Anni et Josef Albers au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (1)
Voilà encore un artiste que je croyais connaitre et en fait que je ne connaissais pas du tout, je parle de Josef Albers car d'Anni Albers, son épouse, je n'en avais entendu parler qu'une fois lors de la formidable exposition sur les couples d'artistes au Centre Pompidou de Metz. et pourtant j'en avais vu des peintures d'Albers, encore pas plus tard que la semaine dernière à la FIAC et je ne crois pas me souvenir d'avoir visité un musée d'art moderne sans avoir vu un de ses carrés et parfois ces carrés se trouvaient en nombre comme au Met, au MOMA ou encore au Louisiana au Danemark. N'ayant jamais vu autre chose que des carrés fort beaux et décoratifs au demeurant avec de subtils recherches sur les couleurs, je pensais que Josef Albers était un mono maniaque dU carré et n'avait peint que cela. Mais grâce à cette exposition je découvre que les carrés n'ont occupé que les 25 dernières années de sa vie qu'il a eu longue. Si en peinture Josef Albers s'est toujours voué à l'abstraction géométrique il est loin de s'être limité aux carrés. D'ailleurs ce premier billets de ma visite à la rétrospective du couple ne contiendra pas un carré. Il a été aussi un intéressant designer, un photographe de talent et un grand professeur d'art plastique, notamment au Bunhaus, où il fut d'abord élève, comme sa femme, c'est là qu'ils se sont connus, puis professeur. L'expérience du Bunhaus les a durablement marqué d'ou leur pluridisciplinarité et aussi l'idée que tout les arts étaient perméables entre eux. Quant à Anni Albers elle a mené des recherches parallèle à celles de son mari (ou inversement). Ils se sont influencé l'un l'autre, tout en restant autonome. Si Josef a choisi comme médium principal la peinture, Anni s'est surtout intéressée (mais pas que) au tissage.
Je trouve que cette photo est proche des recherche de David Hockney dans ce domaine
pochettes de disque signées Josef Albers
Paris, octobre 2021