bus). Un personnage qui se débat entre détermination et perpétuelle gène.

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Du côté de Toby (Kevin Zegers), là aussi, ce n'est pas facile tous les jours. On l'imagine aisément enfant de la rue, sans véritable famille (il n'a jamais connu Bree, et sa mère s'est suicidée). Il partage un taudis minuscule avec trois autres colocataires, eux aussi sans doute à la dérive. Il sniffe de la drogue. Il n’a aucune éducation. Il vit essentiellement en se prostituant à des hommes pour des passes à 40 dollars.  
Les difficultés du jeune Toby et le croisement de son histoire avec celle de Bree forment quasiment un parcours exhaustif des malheurs du monde.

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Premier long-métrage de l'américain Duncan Tucker, TRANSAMERICA  a récolté une impressionnante moisson de prix, notamment à Berlin, Deauville, et aux Golden Globes. Felicity Huffman, l'actrice principale, et Tucker ont ainsi raflé à eux deux bon nombre de prix.   
TRANSAMERICA est un film à la narration linéaire, et à la ligne claire, comme on dirait pour la bande-dessinée. Le cadrage comme le montage sont strictement utilitaire.


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12 mai 2021

Figure masculine couchée sur des rochers - William Mulready (1786-1863)

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Willy Verginer

 

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12 mai 2021

Cristhian Rosa photographié par Didio

 

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 Pour retrouver sur le blog d'autres photos de Didio:

 

 

 

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12 mai 2021

Gide sur Montherlant

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<< Montherlant est charmant. ni Rivière ni moi ne nous sommes mépris sur ses rares qualités, dés l'envoi à la N.R.F. de son premier manuscrit.
Mais je n'aime pas les "Fontaines du désir". Il y a là de la caracole, de la piaffe; cela sent son cheval de race et <<l'étalon cabré>>; mais également un peu le cirque, les tréteaux, et le regard étonné du public auquel sans cesse il fait appel. Quel désoeuvrement profond, quel égoisme cachent ces parades et ces jeux!>>

André Gide, Journal, 4 novembre 1927

 

Pour retrouver Gide sur le blog:

 

Gide photographe

12 mai 2021

Frédéric posant sur les bords de Marne (2)

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La Varenne, octobre 1983

12 mai 2021

Camille Liausu: The Swimming Pool (1936)

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11 mai 2021

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11 mai 2021

Alexandre Cabanel - Saint Jean-Baptiste

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