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Dans les diagonales du temps
14 novembre 2023

Deux adolescents de Germaine Richier, photographiés cet été par Ismau au musée Fabre de Montpellier

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Commentaires
I
Cette grande exposition rétrospective de l’oeuvre de Germaine Richier avait d’abord été présentée à Paris au Centre Pompidou. Mais effectivement à Montpellier, il y avait ce supplément d’âme de la retrouver là au musée Fabre, exactement dans l’ancienne école des Beaux Arts où tout avait commencé pour elle. Ces deux adolescents datent d’à peine un peu plus tard, après son passage à Paris dans l’atelier de Bourdelle. Ils ont déjà une certaine personnalité, une grâce singulière, mais ils ne sont pas à la mesure de la force et de l’originalité étonnante de ses œuvres de la maturité. La place prépondérante de l’artiste qu’est Germaine Richier, la richesse et la modernité de son travail, avec de curieuses formes hybrides et avec des matériaux inattendus, a été pour moi une découverte grâce à cette exposition.
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J
Il est naturel pour Germaine Richier 1902/1959 qui a débutée ses études à l'École des Beaux-Arts de Montpellier, d'être présente au musée Fabre.<br /> <br /> De l'atelier montpelliérain de Louis-Jacques Guigues, en 1926, elle part travailler avec Antoine Bourdelle ou elle fait la connaissance d'Alberto Giacometti, bien que les deux n'aient jamais été proches. Richier, conserve une approche classique de la sculpture qui évoluera considérablement après guerre vers une déformation croissante des figures conduisant à une expressivité hybride bizarre.<br /> <br /> <br /> <br /> Le premier de ces deux bronzes, Loretto datant de 1934, est présenté au Musée du Jeu de Paume, pour " Les femmes artistes d'Europe exposent" de février 1937, le bronze de facture classique entre au musée en 1938.<br /> <br /> <br /> <br /> Lorsque la Guerre éclate en septembre 1939, Germaine Richier est en vacances en Suisse avec son mari, le sculpteur zurichoi Otto Charles Bänninger ou le couple décide de s'installer.<br /> <br /> Profondément affectée par l'entrée des troupes allemandes à paris en juin 1940, Germaine Richier fait ce bronze " Juin 1940" Écho à l'âge de bronze de Rodin, réponse à la guerre franco-prussienne de 1870/71.<br /> <br /> <br /> <br /> La posture du garçon, Juin 1940, manifeste l'incompréhension, yeux grands ouverts, bouche accusatrice. Nu, il exprime la vulnérabilité dans un mélange de consternation, de résignation, mais déjà conscient de la résistance qui s'impose face à la barbarie.
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