Trois Gourlier

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[jackRuof]

Ce n'est pas souvent que l'on trouve chez Gourlier un dessin aussi ostensiblement homoerotique que celui de ce garçon allongé, dont la culotte blanche attire irrésistiblement le regard...

Dans une lettre à Jean-Claude Féray des éditions Quintes-feuilles, il dit à propos de ses dessins communément qualifiés d’érotiques, ceux notamment du portfolio publié par ses soins en 1977 et dont l’artiste a contesté, précisément, le caractère érotique :

"" Ceux, nombreux, qui aiment mes dessins, les admirent pour la « grande pureté des visages et des corps ». Qu’il y ait une certaine sensualité ou une sensualité certaine dans les expressions des visages et dans les attitudes, c’est évident, et je pense que c’est en grande partie pour cette sensualité sage, propre à ces âges, qu’ils sont aimés. Et peut-être parce que personne ne traduit de façon si intérieure la beauté, la pureté et la vérité de ceux que je dessine. Parlant d’un garçon ressemblant à mes portraits, – surtout à celui qui revient sans cesse dans mon œuvre – on disait « c’est un petit Gourlier ». C’était avant. La sensualité exprimée par mes dessins est le propre de beaucoup de garçons aux âges où je les dessine. Cela n’a rien à voir avec l’érotisme. Que des obsédés soient troublés devant mes dessins, c’est une autre affaire.""

https://www.quintes-feuilles.com/wp-content/uploads/BQ-F-HS7.pdf