Friedrich Wilhelm Murnau: Brandenburg (1927)

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[jruof]

Friedrich Wilhelm Murnau 1888/1931 a réalisé des films sombres, mais ses photos privées, en revanche, sont gaies, comme le montre le livre qui leur est consacré " Die Privaten Photographien 1924/1930 dont cette photo de son amant Hans Jahnke, et ici ensemble ce jour-là :

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Au moins quatre œuvres de ce maître du cinéma muet allemand, « Nosferatu » (1922), « The Last Man » (1924), « Faust » (1926) et « Sunrise » (1927), tournés aux États-Unis, figurent parmi les classiques de l'histoire du cinéma Mais tous étaient des films avec lesquels Murnau ne se méfiait pas exactement de l'homosexualité. « The Boy in Blue » (1919) est le nom du premier film perdu de Murnau.

Les photographies privées de Murnau, révelent ses préférences pour un certain type de jeunes hommes, mais essaie également de trouver d'autres traces homosexuelles à découvrir dans sa biographie et son œuvre. Tels que l'amitié de Murnau avec l'acteur Conrad Veidt, qui a joué le rôle principal dans « Différent des autres » en 1919, le premier film sur l'homosexualité, mais a par ailleurs mené une vie de famille bourgeoise et tourné plusieurs fois avec Murnau vers 1920.

D'autres amitiés masculines de Murnau étaient des relations amoureuses, mais ne pouvait être vécues en public, même dans le Berlin des années folles. Dans « Les Finances du Grand-Duc » (1924), une comédie sur la noblesse appauvrie dans un décor méditerranéen, le héros aime beaucoup les garçons des pêcheurs locaux. Avec le peintre Walter Spies, ami proche de Murnau pendant le tournage sur la mer Adriatique croate et monténégrine, ils vivaient ensemble dans la maison des parents du premier amour de Murnau, Hans Ehrenbaum-Degele, décédé en 1915 à la guerre.

Les Ehrenbaums libéraux de la classe supérieure ont non seulement accepté l'homosexualité de leur fils, mais également laissé son amant, Murnau continuer à vivre dans leur villa de Grunewald, avec son nouvel amant. Peu de temps après la fin du tournage, Spies partit pour les mers du Sud, Murnau suivit quelques années plus tard pour y tourner "Tabu" (1931), son dernier film qui documente moins un paradis préservé que le désir européen de celui-ci. Les pagnes indigènes ont toujours fait réve la Kinemathek allemande.