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Dans les diagonales du temps
4 mai 2021

Noël Nouët

Noël Nouët faisant un croquis dans Tokyo en 1932

 

Sa mère collectionne les estampes de Hiroshige, obtenues d’un ancien consul général au Japon. En 1900, Noël Nouët s'installe à Paris pour écrire de la poésie et rencontre dans les salons parisiens plusieurs artistes japonais comme TekkanAkiko YosanoTakashi TatsunoYaso Saiji

Il va au Japon pour enseigner à l’école secondaire de Shizuoka en 1926. Après être retourné en France en 1930, il revient au Japon comme professeur à l’école des Langues Étrangères de Tokyo. Là, il commence à faire des croquis des quartiers de Ginza et Kanda et recherche les endroits peints par Hiroshige. Ses dessins sont publiés dans le magazine France et dans le quotidien Japan Times ainsi que dans des livres sur le Japon et sur des cartes postales.

Nouët fréquente nombre d’artistes dont le peintre Ishii Hakutei, l’écrivain Nagai Kafû et la poétesse Yosano Akiko. Il arpente les rues de la capitale à la recherche des lieux dépeints par Hiroshige ; il dessine les quartiers de Ginza, de Kanda et du Palais impérial, publiés dans le Japan Times ou sous forme de recueils par la Maison Franco-Japonaise en 1937, sous le titre Tokyo, ville ancienne, capitale moderne, cinquante croquis. L’éditeur Doi Teiichi lui commande en 1936 une série de 24 estampes sur bois shin-hanga. Impressionnés par le talent de Nouët, ses amis le surnomment Hiroshige IV.

 

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Le style de ses croquis de Tokyo devient populaire et Doi, un éditeur tokyoïte, en fait graver des estampes sur bois (Shin-Hanga). Pendant la Seconde Guerre mondiale, il reste au Japon. Sa maison dans le quartier de Kojimachi brûle dans le grand raid aérien de mars 1945. Cependant, il poursuit ses croquis et exécute des dessins de paysages ruinés de Ginza, Ueno, reproduits dans son album publié à compte d’auteur, Tokyo, 50 dessins.

 

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Après la guerre, il enseigne à l’université Waseda de Tokyo et dans d’autres écoles et universités. Il est aussi tuteur de français de l’empereur Akihito en 1951. En 1961, il publie Histoire de Tokyo, traduit en anglais trente ans plus tard sous le titre The Shogun’s City : a History of Tokyo. Nouët rentre à Paris en 1962 où il meurt le 2 octobre 1969.

 

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