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...ou un cosaque zaporogue ? Les cosaques zaporogues, écrivant leur superbe-terrible lettre au sultan, je ne les connaissais que chez Apollinaire, et je découvre ce tableau de Répine ( très célèbre pourtant, d’après le cartel ) avec cette même histoire que … je croyais inventée par Apollinaire ! <br />
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En regardant ces tableaux de Répine, de si belle facture, tellement évocateurs et vivants, mon plaisir est redoublé par celui retrouver ma récente lecture d’un grand texte russe qui se situe à la même époque : "La vie d’Arséniev" d’Ivan Bounine. On y retrouve par exemple la figure de Tolstoï, vêtu comme un paysan et labourant son champ ( tableau non nommé, en dessous de celui au fauteuil rose ) Tolstoï, finalement détesté du camp révolutionnaire comme du camp conservateur, à cause de ses prises de position non- violentes, pour eux contradictoires. Il est question également des Narodniki, ces activistes prérévolutionnaires que le jeune narrateur de Bounine traite avec beaucoup d’ironie et de méfiance. On les retrouve dans le tableau "La Réunion". Le frère du narrateur est arrêté à cause de ses activités révolutionnaires justement, et exilé plusieurs années . Je le retrouve dans "Sous escorte sur une route boueuse" et dans "Ils ne l’attendaient plus" : étonnant tableau . Le dernier, ce Golgotha aux chiens, est très étonnant aussi.